EXERCICE DE STYLE
Parce que la femme commence à sérieusement puer la charogne dès les premiers signes de la vieillesse et que l'homme au contraire exhale un exquis parfum floral à l'âge où ses tempes s'argentent, ce dernier prouve une fois de plus sa supériorité naturelle sur l'enfant de Vénus.
Parce que la femme commence à sérieusement puer la charogne dès les premiers signes de la vieillesse et que l'homme au contraire exhale un exquis parfum floral à l'âge où ses tempes s'argentent, ce dernier prouve une fois de plus sa supériorité naturelle sur l'enfant de Vénus.
Le principe femelle est complexe, vénéneux, insaisissable, pernicieux, horrifique : au départ la femme est belle, bonne, sage, douce, vertueuse, timide.
Puis, progressivement, se liquéfie.
Âgée, elle devient laide, stupide, sale, corrompue, méchante. A l'orée de la tombe, elle porte même la ride comme une grimace sur sa face sans gloire, une cicatrice affreuse sur son front dégoûtant, quand l'homme la cultive fièrement, voyant là le signe de sa noblesse...
Viscosités malodorantes, tel est le sort maudit de la femme.
Son mental tout d'abord, qui se ramollit inéluctablement au contact de l'air du temps propice à la dégradation morale des faibles natures. La féminilité se pervertit dans les mollesses du confort et infamies des concessions que par pure lâcheté -et c'est dans sa sinistre nature- elle s'accorde avec l'âge, tandis que le représentant de la virilité s'endurcit héroïquement au fil des ans, s'élève avec l'expérience. Toutes les époques ont été complaisantes à l'égard de la femme vieillissante, exigeantes envers son seigneur : on laissera volontiers se dégrader une fumure que l'on sait, de par ses propriétés, vouée à la vermine -processus spécifiquement féminin-, mais on n'acceptera jamais d'un homme qu'il singe les bassesses de la femme !
L'antre où se cache -certainement de honte- l'organe responsable de ses plaisirs malsains a des profondeurs que l'on devine rances... Le siège de ses ivresses charnelles n'est qu'un puits de puanteurs. Il n'est pas concevable que l'Amour ait pu trouver refuge dans cette source de fermentations... Le sexe hideux de la femelle, en forme de flétrissure, est le stigmate de son infériorité. C'est une fosse d'où émanent des liqueurs infectes -toujours la liquéfaction- alors que le phallus de son maître est façonné à l'image d'un doigt désignant le ciel.
Ce qui entre dans le vase naturel de la femme est toujours beau puisqu'il s'agit de l'offrande du mâle, mais ce qui en sort en dehors de cette communion des genres est nécessairement ignoble.
Lorsqu'elle met bas la femme vomit l'eau trouble issue de ses viscères en fin de gestation : de son cloaque se déverse une onde impure, signature immonde et définitive de son statut inférieur sur l'échiquier de la création.
Quant aux odieuses menstruations de ses jeunes années, ne faut-il pas y voir le prélude ironique de sa future déchéance ? Même jeune et belle, la femme pue une fois par mois !
Le vieillard est un diamant, il brille, brûle, éclate de lumière. La femme au départ est une belle poire qui malheureusement tombe bien avant la soixantaine pour pourrir aux pieds de son roi qui, quant à lui, s'illumine de plus en plus jusqu'au dernier jour de sa vie où, même dans les bras de la Camarde il reste digne, noble et beau.
L'homme est un roc, un glaive, un astre, la femme une vraie pourriture.
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9 commentaires:
Pas mal vu. On peut aussi voir dans le flux sanguin menstruel un goût naturel pour la guerre et la politique. L'histoire politique est en effet jalonnée de ces flots de sang périodiques suscités par l'appétit féroce du confort de certaines femelles cachées dans l'ombre de leur grand homme.
"Woman beware Woman" comme disait déjà un homme de la renaissance, un pote à Shakespeare.
Le castrat perd donc ce que la sexualité avait fait gagner
à l'homme : l'orgueil, l'égoïsme, l'envie, la colère, etc., etc.
Il reconquiert, avec les caractères féminins, la douceur, la modestie, le calme, et tous les attributs de l'enfance, ampli-
fiés dans la femme. Ce n'est, certes pas, une infériorité. Et,
cependant, ces hommes-là sont méprisés des autres hommes,
comme si, en eux, était diminuée la dignité humaine. C'est
qu'ils ont supprimé, en eux, la cause de la dégénérescence,
et c'est cela qui leur vaut un mépris, qui est de la même na-
ture que celui qui s'adresse à la femme — c'est-à-dire l'ex-
pression d^une jalousie.
http://www.archive.org/stream/psychologiecomp00renogoog#page/n12/mode/1up
Bon, c'est un fait...je n'avais pas encore tout lu.
Et celui là, il n'est pas piqué des vers !
Le vers est même carrément dans le fruit. La pomme, cela va de soi !
Mais que diable allait-elle faire dans le verger ! Qui ça ? Eve bien sûr !
L'exercice de style est ...stylé. Il n'y a pas à dire. On le croirait même écrit par une femme tant il décrit la réalité de cette intimité à ne pas étaler au grand jour.
Intimité à ne pas mettre entre toutes les mains...ni sous tous les nez.
En parlant de nez, messieurs...que pensez vous des pourritures nobles que renferment les bons vins ? Les alcools bien fermentés ? Et de ce gibier rance macéré que vous consommez avec délices ?
filledemnemosyne,
Ne seriez-vous pas un peu éprise de l'éclatant IZARRA par hasard ?
Ou du moins de sa belle, grande et habile plume dressée comme un i ?
Raphaël Zacharie de IZARRA
Par hasard ? Quel hasard ? Je ne crois pas au hasard.
Il vous semble étrange que l'on vous lise ? Que l'on vous relise ? Que l'on vous commente ? Que l'on vous approuve...souvent...presque toujours ? Que l'on apprécie votre langage ? Que l'on aime la lune et les étoiles ? Que l'on trouve TF1 l'une des plus abominable idiotie qui existe et que l' on admire en vous le preux chevalier osant affronter la chaine vedette de la médiocrité et de l'endoctrinement vers le bas ?
Il vous semble bizarre que l'on voit en vous autre chose que ce que vous voulez montrer ? Que l'on puisse être salariée et heureuse de laisser, telle un mécène, quelques euros sur la ligne des cotisations pour pouvoir découvrir votre prose ? Que l'on préfère faire cette dépense plutôt que d'acheter des petites bottes bleues garnies de cygne parce que ce que l'on veut, c'est que vous grattiez encore l'or de votre cervelle, dussiez-vous l'user à en avoir des raclures sous les ongles ?
Que l'on puisse envier votre liberté, tout en en profitant dans l'évasion qu'apporte votre fantaisie ?
Que l'on soit femme et que l'on pense tout cela ?
Comme vous le comprenez, non, je ne suis pas un peu éprise de l'éclatant Izarra.
Mais oui, je trouve belle, grande et habile sa plume dressée vers l'infini. Et j'aime respirer les taches de son encre liquéfiée constellant la toile où il me plait de m'égarer.
filledemnemosyne,
Ce n'était pas de l'étonnement mais une simple question dont je connaissais la réponse. Je voulais juste une confirmation.
J'ai eu la réponse. Alors tout est bien, tout est en ordre de ce côté-là des choses.
Raphaël Zacharie de IZARRA
"Les plus grands poètes du monde sont venus après de grandes calamités publiques.",disait Victor Hugo.
Voila que je lis le plus grand écrivain du monde après ma totale liquéfaction!
Nargisse
Facile de tirer sur une ambulance...
Dans quelques années on aura un sourire attendri devant ce texte, qu'on trouvera plus pompeux que "grand". Le regard change en même temps que la société (pas frocément pour le pire) et la femme mûre n'est plus perçue comme il y a encore 10 ans, l'homme mûr non plus d'ailleurs...cette description sera bientôt obsolète, entre temps l'homme vieillissant en fera les frais parce que de plus en plus les femmes froncent le nez devant les traits défraîchis des hommes.
Sinon le style ravit un peu, puis on tombe sur la photo de l'auteur et on comprend: quel talent ne faut-il pas essayer de se forger pour contrebalancer les affres de la nature, et la pose faussement assurée qu'il prend achève de rendre le tout pathétique et drôle (désolée, mais c'est vrai que c'est dur de résister à la facilité^^).
Anonyme,
L'erreur est de penser que la vieillesse n'existe plus sous prétexte qu'elle est dissimulée sous le fard de la décadence.
La force de mon texte c'est qu'il évoque des choses vraies en faisant totalement abstraction des artifices et mensonges de la mode.
Une vérité reste une vérité, indépendamment des modes. La mort, la jeunesse, les rides, l’infirmité, le génie, l’infortune, la beauté, la laideur, la souffrance sont des vérités immuables, universelles. Que cela vous plaise ou non, la femme qui vieillit a été, est, et sera toujours détestable aux yeux des mâles qui eux vieillissent toujours avec noblesse.
Quant à ma tronche, elle reflète ma glorieuse vérité, sans masque, et ça aussi c’est très fort de ma part d’apparaître ainsi puisque cela vous fait réagir, sous anonymat qui plus est.
Raphaël Zacharie de IZARRA
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