Il y avait le ciel bleu de juillet, les vagues noires de la mer du Nord,
les ailes blondes de la créature...
Et moi, les pieds dans l’écume, l’âme pleine de lumière, initié par le
sable, l’océan, l’azur, j’ouvrais la porte du Réel.
Je voyais plus loin que la matière, plus haut que le visible, plus vrai que
je jour.
Farrah Fawcett entrait dans les flots, l’horizon s’éclaircissait,
l’éternité me faisait signe, l’infini était à portée de vue.
Dieu parlait, les coquillages écoutaient.
Vénus rayonnait, je souriais.
Le rivage chantait, les dunes dormaient, les galets
rêvaient.
Et les mouettes planaient dans l'immensité.
Je nageais dans l'eau glacée, fixant l'espace devant moi.
J'avais conscience de ma juvénilité, de ma vulnérabilité, de mes bras comme des brindilles.
L'onde berçait mon corps, le sel me piquait les yeux, j'avançais dans ce Cosmos liquide, m'éloignant progressivement de la plage...
L'onde berçait mon corps, le sel me piquait les yeux, j'avançais dans ce Cosmos liquide, m'éloignant progressivement de la plage...
Dans le lointain, là-bas vers le Soleil, son visage dominait l'Univers.
VOIR LA VIDEO :
https://www.youtube.com/watch?v=LgzXwiMSEJY&feature=youtu.be
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