mardi 18 novembre 2014

1085 - Vieil aristocrate

Je suis la dernière branche d’un chêne brisé aux racines aussi lointaines que les premiers rois de France. J’incarne les spectres d‘un passé enflammé, siècles révolus pleins de tonnerre, de prières douces et de vins rares.

Dans mes artères de vieille souche racornie flue un ciel liquide. L’azur aigre, vif et élitiste des gens de haute naissance. C’est l’humeur vinifiée de la noblesse. La sève royale des âmes de grande race.

Ce sang bleu qui blanchit mes nuits sans chauffage, gèle mon coeur exigeant, glace mes souvenirs d’enfance, brûle mes pensées sombres, bleu et presque noir telles les terres mortes de mes ancêtres morts, ce sang bleu disais-je est ma vraie richesse de vieil aristocrate au bord du tombeau, à deux doigts de rendre ses os à la poussière.

Je n’ai plus un sou mais qu’importe ! Je suis avaricieux à m’en rendre malade et lorsque j’étais fortuné, il y a bien longtemps, j’étais déjà osseux comme un ladre à force d’emprisonner mon argent jour après jour, pièce après pièce. M’abstenir de consumer mes biens est une jouissance extrême pour un comptable de mon rang. J’aime économiser mon souffle, épargner mon bien-être, retenir ma vie, calculer les détails, ne pas dépenser trop d’amour. Avec mes haillons d’un autre âge, ma dentelle mitée, la cendre sur mes doigts arides et mes bottes héritées de mes aïeux, je ressemble à un corbeau au bec sec et cassé.

En réalité je me sens un vieux rat de campagne occupé à gratter les recoins de caves, en quête d’ombres et de graines amères à dégûster solitairement en rêvant du réveil d’astres éteints depuis mille ans.

Une âme charitable accepte, à titre gracieux, de me servir afin de soulager mes vertèbres douloureuses et causer pour égayer ma solitude de hibou taciturne. Elle astique mes effets et prépare mes repas. C’est un bien joli tendron que je traite ainsi que mes anciennes domestiques : avec condescendance. Voire mépris. Ses élans de charité ne m’empêchent point de lui adresser mes plus cinglants reproches. Lorsque je l’estime nécessaire et impérieux.

Ainsi, un soir la godiche renversa la soupe à terre : pour ce crime je dus la châtier. Elle reçut le cuir sur les reins. Fouettée de mes propres mains.

Je déployai une vigueur remarquable dans cette tâche rédemptrice. Ma foudre sur la gueuse s’abattit avec tant de force qu’elle paya sa maladresse au prix du sang.

Le lendemain ma servante me fut revenue plus docile, plus contrite, moins maladroite.

Et mieux éduquée.

Depuis cet incident je châtie régulièrement ma bonniche, lorsque ses manquements le justifient. En la fouettant de la sorte, je mets du baume sur mes propres blessures. J’allume la souffrance sur cette plébéienne fautive pour éteindre un peu ma douleur car c’est une grande misère pour un seigneur-né que d’être privé de ses droits, déchu de ses privilèges. J’aurais pu régner en maître absolu sur le fief que me destinait l’Histoire si celle-ci n’avait pas été décapitée en plein élan, assassinée par 1789... Avec revanche et sans la moindre pitié je cravache non seulement une coupable qui le mérite, mais également, flagelle le sort, punis le destin, fustige ce siècle.

Du fond de ma vieillesse je peux ainsi apaiser, fugacement, les échecs, contrariétés et amertumes de mon existence de hobereau retiré du monde.

Corriger les travers des sans-particule, voilà une flamme qui depuis toujours me dévore ! Je mets tant de feu dans ce dessein, ma résolution innée à redresser les torts des uns et des autres est si sainte, si féroce, si juste... A la seule idée de bastonner la gueusaille, une verdeur soudaine fait refleurir ma face d’ordinaire si blafarde.

J’ai l’impression de rajeunir de trois cents ans à chaque fois que j’écorche le dos de ma bonne, me berçant de l’illusion d’être plongé dans mon époque, enfin...

En dehors de ces distractions innocentes du vieil âge je passe mes journées à tendre des pièges à mes amis les rats. Eviscérés par les crocs d’acier, je leur trouve des grâces subites. Et même parfois des charmes plus gastronomiques, par temps maigres.

J’attends que pour ma délivrance d’exilé du temps s’ouvre la tombe. Avec morgue, fuir ce monde où nul ne s’incline devant mon nom à rallonge et ma perruque enfarinée. Entrer dans le caveau les dents serrées mais la tête haute, plonger dans les profondeurs de la nuit afin d’y trouver, par-delà l’outrage de la charogne, le voile de la matière, à une distance infinie de l’injure républicaine, des mensonges et artifices d’une époque scélérate, l’éclat d’un soleil nouveau, les merveilles d’une couronne rétablie, la vérité d’un royaume éternel dans lequel jamais plus on ne tranchera la tête d’un roi.

Je suis un vieil aristocrate en bout de chemin, un hère à l’ère terminée, un égaré à l’air terminal et mon cadavre de ragondin guindé emportera avec lui ses plus chers chardons.

Les épines aiguës de mon coeur perceront ma stèle.

Je vous maudis tous et Dieu me pardonne !

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/569E6pluYf0

lundi 17 novembre 2014

1084 - Fin de race

J’ai été élevé sous les ors d’un château oublié de la vieille province française et dans la dentelle démodée d’un quotidien de mollesse et d’insouciance.

Nourri des illusions éclatantes d’un passé idéalisé, je me suis vautré dans l'adoration folle et vaniteuse, égocentrique et indécente de ma particule. On m’a inculqué l’admiration de mes glorieux aïeux et laissé dans l’ignorance de mon incompétence, de ma faiblesse, de mon néant.

Je suis une potiche lettrée à la voix de fausset, un marbre d’intérieur sans expérience du dehors, un acharné donneur de leçons de morale dénué de virilité. Persuadé d’avoir toujours raison sur toutes choses, surtout celles dont je ne connais rien, une monstrueuse prétention suinte de ma mince personne. Je rayonne de fausseté, pue la cancrerie. La spéculation stérile est mon évangile. Je me crois dans la vérité, du haut de mes talons orthopédiques.


Mon salon est surchauffé et ma pensée poussiéreuse. C’est depuis mon fauteuil couvert de soie que je juge et condamne, fais et défais le monde extérieur, perçu de loin. Une réalité rêvée à travers le prisme de ma pure cérébralité.

Je suis un bec fin, j’aime tout ce qui est raffiné et écoeurant, je suis également un parleur, un théoricien, un frivole, un irresponsable, un insensible évoquant les drames de mes domestiques avec moquerie, incapable de compassion. Mais suis très attentionné en ce qui concerne ma collection de mouches ciselées dans le métal précieux.

A travers ma peau blanche et lisse, transparaissent mes veines. Comme des couleuvres endormies. A faire peur. Morbides, inquiétantes, funestes : on devine ma santé fragile.

Je suis un sang bleu, un vrai, un dégénéré, une fin de dynastie, un consanguin authentique bourré de tics.

J’ai l’estomac délicat, le front pâle, la joue creuse. Mes lèvres sont rouges et mes doigts moites. Je suis une petite nature. Mon corps est grêle, mon mental flasque. Vite découragé par l’effort, la facilité me donne des ailes. Dernier des positifs, champion du négatif : je suis un anémié à la dent féroce.

Souffreteux et tyrannique.

Je me plains pour des futilités, gémis une soirée entière pour une piqûre de moustique, pleure parce qu’une goutte de crème anglaise a souillé le papier sur lequel j’exerce mon art littéraire à la plume d’oie mais suis agacé par l’importance que l’on accorde aux tragédies de ceux que je ne côtoie pas dans mon univers feutré et étriqué. Je ne supporte pas que l’on monopolise les regards sur d’autres que moi. La souffrance des gens, pour moi c’est du virtuel. Je ne conçois la douleur que lorsqu’elle me concerne intimement. Celle d’autrui ne me touche en rien, trop occupé que je suis à contempler la finesse de mon épiderme transparent, signature innée et définitive de ce que je pense être ma “hauteur azurée”.

J’ignore que je suis détestable mais suis heureux dans mon mirage de préjugés et de perverse innocence.

Evidemment, j’ai une immense estime de moi-même. Je suis certain d'être vénéré par ceux que, de bonne foi, je méprise de toutes mes forces. Et pour ne pas me décevoir on me laisse le croire.

Né avec une cuiller en or dans la bouche, je mourrai dans des nuages d’encens frelaté et de mensonges doux qui feront léger mon dernier souffle de catarrheux guindé.

Celui que je destinerai à mon assortiment de nævus forgés dans une matière plus rare que le taffetas, seul amour véritable de mon existence de larve hautaine.

vendredi 14 novembre 2014

1083 - Je suis contre la laïcité

La laïcité, invention pseudo démocratique, en réalité prison idéologique où tournent en rond des esprits carrés hyper légalistes jusqu’à la “sécheresse républicaine”, n’est ni plus ni moins qu’une religion d’état quasi impérialiste qui ne dit pas son nom.

Insidieusement érigée en tant que contre-pouvoir à la vraie religion catholique.

Sous ses dehors de tolérance, d’ouverture, d’universalité, de multiplicité, de diversité, la laïcité ne respecte pas la conscience individuelle des croyants, des religieux, des mystiques.

Et surtout pas des chrétiens, pour être clair et net.

Au nom du respect impérieux de ses valeurs à elle, sacralisées au plus haut point depuis les pieds de ses statues arrogantes jusqu’aux frontons autoritaires de ses mairies, elle impose en fait l’athéisme officiel.

Sa furieuse dévotion à la cause tricolore, à la pensée profane, aux affaires séculières -parodie du sage et intemporel culte chrétien- est enracinée dans une pensée foncièrement régicide, authentiquement vengeresse et résolument blasphématoire. En tranchant la tête du roi, le pont avec le Ciel a été coupé. A la place de cet arc-en-ciel royal ont été instaurés les égouts publics de la république : après le règne des hauteurs, les conceptions en verticalité, l’orientation vers les sommets, l’avènement du tout horizontal !

Avec la laïcité a été rompu le lien entre Terre et Providence, remplacé par des rapports neutres de pion à pion, de fonctionnaire à fonctionnaire, d’indifférent à indifférent, c’est à dire l’asservissement à la raison des imbéciles pour qui naïvement les étoiles sont, dans leur conception sans relief de l’espace public, à égale distance de leur brève vue. La laïcité avec sa haine de la transcendance et son obsession du morne égalitarisme qui en découle, sa sotte entreprise de nivèlement des êtres selon ses critères au rabais, mesquins, véritable négation des spécificités et richesses humaines, est fondamentalement déicide. Dieu est le pire ennemi de la laïcité, cette fabrique de clones aseptisés quelle baptise “citoyens”, en fait des esclaves du credo anti spirituel.

Je déteste l’hérésie laïque avec ses mensonges humanitaires et ses artifices matérialistes, grotesque farce démocratique devant laquelle se prosternent les prostitués aux leurres du siècle, ces esclaves de l’égalité, de l’impiété érigée en système et autres vérités flottantes d’une république aux repères dilués dans une monstrueuse, inhumaine, contre-nature, bête et méchante uniformité.

Je rappelle que le principe de laïcité interdit purement et simplement le port ostensible dans les lieux publics de signes d'appartenance religieuse. C'est ce qu'on appelle une dictature douce de l'athéisme.


VOIR LES TROIS VIDEOS :


https://rutube.ru/video/a20b13f56e75e5660a9aedf55dddb992/

https://rutube.ru/video/4ecebabfde91b2a265d3e1fb427261d2/


https://rutube.ru/video/c4b0ac43216c23c0940437fbdf0683a9/

lundi 3 novembre 2014

1082 - Propos homophobes

Moi j’aime l’hétérosexualité.

Pour moi une vie maritale saine et épanouie, c’est une affaire qui se passe entre monsieur et madame. Je ne vois pas d’autre possibilité de fusion des genres moralement admissible, socialement sensée, biologiquement fructueuse et acceptable pour la raison.

Le modèle familial traditionnel (évidemment hétérosexuel) a mon exclusive préférence. Un homme et une femme : rien de mieux pour fonder un foyer ! Le mariage entre Adam et Eve, c’est l’idéal ! La panacée. La voie royale pour l’union des sexes opposés. Le modèle conjugal parfait.

Indémodable.

La conjugalité c’est, par définition, par nature, par essence et par excellence la rencontre complémentaire entre deux êtres attirés l’un vers l’autre par leurs différences sexuées.

Une alchimie féconde prévue par les siècles, reçue par l’entendement, conçue par le Cosmos. Humainement, génétiquement et spirituellement harmonieuse.

Immuable.

Le masculin et le féminin sont faits pour s’accoupler, copuler, se fondre l’un dans l’autre. Il sont même porteurs d’organes bien spécifiques spécialement prévus à cet effet. Ce n’est pas moi qui le décrète de manière arbitraire ou idéologiquement orientée, non. Moi je n’y suis pour rien dans cette grande et mystérieuse affaire. Je ne fais que constater. Je ne suis en aucune façon à l’origine de cette vérité biologique. Je ne suis pas responsable de la loi objective, rationnelle, moléculaire consistant dans le principe d’attraction entre le Soleil et la Lune, entre le feu et l’écume, entre la lumière et l’onde, entre la force et la beauté.

Mars a été originellement façonné pour s’ébattre dans les champs fleuris de l’amour avec Vénus. La Création leur a d’ailleurs donné la Terre entière pour alcôve afin de la peupler.

La danse nuptiale n’est jamais grotesque, entre le mâle et la femelle.

Pour toutes ces raisons, idéalement je n’envisage pas la formation d’un couple autrement qu’à travers le choc charnel, étincelant et générateur -anatomiquement ajusté- du glaive et de l’hymen.

vendredi 31 octobre 2014

1081 - Avortement : vue tranchée

Je suis naturellement contre l’avortement.

Et je n’argumente plus.

Je fais face aux pro-avortements d’un seul bloc, sans nuance, avec la simple éloquence de mon silence, la seule force de l’évidence. Et ce, de la même manière que la vertu écrase le vice, que le bien méprise le mal, que la lumière anéantit les ténèbres : au-delà des paroles. Elles sont inutiles. Le soleil s’impose souverainement : il est la preuve, en lui-même, qu’il brille.

Justifier mon opposition à l’avortement serait de trop. L’enfant qui naît se justifie-t-il d’exister ? Bien sûr que non, sa présence en ce monde étant le plus solide des arguments. La vérité s’impose d’elle-même aux gens sains d’esprit, sensés, honnêtes. Ne pas reconnaître un atome dans sa réalité, aussi mince soit-elle, ou un astre dans son éclat, c’est nier l’Univers entier.

Je suis contre l’avortement, c’est inné. Ma position est frontale, elle ne souffre pas l’ombre d’une pensée contradictoire. Tenter d’argumenter dans le sens du respect de la vie reviendrait à essayer de convaincre des détracteurs de l’abomination que constituent l’assassinat, le viol, le cannibalisme, la pédophilie, l’esclavage, la torture... Le simple fait de discuter de telles banalités relève de la schizophrénie et ce n’est que perte de temps et d’énergie verbale.

Si en face de moi des êtres ne sont pas convaincus de la barbarie que représente l’avortement, il n’y a plus à chercher des mots : leur corruption est totale. Parce qu’ils sont devenus ennemis de la vérité, ils sont hermétiques à sa parole.

Lorsqu’une maison brûle, les pompiers vont-ils disserter sur l’art de vaincre les flammes en cherchant à ajouter des effets stylistiques afin de mieux convertir les plus perplexes à la cause ? Pour moi les pro-avortements sont des illuminés de la pensée laïque. Quand une maison flambe ils cherchent à sauver ses babioles, non ses hôtes. Pour eux il est préférable de ne pas vivre du tout plutôt que d’avancer avec une béquille. Avoir simplement mal aux dents serait, si on va dans leur sens, une raison valable pour refuser de naître.

Ces esprits pervertis cherchent à éteindre les étoiles au nom de leur liberté de fourmi, pour justifier la stérilisation de la Terre invoquent la préservation de leur potager, afin d’exalter l’égoïsme individuel violent l’ordre universel, sous prétexte de tolérance et de compassion envers les criminels veulent faire le procès de l’honnêteté et mettre la Justice aux fers, parce qu’ils préfèrent le vice à la droiture mettent Dieu hors-la-loi, enfin au nom de leur amour immodéré pour la pacotille républicaine sacrifient des trésors royaux sans prix... Faut-il encore les considérer comme des êtres raisonnables ?

Je suis contre l‘avortement. Mais pas avec des pincettes, non.

Avec la subtilité d’une massue.

mardi 28 octobre 2014

1080 - Je vote à gauche

Je vote à gauche.

Le monde est apparu par hasard et la vie n’a aucun sens. En conséquence Dieu n’existe pas et les étoiles ne servent à rien sinon à donner de faux espoirs aux naïfs. Le seul culte que je reconnaisse est celui de l’égalité universelle : l’homme vaut une chenille, le mâle est une femelle refoulée et le grain de sable a autant de valeur qu’un éléphant.

Je vote à gauche.

Pour moi l’embryon humain est un vulgaire amas de cellules “bidochières” que l’on peut injurier, que l’on est en droit de mépriser, que l’on doit faire périr au nom des humeurs souveraines de nos femmes libérées. J’ajoute que l‘homosexualité est la chose la plus naturelle qui soit dans ce monde vide de sens, vide d’âme, vide de références transcendantes.

Je vote à gauche.

La vie n’a rien de miraculeux. Un accident du néant. Une simple anecdote qui se réduit à une réaction chimique et dont les arriérées, les obscurantistes, les fanatiques religieux font grand cas. En revanche les acquis sociaux du prolétariat sont sacrés, le montant de mon salaire est chose infiniment précieuse, les cotisations pour ma retraite d’athée n’ont pas de prix. Ma vison de la vie est pragmatique, horizontale, matérialiste. Je crois en la république, j’ai foi en la laïcité, je place toute ma confiance dans le résultat des urnes.

Je vote à gauche.

Dans ma vie, ce qui importe le plus c’est de satisfaire mes désirs animaux et culturels dans le plus pur esprit de citoyenneté républicaine tout en oeuvrant pour la diffusion planétaire de mes valeurs : donner libre cours à mon homosexualité décomplexée, revendiquée, politisée et oeuvrer pour la déstructuration libératrice des esprits figés par les discriminantes traditions hétérosexuelles, familiales, patriarcales.

Je vote à gauche.

Avant de divorcer de ma femme, je l’ai faite avorter deux fois. J’ai changé de sexe et me suis remarié avec un homme. Ensemble, nous comptons adopter un enfant issu d’une mère porteuse. Mon ex-femme a bien entendu assisté non sans émotion à mon remariage avec l’homme de ma vie.

Je participe à des GAY-PRIDE chaque année dans une ferveur quasi-religieuse où je communie avec respect et dévotion avec le sexe universel, égalitaire, transgenré et interchangeable. Il faut dire qu’avec mon vagin artificiel et mon traitement hormonal faisant de moi une femme, une féministe, une poulette liftée disponible sans les inconvénients de la ponte, bref une belle quinquagénaire opérée et épilée totalement affranchie des lois de la nature fasciste et opprimante, je comble mon mari bisexuel non opéré mais portant en toutes circonstances perruque blonde, jupe ultra-courte, talons-aiguilles vertigineux et bas résilles.

Mon mari est une drag-queen. Lui aussi vote à gauche.

Je ne vois pas en quoi, fondamentalement, je suis différent des autres puisque nous sommes tous égaux.

Je vote à gauche et, je vous l’assure, tout va vraiment très droit dans ma vie.

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vendredi 17 octobre 2014

1079 - Le terroriste, c'est l'autre !

Précédant la guerre à balles réelles, il y en a une autre pour laquelle on prête moins d’attention : la guerre des mots.

A mensonges réels.

Le terroriste c’est toujours l’adversaire, “vérité” vieille comme le monde...

Terroriste, cela signifie qui inspire, prépare, instaure la terreur.

Par nature, toutes les armées légales sont faites pour terroriser. Conçues précisément pour la terreur. C’est leur raison d’être. Toutes, dans les faits, terrorisent les autres armées en conflit ainsi que leurs populations.

L’armée française, comme toutes les organisations militaires souveraines, ne fait pas exception : elle est une entreprise  terroriste légale.

Une armée qui ne terrorise pas n’est pas une armée.

Bref, si on qualifie de “terroriste” telle ou telle organisation militaire ou para-militaire sous prétexte qu’elle est notre adversaire idéologique, alors il faut également adjoindre cet adjectif à notre armée. Nous sommes les terroristes de nos ennemis.

En ce qui concerne les Talibans, je ne vois pas en quoi leur combat ne serait pas honorable.

Selon nos critères -fatalement arbitraires- on les taxe de “terroristes”. Eux se voient comme des héros défendant une cause juste.

Et je les comprends. Je me mets dans leur peau, je conçois très bien que l’on puisse croire sincèrement, profondément aux valeurs de son propre camp.

Je ne vois pas au nom de quoi je devrais juger les talibans et rétrograder leurs sacrifices, leur combat, leur idéologie au rang de “terrorisme”. Eux nous perçoivent comme des envahisseurs, des décadents, des oppresseurs irréligieux, des barbares occidentaux, des fanatiques de la démocratie, des empereurs de la laïcité absolue, etc.

Mes détracteurs me répondront que je devrais les considérer comme des “terroristes” au nom du fait qu’ils ne sont pas de notre camp...

Pure subjectivité !

Par conséquent je ne prends pas partie dans les affaires martiales de ce monde, en toute objectivité, en pleine conscience, en parfaite honnêteté.

Pour moi les terroristes c’est toutes les armées, légales ou non reconnues. Puisque toutes terrorisent. Si nous refusons de l’admettre, alors reconnaissons que chaque organisation combattante défend la vérité de ses membres.

Toutes les armées, légales ou non reconnues, roulent pour leur propre chapelle. En quoi serait-il inique que les Talibans oeuvrent pour leur camp ? Soit on les qualifie de terroristes et en ce cas nous nous incluons également à travers ce terme, soit nous les considérons eux aussi comme les défenseurs de leurs valeurs et les reconnaissons comme des égaux idéologiques avec tous les égards que cela induit.

Les valeurs des Talibans sont nécessairement honorables de leur point de vue, au même titre que nous sommes persuadés que les nôtres sont honorables.

Sous dépendance de culture, de position politique, de religion ou d’athéisme, de sensibilité personnelle, d’Histoire, de pressions conscientes ou inconscientes, de formatage d’esprit, impossible de juger !

Dans l’absolu, qui pourra prétendre savoir quel camp a tort, quel camp a raison ?

Certes, en retrait, je ne me rallie à aucune couleur mais quand même, dans le doute et par principe de précaution, moi je dis “VIVENT LES ... !”

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mercredi 8 octobre 2014

1078 - Justice d'esthète

Le laideron devait chèrement payer l’offense de sa naissance faite au cercle des élues que je côtoyais. L’apparition de cette pitoyable chose sur la Terre des gens bien nés évoluant, comme moi, dans la douceur de la soie et les avantages de l’esprit, était la négation-même de la beauté, l’ennemie de la grâce, l’antithèse de l’élégance.

Paysanne de son état, boiteuse, courbée, mal nourrie et pourtant obèse, misérable avec ses haillons, sa saleté, sans éducation ni moindre finesse, la cible de mes flèches de sybarite allait également devenir le bouc-émissaire des plus cruelles doléances de la haute société que j’incarnais dans sa plus brillante expression...

J’ordonnai à mes valets d’aller extraire la gueuse de son lamentable sillon, d’emmener de force -à coups de volées de bois vert pour tout dire- ce sombre oiseau sur l’autel de son sacrifice : le parvis de mon château, garni pour l’occasion des plus séduisantes représentantes de la gent éduquée : beautés insolentes à peau de pêche et au galbe racé.

Pour la distraction de tous et le juste, sévère châtiment de cette haïssable infirme, autant dire une criminelle, je souhaitais l’humilier pour le restant de ses jours. Cette sinistre femelle n’ayant hérité du sort qu’épines et défaveurs, elle ne méritait nulle indulgence de la part de ses distingués oppresseurs.

Son péché était grand, qui consistait, en s’exposant à leur vue, à provoquer chez les femmes bien mises à la taille congrue et à la toilette raffinée, grimaces de dégoût et quolibets d’agacements et à produire chez leurs amants les mêmes effets, doublés de féroces désirs de la gifler !

Par sa présence importune, en imposant sa hideur aux regards de ces fortunées dont les traits flatteurs rendaient encore plus ignoble son visage d'indigente, elle gagnait spontanément leur mépris.

Je décidais que le monstre devait être couvert de crachats après avoir été rudoyé par les côtés les plus représentatifs de sa déchéance : sa patte folle, son dos débile, sa taille d’ogresse, sa face porcine recevraient en priorité les coups les plus cinglants de la part de l’aristocrate assemblée.

Sans la moindre pitié et sous les plus odieux sarcasmes.

Ce qui fut fait.

Et bien fait : de toutes ces créatures en dentelles, les plus belles furent les plus appliquées à lui administrer la leçon. C’est qu’elles avaient le souci d’affirmer, sans mollesse et parfois avec fureur, leur droit de régner et sévir sur tout ce qui ne sied pas à leurs critères esthétiques.  Ce qui est compréhensible et parfaitement honorable de la part de ces détentrices du goût.

Les hommes quant à eux s’amusèrent surtout à faire chauffer le cuir délicat de leur gant sur les joues de la pouilleuse et faire claquer les semelles de leur bottes contre son adipeux et énorme séant.

Enfin avant de la rendre à sa fange on lui rasa si bien les cheveux qu’au lieu de la qualifier encore de “pouilleuse” au terme de ce premier apprentissage de la vie auprès du beau monde, on pourrait l’appeler “coche lisse”.

mardi 7 octobre 2014

1077 - Français... Mais sans en faire un fromage !

Je suis français, héritier de la Gaule légendaire, enfant des siècles mythiques, fruit de deux mille années d’Histoire sombre et éclatante, attaché à mes valeurs, épris de la culture lumineuse et des traditions baroques de mon pays.

Français oui, mais pas au point d’y perdre mon humanité !

D’un point de vue horizontal je suis farouchement enraciné dans cette terre où nos aïeux firent pousser leurs céréales originelles autant que leurs grains de folie.

Mais dès que je sors de ce jeu puéril dont je ne suis en réalité nullement dupe et que sans plus de fausses passions et sociales complaisances j’élève mon regard, alors je me moque magistralement de ces petitesses dont vous faites des montagnes. 

Une fois seul avec moi-même, face à ma claire conscience d’éveillé suprême, loin des chants grossiers des défenseurs de miasmes temporels et autres pataugeurs hystériques s’enlisant dans les sables de leur siècle, j’oublie le fumier de ces cochons humains et vole vers les sommets de la pensée, attentif aux magnificences de la Création, ne voyant plus que l’essentiel, libre, grand, glorieux, pur et serein dans mon ciel de vérité.

Alors qu’ils s’alarment sur des sujets insignifiants et que, oubliant qu’ils mourront bientôt, se préoccupent de l’avenir de leurs illusions, s’inquiètent du métissage culturel et racial du pays, prévoient des vanités économiques, choisissent leur parti politique, versent leurs larmes pour des drapeaux, saignent pour des bobos idéologiques, serrent les dents pour des âneries prises au sérieux, bref alors qu’ils sont emportés dans le tourbillon de leur ridicule érigé en système institutionnel, patriotique et même civilisationnel, moi je monte, monte et monte encore.

Et me retrouve dans des hauteurs vertigineuses, aux antipodes de leur humanité porcine, à une distance incalculable des fumées de leur monde.

Oui je suis français tout comme eux, tout comme vous. Je suis moi aussi fils de ces gaulois d’Epinal, je chante avec vous les vieux quais de Paris, évoque dans un même choeur vibrant femmes et terres immémoriales chères à nos poètes, véritables hanteuses de notre mémoire collective, je salue également la Marianne pétrifiée de nos mairies. Je bois encore en votre compagnie les petits blancs des bistrots et les grands vins de la Loire.

Mais pour moi la grandeur de la France s’arrête aux deux mètres de de Gaulle et, juste après, à l’extrémité du dernier étage de la Tour Eiffel.

Au-dessus, c’est le vaste espace des esprits supérieurs auquel, avant toute autre chose, impérieusement, définitivement, divinement, et que cela vous plaise ou non, j’appartiens.

Ma vraie patrie n’est pas ce petit coin de terre -que j’aime et défends cependant parce que j’en suis issu- d’éternels abrutis racistes, belliqueux (comme ces coqs qu’ils foutent sur le toit de leurs églises), râleurs et stupidement consuméristes mais l’Univers entier, galaxie après galaxie, atome après atome.

Français oui, avec fierté, mais surtout libre de m’en moquer.

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1076 - Les flaques de mars

Belle était la défunte, noir était le ciel.

Troublé, songeant à l’inhumée, je cherchais à fuir ces heures. Mon pas résonnait tristement dans les flaques de pluie.

Etrange effet de l’accablement : progressivement le crépuscule de mars, doux comme le cadavre, enchantait mon âme en deuil.

Elle gisait au fond de son tombeau depuis la veille et moi je marchais, les pensées légères en ce soir où tout pourtant n’était que larmes. Dans la nuit humide je me remémorais ses cheveux, ses traits, ses yeux.

A force de jouer avec les nappes d’onde au sol, mes semelles se gonflaient d’eau. Et un inexplicable délice montait en moi, comme si une rose s’enroulait autour de mon coeur pour l’embrasser de ses épines.

Sa dépouille devait être bien blanche et toute glacée dans sa sépulture, pensais-je, tandis que, désinvolte, mon pied faisait de molles éclaboussures. La gravité avait quitté mon front, mes chaussures trempées occupaient de plus en plus mon esprit.

Nous étions en cette période intermédiaire de l’année que je redoutais tant à cause de sa morbidité.

Et que j’attendais avec feu, exactement pour la même raison...

La saison des giboulées est une de mes sources d’ivresse austère : c’est une fête morose des éléments qui me caresse, une grisaille pleine d’éclats qui me blesse. Le temps béni et maudit du spleen, entre nuages vifs et azur sombre. Banales agitations météorologiques provoquant chez moi de véritables ébranlements, d’intenses brumes, de profonds mouvements intérieurs...

Bref, le mois de mars est un beau chant sinistre pour esthètes mélancoliques.

De plus en plus absorbé par les minuscules mares éphémères sur mon passage, un monde mouillé, argenté et chantant pénétrait ma conscience et se superposait à l’autre monde, derrière moi. (L’eau sous mes pieds ne se substituait pas à la tombe, elle ne l’effaçait pas ni ne la brouillait, non, je dis bien qu’elle s’y ajoutait.)

A travers les vaguelettes produites par mon talon, je faisais le lien -peu évident, certes complexe mais cependant bien tangible- entre le flic flac de la vie aqueuse et le silence des corps rendus à la poussière.

Son pur, clair et familier des gouttes s’éparpillant sur le trottoir, issues de la même réalité qu’une morte étendue sous la terre, muette, invisible. La palpitation qui rencontre la pétrification comme le bleu côtoie la tourmente et la lumière croise la glace lorsque sur nos têtes s’abat la grêle et que dans nos villes apparaissent les milliers de flaques où se reflètent chacun de nos visages, en pleurs ou pleins de rires.

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mardi 16 septembre 2014

1075 - Passeurs : de grandes âmes

Parmi les êtres les plus délicieux que compte la Terre, il y a ceux que l’on nomme très affectueusement les passeurs d’immigrés clandestins”.

Ces aimables gentlemen sont des bienfaiteurs de l’Humanité : ils aident les malheureux, les crève-la-faim, les sans espoir, les persécutés de l’économie et autres miséreux au ventre creux n’ayant pas le sou, à rejoindre des horizons pleins de promesses, moyennant de modestes, mais vraiment minimes et même très symboliques sommes d’argent.

Seulement quelques dizaines de milliers d’euros. Pour atteindre le bonheur, franchement c’est donné !

Et puis si certains trouvent que ça fait quand même cher payé, moi je leur dis que le nirvana que constitue une vie illégale passée dans les ghettos de nos mégalopoles pour y être courtoisement et régulièrement sollicité par la pègre des quartiers “exotiques”, cela vaut bien le sacrifice de quelques dizaines de milliers d’euros, non ? Heureusement que ces braves passeurs sont là pour apporter un peu de rêve à tous ces pauvres gens fuyant la misère... Cela me fait tellement plaisir de rendre hommage à ces héros qui se lèvent tôt le matin pour donner le meilleur d’eux-mêmes -et de manière si désintéressée-, soit-il en passant...

Avec les passeurs c’est voyages tout confort et sécurité totale ! Pour la très modique somme évoquée plus haut ils offrent une saine croisière à leurs clients avec tous les avantages du plein air et les vertus d’un régime alimentaire des plus spartiates. Rien de tel pour arriver dans le pays d’accueil avec un moral d’acier ! 

Les embarqués des galères de plaisance, futurs endettés envers leurs très attentionnés contrebandiers d'humains, redevables de dizaines de milliers d’euros à leur égard, mais uniquement s’ils parviennent vivants à destination de la terre promise occidentale (preuve que les passeurs ne sont pas des requins), leur vouent une reconnaissance éternelle. Une fois parvenus à bon port, les heureux élus survivants travailleront des années et des années pour rembourser la somme symbolique de leur ticket de la traversée de la mer à la rame.

Et puis ce qui est bien avec les passeurs c’est que si un de ces ingrats de passagers est mécontent du service, allez hop à la mer !

Ca au moins ce sont de beaux tempéraments les passeurs, des hommes, des vrais, pas des mauviettes qui se laissent marcher sur les pieds ! Ca non alors ! Et puis comment peut-on décevoir des âmes aussi serviables ? Il faut reconnaître qu'ils se montrent parfois contrariants les clandestins...

En plus ils ont des mines tellement avenantes, les passeurs... Ils inspirent tant de sympathie avec leurs traits empreints de profonde bonté... Sur leurs visages d’ange et dans leurs regards tendres on y lit la bienfaisance, l’altruisme, la compassion...

Je vous dis tout ça c’est pour en arriver au fait que les passeurs ont partout mauvaise presse, vraiment là moi je ne comprends plus... 

lundi 8 septembre 2014

1074 - Apologie de la chrétienté et de l'hétérosexualité

Hétérosexualité, christianisme, machisme, apologie de la noblesse et esthétisme définissent, grosso modo, l’auteur de ces lignes.

Moi Raphaël Zacharie de IZARRA, petit aristocrate de province conscient de ma valeur et délicieusement imbu de ma personne, et par ailleurs sain d’esprit, suis particulièrement allergique à l’homosexualité masculine, sensible aux chants de messe chrétiens, me pose en défenseur des privilèges de la naissance. Admiratif et respectueux des porteurs de particule, épris de beauté, répugné par le féminisme, je cherche à bien montrer au monde que je suis homophobe, catholique pratiquant, royaliste, anti-avortement, esthète et plume d’exception pour couronner ce tableau qui, reconnaissons-le, ne manque pas de panache...

L’apologie de l’homosexualité -et l’athéisme républicain qui va souvent avec (que l’on appelle “laïcité”, une invention de mécréants)- me met en révolte.

La femme, je ne la souffre qu’en posture traditionnelle : en robe longue d’amante onirique ou en tablier de ménagère. Soumise, docile, honnête, éduquée, telle devrait être la femme basique. Le rôle de l’épouse n’est, selon moi, pas de faire de la politique mais de passer la serpillère au foyer.

Je suis un croisé de la phallocratie, un prophète de la flamme chrétienne ravivée,  le messie de l’anti-homosexualité.

Je souhaite délivrer notre France de la perversité anti-chrétienne, anti-royaliste et anti-esthétique de ceux qui la souillent, la corrompent et la dénaturent, je veux parler bien entendu des puissants et malfaisants lobbys féministes et sodomites rééduquant la jeunesse selon leurs critères délirants d’inversion des valeurs chrétiennes.

Ces flammes saintes qui ont fait notre monde, évangile universel de règles et de normes basées sur la vertu, la soumission heureuse aux bienfaisantes lois cosmiques et le bon sens commun.

Je veux parler de cette adhésion quasi innée à ces décrets célestes ayant édifié nos aïeux dans une âpre et fructueuse probité morale et brûlante ambiance de vérité (aspirations de toute âme décente), ce qui fut leur véritable ciment social et authentique azur spirituel, et érigé nos cathédrales dans la lumière des feux intérieurs.

Aujourd’hui on ne croit plus en Dieu, on rend un culte fervent à l’homosexualité. On ne respecte plus la Croix, on se prosterne devant le sexe. On ne chante plus le Ciel, on l’outrage dans un républicain éclat de rire général.

Hétérosexuel, chrétien pratiquant, anti-féministe, contre l’avortement, pour la promotion  du vrai, du bien, du beau, ainsi je me présente, désarmant de vérités oubliées, à l’Humanité.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=LfwDwWq3mwo&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x4gl22s

https://www.youtube.com/watch?v=UbXuGlBNPeo&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x3nzy13

https://www.youtube.com/watch?v=ACERZ6sNMLU

dimanche 7 septembre 2014

1073 - Farrah Fawcett, morte et enterrée

Verte crinière et mâchoire d’acier, ainsi se présentait, en pleine gloire, la poire de Farrah Fawcett.

De son seul sourire minéral, elle pétrifiait grenouilles sidérales et mâles esthètes.

Bonne fée charmant cailloux célestes et astres de la Terre, cette Vénus squelettique rayonnait comme un soleil. Elle avait, quand sa jeunesse la faisait briller, la face carrée et la lèvre haute des femmes inattendues.

Elle apparaissait maigre et magnétique tel un spectre de l’Olympe.

La beauté “électrocutante“ de ce papillon carnassier me constipe de fascination et me fait dégueuler mes mots les plus “argilesques”, comme des poteries funéraires.

Morte, l’ex-Aphrodite aux ailes de marbre et au regard de batracien s’est muée en ineffaçable légende sidérale. Désormais la Voie Lactée coasse son nom et reflète sa chevelure de sable et d’écume.

Dans la tombe, Farrah Fawcett me fait songer non seulement à l’éternité de l’azur qui renaît chaque matin et à la cendre statufiée des jours ensevelis par les siècles mais également à la rosée qui abreuve le silex et aux ténèbres révélant les étoiles.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=xmCREEEimRU&feature=youtu.be

samedi 30 août 2014

1072 - Ménagère de qualité

Réhabilitons la ménagère aimante et docile des années glorieuses du machisme triomphant !

L’épouse d’hier panthéonisée depuis des siècles par ses casseroles doit retrouver sa dignité perdue. Le féminisme ayant honteusement virilisé les filles de France, l’heure est venue de replacer Eve sur son trône naturel, la marmite, vêtue de son royal apparat, le tablier.

Les temps ont changé, le macho demeuré intègre veut voir réapparaître la femme authentique. Pour son confort, sa mâle plénitude, son honneur et la préservation de son identité, le cerf nostalgique cherche la biche originelle.

C'est au foyer que la reine de la poêle et de l'évier à vaisselle s'épanouira véritablement.

Après avoir utilement oeuvré et médité derrière ses fourneaux, l’élue du dominant troquera la blouse et la serpillère pour la dentelle fine et l’échancrure généreuse afin de séduire son époux (souvent las de ses bavardages) qu’elle entraînera avec amour dans l’alcôve bien époussetée et ainsi parfaire son rôle de femelle totale.

C’est à dire de cuisinière, blanchisseuse, championne du tricot et amante fatale.

La compagne du lion doit, pour la gloire de l’art culinaire, le maintien de la tradition couturière et la postérité de la phallocratie, abandonner sa cuirasse frelatée de suffragette, baisser sa petite culotte et laisser le porteur de crinière lui magistralement féconder les flancs.

Engrossée, la rebelle sera bien vite rattrapée par les lois naturelles : il s’éveillera en elle le goût de l’aiguille et du dé à coudre et elle s’initiera avec joie aux secrets de la confection des meilleures potages.

Telle est la conjointe de qualité que l’esprit sensé et honnête souhaite rétablir dans sa fierté congénitale dénaturée par les sirènes hystériques de l’émancipation féminine.


VOIR LES TROIS VIDEOS :


https://youtu.be/-_CvnsRkWo4

http://www.dailymotion.com/video/x41u98v

http://www.dailymotion.com/video/x41aoaz

http://www.dailymotion.com/video/x24w0sy_menagere-de-qualite-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

vendredi 29 août 2014

1071 - Sade, le vide et la bêtise

Alors qu’ils se persuadent d’avoir des préférences élitistes, les apôtres de la fange Sadienne ont en fait peu d’esprit.

Il a toujours été de bon ton, afin de bien montrer qu’on se place très au-dessus du commun des lettrés, de trouver des séductions intellectuelles et philosophiques aux auteurs les plus infréquentables, des charmes aux esprits les plus noirs.

Au nom d’un impérieux -et incompréhensible- souci de protection, de sacralisation, de glorification de ce genre de pensée, l’idée de mépriser, critiquer, rejeter l’enfer des bibliothèques est insupportable à ces adeptes de l’ordure ! Surtout si cette “pensée” est en réalité du vent déguisé en souffle, c’est à dire une non-pensée parée des atours de la vérité.

Plus les oeuvres sont sombres, plus les sots admirateurs en sont éblouis.

Ces “fins lecteurs” se croient supérieurs, au-dessus de la mêlée, profonds et avisés sous prétexte qu’ils sont plus prompts à trouver du sens, de la réflexion, de l’ivresse dans le néant, les ténèbres, la laideur et le mal que du pain chaud et de l’eau fraiche dans le sillon sage et droit de la plume salubre.

L’honnêteté les fait rire et fuir. La corruption leur donne des ailes, de la flamme, de l’envergure. Incapables de respirer l’air pur, ces dragons nourris des écrits sadiens ne peuvent plus cracher que du soufre. Le feu du Diable, c’est leur lumière à eux.

Encenser la féconde beauté du jour, se réjouir de la clarté du Soleil, chanter la vie simple, saine, sainte des êtres sans malice sont autant d‘offenses à leur “finesse”, à leurs vues “sophistiquées”, à leur rapport à l’écriture hautement cérébral, conceptualisé, politisé, décomplexé, déstructuré-restructuré... Autrement dit, vicié. Une belle masturbation neuronale en tous cas !

Ils tournent en dérision la littérature des bons sentiments et lustrent les livres les plus infâmes, assimilant l’expression de la vertu à la bêtise et l’étalage du péché à l’intelligence suprême...

Sade a écrit des choses fort sensées. Et chié beaucoup de merde.

En quoi ces déversements d’excrément apporteraient-ils du poids à ses pages les plus claires ? Sade qui ne manquait pas de jugement aurait pu écrire des livres propres. La crasse qu’il y a introduite y est totalement superflue, gratuite, elle n’a pas d’autre justification que les graves dérèglements mentaux de l’écrivain.

Ce qui est déplorable -mais également risible-, c’est que des cerveaux faibles voient une oeuvre, voire un chef-d’oeuvre, dans ces anecdotes psychiatriques, je veux parler des innombrables digressions pathologiques de Sade, et théorisent à l’infini sur ce qui n’est finalement qu’un amas de scories psychiques, le vulgaire cancer mental d’un pauvre malade en proie à ses incontrôlables délires.

Il a toujours été très aisé, à travers la transgression, de passer pour une âme rebelle, complexe et romantique, de jouer les vautours racés, les serpents ailés, les érudits ambigus.

mercredi 27 août 2014

1070 - Rééducation sexuelle pour tous

Simple rappel éclatant de bon sens commun, écrasant de vérité : l’organe reproductif mâle est fait pour s’unir avec le vase naturel de la femelle.

Autrement dit, chez les humains l’hétérosexualité est la norme sexuelle instaurée par la loi divine.

Non seulement le glaive de Mars est fait pour rencontrer la fleur de Vénus, mais son coeur est également conformé pour s’émouvoir de ses traits, de ses lignes, de ses courbes, de ses charmes. De la même façon, le caractère de l’oiselle a été conçu pour admirer le vol de l’aigle et son hymen pour recevoir le tonnerre de la virilité.

Chaque genre s’enflamme pour le sexe opposé, voilà un évangile universellement partagé à travers les artifices étonnants, les variétés extrêmes, les fantaisies extravagantes de la vie.

Hôtes de l’abysse, de l’onde, de l’air, de la flore, et même de l’inconnu sont faits pour engendrer, non pour blasphémer. Tous les êtres cherchent la voie royale de l’amour, toute sève monte vers la lumière,  partout le Soleil chante la Lune !

Il n’y a rien de plus beau, de plus glorieux, de plus miraculeux que la valse nuptiale des papillons dans l’azur de la Création.

Les contraires se complètent : la douceur est attirée par la force, le panache séduit le duvet, l’eau reflète le feu.

Et la braise qui embrasse l’écume, doucement, tendrement, enfante de nouvelles étoiles dans le firmament.

C’est pour l’immortalité des astres, et que brille à tout jamais le ciel, que les garçons aiment les filles et les filles aiment les garçons.

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mercredi 13 août 2014

1069 - L'homosexualité est une bénédiction

Non l’homosexualité n’est pas une maladie.

C’est même un signe d’excellente santé mentale.

L’homosexualité est rassurante : elle est la preuve que l’hétérosexualité n’est pas une sinistre fatalité, pas une affreuse singerie générationnelle, pas un horrible conditionnement machiste. Mais une option libératrice capable de faire salutairement détourner de leur cible prédestinée les flammes contestatrices du rebelle.

L’homme éduqué peut désormais échapper à l’emprisonnement de son genre, aux stéréotypes affligeants de ses ancêtres, à l’oppression de son sexe physique, bref au despotisme de l’hétérosexualité !

L’inversion sexuelle est une bénédiction tombée du Ciel des Droits de l’Homme pour l’heureux élu né sous la bonne étoile républicaine. C’est une grande joie pour les parents équilibrés qui découvrent l’orientation privilégiée de leur enfant.

C’est également une vraie richesse pour toute société soucieuse d’encourager les aberrations des minorités et de les élever au rang de modèle dominant, par esprit d’égalité de faire de l’exception la norme, heureuse d’inventer de nouveaux horizons génétiques et moraux afin de faire triompher les merveilles déviantes, les artifices sensuels, les modes intellectuelles, les avant-gardes sociales et autres “fantaisies” comportementales en vogue.


Bref, concurrencer l’infâme atavisme de la nature, détrôner Dieu -ce dictateur-, contester et violer ses lois immondes pour les remplacer par la tolérante, humaniste et tellement plus sympathique culture gauchiste...

N’oublions pas que la nature est fondamentalement fasciste et que l’hétérosexualité, la procréation, le modèle familial traditionnel sont les expressions les plus révoltantes, les plus grotesques et totalement anti-démocratiques du déterminisme hétérosexuel et qu’il faut combattre cet insupportable état de fait.

L’homosexualité est tellement souhaitable qu’elle génère bien des jalousies parmi les hétérosexuels.

L’homosexualité, il faut quand même le reconnaître, que l’on soit pour ou contre, c’est tellement plus original que la rigide, fade, traditionnelle hétérosexualité !

L'homosexualité, justement parce qu’elle est la panacée, le sommet des aspirations conjugales de tout être sexué, le modèle de la perfection matrimoniale par excellence, est intolérable pour certains hétérosexuels aigris qui, pleins d’envie mêlée de frustrations de ne pas être nés homosexuels, ressentent une grande injustice du sort !

Chose compréhensible : l’hétérosexualité est en effet devenue beaucoup trop banale, tristounette, décevante, ennuyeuse...

L'hétérosexualité fait naître des citoyens prétendument évolués pitoyablement conformes à une Création tyrannique aux conceptions tranchées. L'hétérosexualité décrète une ridicule séparation des sexes, ce qui est évidemment  indigne de nos raffinements, de nos nuances aménagées et vérités sur-mesure...  L'hétérosexualité rend ses adeptes esclaves de clichés millénaires.

Pour toutes ces raisons, l’hétérosexualité est la pire des injustices de ce monde.


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Liste des textes

2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet