L'Abbé Pierre était un homme avec des mâles désirs, où est le mal en cela ?
Il se comportait en archétype masculin, rien de plus. C'est notre époque qui est devenue
frileuse, féminisée, hypocrite et anti-patriarcale, voilà tout.
En ces temps corrompus que nous vivons, des esprits tordus ont criminalisé la
drague du phallocrate et ses signes explicites d’intérêt, ses mots sulfureux susurrés
au bord du gouffre, à deux doigts du ciel convoité, que ce soit à
l’heure propice ou à la volée, au coin du feu ou sur la place publique... Ces ardeurs si expansives de la part du loup affamé en quête de "chair florale" ne sont
en réalité que d’universelles, innocentes et naturelles manoeuvres
amoureuses...
Ce siècle contaminé par les plus improbables délires en vogue a déclaré la guerre aux
séducteurs de tous poils.
Surtout si ces derniers incarnent la flamme machiste brute et
triomphante, adoptent avec ostentation des attitudes de vigueur bien marquées, arborent fièrement les attributs qui font leur gloire, enfin tous ces trésors honnis par les suffragettes révoltées à la simple vue d’une
moustache trop aiguisée à leur goût et un tant soit peu conquérante...
Dans les racines mêmes de l’art de la séduction, de la démarche sensuelle, il y a nécessairement une tactique spécifique consistant en des rapports de force où entrent en action la domination, la ruse, la surprise. L'enjeu pour le galant est la conquête, l'accès à l'hymen, le vertige charnel. Cela s'appelle précisément le jeu nuptial.
Ou l'échiquier érotique : on essaie et on perd ou on gagne.
Et cette vérité humaine autant qu'animale est inscrite profondément dans la peau de tous les êtres sexués. Imprimée en termes génétiques,
incrustée en encre hormonale, gravée en lettres de feu.
Désirer des femmes et leur faire des propositions, ce n'est pas être un
"violeur" ou un “agresseur” mais un étalon vaillant, sain, en pleine forme et bien
conformé, tout simplement. C'est notre monde perverti et dénaturé qui s’est
mis à décréter qu’un cavaleur méritait désormais l’échafaud...
Mettre la main aux fesses d'une fille ne devrait pas tomber sous le coup de la loi comme
c'est devenu le cas aujourd'hui. Et l'indélicat qui s'adonne à ce qui n'est
qu'une gauloiserie, qu'une anodine grossièreté, voire une authentique galanterie selon le regard qu'on portera sur la chose, ne devrait risquer qu'une peine à
la mesure de l'acte : soit un soufflet de réprobation, soit une étreinte d'acquiescement de la part de la "victime". Et rien de plus. N'oublions pas qu'une
pogne au popotin d'une pucelle, c'est aussi un compliment que lui adresse son
soupirant.
Pour une simple paume sur le cul de la donzelle, un coureur de jupons ne devrait risquer qu'une gifle dans le pire des cas,
un sourire complice d’approbation dans le meilleur des cas, mais jamais le
tribunal ! On l’aura
compris, je n'appartiens pas à cette société de féministes victimaires soutenues par des caniches castrés.
Etre démonstratif envers des dames ou demoiselles, même avec lourdeur,
indélicatesse ou obscénités verbales, ce n'est pas un péché, pas une "agression
sexuelle", encore moins un crime.
Un baiser volé, par nature, n'attend aucune permission...
Un gaillard naturellement entreprenant ne demande pas son avis aux gibier
qu'il approche : il chasse la femelle tout simplement. Avec ou sans succès, mais
au moins il avance ses pions. Avant de savoir si l'élue de sa virilité répondra
à ses avances, il faut bien à un moment donné qu'il tente son coup...
C'est le principe même de l'aventure cupidonesque : le bourreau des coeurs déploie les armes que lui a offert la Création pour mieux charmer sa proie.
La tentative de rapprochement corporel, l'initiative des caresses, l'audace du burné, la hardiesse des gestes, cela fait partie des règles de l'amour chez l'humain. A-t-on déjà vu un chasseur demander à la bécasse son
consentement avant de lui tirer dessus ?
S'il n'y avait pas ces "horribles machos oppresseurs" comme l'abbé Pierre pour aborder le sexe opposé, cela ferait
longtemps que la Terre serait dépeuplée.
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