mardi 27 février 2018

1251 - Le chant des peuples

Ha ! Comme je suis touché par les flûtes et tambourins du monde !

Au sommet de leur accord, au plus profond de leur identité, les civilisations produisent leur folklore.

Des danses et des airs, tristes, joyeux, virgiliens, élégiaques, glorifiant les roses et les nations, les blés et les étoiles, les neiges et les nobles choses... Le meilleur des sentiments populaires.

Le choeur des humains, c’est le fruit le plus léger de leur terre, la récolte des anges dans leur coeur de mortels.

Et cette eau claire qui jaillit des races multiples éparpillées autour du globe, c’est un peu de Ciel qui s’exprime dans chaque contrée, chaque pays, chaque continent.

C’est là l’âme des peuples.

Les femmes y ont des voix d’oiseaux, les hommes des rires de loups, et le vent se mêle toujours de leurs affaires...

Le trésor des civilisations, des peuples, des races, des nations, des cultures, c’est leur sang, leur chant, chacun ayant sa couleur propre.

Ces sèves différentes mêlées à leurs légendes, à leur Histoire, à leurs traditions, et qui font que ces civilisations, ces peuples, ces races, ces nations, ces cultures génèrent tant de floraisons depuis la nuit des temps...

L’Homme sait que ses plus belles oeuvres ne sont pas faites de palpable mais d’intemporel. Et qu’il y a plus essentiel que son pain : l’esprit.

Ce sont ces oeuvres-là qu’il faut préserver, défendre, encourager, et non niveler, déprécier, supprimer, oublier avec cette infâme imposture qu’est le mondialisme !

La musique des provinces, la lyre des patries, la poésie des royaumes, ce sont tout simplement les chorégraphies des groupes de terriens tout autour de leur planète.

VOIR LA VIDEO :


https://youtu.be/n9-2rpSsj8c

lundi 26 février 2018

1250 - Portrait de Marc-Édouard NABE

NABE est excellent tapageur, superbe lion aboyeur qui maîtrise comme un chef cuistot l’art de faire acte de présence de poids avec ses semelles fines. En deux-trois mots bien cirés valant leur pesant de fumée, d’entrée de jeu il meuble l’espace mondain avec la force de l’enclume et le sourire de la vipère.

L’acteur est brillant, volubile, incisif. Son jeu sophistiqué est magistralement mis au service de ses livres envolés, introuvables, recherchés, méconnus.

Autrement dit légendaires.

Qui a vu NABE ? Tout le monde.

Qui a lu NABE ? Moi.

Beaucoup de non-concernés ont entendu parler du merle blanc, de l’oiseau rare, du mythe médiatique aux ailes fameuses. Peu de curieux sont allés becqueter dans la gamelle de ce vif volatile...

L’auteur brille mieux à l’oral qu’à la plume, comme ces maîtres coq du dimanche beuglant d’aise et de certitudes aux cuisines, forts en promesses, faibles en plats.

Ce personnage aussi sérieux que cocasse, Tartarin des causes légères, seigneur de guerre virtuelle, matadore d’artifices, combattant des conflits de confettis, héros prêt à mourir au champ des futilités, est incontestablement le roi des cons abscons.

Directeur noeud-papillonné des enjeux impérieusement minces, fatalement nébuleux, fâcheusement “pas-rigolos-mais-risibles-quand-même”.

Croupier superbe ayant la mainmise sur des trésors de billes de terre cuite... Amuseur éclairé jetant ses dés obscurs avec son nez de clown épatant. Singe érudit au comique sophistiqué. Docte parleur au son de cloche grave.

Bref, cet hôte des soirées feutrées plus ou moins masquées n’est pas n’importe qui et je vous dévoile ici son fin visage de littérateur lustré, tout en flou et fluidité mêlés : NABE est une vague en vogue qui ne blague pas !

La preuve qu’il n’est nullement une farce en marge, c’est qu’il est une force en marche ! 

Et il faut reconnaître qu’il a du succès, ce Marc-Edouard Gugusse.

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mercredi 21 février 2018

1249 - Réponses à sept questions

Bonjour cher Maitre. Emportée par le feu de mes interviews  précédentes à propos des mystères de vos obsessions esthétiques, j aimerais sonder les autres profondeurs de l’astre de la littérature que vous êtes. Sujet quasi inépuisable que tous vos questionneurs cherchent à creuser un peu plus à chaque entretien... 

1. Quel serait le code, s’il y en avait un, pour une lecture “efficace” de vos textes : l’âme dorée du lecteur ou la confiance en l’âme d’azur de l’auteur ?

Il n’y a aucun code pour me lire, il faut être un humain, tout simplement. Crapules ou esthètes, ignares ou érudits, durs-à-cuire ou mollassons, chacun en aura pour son compte, en avantages ou en amertumes. Je distribue à mes lecteurs du sucre et du sel, du poivre et du vinaigre, de l’eau et du vin, des épines et des caresses à profusion : il y en a pour tous les goûts, en toutes circonstances. A l’image de la vie, des choses, des êtres, des événements. En un mot, à l’exemple de ce qui se déroule dans l’Univers. Je ne fais que raconter les grandes et petites aventures des créatures peuplant ce monde. Je parle de leurs oeuvres, de leurs paroles, de leurs désirs, de leurs pensées, de leur vérité et de leurs mensonges. Il m’arrive également de m’attarder sur l’inerte et de lui donner la parole, histoire d’éveiller les esprits les plus épais aux subtilités de l’invisible. De leur donner de l’appétit pour la Poésie. En somme pour me lire pleinement il faut être bête et méchant ou bien aimable et fin : ça marche dans les deux sens car ma plume parle à tous, elle est universelle. 

2 . L’humour est comme le caviar, plus il va vers le noir, meilleur il est. Le rire d’encre est votre condiment favori, vous en aspergez même abondamment presque tous vos mets. Pourquoi tant d’esprits qui se voudraient éclairés ne le savourent-ils pas, le prenant bêtement pour de la méchanceté pure ?

Pour me lire il faut effectivement jouir de toutes ses facultés, être assez ouvert pour saisir les “légèretés de la nuit”, ce qui n’est évidemment pas le cas de tous les hommes sur cette Terre. Pourtant je m’adresse à tous sans exception. Sans filet ni édulcoration. Je suis comme un nectar fort : je laisse une saveur délicieuse aux uns, une infecte âcreté aux autres. Il faut être initié pour savoir apprécier les grands crus. Pour certains lecteurs il faudra soit du temps, soit de l’intelligence supplémentaire, ou les deux à la fois, afin de savourer ma liqueur.

3. Vous qui n’avez jamais craint d’être considéré comme ringard à une époque où plus personne ne chante la Lune, tandis que vous la chantez sans retenue et sous tous les tons, vous avez des réticences à écrire selon votre éclatante inspiration sur Farrah Fawcett afin, dites-vous, de ne pas lasser votre lectorat. Pouvez vous nous éclairer sur cette inconséquence de caractère?

La Lune est banale aux yeux de beaucoup de gens. Tout comme ce qui est omniprésent, éclatant au-dessus d’eux, tels le Soleil, les étoiles, le ciel, les nuages. Ce qui est magnifique est souvent ignoré, négligé, voire moqué. Moi je suis là pour rappeler à mes semblables les merveilles que, par habitude, ils ne voient plus. Mais si justement je leur donne trop l’habitude de ces miracles en les leur mettant sans cesse sous le nez, ils auront tendance à s’en lasser. C’est pourquoi je préfère leur parler des sommets avec modération, sans forcer.

4. Beaucoup de vos textes parlent de gens aux multiples infirmités comme les bossus, les tordus, les trisomiques, les diminués, pourtant vous prétendez ne pas les aimer. Où est la vérité, maître?

Vous vous trompez lourdement. C’est la faiblesse, l’infirmité, la tare que je n’aime pas, non les individus qui en sont les victimes. Bien des irresponsables en voulant de bonne foi défendre les chétifs, les débiles, les exclus, du même coup font la promotion de la pathologie physique, mentale, sociale, culturelle, leur trouvant des charmes exotiques, des vertus artificielles, des éclats frelatés, ce qui est fort douteux. Moi je mets le doigt là où nul n’ose le mettre : là où il faut, en totale justesse.

5.  Vos textes sont faits pour être lus sous les étoiles, un bouquet d’épines à la main. Ils ne sont pas pour tout le monde, quoique brefs, clairs, simples, techniquement accessibles à tous. Vous devez avoir conscience que même avec toutes ces qualités, il y a un nombre restreint de lettrés capables de les apprécier. Alors pourquoi votre manque de popularité vous contrarierait-t-elle ?

Ma vocation est, en concertation avec mes muses, d’émouvoir les âmes, de les éduquer, de les élever en chantant les beautés de la Création, de les faire rire avec fruit en mettant en scène nos travers, de les faire rêver en leur désignant les astres, dans ce contexte il est normal que leur indifférence à l’égard de cette fresque izarrienne me contrarie... Je suis là pour montrer, non pour cacher, pour parler et non me taire, pour voler et non dormir.

6. Vous vous définissez en tant que PLUME. Quelle serait donc l’aile a laquelle vous appartenez ?

J’appartiens au Cosmos. Comme tout ce qui est. Nous sommes tous les enfants du Beau, c’est à dire les enfants de Dieu.

7. Vous avez des activités que vous estimez secondaires, mais selon moi pas négligeables du tout, d’artiste plastique auteur de dessins abstraits. Et également de vidéaste. On admire toujours sur YOUTUBE vos choix musicaux et vous dansez très bien. Vous considérez comme vous une cathédrale vivante dédiée aux arts ?

En effet je fus artiste abstrait jadis mais j’ai délaissé depuis longtemps cet art incertain... Mes vidéos sur YOUTUBE sont un simple amusement, toutefois je prends un soin particulier à choisir des musiques de qualité, du classique en règle générale. La musique permet de sublimer les images de mes vidéos, parfois même de suppléer à leur faiblesse. Et si en même temps cela peut éveiller la sensibilité des profanes à la grande musique, alors j’aurais déjà “modestement fait une grande chose”.  Quant à la danse, là encore vous êtes dans la risible erreur car en réalité je danse comme un hippopotame chaussé de bottes de cul-terreux ! Je me considère comme un fétu de conscience emporté dans la grande tempête cosmique, une poussière de bonheur qui danse dans l’infini de la Vie, un grain de lumière en route vers un océan solaire.

lundi 12 février 2018

1248 - De Vénus à la Terre

Elle était blonde comme ces cailloux bleus que l’on découvre, incrédule et charmé, dans les songes pleins d’oranges et d’écume.

Sa face brillait, acide, sucrée, effrayante d’irréalité. Et son sourire ressemblait à un hurlement esthétique. A une gueule florale. A des crocs d’azur.

Cette femme faisait songer à un soleil pressé tel un agrume. Du pur jus de beauté sortait d’elle. Un mélange de nuages et de lumière.

Parée des ors pareils à des fées d’artifice, avec des orages de citrons sur ses traits et des flots de folie sur son front, ainsi fut Farrah Fawcett...

Elle irradiait du rêve à la façon des astres majeurs.

Inspirait des pensées qui nous dépassent. Eblouissait les nuits de sa clarté. Nourrissait le ciel de ses airs.

Elle était blonde comme ces brumes blanches que l’on rencontre, perdu et allégé, dans les voyages pleins de mystère, de vent, de mer et de vagues.

http://farrah-fawcett.blogspot.fr/2018/02/32-de-venus-la-terre.html

VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=KvlEH6DehGs&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=1YSVqC-hNEI

https://www.youtube.com/watch?v=vJV1KYuSAUo&feature=youtu.be

dimanche 11 février 2018

1247 - Dégel à flots

Le dégel agit en moi comme un feu de feuilles vives, éveille des rêves de betteraves à sucre et de patates douces, déclenche dans ma tête des germes de pensées humides.

Et arrose les sous-bois de gerbes de pluies insensées.

Je patauge dans la joie fraîche et le froid flasque des jours d’averses et d’abondance.

Je m’enfonce dans les flaques molles où le Soleil s’allie à la boue pour faire briller mes chaussures.

Mes chaussettes trempées sont lourdes de promesses fertiles et d’espoirs aqueux.

Mon manteau imbibé d’eau fait trembler mes os.

Mon chapeau gorgé de nuages allège ma cervelle faite de chair et d’esprit.

Et je regarde le ciel qui pisse de froid sur les clochers.

Je nage dans un bonheur visqueux, riche de flotte féconde et de fêtes de fruits juteux !

Et, tandis que je m’embourbe massivement dans le mois de mars, de la confiture de terre plein les bottes et de l’azur jusqu’au cou, la lumière d’Hélios tombe avec légèreté sur les champs d’asperges.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/LLXlmgqlcgU

1246 - Dégel

Sous le verglas des derniers jours de février perlent les premières larmes du printemps.

Le mois s’achève, les flocons fondent, la terre grelote et mes chaussures sont trempées... 

Tout cela m’enchante, m’effraie, m’enflamme.

Une immense vague de tristesse lumineuse et de joie glacée s’abat sur le monde. Les rayons du soleil sont comme des silex, l’azur est coupant et le sol imbibé de glace molle.

Pas de chaleur. Mais de la lumière.

Pas de couleurs. Mais de la pureté.

Pas de douceur. Mais de la beauté.

C‘est la saison âpre des rêves tranchants. Le temps austère du dégel. Un mystère frigorifiant entre les cailloux et les racines.

Le cycle furtif où la neige génère de la sève, où la mort engendre la fleur. Le point crucial où le froid se fait fluide et le blanc devient onde...

Le sillon dégouline d’espoir. Le givre pleure, mourant d’allégresse. Le terreau ruisselle de vie et la giboulée inonde le germe.

Mars s’éveille.

Demain l’Univers sèmera ses étoiles dans les labours.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=VQY7KALKsKw&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=cuYNW8ahbPY&feature=youtu.be

jeudi 8 février 2018

1245 - Quentin ROUCHET

Quentin ROUCHET est une tomate mûre.

C’est à dire bien verte, dure, pleine de compote de silex à l’intérieur. Avec des morceaux de vérités anguleuses douces comme des oranges amères, aussi drôles que des stèles mortuaires.

Bref, Quentin ROUCHET est un coq à part, un être de plume et d’ailes, un oiseau aux grands airs en somme...

Ce bec fin à la patte sûre vole au-dessus des clochers, entre les lignes, hors des apparences.

Il est habillé comme un voleur, sont front est ceint par le bonnet du pauvre, ses semelles sont grossières mais il marche avec l’assurance des vrais esprits.

Autrement dit il plane.

Il fait aussi plein d‘autres choses rares et remarquables :

- Il fume, son cerveau je veux dire.

- Il boit, l’eau de la pluie je précise.

- Il joue en travaillant, sur et avec les mots, sachez-le.

J’oubliais : il est jeune et même si ça ne durera pas, il sera plein de sève demain car ses racines puisent dans le VRAI, c’est à dire l’âpre, le clair, le beau.

Ce qui ne l’empêche nullement de faire du houblon son autre source de rêves de bois. C’est un roseau avec des réflexions de chêne.

Un volatile perché sur la dernière branche. Une histoire racontée par les légendes. Un astre isolé dans le ciel.

Il aime le vrai, le vin, le vent, la vie...

Et la vertu.

La vertu, cette verrue selon ce siècle qui l'a vu naître... Il chérit ce que sa génération maudit : les mythes, le roc, les hauteurs.

Aux vogues qui passent, il choisit la vérité qui demeure. Ce qui fait de lui l’ennemi, le moqué, l’oublié.

Corps étranger de son époque, il chemine en solitaire, indifférent aux vagues. Il va, droit devant lui. Sans illusion, sans indulgence pour le toc, sans un regard pour le faux.

Il est seul. Seul et fou. Dans le froid, les nuages, l’infini. Il voit si loin que le monde le perd de vue.

C’est un aigle givré voltigeant dans les cimes.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=ifZiGA03GbI&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=2TbK0cOEZT8&t=2s

samedi 20 janvier 2018

1244 - Je suis un sous-doué

A l’heure où le moindre quidam en difficulté sociale se targue -pour ne pas dire se vante- d’appartenir à l’espèce très en vogue des “surdoués”, en ce qui me concerne j’annonce la couleur sans ambiguïté : je suis un sous-doué.

Ou pour le dire autrement, un imbécile.

Heureux.

Oui, car à entendre ces “inadaptés de haute qualité”, il est rigoureusement impossible de chanter le bonheur de vivre en se synchronisant sur la danse de ces fameux, chers, inestimables “neurones en or” tournant à plein régime dans les sphères de la pure abstraction hyper tarabiscotée... Source de leur nombrilisme dolent, délicieusement ostentatoire.

De fait, ces attardés du bien-être ne sont ni heureux ni disposés à l’être. Au contraire, ils semblent se complaire dans leur prestigieuse infortune, comme des aigles aux ailes maudites.

Ces hauts potentiels mentaux se voient comme des oiseaux rares à protéger, entretenir, valoriser, médiatiser, comme si la simplicité était un outrage à leur “complexité narcissico-pédante”...

Alors que moi je suis passé maître dans la faculté à sourire à tout, même aux malheurs qui me tombent sur la tête !

Pendant qu’eux se lamentent des fleurs que leur offre le Ciel, pleurent pour un puits ou pour un pont, exposent leurs permanentes insatisfactions sur tous les écrans du monde avec des mines étudiées, s’ennuient -en sortant des arguments compliqués- face aux immenses richesses de l’Univers qui les entourent...

Moi, j’ai le don inné de l’allégresse. Quitte à passer pour le roi des simplets.

D’emblée, je me moque de tous ces “experts en inadaptation au bonheur” sous prétexte de “trop d’intelligence” ! Je ris de leurs larmes, si précieuses à leurs yeux. S’ils étaient vraiment surdoués, ils auraient déjà en eux cette lumière essentielle consistant à accueillir avec gratitude pluie, soleil, brouillards, orages, pommes sucrées comme oranges amères, eaux fraîches ou flammes vives, bref à rendre grâces à tout ce qui vient, à ne pas regretter ce qui n’est pas, à s’ouvrir à tout être, à remercier la vie au lieu de la maudire.

Moi, contrairement à ces “malheureux haut de gamme”, je suis tout bêtement plein de joie de vivre.

Sans m’encombrer d’inutile génie.

Je suis un sous-doué rayonnant. J’apprécie les bonnes choses de tous les jours, me contente de petits riens, ne me plains jamais des banalités du sort, savoure les fruits humbles du quotidien sans jamais me lasser.

Aux antipodes des sempiternelles contrariétés de ceux qu’on appelle “surdoués”, incapables qu’ils sont de demeurer à hauteur d’homme, trop haut perchés sur leurs échasses intellectualisantes...

Ces volatiles alambiqués ont depuis longtemps quitté le sol des vivants.

Je suis un sous-doué terre-à-terre qui aime le vent, la vie, les fleurs et les nuages.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/3Bt26MWTa0g

mardi 16 janvier 2018

1243 - Chrétien

Je suis chrétien.

Pur et dur.

Je bénis le vrai, le beau, le juste, le bon.

Et crache sur le gauchisme !

Je piétine la république du mensonge. Maudis les LGBT. Voue aux chiottes la GAY PRIDE. Chie sur le féminisme. Ai pitié de Simone Veil l’assassineuse, de Pierre Bergé le dépravé et de tous ces violeurs d’innocence et autres malfaisants intouchables qui nous gouvernent à gauche.

Je suis chrétien.

Glorieux et courageux.

Je chéris les ors décents de l’Eglise hétérosexuelle, anti-avorteuse, gardienne de la famille traditionnelle, saine, sainte, forte.

Et brûle l’étendard luciférien de la franc-maçonnerie !

Je recouvre de merde l’autel impie de la laïcité. Pisse sur le drapeau de Marianne la lesbienne-putain-avorteuse de cette France déracinée !

L’athéisme est l’évangile des porcs, des pervers, des dégénérés-décadents, le culte des pédophiles-homosexuels-transexuels-zoophiles-délirants voulant faire légaliser leurs plus dégueulasses déviances, la religion des détraqués qui veulent jouir à tout prix de leurs saloperies sans être vus de Dieu.

Ces esprits putrides ne croient pas en Dieu mais vénèrent la saleté comme si elle était leur soleil.

Ces textes de lois violant celles de la nature, c’est la bible des ANTIFA. Qui sert de torchecul au Cornu. Et après usage par l’hôte des enfers, fait office d’essuie-bouche pour le maître actuel de l’Elysée.

Les ANTIFA qui ne sont que des petits merdeux arrogants, de juvéniles débauchés soutenus par la gauchiasserie au pouvoir, laquelle est composée de pédés décomplexés, de drogués liquéfiés et d’autres membres génétiquement pas français.

Je suis chrétien de droite-royaliste-homophobe.

Je suis pécheur, comme tous, et néanmoins défenseur de la vertu, pour la vraie protection des enfants, la préservation de leur pureté, la saine édification de leur esprit exempt de corruptions gauchiassisantes.

Je suis chrétien, contre les distributeurs automatiques de capotes dans les écoles et pour le retour à l’enseignement scolaire traditionnel exigeant qui vise l’excellence !

Je suis chrétien, vainqueur de tous les menteurs !

Je terrasse d’un seul regard plein de vaillance tout détenteur du faux et anéantis les ténèbres de la gauche-débauche en opposant à ses répugnantes hérésies la chrétienne et rédemptrice lumière.

vendredi 12 janvier 2018

1242 - La vraie place de la femme

La chance de la femme, c’est qu’elle n’a nullement besoin de faire de longues et laborieuses études pour pratiquer son métier : celui d’épouse, de mère, de cuisinière, de ménagère.

Elle a les qualités requises innées pour ces emplois naturels qui lui collent si bien à la peau.

Il n’y a rien de plus flatteur pour un homme que d’avoir une compagne aimante, belle, intelligemment dominée, attachée aux traditions de son sexe. Les devoirs de la conjointe assujettie aux lois maritales font aussi sa gloire car cette créature fragile, délicate, frileuse s’épanouit dans la douceur du foyer, les délices de l’alcôve, les honneurs de la maternité. Non au bureau.

Les indomptées, les laides, les tribades, les rêveuses, les égarées et autres féministes bêtes et méchantes, enfin toutes les célibataires génératrices d’imbécillités, infectes ennemies du mâle, toutes sottement solitaires, devraient être sévèrement fouettées afin de leur faire passer le goût mensonger de leur amère liberté !

Les laiderons devraient même être doublement châtiées : fouettées durement, humiliées lourdement pour leur absence de grâces !

Il n’y a en effet rien de plus ignoble pour une fleur que de déplaire au Soleil.

Il serait donc injuste de punir de la sorte la féminine laideur, penseront les niais ? La pire des injustices pour une enfant d’Eve n’est pas de recevoir ces volées de lanières iniques, arbitraires, tyranniques, mais bien plutôt d’être née sans grâce.

Et puis quoi ! Réclameraient-elles encore de la pitié, ces infortunées ? Les caresses vengeresses du cuir contre l’échine de ces furoncles ont au moins la vertu d’adoucir leur peau rêche ! Ce sont leurs remerciements que je veux entendre !

D’ailleurs ces victimes du sort ne sont plus à quelques gifles près...

Bref, cette férocité exercée sans faiblesse contre les mauvaises pousses permettrait de faire prendre conscience aux autres, les bonnes plantes, de l’immense trésor que constituent leurs féminins atouts. Et nulle parmi les héritières de Vénus ne les gâcherait plus dans le célibat.

Il est odieux pour un phallocrate de voir une pucelle sans éclat, mais plus offensant encore est de voir une beauté sans conquérant !

Il est normal qu’un chardon dans un jardin semé d’orties soit délaissé, méprisé, piétiné par l’esthète. Mais qu’une courge demeure sans astre viril pour l’abreuver de sa lumière, voilà qui est insupportable !

Cette femelle arrogance est une provocation pour le macho ! Mais aussi une souffrance pour la suffragette qui se prétend émancipée, dénaturée qu'elle est par ces hérésies qui l’éloignent de sa vraie condition : soumise. Et de sa véritable place : aux pieds de son seigneur.

C’est pourquoi je prône une société saine, forte, équilibrée où l’on condamnerait les fiertés mal placées et récompenserait les guenuches à coups de badine au lieu d’une molle indifférence et où l’on n’outragerait plus l’orgueil masculin, ne sacrifierait plus le confort machiste en vouant les créatures aux artifices du féminisme.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=aqf5ObTzVO8&feature=youtu.be

dimanche 7 janvier 2018

1241 - Critique du film "LE DICTATEUR" de Charlie Chaplin

Un film mythique -mais passable- que nul n'osera déboulonner de son piédestal mensonger, artificiel, de peur de passer pour un horrible crétin... Ou pour le roi des incultes cinématographiques.

Pourtant cette oeuvre, quoi qu'on tente de nous faire croire, est superficielle, légère, assez vaine.

Les scènes burlesques ont très mal vieilli, contrairement à ce que prétendent les béats admirateurs auto-suggestionnés par l'aura légendaire de ce film certes considéré comme un sommet intouchable, mais intrinsèquement médiocre.

Personnellement je n'ai pas ri une seule fois du début à la fin, au contraire je me suis ennuyé à pleurer en m'infligeant le spectacle de ces interminables chapelets de pitreries aussi grotesques que consternantes !

Clowneries d'un Chaplin se croyant drôle avec les mets réchauffés, gags grossiers usés, archi-usés, périmés de ses débuts.

Drôle, il le fut peut-être à son époque. Pour des gamins de quatre à douze ans et quelques adultes niais découvrant la magie des images animées. Mais plus aujourd'hui.

A moins d'être un sacré hypocrite, un simple imbécile que des puérilités amusent ou bien un esprit aveuglé par les lumières factices des astres éteints depuis que le cinéma a quitté ses couches et pris son envol vers les hautes sphères d'un art plus abouti et autrement plus intelligent.

Sans compter la faiblesse du sujet : il est très facile, voire artistiquement malhonnête, de dénoncer le mal universellement admis, autrement dit d'enfoncer des portes ouvertes... Critiquer le nazisme, c'est aussi original et courageux que de ramer dans le sens du courant...

Autant de preuves que le film a pris un énorme coup de vieux !

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=wv0FUAAeyYA&feature=youtu.be

1240 - Les Pygmées sont antidémocratiques !

Si les races étaient réellement égales comme le prétendent les niais défenseurs de l’idéal républicain, alors les pygmées courraient aussi vite que les meilleurs athlètes Hollandais.

Alors on a décrété que les races n’existaient pas, ainsi les pygmées ne dérangent plus les ridicules certitudes des détendeurs du mensonge égalitariste..

En outre dans l’esprit dérangé de ces pervers défenseurs de l’égalité (qui considèrent que les hommes sont des machines toutes identiques, des pions indifférenciés, des clones insipides sortis d’un moule unique), le fait que d’autres ne croient pas en cette égalité induit nécessairement que cette adhésion à l’inégalité des races débouche sur la HAINE.

En quoi admettre qu’une race est inférieure ou supérieure à une autre dans tel ou tel domaine serait-il source de haine ? De même pour les sexes, les individus, les peuples, les générations ?

Un bébé est-il égal à un vieillard quant à l’expérience de la vie ? Une femme est-elle égale à un homme dans les travaux de terrassement ? Un homme peut-il, comme la femme, porter un enfant dans ses flancs ? Les Chinois savent-ils faire des fromages aussi bons que les français ? Les Aborigènes d’Australie sont-ils capables d’envoyer un homme sur la Lune comme l’ont fait les Américains ? Un New Yorkais avec ses poumons non aguerris aux airs extrêmes serait-il apte à vivre dans les hauteurs du Népal parmi des villageois endurcis aux conditions climatiques extrêmes ?

Pourquoi donc les obsédés du nivellement entre les êtres pensent-ils que le fait de ne pas admettre l’égalité des hommes entre eux conduit au RACISME HAINEUX ?

A-t-on déjà vu dans la réalité des étudiants ayant échoué aux examens subir la haine de ceux qui ont réussi ? Dans la vie de tous les jours, les coureurs cyclistes qui arrivent derniers sont-ils les victimes de la haine du public ? Les handicapés qui ne peuvent pas prétendre aux mêmes avantages, aux mêmes libertés, aux mêmes plaisirs que les valides sont-ils eux-aussi haïs ? Non, évidemment. Au contraire, les perdants, les faibles, les petits, les sous-doués, les éclopés, les débiles, les malchanceux sont protégés, aidés, soutenus, réconfortés, et parfois remis sur les rails.

Preuves que l’inégalité n’engendre pas nécessairement le mépris, l’abus, l’injustice.

Qu’y-a-t-il donc de si blâmable de constater que les races humaines sont inégales ? Et je dis bien CONSTATER, car il n’y a derrière cet état de fait aucune idéologie, il s’agit juste d’un CONSTAT neutre impartial, objectif.

Je constate simplement, honnêtement, froidement que le Pygmée a une capacité athlétique bien inférieure au grand Hollandais ou au robuste Teuton... Je constate que le Gabonais résistera bien moins au grand froid que l’Inuit. Je constate que l’Écossais s’acclimatera moins bien aux rigueurs du Sahara que le Touareg. Je constate que les habitants des hautes montagnes du Népal ont des performances pulmonaires supérieures aux gens qui vivent en plaine, etc.

Bref, les races existent bel et bien. Avec leurs spécificités, leurs singularités, leurs aptitudes ou leurs inaptitudes.

Preuve ultime qu’elles sont une réalité : elles sont inégales.

A l’image des individus humains.

L’égalité républicaine est artificielle et stérile, tandis que l’inégalité dans le vécu est fructueuse : ce sont ces inégalités entre les individus, les peuples, les sexes, les générations, les races, les civilisations qui permettent les échanges, les progrès, les perfectionnements, les adaptations, les apprentissages, les expériences, les comparaisons, les éveils, les réflexions, bref les enrichissements mutuels et en finalité, le cheminement de l’Humanité.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/lfKARcrXA9o

dimanche 31 décembre 2017

1239 - Les méchants, c'est nous-mêmes !

Pour tout quidam conscient de sa valeur de “pion exceptionnel” sur l‘échiquier du siècle, il est de bon ton de clamer, avec de grands airs de sincérité -mêlée de dégoût- bien affichés, ne pas supporter l’injustice.

Ou la médiocrité. Ou la bassesse. Ou n’importe quoi d’autre du même genre.

Bref, cette espèce de déclaration bête et irresponsable sensée protéger leurs auteurs de la bêtise et de l’irresponsabilité.

Or nous savons tous, nous les esprits réellement éveillés, nous les âmes authentiquement lucides, nous les gens vraiment sincères, que nous encaissons parfaitement injustice, bassesse, médiocrité, et pires encore.

Si nous ne nous digérions pas toutes ces lourdeurs dénoncées avec tant de puérilité (ou d’hypocrisie) par ces révoltés du dimanche, nous ne serions plus vivants depuis belle lurette !

Vivre c’est précisément résister à ce qui tue, c’est se moquer des iniquités, c’est marcher sur la tête des chétifs pour mieux placer la sienne hors de l’eau, c’est préférer avancer vaille que vaille plutôt que stopper sa marche afin de se lamenter stérilement sur le sort des perdants, au nom de la générosité.. A l’image des arbres qui, avides de soleil, écrasent les autres en leur faisant de l’ombre. C’est cela, vivre ! Qui ne se donne pas les moyens de croître meurt, c’est la loi. Et tant pis pour ceux qui croient au père Noël avec ses guirlandes de fadaises lénifiantes !

Les naïfs qui déclarent “ne pas supporter l’injustice” la supportent très bien en réalité. Tout bonnement parce qu’en plus d’ignorer eux-mêmes être les salauds d’autres individus ou groupes d’individus (nous sommes tous l’ivraie de bons grains vivant ailleurs, eux-mêmes le poison d’autres graines, etc), ils sont naturellement armés pour prospérer coûte que coûte et taillent leur chemin à grands coups de hache dans le tas, mais sans s’en rende compte. Heureusement pour eux, leur système de défense mental agit dans leur intérêt à leurs insu, sinon ils ne seraient évidemment plus là pour faire résonner leurs voix de guignols scandalisés dans leur théâtre candide !

La preuve que ces ingénus cornichons supportent fort bien l’injustice contrairement à ce qu’ils prétendent : la pratiquant eux-mêmes chaque jour de leur existence sous des formes qu’ils ne perçoivent pas, ils sont toujours en vie, pleins de sève et de force !

S’il suffisait de ne pas tolérer l’injustice pour qu’un coeur cesse de battre, le monde aurait été dépeuplé depuis ses origines... Bien au contraire : parce que les êtres s’adaptent aux dures réalités qui les entourent, ils peuvent évoluer, se perpétuer, dominer les forces en action et finalement devenir les maîtres de l’Univers.

On peut certes détester l’injustice, et c’est là une bonne chose (ce qui est d’ailleurs le cas de tout homme honnête, moi y compris), pour autant rien n’arrête le progrès du bipède éclairé qui sait bien que pour grandir, il ne doit surtout pas écouter le cri infertile des andouilles.

En d’autres termes, nous sommes tous des “méchants”. Et cette “méchanceté”, parce qu’elle est universelle, s’annule : nous devenons alors simplement des esprits en cheminement, c’est à dire des intelligences cherchant encore plus de lumière.

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https://www.youtube.com/watch?v=1Zrk5rMIIeY&feature=youtu.be

jeudi 14 décembre 2017

1238 - Marc-Édouard Nabe

Entrer dans le monde de Nabe, c’est rêver dans le brouillard. S’entourer de nappes de pensées. Se plonger dans un état de brume et parler d’un tas de trucs.

Nabe émet des mots en poudre qui explosent et partent en fumée. Ou retombent en poussière. Bref, il lance des flocons d’avoine qui virevoltent et puis fondent.

Neige ou blé ? Des choses à la fois franches et incertaines, de quoi semer aussi bien des cailloux que des doutes.

Nabe c’est le pétard des belles-lettres. La bombe d’artifices. La patate atomique. L’orage qui “spectacle” en bas et l’éclair qui “chocolate” en l’air.

Mais chut ! C’est l’heure nébuleuse de Nabe-la-bulle ! Le monde est là : la plume claque, la prose flatte, la pose frappe, la face est vive et le ton va bien avec.

Voilà que le coq chante.

Ou que le bec caquette. Enfin peu importe, voici la rage en marche, la marge en arme, le rouge au col. Avec la crête en vogue... Chez Nabe en effet le détail qui tue, c’est ça qui compte.

Moi je n’évoque Nabe qu’avec des polypes dans la gorge, des clochettes dans la voix, une bosse sur le front et un pal dans le dos qui me fait un mal de chien comme un vrai chameau que je suis !

Mais surtout, avec dans la tête des douleurs anachroniques d’enclume écumante. De sévères et virtuelles névralgies de chimères dures comme le nougat de Montélimar !

Je ne puis doctement débiter des bagatelles à son sujet qu’en termes solides ou gazeux : soit le plomb, soit la vapeur. Ou même aréneux, ce qui n’est guère onéreux, ou encore aqueux : sable ou flotte. Des babioles. Pour le dire sans le dire, toujours dans le trouble, le flou, le vaseux, le hors-champ de ma lumière izarrienne...

Oui parce que Nabe c’est du verbe pilé plein de fracas pour faire des phrases totales, entières, bien mûres. Le maître des tomates accompagné de poires, cerné de guirlandes. En somme, partout autour de lui, de la véritable andouille qui vire à droite ou à gauche mais reste toujours aussi juteuse.

Sans oublier dans les poches, le slibard, les manches, le foulard, ce qu’il faut pour éblouir encore un peu plus.

Jamais je ne pourrai dégoiser sur ce lettré guignol en termes clairs, nets, simples, parce que je ne comprends que pouic au théâtre dramatico-burlesque de son microcosme littéraire subversif parisien. Et vous, décodez-vous ce que je dis à propos de Nabe ou faites-vous semblant ?

Parler de Nabe, c’est papoter de bavures de buvard, de bave et d’encre noire, de buée et de bruits dans le vent, de vaguelettes d’idées qui moussent.

Mais également d’eau qui s’évapore, se fait oublier un temps et revient à l’improviste sous forme de pluie pour, de littérature, nous mouiller.

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mardi 12 décembre 2017

1237 - Un esprit curieux m'interroge sur Farrah Fawcett

Bonjour, cher maître. Je tente encore de sonder les profondeurs inexpliquées de votre obsession fawcettienne. Vous avez le don de tisser l’énigme avec le fil de la lumière et non de l’ombre et c’est toujours un plaisir de vous interviewer.

1. Quel est le rapport entre le mystère astral qui vous entoure et celui des rayons fawcettiens émanant de votre plume ?

L’un est tout de plume et de Lune mêlées, l’autre -aussi léger et étincelant-, tout de flamme et d’azur, je vous assure ! Le premier n’a rien d’escargotique, le second est un principe anti-casserole. Moi je décolle de terre. Elle, elle s’envole dans l’éther. Vous voyez, les mot dits comme les non dits se rejoignent dans les sommets, il suffit d’un peu d’air et de quelques ailes... Entre l’R et les L, il y a le O. Le haut je veux dire.

2. Vous comparez souvent la beauté de cette actrice médiocre à celle des anges. N’est-ce pas là une sorte de blasphème, sachant que la grâce des anges est toute spirituelle ?

On ne blasphème jamais lorsqu’on évoque les reflets célestes qui s’impriment ici-bas sur les choses et les êtres. Bien au contraire, reconnaître l’ange à travers la créature, la rose ou le caillou, c’est glorifier Dieu qui ne fait rien de laid et tout de merveilleux. A divers degrés, il est vrai car enfin dans toute la Création il n’y a qu’une seule Farrah Fawcett et bien des diamants beaucoup plus ternes... Mais ça, c’est la loi de l’inégalité universelle ! Il faut une hiérarchie, en effet, entre la pierre et l’astre, la vermine et le lion, la boue et le cristal. Mais aussi des différences entre chaque branche d’un même arbre.

3. Associez vous cette idée de splendeur relative à Farrah Fawcett à votre enfance ou à votre fin de vie ? Aube pure ou crépuscule radieux ?

Le papillon est éphémère mais devient éternel en volant dans la lumière car c’est dans ce bref moment qu’il crée sa légende. Le baptême de l’air éveille les consciences qui prennent de la hauteur sur le monde. Farrah Fawcett, c’est la chair intemporelle, l’image qui brille hors du cadre, la matière lumineuse, les traits façonnés par l’esthétique infinie. “Traits façonnés par l’esthétique infinie”, cela ne veut pas dire grand-chose je vous l’accorde, c'est pourtant l’idée la plus juste, quoique saugrenue, qui me vient à l’esprit pour répondre à votre troisième question...

4. Parfois ridiculement coiffée, fichtrement parée à l’américaine, la belle texane ne fut jamais vulgaire cependant. Cette fleur qui demeura intacte à travers toilettes infâmes et modes douteuses, selon vous, elle le dut à l’éclat de sa face ou de son esprit ?

La tête ici n’a rien à voir avec la face de Farrah Fawcett qui était fort commune quant à ce que reflétait son front... Les trésors du Cosmos qu’elle incarna si bien ne sont toutefois pas les richesses de la glaise. Les feuilles vives ne sont pas les racines pensantes. Comme la rose irresponsable de son attrait, elle s’est contentée de naître. Mais je ne lui demande pas plus que cela car cela suffit à mon extase.

5. Si de Farrah Fawcett émanait un principe ce serait, d’après vous, un principe de vie, d’amour, de beauté, d’éternité ?

De Poésie, c’est à dire exactement de vie, d’amour, de beauté, d’éternité, et beaucoup plus encore. Autrement dit de Poésie cosmique. Entre asticot universel et galaxie immortelle, depuis la poussière transcendante jusqu’à l’espace intérieur, de la soupière au Soleil.

6. Cherchez-vous cet aspect fawcettien dans les êtres qui vous entourent ?

On ne cherche nulle part ailleurs que dans l’unique ce que l’on sait unique. Ce qui fait le prix de ce bijou taillé aux facettes typiques, c’est précisément son caractère irremplaçable, non reproductible. La Création est composée d’éléments, d’êtres aux formes multiples et variées à l’infini. Même ce qui se ressemble n’est jamais égal à son semblable, à l’image des grains de sable, des brins d’herbe ou des nuages : sculptés à chaque fois en un seul exemplaire chacun et sans cesse changeants. Rien ne se copie dans les flocons de neige, les forêts humaines, les champs d’étoiles, bien que tout porte les mêmes traits, les mêmes formes, les mêmes couleurs. Tout ce qui est pareil à l’autre est cependant exclusif. C’est aussi cela l’incroyable inventivité du monde, et c’est un miracle à chaque particule, à chaque visage, à chaque planète.

7. Quelle est la première chose que vous associez à Farrah Fawcett ?

Tantôt le fait, en ce qui la concerne, de ne pas déféquer, d’échapper aux lourdeurs intestinales, tantôt aux cimes enneigées des montagnes qui le jour se gorgeraient de ciel bleu et la nuit seraient amoureuses de la Lune... En effet j’ai beaucoup de peine à me figurer Farrah fawcett en train de chier ! Pire : être victime d’une chiasse carabinée... Par conséquent je me la représente systématiquement dépourvue de fonctions excrémentielles, magiquement délestée de ce poids inesthétique. Il m’est aisé, par contre, de la concevoir en des termes plus parfumés, plus glacés, plus aériens.

8. Jusqu’où allez-vous nous emmener, emporté par les ailes de ce corbeau en or nommé Farrah Fawcett ?

Sur les rivages de l’infini, au bord de la mer cosmique, au pied de l’Univers, à la porte de l’éternité. Bref, au centre du Beau, au fond du mystère, au coeur de la Poésie.

9. A quelles vertus associez-vous Farrah Fawcett ? L’humilité sied-elle à la gloire que vous lui prêtez ?

Je l’associe à tout ce qui est idéal. Depuis la matière jusqu’à l’impalpable. Des pieds à la tête mais en évitant quand même le côlon comme je viens de l’évoquer un peu plus haut.

10. Accepteriez vous une prochaine interview sur la magnifique fée Fawcett ?

C’est pour moi un sujet intarissable, une eau inépuisable, une inspiration continuelle, donc je serai heureux de pouvoir accoucher d’autres feux littéraires et ainsi ajouter de nouvelles lueurs au firmament de ma plume.

dimanche 8 octobre 2017

1236 - Christine Angot

Elle édifie des pyramides de papier avec des flots de mots mêlés de ses flux menstruels, construit des cathédrales de vent à grands coups de projecteurs contre sa face décatie, érige des montagnes de rien à la gloire du sommet de son nombril.

Christine Angot n’est pas une farce, c’est une dinde sérieuse. Ou plutôt, Angot est une dingo qui ne rigole jamais. 

Cette plume de plomb prend de haut tout ce que nous voyons de bas. Et tente de faire briller ce que nous nommons ennui, platitude, vide. Et que nous renommons Ennui, Platitude, Vide après l’avoir écoutée. C’est une virtuose de l’artifice qui jongle avec des bulles de néant et des balles à blanc pour un public de pigeons.

Christine Angot écrit, c’est vrai. Elle écrit beaucoup. Pour elle, pour ses livres, pour l’oubli. Elle est l’incarnation vivante des lettres mornes, mort-nées. Et monnayées. La personnification verbeuse de l’herbe sèche de la littérature vague. Mais en vogue.

Angot monte partout et se répand dans les sphères les plus feutrées du parisianisme triomphant : cette sacrée “fumelle” est aussi une sacrée fumée !

Elle endort les amorphes, fait tousser les allergiques. C’est que son cigare a l'allure d'une cafetière...

Et même jusqu’ici elle empeste l’air de son insignifiance “plumistique” et immense vacuité féminine.

Me voilà bien acerbe, il est vrai, au sujet des oeuvres de Christine Angot !

Preuves de ma sincérité et de la force du creux dont je parle : je n’ai lu aucune page de ses trous sans fond.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/wK5wOvE_w7M

vendredi 29 septembre 2017

1235 - Que devient la femme à cinquante ans ?

L'horreur pour toute femme, c'est la flétrissure.

Ne plus voir que la misère dans son miroir, au lieu de la fleur de jadis.

C’est à la cinquantaine que se produit pour elle ce choc crucial. 

A cet âge le soleil devient gouffre, la rose exhale la puanteur, l’ange grimace. Alors il est l’heure pour la femme de renoncer.

Vénus se couvre d’abjection : le voile de la vieillesse, de la laideur et de l’infamie se dépose sur la déchue. C’est la toile qui se referme sur l’araignée.

Ses rides font la loi, les humeurs corrompues de sa chair avariées la dominent, les signes de sa mort effacent toute fraîcheur, toute gloire, tout espoir.

Le charme, l’élégance, la beauté d’antan font place à une nature morte. Flasque, répugnante, malodorante. Un tableau sinistre, féroce, morbide.

Pénible à voir car générant le malaise.
Comme un ricanement de la nature à l’égard de ce qui fut vanité, illusion, frivolité !

La femme de cinquante ans est difformité en marche vers la ruine. Ses reflets dans la glace sont des crachats, des injures, des malédictions reçus en pleine poire !

Désormais tout est à cacher : son visage est objet de honte, ses appas décrépitude, ses baisers fétidité ! L’Eve radieuse n’est plus que sombre sorcière.

Et quand à cet âge elle se maquille, croyant pouvoir masquer l’ordure sous le fard, alors elle se change en vieille poupée ridicule. C’est à dire en lait tourné, en nectar rance, en vin vomitif.

Hier papillon, aujourd’hui hideur incarnée, a cinquante ans l’amante se transforme en charogne.

Bref la quinquagénaire, tels le cygne devenu guenon, la libellule limace, la jeunette géronte, se mue en répulsif universel.

En ce qui concerne l’homme, que ce soit à cinquante, soixante, soixante dix-ans, il se bonifie, s’embellit, s’ennoblit, prend de la hauteur, de la valeur et de la consistance avec les ans, attirant naturellement à lui tendrons émus et autres donzelles en mal d’amour. 

Mais là c’est une toute autre histoire...

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/ZGuMeuycL_s

jeudi 21 septembre 2017

1234 - Des anges

Une mauvaise fièvre brûlait mon front, tandis que je marchais dans l’air frais de l’automne. La ville était sombre, laide, sale.

Je me hâtais vers mon foyer sous l’ombre immense d’un ciel décidément bas.

Ce jour de septembre semblait sans lendemain, sans joie, sans espoir.

M’éloignant de la cité moderne froide et vulgaire pour rentrer chez moi, j’arrivai bientôt aux abords de la cathédrale. Je m’engageai dans la rue bordant ses hauts murs, rassuré par la proximité de ces pierres augustes et pleines de sens contrastant avec les artifices déprimants des quartiers commerçants que je venais de traverser, plus bas.

Les apparences du monde autour de moi se montraient bien pesantes en cet instant de ma vie mais je n’y prêtais pas tant d’attention à la vérité car mon âme elle, demeurait aérienne, détachée de la matière, loin du sol.

Seules les hauteurs m’importaient, les lourdeurs temporelles me laissant indifférent, à vrai dire.

Instinctivement je levai le regard vers la cime de l’édifice. Fut-ce l’effet de ce feu viral en moi, de cette grippe qui enflammait mes tempes, je ne saurais le dire, mais je vis une chose extraordinaire.

Un spectacle irréel.

Des anges par dizaines se mirent à dévaler le toit de la cathédrale ! De toutes parts ils débouchaient inexplicablement de son sommet ! Je pensais, dans mon rêve éveillé ou mon délire, qu’ils étaient des dédoublements subtils des statues à l’intérieur et qu’ils traversaient ainsi le toit de la cathédrale... Ils planaient, certains à vive allure telles des hirondelles, d’autres plus lentement comme s’ils marchaient sur les tuiles. Ils émergeaient de la toiture pour venir se poser à terre ou juste frôler les pavés puis retourner dans la cathédrale par la grande porte, soit à pas lestes soit à tire d’ailes !

Ce ballet d’anges, à la fois vifs, espiègles et majestueux, ressemblait à une volée d’enfants bruyants et rieurs qui aurait surgie de nulle part en pleine journée de deuil !

Une chose me marqua particulièrement dans cette “rafale d’anges’ : leur vol, leurs allures, leur gestuelle étaient d’une élégance, d’une délicatesse indicibles. On aurait dit des peintures italiennes animées. Chacun de leur mouvement était une oeuvre d’art inouïe. J’en fus même gêné, comme un excès de maniérisme en eux qui les rendaient peu naturels. Mais je comprenais en les voyant évoluer ainsi que c’était là leur nature.

Une grâce infinie et une joie communicative émanaient de ces êtres surnaturels qui descendaient de la cathédrale...

Après les avoir vu tous rentrer dans la vaste église aussi spontanément qu’ils en étaient apparemment sortis, peut-être pour aller réintégrer leur double de pierre, je continuai mon chemin, pensif, incrédule.

Effets de la fièvre ou réalité ?

Je me retournais : je vis le monument silencieux, le ciel toujours plein d’ombre, les pavés gris et humides.

Je passai la main sur mon front embrasé, conscient de mon état fébrile, de mon incertitude, de l’heure vespérale, bien décidé d’aller vous raconter cette histoire...

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https://youtu.be/9gBvxoQGkYc

jeudi 14 septembre 2017

1233 - Farrah Fawcett, entre ciel et champs

Quand je vois la face galactique de Farrah FAWCETT, des nuages gris embrument mon esprit et il pleut des chants de corbeaux dans ma tête.

Des corbeaux à l’oeil pensif, au bec subtil, à la plume lumineuse...

Et à l’aile leste.

De grands oiseaux blonds qui planent au-dessus d’un olympe de verdure trempé par des averses glacées.

Le visage de cette planète étrange que fut Farrah FAWCETT me fait penser aux rivages d’une éternité rêvée mais peut-être vraie, aux sables réels des mers de l’Univers, aux horizons solaires des songes les plus lointains... Comme une porte d’entrée vers l’immense, avec un léger détour du côté de chez Marcel, le patron du bistrot du coin.

Là où la bière est bonne, bien houblonnée.

La blonde, l’enivrante, la brillante.

Cette femme aux nues oniriques se reflète au fond de mon verre qui, dit à l’envers, se confond avec le rêve. Et après quelques gorgées, balbutiant, désorienté, je ne sais plus où est le bas, où est le haut, et je vole entre deux eaux, déjà trop plein de jus de lumière pour penser droit...

Bref, une fois sorti de chez Marcel, je marche dans la rue sur deux pieds dansants et je vois de la Farrah Fawcett partout ! Et la connexion avec le firmament se refait aussitôt.

Et je bois les étoiles à l’infini, insatiable, assoiffé de leur beauté, ivre de leur éclat, heureux de leur présence, et j’entends en même temps le cri mystérieux des corbeaux dans le lointain, quelque part dans des champs pleins de brume...

VOIR LA VIDEO :


https://www.youtube.com/watch?v=ksRNMK6Mb48&t=1s

http://farrah-fawcett.blogspot.fr/2017/09/30-farrah-fawcett-entre-ciel-et-champs_14.html

lundi 28 août 2017

1232 - Femmes, votre ventre ne vous appartient pas !

Femmes, le don de vie est une bénédiction, un miracle, une sainteté.

Votre ventre n’est pas un jouet que vous pouvez casser, pas un objet de caprice pour écervelées en mal de rupture génésique, pas un sujet de contestation pour hystériques en rébellion contre leur propre nature !

Votre utérus est un cadeau du Ciel, la propriété exclusive de l’Humanité, le jardin privé de la Conscience Universelle, vous n’y êtes pour rien là-dedans.

Dès lors que vos ovaires sont fécondés, vous n’avez plus votre mot à dire : vous entrez dans l’Histoire de la Création et vous la fermez !

Que cela vous plaise ou non, et surtout si cela vous déplaît au possible vous les dégénérées qui parlez de liberté en brandissant l’étendard de l’infanticide, votre matrice est l’autel inviolable des patriarches qui vous dominent, le sanctuaire définitif des êtres supérieurs qui font respecter les lois éternelles.

Mauvaises mères qui méprisez l’infini germant en vous, laissez les sages légiférer sur vos fruits en gestation afin de les protéger jusqu’à leur éclosion contre vos folies assassines !

Non, vos flancs ne vous appartiennent pas.

Non votre liberté ne consiste pas à réduire la lumière à l’ordure, à profaner vos embryons, à cracher sur les fleurs du monde, elle se résume juste à enfanter dans la douleur et la joie !

Voilà qui est dit et bien dit, une bonne fois pour toutes. Et rien ni personne ne pourra contredire une vérité aussi glorieuse.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/badf32add4c6af44f63a38d6a997623b/

http://www.dailymotion.com/video/x5yi5vo

https://www.youtube.com/watch?v=ThSy4CVg8jQ&feature=youtu.be

vendredi 25 août 2017

1231 - Départ sans retour

Les silhouettes autour du macchabée forment une escorte irréelle. Vêtus de blanc, les vivants accompagnent le défunt avec sérénité.

Sanglé sur sa civière, le cadavre est baigné dans le Gange avant d’être déposé sur le bûcher..

Les flammes peu à peu éloignent les brumes du matin, le corps se consume, le soleil monte dans le ciel.

Bientôt les bruits de la ville atteignent le bord de la rive : cris vulgaires des humains et tapages de leur industrie misérable se mêlent aux beuglements des quadrupèdes... Des touristes occidentaux frissonnent de cette crasse, de cette crudité, de ce choc.

Une grande paix s’installe en ce lieu ultime et la beauté règne dans cette dépouille qui continue de se dissoudre au milieu des détritus et des restes de cendres d’autres trépassés.

Au bout de trois heures tout est parti en fumée, a été rendu à la poussière, transformé en lumière.

D’autres candidats à la crémation arrivent déjà, des brancards chargés de morts attendent leur tour parmi de nombreux foyers à divers stades de combustion.

Ainsi en va-t-il des jours et des hommes dans cette cité vieille comme le monde.

Mourir à Bénarès, porte du Ciel, afin d’échapper à la roue des retours. S'éteindre là-bas, vrai privilège, pour s’élever et ne plus retourner sur Terre.

Disparaître à Bénarès pour n’y plus jamais revenir.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

Liste des textes

2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet