L’agent d’Electricité de France, rendu chez une cliente indélicate, était
sur le point de lui couper l’accès à sa seule source de vie en cette fin
d’hiver.
Cette femme était une mauvaise payeuse et accumulait des dettes d’énergie. Le préposé EDF devait rendre des comptes à sa hiérarchie en accomplissant sa mission sans état d’âme.
Soit la débitrice s’acquittait de la somme due à l’arrivée du technicien, soit ce dernier exécutait son office pour, de manière coercitive, éteindre le flambeau de la maison.
Issue radicale, expéditive, définitive.
Telle est la loi.
L’endettée était redevable de plusieurs mois de consommation électrique. Mais elle avait juste de quoi se nourrir, comment aurait-elle pu se libérer d’un coup d’une charge aussi lourde ?
Résignée, l’indigente préférait encore qu’on la privât de chauffage, de réconfort et de lumière en dépit de sa santé dégradée et en cette saison encore froide, sombre, sinistre, plutôt que de continuer à s’enfoncer dans l’endettement et le désespoir.
Heureusement, il y a encore des petits miracles pour les infortunés de ce monde... Grâce à des étincelles d’humanité dans le coeur des hommes, à ces derniers sursauts de générosité chez les grandes âmes, parfois rien n’est jamais vraiment perdu pour ceux qui se croient au fond du gouffre.
Ennuyé face à cette situation de détresse sociale, le professionnel pris de scrupule décida de lui laisser le courant quitte à recevoir un blâme de ses supérieurs.
Il quitta l’humble foyer aux appareils vétustes et aux branchements bricolés en laissant derrière lui une victime du sort finalement soulagée...
A son retour au centre de gestion EDF il subit les foudres de ses chefs mais néanmoins heureux de sa bonne action il passa une nuit paisible, la conscience lumineuse.
Le lendemain, consterné, il apprit la mort de sa “protégée”. Au nom de ses bons sentiments, c'est lui qui l'avait tuée.
En effet, le soir-même de sa non-intervention, elle s’était accidentellement électrocutée.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/1z5FFidJZR4
Cette femme était une mauvaise payeuse et accumulait des dettes d’énergie. Le préposé EDF devait rendre des comptes à sa hiérarchie en accomplissant sa mission sans état d’âme.
Soit la débitrice s’acquittait de la somme due à l’arrivée du technicien, soit ce dernier exécutait son office pour, de manière coercitive, éteindre le flambeau de la maison.
Issue radicale, expéditive, définitive.
Telle est la loi.
L’endettée était redevable de plusieurs mois de consommation électrique. Mais elle avait juste de quoi se nourrir, comment aurait-elle pu se libérer d’un coup d’une charge aussi lourde ?
Résignée, l’indigente préférait encore qu’on la privât de chauffage, de réconfort et de lumière en dépit de sa santé dégradée et en cette saison encore froide, sombre, sinistre, plutôt que de continuer à s’enfoncer dans l’endettement et le désespoir.
Heureusement, il y a encore des petits miracles pour les infortunés de ce monde... Grâce à des étincelles d’humanité dans le coeur des hommes, à ces derniers sursauts de générosité chez les grandes âmes, parfois rien n’est jamais vraiment perdu pour ceux qui se croient au fond du gouffre.
Ennuyé face à cette situation de détresse sociale, le professionnel pris de scrupule décida de lui laisser le courant quitte à recevoir un blâme de ses supérieurs.
Il quitta l’humble foyer aux appareils vétustes et aux branchements bricolés en laissant derrière lui une victime du sort finalement soulagée...
A son retour au centre de gestion EDF il subit les foudres de ses chefs mais néanmoins heureux de sa bonne action il passa une nuit paisible, la conscience lumineuse.
Le lendemain, consterné, il apprit la mort de sa “protégée”. Au nom de ses bons sentiments, c'est lui qui l'avait tuée.
En effet, le soir-même de sa non-intervention, elle s’était accidentellement électrocutée.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/1z5FFidJZR4