vendredi 17 septembre 2010

883 - Les crimes contre l'esprit

A l'égal de la pornographie, de l'adoration de l'argent, du matérialisme outrancier, du culte du travail, la publicité est un des pires poisons de notre société.

Redoutable venin culturel, la publicité, par sa puissance de suggestion, la facilité avec laquelle elle embobine les âmes -qu'elles soient d'ailleurs fortes ou faibles-, provoque l'avachissement général des esprits. En mettant en scène de manière flatteuse la laideur, la vulgarité, l'insignifiance, elle a fait naître une pensée dominante dégénérée consistant à prendre en considération ses influences sur l'honnête homme depuis son berceau jusqu'à son tombeau (les couches et la stèle, "produits" qu'elle a d'ailleurs depuis longtemps récupérés), au même titre que la Vénus de Milo, l'Education Nationale, la Joconde, la Tour Eiffel ou les tranchées de la "14". Désormais le ver est dans le fruit. Au lieu de le combattre, on fait avec. Les publicitaires sont parvenus à introduire leurs oeufs dans l'inconscient collectif. Belle réussite des parasites !

Ces miasmes mentaux font malheureusement partie intégrante du cerveau moyen. Dès les premières années de l'enfance l'espace cérébral de tout occidental est pollué, reconditionné, moulé pour correspondre à la seule véritable forme sacrée reconnue dans ce monde de rentabilité : celle d'un déversoir à merde, sa boîte crânienne prenant progressivement l'aspect d'un pot de chambre sans qu'il ne s'en rende compte. 

L'alimentaire domine dans la publicité : aucun siècle auparavant n'avait à ce point rabaissé l'homme en réduisant son cerveau à un ventre.

En rendant séduisante la médiocrité des existences aliénées à sa cause, la publicité est parvenue à ses fins.

Pour elle la bassesse des désirs consuméristes, la mollesse de la pensée dénuée de défense, la paresse du coeur épris de lessives, la bêtise des acheteurs, la pourriture des âmes avides de biens illusoires sont autant de portes grandes ouvertes, plus précisément de portefeuilles, sur la vertu actuelle : vivre dans la merde.

Le danger, c'est qu'avec ses subtilités la publicité devient de moins en moins racoleuse, de plus en plus sophistiquée. Elle s'adresse même à l'élite... Un comble ! Au point que beaucoup de ses victimes pensent qu'elle s'apparente à l'art. Avec tous les artifices à sa disposition, on lui a donné les moyens d'accéder à ses lettres de noblesse. Evidemment, comme toujours ce sont les sots qui se sont laissés berner.

Pour vider ces flots de merde qu'une partie de l'Humanité s'est coupablement laissé introduire entre les deux oreilles, un seul moyen : chier sur la tête des publicitaires.

lundi 6 septembre 2010

882 - Avare

Je peux bien le confesser maintenant que j'ai soixante-dix ans : si je suis toujours puceau, célibataire et fier de l'être c'est à cause d'un billet de dix francs, mille francs anciens comme on disait à l'époque.

Cela va sans doute vous paraître incroyable mais en 1963 j'ai éconduit une jeune fille, mon premier amour, parce qu'elle voulait que je lui offre un verre d'alcool dans un bar chic -donc cher- avant de faire plus ample connaissance dans mon lit.

J'avais un billet de mille francs anciens qui me venait de ne sais plus où, un billet en trop qui ne me servait à rien vu que, employé chez un fleuriste, je gagnais déjà un bon salaire. Très tôt dans ma vie j'étais déjà bien atteint par le "syndrome de la rétention d'argent." Cette vertu de l'économie allait déterminer tout le reste de mon existence. Dans le bon sens puisqu'à soixante-dix ans, je suis un homme heureux.

J'avais vingt ans tout comme elle, des sentiments profonds et un désir fou pour cette fille, mais également une terrible, incontrôlable, maladive passion pour l'économie. Pour rien au monde je n'aurais voulu sacrifier ce billet superflu ! J'ai préféré dire sèchement adieu à mon amoureuse sans aucune explication plutôt que de passer le seuil de ce bar chic qui allait certes me faire gagner l'hymen de ma fiancée mais surtout me coûter mon billet.

Et le pire dans cette affaire, c'est que je ne l'ai jamais regretté.

J'ai gardé ce billet précieusement contre mon coeur pendant plus de deux décennies comme le symbole de mon incorruptible avarice, qui à mes yeux est aussi le symbole de ma force de caractère...

En réalité c'est par folie pour l'argent non dépensé que j'ai conservé ce billet de banque pendant plus de vingt ans. J'ai longtemps confondu mon intérêt immodéré pour l'économie avec l'histoire d'amour avortée avec cette jeune fille. Naïvement je croyais chérir inconsciemment mon premier amour perdu à travers ce billet de dix francs collé en permanence contre ma poitrine. En vérité, infiniment plus mesquin que j'en ai l'air, c'est bel et bien le billet en lui-même que je vénérais.

Je l'ai dépensé vingt-deux ans après. Pour faire réparer une des semelles de mes chaussures.

Je porte toujours la même paire de chaussures. J'en ai grand soin, au prix où sont les rares cordonniers encore en exercice de nos jours ! Aujourd'hui on ne fait plus guère réparer les chaussures : on les porte, on les use, on les change...

Je suis demeuré vierge, seul, tranquille et content. Econome, mon compte en banque est fourni. Une fortune pour tout dire.

Je suis heureux.

Je vais mourir après avoir vécu avec une seule paire de chaussures depuis l'âge de vingt ans, un régime alimentaire réduit au plus strict minimum et sans jamais avoir pris de vacances de toute ma vie. Mais surtout, sans femme.

Donc sans héritier.

Je lègue ma fortune à cette vieille femme ridée, triste et pauvre ayant le même âge que moi, dont le coeur dans sa jeunesse fut brisé par un sacré foutu radin de vingt ans et qui, définitivement blessée par ce chagrin d'amour, est demeurée seule toute son existence.

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https://rutube.ru/video/38ffa6e072e184a7cbf166baf7b974db/

jeudi 2 septembre 2010

881 - L'homme chante, la femme crache

EXERCICE DE STYLE

Parce que la femme commence à sérieusement puer la charogne dès les premiers signes de la vieillesse et que l'homme au contraire exhale un exquis parfum floral à l'âge où ses tempes s'argentent, ce dernier prouve une fois de plus sa supériorité naturelle sur l'enfant de Vénus.

Le principe femelle est complexe, vénéneux, insaisissable, pernicieux, horrifique : au départ la femme est belle, bonne, sage, douce, vertueuse, timide.

Puis, progressivement, se liquéfie.

Âgée, elle devient laide, stupide, sale, corrompue, méchante. A l'orée de la tombe, elle porte même la ride comme une grimace sur sa face sans gloire, une cicatrice affreuse sur son front dégoûtant, quand l'homme la cultive fièrement, voyant là le signe de sa noblesse...

Viscosités malodorantes, tel est le sort maudit de la femme.

Son mental tout d'abord, qui se ramollit inéluctablement au contact de l'air du temps propice à la dégradation morale des faibles natures. La féminilité se pervertit dans les mollesses du confort et infamies des concessions que par pure lâcheté -et c'est dans sa sinistre nature- elle s'accorde avec l'âge, tandis que le représentant de la virilité s'endurcit héroïquement au fil des ans, s'élève avec l'expérience. Toutes les époques ont été complaisantes à l'égard de la femme vieillissante, exigeantes envers son seigneur : on laissera volontiers se dégrader une fumure que l'on sait, de par ses propriétés, vouée à la vermine -processus spécifiquement féminin-, mais on n'acceptera jamais d'un homme qu'il singe les bassesses de la femme !

L'antre où se cache -certainement de honte- l'organe responsable de ses plaisirs malsains a des profondeurs que l'on devine rances... Le siège de ses ivresses charnelles n'est qu'un puits de puanteurs. Il n'est pas concevable que l'Amour ait pu trouver refuge dans cette source de fermentations... Le sexe hideux de la femelle, en forme de flétrissure, est le stigmate de son infériorité. C'est une fosse d'où émanent des liqueurs infectes -toujours la liquéfaction- alors que le phallus de son maître est façonné à l'image d'un doigt désignant le ciel.

Ce qui entre dans le vase naturel de la femme est toujours beau puisqu'il s'agit de l'offrande du mâle, mais ce qui en sort en dehors de cette communion des genres est nécessairement ignoble.

Lorsqu'elle met bas la femme vomit l'eau trouble issue de ses viscères en fin de gestation : de son cloaque se déverse une onde impure, signature immonde et définitive de son statut inférieur sur l'échiquier de la création.

Quant aux odieuses menstruations de ses jeunes années, ne faut-il pas y voir le prélude ironique de sa future déchéance ? Même jeune et belle, la femme pue une fois par mois !

Le vieillard est un diamant, il brille, brûle, éclate de lumière. La femme au départ est une belle poire qui malheureusement tombe bien avant la soixantaine pour pourrir aux pieds de son roi qui, quant à lui, s'illumine de plus en plus jusqu'au dernier jour de sa vie où, même dans les bras de la Camarde il reste digne, noble et beau.

L'homme est un roc, un glaive, un astre, la femme une vraie pourriture.

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vendredi 27 août 2010

880 - FACEBOOK, point de chute du néant

Depuis des années FACEBOOK fait partie de l'arsenal du NET que je mets volontiers à ma disposition pour la promotion de ma cause.

Roi des réseaux sociaux brassant large, numéro un du secteur de la décérébration de l'internaute moyen, on pourrait comparer FACEBOOK à RTL, radio générique populaire carburant à la très fédératrice et consensuelle "bonne humeur" des Dupont.

RTL ou FACEBOOK, même combat : plaire à toute la famille.

RTL : séduire les couches sociales dominantes, flatter chaque génération d'auditeurs, donner la parole au vent, conditionner les veaux, écouter les bavards et même distraire les usagers des ascenseurs... Accompagner dans leurs journées d'honnêtes travailleurs la concierge, le patron mécanicien, le chauffeur de taxi parisien. Soutenir les abrutis en général -c'est-à-dire les endormir- avec du bla-bla incessant tout en tirant invariablement tout vers le bas. Bref, bercer leur existence d'inepties.

FACEBOOK : créer l'illusion de la consistance, prendre le superficiel pour l'essentiel, donner de l'importance aux minus, glorifier le non-événement, communiquer pour ne rien se dire, échanger des instants chargés de petites bulles... creuses.

RTL, c'est le pinard du peuple.

lundi 21 juin 2010

879 - Le courage de la vraie liberté

Bien des gens à l'intelligence sans pénétration assimilent mes propos relatifs à la politique et à l'Histoire, qu'ils estiment choquants, à ceux des "collabos" ou des fascistes. A l'extrême opposé on m'a également accusé, pour les mêmes paroles, d'être un suppôt du communisme le plus criminel !

Parce que ces réflexions personnelles et prises de position individuelles déplaisent à ce qui constitue le socle de la société, parce qu'elles ne correspondent pas à l'air du temps, parce qu'elles tranchent si radicalement avec tout ce qui est admis dans les esprit formatés de cette république susceptible, elles sont impitoyablement huées.

La bonté, le sens de la justice revendiqués par certains peuvent être involontairement -pour ne pas dire artificiellement- façonnés par le contexte politique, historique, culturel dans lequel ils vivent, ou plus généralement par les moeurs de la civilisation, au lieu d'être le résultat de choix personnels. Ainsi certains s'enorgueillissent de ne pas manger de chiens comme le font les asiatiques... Mais ils mangent des vaches, des lapins, des cochons, confondant qualités personnelles, voire grandeur d'âme avec simple conditionnement culturel.

Quel mérite y-t-il à ne pas manger de chiens quand on est né en Europe ?

Plongés dans le fleuve de l'Histoire, beaucoup d'individus se laissent emporter par le courant dominant, quelle que soit sa direction, plus sensible à la brutale autorité des éléments en action qu'à la subtile musique de leur conscience. Pour leur bonheur il se trouve que le courant dominant correspond assez souvent à la voix -muselée- de leur conscience. Bonne pioche ! Mais nul sur le plan moral.

Si un chemin est plus souvent emprunté que les autres par des hommes que l'on pense foncièrement justes, ce n'est pas parce que ce chemin est droit mais parce qu'il est facile.

Les chemins justes ne sont pas nécessairement pénibles à emprunter, contrairement aux idées reçues. Ainsi, déduire que l'occidental est bon, civilisé parce qu'ils ne mange pas de chien est une ineptie : s'il ne mange pas de chien c'est parce qu'il préfère manger du boeuf. Les héros le sont assez fréquemment malgré eux, c'est bien connu. Rares sont les vrais braves ayant choisi le sacrifice, plus répandus sont les "courageux par défaut".

Si les Français avaient été plongés dans le même contexte que les Allemands dans les années trente, ils se seraient comportés de la même façon qu'eux. Et inversement : si les Allemands de cette époque avaient été du bon côté de la frontière, ils auraient tous été de farouches anti-nazis. Et ce, dans les mêmes proportions historiques déjà connues, indépendamment des vertus, vices, lâchetés ou courage des individus composant les nations, chaque peuple étant respectivement influencé par ses valeurs, quasiment à son insu.

Qu'est-ce qu'un traître ? Le traître est tout bêtement celui qui n'adhère pas aux valeurs de son camp, de sa terre natale, de sa patrie mais à celles du camp adverse. Ce qui n'a évidemment strictement rien à voir avec la morale ou le sens de la justice.

Selon cette définition, je suis un très grand traître à bien des égards de la même manière que les rares courageux allemands opposés au nazisme furent des traîtres aux yeux de leurs concitoyens.

On peut être traître à des valeurs temporelles, à des vertus étriquées, à des intérêts locaux, à des préférences nationales pour vouloir rester fidèle à des causes plus universelles.

Quand je tiens un discours déplaisant -mais courageux- que j'estime juste, seul contre tous, indifférent à la pression des "légalistes", à la moralité de l'époque, aux susceptibilités de la société, je suis considéré comme un traître, un lâche, un ennemi.

C'est pourtant avec ce même courage dont je fais preuve aujourd'hui face à mes détracteurs que certains Allemands inflexibles se sont opposés au régime nazi (et de manière plus générale la civilisation à la barbarie, le sage à la bêtise populaire), c'est avec la même véhémence avec laquelle on me répond ici qu'ils se firent appeler traîtres par les leurs en ces temps troublés !

L'Histoire les a réhabilités, la vérité me réhabilitera. L'indépendance d'esprit est souvent reprochée aux "traîtres" qui pactisent avec la liberté de pensée.

Le tort de mes détracteurs est de manquer de recul : empêtrés dans leurs mesquines passions patriotiques, conflits intellectuels masturbatoires et drames personnels dont la portée est limitée à eux-mêmes, ils jugent mes propos depuis leur fosse socio-culturelle, leurs conformations génétiques (les sanguins réagissent avec plus de virulence à l'éclat izarrien), sentiments populistes et autres "formatages civilisationnels" et non depuis les hauteurs sereines, détachées, objectives, illimitées du ciel et de sa lumière.

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https://rutube.ru/video/2b56bb396471cd767550b1a142f2e31f/

samedi 19 juin 2010

878 - L'or des geignards

France, pays des injustices économiques, des inégalités sociales, des victimes de la crise ?

Foutaise !

Ceux que l'on appelle des pauvres, qu'ils soient chômeurs, employés ou prolétaires sont en réalité des nantis pourris par les trésors quotidiens qu'ils boudent comme des enfants de princes n'appréciant plus leurs joujoux.

Manifestants, licenciés économiques, allocataires du chômage sont de grands favorisés. Sauf que, sans cesse insatisfaits des autres bonheurs dont ils jouissent d'emblée, gavés de privilèges, repus de superflu, blasés de biens matériels, obèses de l'esprit, ils ignorent leur chance.

Leurs doléances ? Ne pas pouvoir partir en vacances, sortir au restaurant, habiter dans une maison plus vaste, changer de voiture, bref ne pas gagner le salaire de leurs patrons, s'offrir la même télévision en relief que leur voisin...

Pourtant ces gens mangent à leur faim (et même s'ils ne mangent pas à leur faim, il y aura toujours à leur disposition non seulement les poubelles mais encore les organismes d'entraide), ont accès aux soins médicaux, ont de l'eau claire coulant de leur robinet (ce qui constitue un miracle dans certains pays), peuvent se cultiver gratuitement dans les bibliothèques municipales, vivent libres dans le plus beau pays du monde..

Mais surtout... Ils ont INTERNET chez eux (ils cherchent même du travail depuis leur lit sur les sites d'emplois mis à leur disposition, alors qu'hier il fallait se déplacer dans les agences).

Rien que le fait de vivre à l'ère de l'INTERNET dans un pays où tous peuvent y avoir accès est en soi un cadeau de la vie.

Personnellement j'estime que mon accès à INTERNET représente le summum du luxe dans mon existence. Pour cette chance inouïe il ne me viendrait pas à l'esprit de me plaindre de ma vie. Parce que je sais apprécier pleinement les choses, non seulement je ne me lasse pas du peu que j'ai (contrairement aux amasseurs de biens matériels crevant d'ennui, inassouvis), mais en plus je m'émerveille chaque jour un peu plus des miracles technologiques et naturels qui m'entourent. Tout ce que je possède (pas grand-chose comparé aux critères actuels définissant les bases du confort), tout ce que je savoure me suffit, me comble, dépasse même mes aspirations matérialistes. Et je rends grâces au destin pour ces excellentes choses que j'ai au lieu de me plaindre de ce que je n'ai pas.

Et que je n'ai d'ailleurs pas besoin.

C'est bien peu me diront la plupart d'entre vous... Mettez-vous à la place d'un pauvre, un vrai, vous verrez que c'est énorme !

Pour avoir cette acuité il faut sur les choses porter un regard simple, authentique, essentiel et non pas réagir en éternel avantagé se croyant pauvre.

Même si je devais ne pas manger à ma faim chaque jour, par exemple jeûner une fois par semaine, avec tous les avantages qui me resteraient encore j'estimerais être un privilégié et l'idée de me plaindre de ma condition ne m'effleurerait toujours pas l'esprit.

Evidemment j'ai bien conscience qu'avancer l'argument de l'eau surgissant des robinets en fera rire plus d'un parmi les "pauvres" qui aspirent à une vie meilleure, c'est-à-dire à une vie encombrée d'objets inutiles, d'artifices coûteux, de plaisirs payants... Ces "déshérités" qui pleurent et crient à l'injustice, se révoltent parce qu'ils gagnent moins que le SMIC ne me prendront guère au sérieux à l'évocation de l'eau potable à leur disposition car, trouvant cela tellement évident, la question ne se pose même plus pour eux. D'ailleurs il est inconcevable à leurs yeux que même le plus pauvre des pauvres en France ne puisse avoir un robinet chez lui d'où sorte une onde saine... Ce qui signifie que les plus pauvres en France -ceux que l'on dit indigents- ont encore droit au privilège des rois du passé, droit à ce qui est considéré comme un don des dieux dans certains pays pauvres.

C'est dire la profondeur de leur ingratitude envers le sort, le degré de corruption de leur âme émoussée, la dégradation de leurs moeurs au contact des perpétuelles faveurs de leurs jours bénis par la fortune...

Avoir de l'eau potable sous son toit est le plus premier des bienfaits (essayez donc de vivre sans eau courante). L'homme en a fait du chemin depuis les cavernes ! Merveilles des merveilles, aujourd'hui la source de la vie coule de son robinet ! Combien dans ce pays de Cocagne s'en rendent-ils compte ? Et cela n'est qu'une des innombrables richesses à la portée de chacun d'entre nous !

Vélos, instruments de musique, caméras, appareils photos, technologies diverses sont à notre service, forêts, vent, nuages, firmament s'offrent à notre curiosité, jardinage, promenades, natation, lecture, écriture, chant représentent nos activités potentielles sans que ces objets, prodiges de la nature et occupations saines ne parviennent à contenter les geignards qui considèrent ces choses comme insignifiantes et les méprisent ! Les dégénérés et les faibles, plutôt que de goûter à ces trésors préfèrent posséder des écrans de télévision à la mode, porter des vêtement de marque branchés et des lunettes noires très onéreuses. Ces "pauvres" mettent leur fierté dans le fait de pouvoir se payer des imbécillités, c'est-à-dire des vacances, des grosses voitures, des télévisions derniers cri et non dans le fait de s'extasier devant un robinet.

Vivre dans un pays dont les ordures, accessibles, sont composées à profusion d'aliments sains est le signe que la vraie pauvreté dans ce pays n'existe pas.

Surtout si, comble du bien-être, ce pays d'opulence s'appelle la France.

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mardi 15 juin 2010

877 - La poésie rongée par ses vers

La poésie de nos jours, surtout la poésie d'auteurs inconnus, est tombée en totale désuétude.

Par le simple fait que n'importe qui écrive de la poésie aujourd'hui, autant dire tout le monde, elle ne vaut plus rien. La poésie de nos jours ronronne. Et lorsque la rime pour se démarquer cherche à aboyer, hurler, rugir, elle ne fait que lamentablement braire : la corde poétique a été archi usée depuis un siècle. Ecrire en vers, c'est mal écrire.

Défenseurs des Lettres, au lieu de vous alarmer du déclin de l'intérêt du public pour les ouvrages de rimes, huez plutôt les derniers poètes qui s'ingénient à parasiter la littérature de leurs "admirables inspirations" couchées à travers recueils, feuillets et autres minces supports voués à une glorieuse mais -Dieu merci !- hypothétique postérité ! Compatissez au sort que réservent ces méchants poètes à leur lectorat sombrant dans une fatale léthargie au contact de leurs rêveries nombrilistes... La poésie en vers est bel et bien morte, et c'est tant mieux !

Le naufrage de cette poésie maintenue sous perfusion dans les cercles ultra confidentiels, autarciques et sclérosés n'en est que plus pathétique : chaque jour ressuscitée grâce au mirage de l'auto congratulation entre adeptes, elle perd progressivement en crédibilité.

La poésie, je veux dire la poésie versifiée, ne vaut rien si elle n'est pas baudelairienne.

Personnellement j'ai la décence et le bon goût de ne pas versifier afin de ne pas faire mourir d'ennui mes lecteurs. N'oublions pas que le versificateur se fait surtout plaisir à lui-même. J'ai compris depuis longtemps que la poésie versifiée ne valait rien si elle n'était pas baudelairienne. Ou hugolienne.

Bref, un Dupont qui versifie n'est qu'un tueur de poésie.

Le versificateur à notre époque n'est qu'une plume décidément bien légère cherchant à donner corps à ses jolies niaiseries et fausses profondeurs -qui ne sont que fosses- auprès d'un lectorat aussi minoritaire que complaisant. Je considère la poésie versifiée contemporaine comme de la masturbation littéraire dans sa grande majorité.

La vraie poésie versifiée est avant tout une technique. Elle doit se distinguer des poisseux, pesants, maladroits mouvements du coeur en mettant en avant le caractère aérien d'une technique parfaitement mâitrisée porteuse de messages limpides, essentiels, digestes et non pas remorquer de manière informe les surcharges de l'âme en proie à ses délires "nombrilistiques"...

L'authentique poésie est un dessert léger qui s'apprécie à petites doses (et encore, pas tous les jours !) au lieu de cette habituelle mélasse tantôt insipide, tantôt écoeurante.

En un mot, Verlaine ou rien !

C'est cela avoir le sens de la littérature et de la poésie : savoir se taire pour laisser les maîtres perdurer. Ce que je fais précisément en ne versifiant JAMAIS. D'autres l'ont fait avant moi bien mieux que je ne saurais le faire, alors pourquoi s'ingénier à faire moins bien ?

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mercredi 9 juin 2010

876 - Farrah Fawcett : sourire perçant

Farrah Fawcett, frêle et radieuse incarnation de la féminité à la face hyper sexuée d'où, paradoxalement, émanait une chasteté quasi angélique, créature magnétique à large denture contribuant à faire de chaque sourire un pur ravissement, rêve incarné dans une chevelure luxuriante et un visage éclatant est morte en tant que mythe durablement momifié par la renommée certes, mais principalement en simple vieille peau qu'elle était devenue...

Ce parfait produit d'une Amérique superficielle, artificielle, télévisuelle n'en fut pas moins dans sa jeunesse une authentique beauté, les fautes de goût de sa toilette yankee n'occultant point les charmes innés de sa nature.

Blonde, charmeuse, séraphique, cette Eve typiquement texane fut tout aussi spécifiquement américaine dans la déchéance de sa beauté... Qu'importe ! Ses laideurs tardives ne feront jamais oublier sa gloire révolue tant il est vrai qu'elles furent plus éphémères encore.

Farrah Fawcett aura vieilli avec un masque de grande douleur, celui du cancer bien sûr mais également celui de la Beauté devenue Hideur. Née sous le souffle de Vénus, elle finit ses jours sous le signe du crabe, avec pour uniques parures la ride et le sanglot, derniers cosmétiques déposés sur son front par la Camarde...

La chute vers la tombe n'en fut que plus vertigineuse.

On a de la compassion pour cette défunte si belle sur nos écrans, si épouvantable sous la stèle.

En ce monde toute beauté est vouée à la putréfaction.

Toutefois Farrah Fawcett aura emporté l'essentiel dans la fosse : sa superbe denture qui, comme ses ossements, pendant des siècles témoigneront crûment, mais secrètement, de son passage sur Terre.

Mais surtout, et c'est là la force et la consolation du poète qui partout ne voit que le beau, je crois que depuis sa sépulture le visage décharné de Farrah Fawcett -visage devenu crâne- définitivement dirigé vers le ciel, figé en direction de l'infini avec son superbe alignement de dents carnassières, continue de charmer l'Univers.

lundi 7 juin 2010

875 - L'incroyable radin que je suis !


L'avarice à mes yeux est une grande qualité.

Je suis moi-même extrêmement radin. L'avarice m'enrichit tant financièrement que moralement. Me priver de tout ce qui coûte de l'argent pour augmenter mon capital dormant me procure une immense satisfaction.

Les dépensiers ne peuvent pas comprendre cette jouissance-là...

En outre mon avarice me pousse à chercher les solutions les plus économes pour vivre, donc les plus saines. C'est le radinisme qui m'a poussé à adopter un mode de vie écologique avant l'heure : en plus de fouiller les poubelles, je roule à vélo, bois de l'eau, jeûne... Excellent pour la forme !

Je me passe de tout ce qui est superflu, ce qui me rend libre.

L'avarice m'oblige à faire preuve de permanente imagination : chercher tous les prétextes pour n'offrir rien de coûteux à personne, et surtout pas à mes amis. Dépenser pour faire plaisir aux autres étant selon moi une pure aberration, quand j'offre des cadeaux, c'est à moi-même que je les offre. Ce qui limite fortement les risques étant donné que je n'ai que des exigences d'irascible comptable...

La peur de la dépense inutile m'a appris à apprécier les choses simples, mais surtout, je le répète, à apprécier les choses qui me font plaisir à moi et non aux autres, ce qui m'a mené à la vraie indépendance d'esprit.

On me déteste à cause de mon avarice c'est vrai. Mais quand on m'aime, au moins je sais que ce n'est pas pour mon argent. La sélection s'est opérée autour de moi : mes amis sont rares, donc encore plus précieux. Mais surtout, mes amis peuvent compter sur moi pour ne rien leur promettre qui offense mon budget. Pour ça, ils me font totalement confiance.

Et la confiance, ça compte dans l'amitié.

En revanche, tout ce qui ne mange pas de pain, je le distribue sans calcul et de bon coeur.

Pour cela ma générosité est sans borne.

Ce qui se paye avec de simples mots, ce qui s'achète avec rien, ce qui se monnaye avec de purs espoirs mais guère plus, voilà qui convient à mon existence d'incorrigible radin !

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jeudi 27 mai 2010

874 - L'Islam, peste des Dupont-Lajoie

Cet article date d'un temps où mes vues politiques étaient faussées. Mes idées ont radicalement changé depuis, les événements survenus en France ayant salutairement changé ma mentalité... A l'époque j'étais de bonne foi dans ma naïveté. Aujourd'hui mon discours sur le sujet est à l'opposé de ce que vous allez lire. Je suis toujours de bonne foi en défendant aujourd'hui le contraire de ce que j'écrivais jadis. C'est ce qu'on appelle "évoluer".

Les musulmans sont en train de devenir la nouvelle peste à combattre dans la société française.

Un racisme anti Islam se répand dans toutes les directions : depuis la rue infestée de Dupont trouillards et haineux jusque dans les récents textes de lois dictés par une Marianne solennelle et impartiale engoncée dans sa toge aux plis républicains décidément rigides, en passant par les supposés indifférents, les traditionnels sans-avis malheureusement contaminés par l'air du temps, eux aussi...

L'inconscient collectif est au rejet des musulmans.

Dans cette atmosphère survoltée, trouble, malsaine où la moindre allusion à l'érection d'une mosquée ou évocation de l'ombre d'un voile suscite des débats télévisés passionnés, de virulentes polémiques d'envergure nationale, des réflexions sur des projets de lois liberticides (pour ne pas dire franchement racistes à l'égard de la communauté musulmane), comment ne pas faire de rapprochement avec les puanteurs de l'Allemagne de 1933 ?

Comme au temps de la stigmatisation des Juifs, le poison est insidieux : ça commence de façon "inoffensive" par des débats publics, des émissions de télévision, des articles de journaux, des prises de position politiques...

Où cela finira-t-il ?

Le culte musulman, pourtant deuxième religion en France par le nombre des adeptes, depuis toujours bien établi sur notre sol et, au même titre que le culte catholique, quasi "étatisé" dans les esprits pourrait-on dire, devient peu à peu la religion ennemie aux yeux du français moyen influencé par les "idées en vogue".

Si bien qu'être musulman actuellement en France, sortir en djellaba pour les hommes, voilées pour les femmes, c'est déjà faire acte de courage, de rébellion. Vouloir marquer son appartenance à l'Islam sur les lieux publics est en passe d'être considéré comme un acte anti-républicain dans l'opinion publique !

C'est grave. Cela signifie que porter le voile, la djellaba devient, me semble-t-il, plus un geste politique qu'un acte de foi religieuse. A force de dénoncer les signes distinctifs de l'Islam, la république française les a transformé en bombes emblématiques. Après la guerre aux symboles, la guerre aux hommes ? Les conflits physiques commencent toujours par la discorde des esprits.

Cette république dévoyée qui sous des dehors louables et proprets se targue de vouloir défendre de prétendus principes de neutralité, d'égalité, de tolérance et qui en réalité pue l'islamophobie me dégoûte !

C'est bien connu, qui veut se débarrasser de son chien l'accuse d'avoir la rage.

La vérité est qu'avec ses valeurs trop élevées pour les normes de notre pays, le musulman dérange. Pire : il ne ressemble tout simplement pas au bon français blanc. Par sa différence ethnique (cela n'est bien sûr pas systématique mais dans leur grande majorité les musulmans de France sont des Arabes et des Magrébins), par son dégoût de la chair porcine, par sa fidélité aux préceptes de sa religion, le musulman est l'ennemi désigné de notre culture paillarde, défroquée, alcoolique.

Attention, je ne condamne par notre belle culture française ici ! Je suis français à cent pour cent moi aussi. J'aime mon pays, j'aime boire, railler les curés, défier le Ciel, trousser les jupons et banqueter (à la différence que, comme les musulmans, je ne consomme pas de porc), sauf que, sans pour autant adopter les moeurs admirables des musulmans (je tiens à garder ma culture), je m'élève contre cette intolérance consistant à condamner la vertu des musulmans tout en faisant la promotion de nos propres vices !

Je trouve très salutaire la présence dans notre société des musulmans : ils contrebalancent nos excès.

Nous mangeons du porc, eux non. Nous nous enivrons de bon vin, eux pas. Ils vont de plus en plus à la mosquée, nous de moins en moins à l'église. Où est le problème ? Leurs femmes portent pudiquement le voile, les nôtres se font honteusement avorter. Que leur reprochent-ont ? N'ont-ils pas le droit de choisir une vie décente, vertueuse, saine ?

Mon respect pour la religion musulmane ne signifie nullement que j'excuse les excès des mauvais fidèles fous fanatiques prêts à tuer pour défendre leur cause... Ce n'est pas parce que je dénonce les vices des catholiques et de leur république hypocrite qui alcoolise son peuple, abruti ses jeunes, "cochonise" ses citoyens, fait avorter ses femmes, que je ne dénonce pas ceux des mauvais musulmans. Je n'ai jamais fait la promotion des criminels, terroristes et tyrans dans ma défense de la culture musulmane, contrairement à ce que prétendent mes détracteurs.

Je condamne avec la même ardeur l'intolérance et la bêtise des catholiques à l'égard des musulmans en général que la folie meurtrière des musulmans fanatiques, haineux envers l'Occident.

Non les musulmans ne sont pas un danger pour la France, non l'Islam n'est pas une religion de gens à la mentalité archaïque, non les mosquées ne sont pas des repaires de terroristes prêts à en découdre avec la société française !

Ces grotesques idées reçues sur les musulmans sont indignes d'un pays comme le nôtre avec ses traditions d'ouverture, de Lumières, d'humanisme.

La vérité, c'est que sous l'effet de je ne sais quel venin (les médias, la télévision, l'effondrement du niveau scolaire, l'alcool peut-être) notre république est purement et simplement devenue raciste.


VOIR LES CINQ VIDÉOS :

mardi 25 mai 2010

873 - Les oeillères de l'enfance

Enfant, je croyais plus que tout aux vérités de laboratoires : la science, les mathématiques, l'algèbre, la logique, les lois visibles, les réalités palpables, l'intelligibilité matérielle des choses, l'évidence des concepts... Telles étaient les clés du monde qui m'entourait. Les seules pensais-je, avec mes manuels scolaires pour Bible, le soleil pour repère, la table de multiplications pour lois.

Dès l'âge de raison, le monde avait pris pour moi la forme rassurante, implacable d'une vaste pensée cartésienne débarrassée d'inutile beauté et d'émotion superflue.

J'avais des bornes en moi, celles de la puérilité qui ne voit les choses que de piètre hauteur. Les enfants sont sots : ils ne voient rien d'autre que la science au-delà de l'horizon qu'ils s'amusent à calculer, mesurer, n'imaginent que des atomes sous leur oreiller, n'accordant aucun sens à leurs songes, ne veulent rien savoir de l'Univers qui n'entre pas dans leur docte cervelle nouvellement imprégnée d'inflexible raison !

Comme tous les gosses de sept ans, j'étais un âne.

Mais très vite ma vue grossière du monde s'affina, le bagage purement rationnel me tenant lieu d'intelligence ne pouvant suffire pour appréhender ce qui dépassait du cadre. Je constatais que plus le contenu de mes manuels à l'école était dense, ramassé, et donc censé être indiscutable, plus la marge était grande autour de ces austères vérités... Ce qui me laissait d'autant plus de place pour dessiner des moutons et des roses tout autour.

C'est en devenant adulte que je compris tout. Là, la poésie s'ajoutait aux mathématiques, le mystère à la science, la beauté aux explications rationnelles... Pour donner son relief à la vie. Ecolier, j'étais bêtement matérialiste. Tout avait une explication, il suffisait d'ouvrir les manuels, de faire confiance aux savants, à la raison, à l'éducation nationale.

Peu à peu, derrière le froid calcul je découvrais la lumière.

Sous le plomb de la pensée rigoureuse, je percevais des plumes de subtilité, des arabesques d'esprit, des sinuosités poétiques qui se combinaient à la matière pour former la Réalité. Ainsi le carbone devenait principe vital plein de sens, le simple brin d'herbe miracle, l'eau merveilleuse énigme, entre infinie complexité chimique et infinie simplicité spirituelle... Même les formules mathématiques les plus rébarbatives avaient pour moi leur beauté intrinsèque : il me suffisait de porter un regard divin sur les chiffres pour qu'ils se mettent à briller. Je sentais que l'ordre procédait d'une essence supérieure, que les formes de la nature étaient calquées sur des figures célestes, enfin que l'invisible guidait le monde.

Si bien que plus je m'éloignais de l'enfance, plus je devenais rêveur, émerveillé, sensible, pur.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/21007887cc8412daa9090dcdc3edbe3c/

https://rutube.ru/video/50c39ed09db349088b92f0ca6b31213d/

http://www.dailymotion.com/video/x43zbiy

samedi 1 mai 2010

872 - La vendeuse de muguet

Avec sa mine pâle, sa claudication disgracieuse, son air abattu et ses habits tristes, la demi mendiante me héla avec une infinie maladresse tandis que je traversais la rue pour me rendre à la boulangerie.

J'avais oublié que nous étions le 1 du mois mai... Accoutumé à vivre loin de la plèbe et de ses moeurs odieuses, je me sentais parfaitement étranger à son univers imbécile et vulgaire. Et lorsque de temps à autre me parvenaient les clameurs populaires (depuis les banales manifestations syndicales de rues jusqu'aux expressions de joies crapuleuses des bals du 14 juillet), non sans une réelle satisfaction je prenais conscience de la hauteur séparant ma tour d'ivoire de ce monde misérable.

Me tendant son mauvais muguet sous le nez, la pauvresse insistait péniblement, sollicitant en vain ma générosité d'oisif avaricieux.

Avec irritation j'expliquai brièvement à la gueuse qu'en aucun cas je ne comptais dépenser quelques pièces pour un méchant brin d'herbe dont je n'avais que faire et que de toute façon j'avais besoin de mes sous pour acheter mes pâtisseries du matin dans la boutique située juste derrière son stand, enfin que toute sa personne avec ses allures d'indigente m'indisposait au possible.

Pressé d'aller acheter mes gâteaux, je laissai l'importune à ses illusions de piécettes.

En sortant du commerce, les bras chargés de trésors de raffinements au beurre frais et au sucre glacé, je croisai de nouveau la saltimbanque qui, jalouse à la vue de mon gros paquet de viennoiseries, se fit suppliante.

Excédé par les manigances grotesques de cette espèce d'analphabète cherchant à se faire apitoyer, j'arrachai rageusement ses clochettes des mains pour les lui jeter au visage ! Enfin je n'omis pas de la bénir d'un crachat d'aristocrate bien placé entre les deux yeux, qu'elle avait bruns (une roumaine sans doute), avant de m'éloigner avec morgue jusqu'au sommet de mon domicile inaccessible à la gueusaille.

Qu'il est triste ce monde où les beaux sires de mon rang, une fois l'an se font agresser dans la rue par de vilaines vendeuses de fleurs...

Je rêve d'une société plus juste, fraternelle et sans hypocrisie où les seigneurs seraient mieux respectés des va-nu-pieds.

On réclame sans cesse la compassion à l'égard des nécessiteux mais jamais on ne parle d'honorer les sybarites pour ce qu'ils sont... Eux qui ont l'heur d'avoir les paumes lisses et l'esprit éclatant mériteraient donc le mépris de la part des pauvres gens aux pattes calleuses et à la cervelle terne ? Et en vertu de quel principe souverain ?

Est-ce donc cela qu'on appelle le sens de la justice ?

En ce premier jour de mai je viens de courageusement défendre les intérêts prioritaires des gourmets sans cesse harcelés par l'infâme, étouffante et dictatoriale bêtise des laborieux.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

samedi 10 avril 2010

871 - Les femmes vénèrent les machos

Parce que le Ciel a voulu que la femme naisse sous le signe de la docilité, la femelle enchaînée aux lois âpres du mâle aime les injustices du sexe.
 
C'est ainsi que la conjointe sous le joug des plaisirs est naturellement soumise. Sa chair est faite pour être dominée, asservie, livrée aux crocs du loup, son souverain. L'amante est la poupée de l'homme, ce seigneur-né, et elle le sait : elle trouve belle et bonne cette cruauté de l'hyménée.
 
Tout comme le jardinier sublime la friche en l'ordonnant, le gaillard qui dispose de sa compagne peut à sa guise et selon ses caprices glorifier la Création d'une main de fer, guidé par son imagination, inspiré par les causes supérieures, principes divins qui ont placé le lion sur un trône et son élue à ses pieds.
 
Les sots pensent que l'égalité des genres est normale et que la place d'Eve est à la droite de son époux. Cette uniformisation matrimoniale n'est point légitime car artificielle, loin des décrets du Cosmos. Mais dans son immense sagesse, Dieu a décidé que l'oiselle chérirait les bottes de son prince, et ce qui semble inique aux yeux du citoyen, du savant, du législateur dénaturés par les artifices de la culture est infiniment juste et doux sous les clartés nuptiales du firmament.
 
Dans le secret de l'alcôve les grandes idées n'ont plus cours. Il n'y a plus de révolution quand triomphe l'hymen. L'épouse reprend sa véritable place à l'heure où tombent les masques.
 
La ménagère sincère vénère le macho. Au fond d'elle-même elle déteste sa nouvelle condition où l'a abandonnée son contemporain... Cette liberté-là aliène l'enfant de Vénus qui, fondamentalement, a besoin de sentir la force rugueuse de la virile écorce contre sa soie, le poids de la masculine autorité sur sa tête, la puissance phallique sonder ses flancs, l'éclat intellectuel dominer ses pensées, la voix rauque faire taire ses féminines protestations.
 
Et la délicieuse ortie de l'amour séduire son coeur.
 
La créature n'est désirable aux yeux du gentleman que lorsqu'elle s'accorde à ses hauteurs à travers la parure digne et sobre de sa soumission innée : dévouement, obéissance, hommage au générateur de semence et porteur de sceptre sont les sentiments honnêtes de la belle face à son maître, tant dans la vie conjugale que dans l'aventure amoureuse.
 
Ce qui rend la féministe infâme, vulgaire, détestable, bête et grotesque, c'est sa propension à vouloir singer l’étalon dans ses célestes attitudes... Et qui fait la guenon au lieu de faire la gazelle.

L'amie du phallocrate qui a su garder intacte l'intelligence de sa faible nature se soumettra avec d'autant plus de délices aux impératifs du dominant que ces derniers sont inspirés par les immuables gènes et non par l’arbitraire norme en vogue.

vendredi 9 avril 2010

870 - Eloge de mon improductivité

Dans cette société obsédée par l'accès aux biens matériels revendiqué comme un droit, je suis heureux de ne rien produire.

Mieux : je suis satisfait de n'avoir pas à me soucier de ma subsistance. D'autres travaillent à ma place. Ils s'occupent de me nourrir pendant que je songe à élever leur esprit. Chacun est à sa place : les âmes primaires persuadées que la vie est avant tout matérialiste la passent à turbiner bêtement jusqu'à la retraite tandis que les improductifs évolués de mon espèce dénoncent l'inanité des activités de ces travailleurs matérialistes érigées en véritable religion par la masse laborieuse à laquelle ils s'identifient avec fierté.

Susciter l'irritation des productifs qui font vivre leurs critiques est pédagogues et salutaire : ce faux sentiment d'injustice provoqué dans leur âme de brute leur permet, petit à petit, de se rendre compte de la vanité des valeurs matérialistes auxquelles ils sont attachés, si dérisoires qu'elles sont raillées par ceux-là mêmes qui en bénéficient sans s'en être le moins du monde acquittés au prix de leur sueur. Ce qui révolte beaucoup ces petits esprits...

Loin de se prostituer aux hérésies du siècle, les vrais seigneurs piétinent le pain sacré de la plèbe qui les nourrit.

Le rôle du pasteur n'est pas de maintenir les ânes dans leurs illusions consuméristes mais de les faire sortir de leurs étables câblées sur les bouquets de chaînes de télévisons aux clartés frelatées pour leur montrer le soleil.

Je ne suis pas sur terre pour flatter mes bienfaiteurs borgnes et endormis mais au contraire pour leur ouvrir les yeux. Ils travaillent pour que je puisse manger et les critiquer ensuite, oui et alors ? Le travail n'est pas l'argument final de toute cause. Donner raison aux ânes simplement parce qu'ils sont attelés à la charrue, suent, peinent, se lèvent tôt, c'est comme donner raison aux limaces parce qu'elles bavent, aux idiots parce qu'ils sont heureux, aux alcooliques parce qu'ils chantent. Sous prétexte que ces bêtes de somme financent mon existence d'improductif je devrais les encourager à cultiver l'imbécillité ? Au contraire, en désacralisant leur pain qui me fait vivre je les invite à lever les yeux plus haut que leurs jours bornés par des considérations bancaires, alimentaires, syndicalistes ou socio-professionnelles.

Toute l'existence de ceux qui contribuent à me maintenir dans l'état glorieux de railleur improductif est vouée au travail. Leur but : devenir propriétaire d'une maison, passer une retraite sereine -si ce n'est sénile- se payer des vacances, constituer un héritage pour leurs enfants, etc.

Soit. Et après ?

Construire ou acquérir une maison, s'assurer une retraite aisée, offrir un héritage à la descendance, partir en voyages... Cela leur fait une belle jambe ! Rien que des choses temporelles.

Sont-ce là les richesses suprêmes de la vie humaine ? Oui s'offusqueront les equus asinus avides de foin.

Ces désirs aussi vulgaires seraient donc l'aboutissement de leur passage sur terre ? Quelle tristesse ! Quelle indigence ! Certes il est légitime d'aspirer à ces vanités car nous ne sommes pas des désincarnés et nous avons besoin de nourriture, d'un toit, d'eau, de chauffage, et même de nous amuser.

Mais miser sur ce qui est voué à la désintégration, réduire une vie à un lavabo, une croisière, un salaire, une marque de voiture, une habitation flatteuse, un tuyau de fibres optiques, n'est-ce pas se moquer de ceux qui, comme moi, vivent non POUR l'accès aux biens matériels issus du travail mais GRÂCE aux biens matériels issus du travail des autres ?

Je m'explique.

Le travail des autres à mon bénéfice est le prix à payer à leur "désabrutissement". Par leurs efforts, leur courage au labeur, leurs sacrifices ils contribuent à m'épargner les vicissitudes et soucis liés à leur condition d'abrutis. En échange, je leur ouvre les portes de la vérité izarrienne. Ce qui est loin d'être une tâche aisée dans ce monde dominé par le culte du Veau d'Or... Bref, ils me nourrissent physiquement, je les nourris spirituellement. Tout se paye, tout se mérite en ce monde. Aux uns il sera demandé plus d'efforts qu'aux autres pour s'humaniser, s'élever selon leurs capacités à comprendre l'essentiel ou leur degré d'abrutissement... Cela peut sembler injuste mais c'est ainsi : nous ne sommes pas tous égaux devant l'intelligence.

Je mérite que me soient épargnées la peine et la perte de temps engendrées par le travail, tandis que ceux que je tente d'éduquer payent leur ignorance, leur bêtise, ou plutôt payent leur difficile "apprentissage des hauteurs" au prix établi selon des critères non sottement arithmétiques mais hautement spirituels.

En vertu du fait que j'ose dire la vérité, ne succombant ni au mensonge, ni aux artifices, ni aux flatteries, refusant tout compromis avec l'époque, on me taxe de parasite. De fou. De fainéant.

Je suis comme le chardon qui pousse en plein champ, au milieu du passage, perçant le goudron, inutile, méprisé, isolé, menacé d'être arraché, considéré juste bon à être dévoré tout cru par les ânes qui ne songent qu'a remplir leur panse (il est bien connu que les ânes raffolent des chardons).

Jusqu'au jour où on s'aperçoit que le chardon que nul ne voulait nourrir a engendré une magnifique fleur.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xdjhfg_eloge-de-mon-improductivite-raphael_news

lundi 1 mars 2010

869 - Le monde du cirque

On idéalise trop le monde des artistes, saltimbanques et autres baladins.

Je ne me fie pas aux apparences flatteuses que les gens du voyage veulent donner d'eux-mêmes. Le romantisme de ce milieu n'est qu'un vieux cliché. La réalité est plus glauque. Les gens du voyage n'ont jamais chanté sous les étoiles, d'ailleurs les astres sont bien le dernier de leurs soucis. Oublions les aventures de Tintin, images beaucoup trop pures pour correspondre à la réalité de ces forains.

Le monde du cirque est minable, sordide, dur, mortellement ennuyeux, laid et vulgaire.

L'univers des cirques ambulants est un manège déprimant où des "techniciens de la piste", des "forçats de la distraction populaire" aux mines plus ou moins patibulaires répètent à l'infini leurs numéros sans joie devant des publics ignorants des coulisses, car les coulisses du cirque bien souvent sont sinistres.

Au cirque les spectateurs payent pour s'éblouir de lumière, pas pour s'affliger de la fange.

De mon point de vue travailler dans un cirque c'est comme un naufrage : on y entre, on s'y dégrade. Sorte d'antichambre de la déchéance ou bien antre des bannis de la société, le chapiteau clinquant est un cache misère, la partie immergée et éphémère d'une industrie pleine de désenchantements...

La piste du cirque n'est qu'une arène crapuleuse où grimacent des pitres et s'agitent des pauvres hères mis à l'écart par la société, "saltimbanques" animés par des causes triviales, voire inavouables. Aux antipodes de toute vocation artistique. Mais surtout, où des animaux fatigués, abrutis, battus sont odieusement exploités par un système tyrannique et carcéral (des vidéos d"animaux du cirque maltraités circulent à ce sujet).

On est loin du mythe de l'artiste généreux, idéaliste, jongleur d'étoiles et semeur de rêves... Sous leurs costumes les clowns sont des tatoués. Les amuseurs, des âmes décevantes. Les dresseurs d'animaux, des fauves.

On m'accusera peut-être de racisme envers les gens du voyage, de discrimination envers une corporation, d'incitation à la haine envers une communauté... Je ne fais que donner un avis personnel sur une question qui m'est chère et, accessoirement, dénoncer des abus réels commis envers les animaux dans ce milieu. Je ne suis nullement raciste envers les gens du voyage, j'ai toujours aimé côtoyer les gitans, bohémiens et divers nomades de nos contrées. Mais ce n'est pas parce que j'aime les manouches que je dois pour autant apprécier la compagnie des alcooliques, des illettrés, des parias, des brutes.

Aimer les manouches ce n'est pas éviter de leur parler des sujets qui fâchent, au contraire. L'amour véritable de l'humanité, c'est oser parler de sa misère pour la mieux combattre. Cela fait belle lurette que les gens du cirque ont perdu leur âme : la laideur à remplacé la poésie.

Il n'y a pas de plus grande distorsion entre le mythe et la réalité que chez les gens du cirque. Pas de pire contraste entre l'éclat des projecteurs de la scène et la misère des dessous.

Boycottons le cirque !

Précision :

Mes affirmations ne sont pas des clichés mais la triste réalité.

Je me rends souvent sur les lieux de fêtes foraines pour observer les "tenanciers" et "tenancières" des stands et tout ce qui tourne autour de cet univers : ce monde d'exploitants de machines de foires, aux antipodes de toute sensibilité artistique, est proche du monde des malfrats, des travailleurs de la nuit (patrons de boîtes de nuit, de bars louches, ferrailleurs et magouilleurs improvisés en tous genres), voire des repris de justice dûment tatoués.

Certes ces gens sont des travailleurs. Mais pas des poètes, pas des artistes, pas des amis de l'humanité mais plutôt des fripouilles, des arnaqueurs professionnels.

C'est un milieu de brutes et de misère morale quoi qu'il en soit. C'est ma manière de percevoir les choses, sans illusion.

Les gens du cirque et les forains en général (c'est le même milieu, ces gens sont issus des mêmes bases et familles) n'aiment pas les enfants mais leur argent, n'aiment pas faire rêver mais faire payer, ils ignorent parfaitement ce qu'est un artiste, un saltimbanque. Seul le gain les intéresse. Pire en certains cas : seule la survie les motive. Faute de pouvoir faire autre chose, leur métier est alors un gagne-pain pur et dur.

Il m'est arrivé de parler avec les plus fréquentables d'entre eux et on ne m'a pas toujours donné tort au sujet de ce que j'avance...

Si tout ce que je dis ici est faux (et c'est fort possible que je me trompe), c'est en tout cas l'image que renvoie ce milieu. Les forains, s'ils sont malgré tout recommandables, honnêtes et honorables, sont au moins responsables de cette déplorable image que je viens de brosser de leur société.

Le "Cirque du Soleil" au Canada et certains cirques de renommée bien tenus en France n'ont rien à voir avec la cohorte de petits cirques traditionnels ringards et crapoteux qui tournent en France.

Le Cirque du Soleil est un véritable viviers de talents, c'est un cirque d'élites, créatif, avant-gardiste. Les gens qui y travaillent ont la vocation, ce sont d'authentiques artistes. Ils ne sont pas arrivés dans ce milieu par défaut, par accident ou par crapulerie comme cela me semble être le cas en ce qui concerne les cirques que j'ai dénoncés.

mardi 23 février 2010

868 - Miracle à Chartres

Ses pointes au coeur de la Beauce désignaient un ciel sombre. J'étais dans l'ombre, ne voyant que la nue chargée, les champs mornes, les étendues monotones. La cathédrale de Chartres, silhouette sinistre dans le lointain, affligeait mon âme pragmatique.

Les rigueurs de l'âpre saison ne m'inspiraient que tristesse. Autour de moi, l'espace : rien qu'un vide immense, un silence sans échos, des agitations dénuées de sens... L'absurde comédie des éléments où les nuages ne sont que fumée, les astres des points sans nom, l'horizon un chantier agricole arrosé par l'onde hivernale.

Et les oeuvres des hommes, des pierres vouées à la poussière.

Pourtant, front baissé, j'avançais vers les inutiles flèches. Qu'allais-je y chercher, moi l'impie ? La plaine peut-être avait la réponse : au fil de mes pas le vent ressemblait de plus en plus à un chant.

Confusément la clarté se fit en moi à mesure que j'approchais des géantes séculaires.

Le MYSTERE m'attirait vers la double flamme de pierre. Et plus les aiguilles gothiques grandissaient, plus ma conscience s'éveillait.

Enfin je fus au pied de l'édifice. Je pénétrai dans l'antre vaste et serein.

Dans ce lieu dense un feu couvait sous les ogives : le silence reflétait les profondeurs sidérales, les vitraux la musique des particules de la matière. Spirales galactiques et valse des molécules étaient immortalisées dans le minéral, interprétant l'impénétrable symphonie universelle.

Le bleu était poésie, le rouge était mélodie, le cercle était onde. Dans les vitraux, des papillons. Sous mes pieds, des constellations. Au-dessus de ma tête, l'incommensurable.

Le roc était vivant... J'ETAIS vivant ! L'alchimie des signes et des choses avait opéré sur mon être un miracle sans bruit. L'harmonie cosmique suggérée par l'architecture et les verrières avait ébranlé mes certitudes de matérialiste.

La pénombre de la cathédrale m'éclairait intérieurement : j'avais saisi la subtilité de l'invisible.

La magie des voûtes me retint longtemps dans ma méditation. Et tandis que je scrutais l'immensité cachée de ce qui m'entourait, le vaisseau immobile voguait vers l'éternité.

Depuis le fond de la plaine j'avais répondu à ses muets appels avant qu'il ne m'emporte à destination de l'infini dans un fracas qui n'est audible qu'à des oreilles initiées.

Liste des textes

2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet