samedi 30 septembre 2023

2085 - Les tomates de Clinchamp

A Clinchamp tout ce qui mûrit pâlit.
 
Mais seulement en apparence, précisons-le.
 
Sous l'ambiance d'éternelle apathie dominicale, par la force des choses et contre la volonté des hommes -mais quand même avec la complicité de ses habitants hibernaux aux moeurs de fossiles-, la lumière de ce lieu si particulier finit par s'édulcorer.
 
Et les fièvres estivales se terminent en léthargie d'arrière-saison : dès que des flammes s'allument dans cette cambrousse statique sans heurt ni tambour, des pluies extinctrices les suivent de près.
 
Ainsi dans ce village habitué à ne frémir qu'au son sédatif des cloches de l'église -parfois aux meuglements lourds et familiers des vaches-, les tomates des potagers ternissent-elles aux yeux du visiteur, tant elles apparaissent insignifiantes dans ce décor de somnolence généralisée.
 
Et passent quasiment inaperçues.
 
Comme si sur ce sol pourtant fécond les rouges solanacées étaient finalement devenues, sous les regards des témoins, des ombres surgies du sillon, des sortes d'astres horticoles éteints, des braises refroidies sorties de terre.
 
Manger une salade de ces fruits écarlates en aôut dans ce trou de la Haute-Marne entouré de champs, c'est s'imprégner de l'intérieur de toute la torpeur de cette contrée de dormeurs.
 
Mais c'est surtout s'enivrer de saveurs acidulées aux relents de vieille France enracinée dans ses profondeurs pétrifiées : une aventure gustative et digestive aux effets puissamment narcotiques.
 
Un voyage sur le dos du mortel ennui où le gourmet non averti partira loin, haut, durablement, dans des rêves bucoliques vertigineux.
 
Là bas, aux antipodes du monde des vivants, la belle endormie des jardins semble bien inoffensive, vue de l'extérieur, mollement suspendue à son plant, à attendre l'heure de passer à la casserole...
 
En réalité, sous le ciel assoupi de ce royaume anonyme nommé Clinchamp, ces petits corps charnus et rubiconds sont des végétaux explosifs.
 
De vraies bombes soporifiques.

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mardi 26 septembre 2023

2084 - Jérôme Bourbon

L'ange gardien de "RIVAROL" est un sacré diablotin !
 
Justicier céleste de la cause la plus sulfureuse de la droite, Jérôme Bourbon tressaute et s'enflamme, détone et bondit, peste et tempête !
 
Infatigable figure du conservatisme le plus pétrifié, ses idées sont explosives.
 
L'humeur toujours au beau fixe, le costard canonique, la frange éloquente, intarissable sur les sujets que les progressistes qualifient de "puants", ses paroles cinglantes fusent avec un débit de moulin électrique.
 
Jovial et percutant, ce volcan sans répit aux fumées redoutables respire le bon air de la vieille France.
 
Les braises de son patriotisme suranné s'allient à merveille aux cendres de ses moeurs délicieusement désuètes : le personnage a l'envergure des mythes et l'éclat des orties. Il fait rêver les dévots et pique les mécréants.
 
Avec ses positions intenables sur les questions les plus sensibles de notre société, ce petit roi de l'insoumission trône courageusement sur une poudrière.
 
Attaqué de toutes parts, il résiste vaille que vaille, caustique et combatif tel l'aiguillon dardant d'une guêpe aux aguets.
 
Seul contre le système.

Pour ce siècle impie, il rayonne comme un bouffon.

En réalité, dans ses hauteurs solitaires et incorruptibles, il a les splendeurs de l'aigle.

samedi 23 septembre 2023

2083 - Les chats de Clinchamp

A Clinchamp les félins sont maigres, sales, méchants, pas beaux.
 
Mal nourris, peu aimés, furtifs, ils vagabondent comme de gros rats à la recherche d'on ne sait quels rêves à portée de leurs griffes. Réfugiés dans l'ombre, ils fuient le jour et les gens comme des malfaiteurs.
 
Méfiants envers les humains, ils se cachent dans des trous, des herbes hautes, des granges ou des greniers. Considérés par les habitants tantôt comme des nuisibles, tantôt comme de simples intrus, parfois comme des amis douteux, les chats de cette campagne reculée sont heureux malgré tout.
 
En ce lieu aussi improbable que propice, ils jouissent d'un bonheur suprême, précisément parce qu'ils sont à l'écart de tout, loin du bruit, à l'abri dans l'oubli. Ils ne demandent pas mieux. Le village pour eux est un cocon où ils jouissent de la liberté des loups. Là, ils sont épargnés par la civilisation. Privés d'aliments artificiels, préservés comme une espèce rare, ils avalent des oiseaux quand ils le peuvent, dévorent des souris s'il en reste et se régalent de lendemains difficiles.

Farouches, affamés, débrouillards, par la force des choses ils ont gardé intacts leurs instincts de prédateurs. Et leurs moustaches n'attirent point les enfants comme leurs congénères des villes, car eux, les fureteurs de Clinchamp, ne sont pas mignons du tout !

Moi j'aime ces carnassiers à demi-sauvages qui miaulent de faim sous la Lune, se frottent sur les souches en quête de caresses, crachent sur les mains tendues... Ils ont le ventre vide souvent, le coeur plein de fiel envers leurs hôtes distants, et la fierté de leur race des oreilles jusqu'à la queue.

Ils se plaisent dans ce décor de siècle périmé, d'horizons brefs et de chemins perdus ! Ils se roulent sous les étoiles, terribles et insoumis, joueurs et féroces, prêts à sauter sur la moindre proie frôlant leurs crocs !

Ces petits fauves sont dans leur paradis là-bas, entre joies de leurs repas sanguinaires, âpreté de leur condition de vie et beautés des soirs baignés de paix champêtre.

Visiteurs, vous serez effrayés par leurs feulements nocturnes et, comme beaucoup, vous les prendrez pour des spectres quadrupèdes... Et sachez que cela ne se passe pas ailleurs au monde que dans ce coin précis que l'on pourrait appeler "nulle part" ou bien "le point culminant de l'inconnu".

Décidément, il se passe de drôles de choses dans cette commune de la Haute-Marne aux apparences si insignifiantes !

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2082 - Poupée d'ailleurs

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

On pourrait croire qu'elle est issue de la steppe russe, qu'elle est née sous une tente quelque part dans des immensités encore vierges et sauvages de notre planète, qu'elle est fille de terres sacrées, héritière de contrées légendaires et immémoriales...
 
Il n'en est rien.
 
En réalité c'est une rêveuse, une âme égarée dans ses légèretés, un oiseau aux teintes d'azur.

Un pur esprit vêtu telle une simple mortelle.
 
Et comme il faut bien arborer des allures terrestres, pourquoi ne pas les choisir au plus proche des couleurs célestes ?
 
Cet être n'est pas de notre monde. Sa tête vole ailleurs, son coeur bat pour des causes impénétrables, son souffle vient de haut.
 
Les pieds bien posés sur le sol, l'ingénue n'a rien de mieux à faire que de projeter ses pensées en l'air. Sous le ciel elle fait pousser ses ailes, en somme. Ainsi qu'une plante au destin astral. Ou un caillou au devenir de bulle.
 
Et apparaît aux yeux des hommes comme une poupée au regard de femme, afin de passer inaperçue, mine de rien, car elle souhaite rester seule et immaculée.
 
Mais on la voit cependant, avec sa présence lunaire.
 
En plein Soleil, son visage pâlit pourtant, comme si elle voulait s'effacer, se soustraire à ses rayons trop crus. La brûlante lumière d'Hélios la transperce et la rend fantomatique. Cette créature aérienne ressemble à une neige qui ne veut pas s'évaporer sous l'éclat solaire. Mais demeurer éternelle, belle et intouchable dans ses impalpables sommets.
 
Et continuer de briller, entre le gel du firmament et la pénombre du crépuscule, loin au-dessus des nuages.

Elle pèse autant que la plume, celle qui a tant d'histoires à raconter aux curieux qui voudront bien croire à tant de folie, puisque l'asile véritable de cette songeuse aux cheveux d'éther se nomme... la Lune.

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mercredi 20 septembre 2023

2081 - Pierre de feu

Je ne suis pas un sucre inconsistant de notre époque.
 
Moi, je prône la dureté, la virilité, l'effort dans l'âpreté, la joie dans l'épreuve, la souffrance fructueuse et les larmes fécondes.
 
Mais surtout, la gloire dans la force.
 
Je n'écoute ni les cloches fêlées des perdants ni les pleurnicheries des caniches.
 
Je ne m'allie point aux brindilles, aux ombres, aux brises, n'étant attiré que par l'éclat du Soleil, les flammes des carnassiers, la lumière des loups.
 
Je ne tends la main qu'aux porteurs de crinière, ne fraternise qu'avec les rois, n'invite à ma table que les avaleurs de sabres.
 
A mes yeux l'égalité est la mesure des faibles. Le confort, le luxe des mous. La morale du siècle, l'horizon indépassable des médiocres.
 
Je vois la femme non comme un flasque, tiède, insignifiant baromètre socio-culturel  servant à soumettre les mâles hormones ou bien à ajuster les pensées de fer des seigneurs de mon espèce, mais comme la servante de l'homme supérieur qu'elle est en réalité.
 
Sa docilité à la cause masculine est une vertu, une bénédiction, la condition essentielle à son bonheur d'amante, de cuisinière, de mère.
 
Je n'appartiens pas au troupeau des émasculés fiers de leur épilation, contents d'être des coqs en tutus, heureux de tous se ressembler dans l'effacement, le nivellement, l'édulcoration.
 
Moi je brille, je brûle, je vis.

Et pulvérise d'un seul crachat de cinglante vérité ces vases fragiles que sont devenus mes contemporains assujettis aux lois absurdes, contre-nature, iniques et déshumanisantes imposées par la volaille féministe à qui je prédis le sort réjouissant de finir dévorée par Zeus, c'est-à-dire par moi-même, à la sauce de neige et de feu.

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mardi 19 septembre 2023

2080 - Les champs de Clinchamp

Si vous rêvez de vous faire oublier de ce siècle, de vous égarer sous d'autres étoiles, de vous enraciner dans un univers vertigineusement plat, exilez-vous à Clinchamp ! Autour de ce village les champs sont des infinis à portée de semelle, d'éblouissantes galaxies crotteuses, des océans de fécond ennui et des gouffres de lumineuse mélancolie.
 
Croyez l'austère esthète que je suis : vous ne vous déplairez pas dans cette campagne brute, plombée, mortelle, pour peu que vous soyez sensibles aux charmes des horizons sans gloire, des ciels en larmes et des épouvantails à visages mornes.
 
Les vaches auront pour vous des séductions de gargouilles, comme des rochers chaleureux éparpillés dans les prés. Les crépuscules illumineront vos âmes assoiffées de quiétude sépulcrale. Chaque journée passée en ces terres de pétrification sera comme un interminable et inoubliable dimanche de léthargie qui vous procurera une sensation d'éternité.
 
Rien ne s'oublie en ce pays où rien ne se passe ! Les moindres insignifiances y valent de l'or, en termes de vécu. Les événements pèsent lourds en cette contrée ignorée de la Haute-Marne, précisément parce qu'ils sont légers.
 
Une simple bouse au bord du chemin, quelques ombres dans la prairie, une brise dans les herbes éparses peuvent faire l'objet de romans, de fantasmes, de suppositions à n'en plus finir... Etre source de préoccupations soudaines, d'introspections enflammées... Enrichir de longues soirées solitaires de réflexions, peupler des nuits d'espoirs ou d'inquiétudes...
 
Là-bas le temps ne se compte pas en heures ou durées quelconques mais en nuages, en attentes, en soupirs, en éclaircies ou bien en pluies. L'évasion y est toujours verticale : soit on s'attarde sur les lourdeurs du présent, on stagne sur le sol, on s'enlise dans la boue, soit on s'envole en direction opposée à la poussière et aux cailloux.
 
L'avantage inattendu de ce trou à bovidés, c'est qu'il donne des ailes aux hommes éveillés comme aux rats crevés. Il fait oublier les pesants artifices de la civilisation pour les remplacer par des petits riens de prix.
 
Les espaces terreux de Clinchamp, qu'ils soient creusés de sillons ou en friche, pleins de torpeur ou remplis de déprimante humidité sont de ternes immensités où l'esprit se déleste de ses propres petitesses que, vous les citadins, vous prenez pour des grandeurs.

Tel est le miracle qu'opère ce lieu totalement dénué d'attrait.

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vendredi 15 septembre 2023

2079 - L'éclosion

(Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy)

Un visage sort de l'ombre.
 
C'est une jeune femme venue d'un vaste crépuscule, d'une brume infinie, d'un horizon sans nom...
 
Ou peut-être d'un rêve, qui sait ?
 
Le regard apparaît tel un marbre, le front se lève pareille à une aube, la bouche reste close ainsi qu'un grand silence. A quoi pense-t-elle, cette âme à l'image d'un ailleurs, d'une interrogation, d'un mystère ?
 
Elle a l'air de se réveiller d'un long sommeil, de remonter d'un siècle oublié, de revenir d'un voyage lointain.
 
Elle a une histoire à raconter, des pensées à dévoiler, des flammes à allumer. Mais aussi de nouvelles portes à ouvrir, des matins à saluer, une terre à découvrir.

Et surtout, une nuit à quitter, un chemin à parcourir, un royaume à établir.

Ces choses se lisent sur ses traits de cendre et de braise.

On devine son ciel aussi secret qu'un sépulcre. Cette fille ressemble à une énigme, comme une eau calme reflétant un azur encore flou mais déjà rempli de lumière. Que nous dit-elle ? Ou plutôt, que nous cache-elle ? On sent que tout est sur le point de changer, que derrière le voile de brumes brillera bientôt un soleil.

La face ranimée prend des allures solennelles. L'astre endormi revient à la vie. Le coeur de cette esseulée commence à battre.

C'est son premier jour d'amour.

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jeudi 14 septembre 2023

2078 - Vacuité des bouquinistes

Ils se croient à la pointe de la pensée, s'imaginent évoluer dans les sphères les plus nobles de l'esprit, se sentent au sommet de l'échelle de la sensibilité sociale.
 
Pauvres par leur condition professionnelle peu rentable, ils opposent non sans fatuité la modestie de leur existence matérielle à l'éclat supposé de leurs jours remplis de solitude et de poussière.
 
Et mettent leur insuccès quant aux gloires de ce siècle sur le compte de leur prétendue richesse intellectuelle. Le contenu de leur cervelle, qu'ils brandissent jalousement comme un trophée immatériel sans prix, est la seule chose qu'ils mettent en avant pour justifier leurs naufrages commerciaux, leur isolement, le peu de reconnaissance dont ils jouissent dans le grand public.
 
Ils disent mépriser les honneurs, l'argent, l'artifice.
 
En vérité ils sont gonflés de leur orgueil de rats de parchemins.
 
Ces petits aimeraient porter le masque de la grandeur, sans y parvenir... La preuve : aucun d'entre eux ne sort de son trou pour y briller au milieu des autres gens.
 
Tous ces reclus de la société se réfugient dans les ténèbres de leurs bouquins, incapables qu'ils sont de vivre sous le Soleil de la convivialité universelle. Sélectifs jusqu'à s'exclure des cercles amicaux trop éloignés de leurs habitudes de solitaires, ils s'enferment dans leurs boutiques vieillottes qui s'apparentent à des antres d'autistes, à des cavernes d'ours, à des grottes d'érudits pétrifiés.
 
Autant dire à des tombes.
 
Leurs livres représentent en vérité le coeur d'une secte.
 
Les libraires sont des gens parfaitement inutiles. Des menteurs. Des raconteurs de sornettes. Des brasseurs de néant. Des flagorneurs qui ne cherchent qu'à vendre du vide à leurs gogos de lecteurs qui se pensent supérieurs sous prétexte qu'ils lisent des histoires au lieu de faire pousser concrètement des salades dans leurs jardins.
 
Marchands de papiers voués au vent mort des bibliothèques, promoteurs de mots creux promettant des mets de feu, négociants de vraies fumées et d'imaginaires pages enflammées, les bouquinistes ne valent rien.

Contrairement aux électriciens qui eux apportent l'authentique lumière dans les foyers, aux plombiers  qui empêchent les flots d'eaux malodorantes de se répandre dans les maisons ou aux primeurs des marchés qui ne peuvent pas mentir sur leurs marchandises étalées avec franchise et que l'on peut même tâter, humer, goûter avant d'acheter, les vendeurs de vieilleries, de pavés et de grimoires, eux ne font que proposer aux hommes de manger, que ce soit à grands frais ou à petits budgets, des kilos de verbe en l'air.

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mardi 12 septembre 2023

2077 - Les toits

Les toits de nos maisons sont les derniers refuges isolés de nos cités, les horizons ultimes de notre monde urbain.
 
Plus proches du sol que du ciel et pourtant hors de notre portée, ces hauteurs à dimensions humaines ne sont paradoxalement accessibles qu'aux volatiles et aux félins. C'est même là leur céleste asile pour les premiers, leur terrain de jeu pour les seconds.
 
Rares sont les humains s'aventurant sur ces îlots verticaux.
 
Seuls les charpentiers, les ramoneurs et quelques étranges bipèdes voltigeurs y posent leurs pieds. Les autres n'y font que poser leurs regards ou bien laisser courir leurs rêves...
 
Ces endroits inhabitables situés loin du plancher des vaches sont les demeures privilégiées des êtres pleins de légèreté : ceux faits de plume et d'esprit essentiellement.
 
Les amoureux qui se cachent sous les lucarnes pour y laisser déborder leur folie romantique, ou leurs larmes, aiment à se retrouver à la même altitude que ces sanctuaires de chaume ou de roc où nul ne les voit, temples exposés à tous les vents, à toutes les clartés, à toutes les ondes. Là juste au-dessus de leurs têtes.
 
Quant aux poètes, ils s'attardent des nuits entières à imaginer que des histoires à dormir dans l'azur se passent secrètement là-haut... Jusqu'à ce que la Lune vienne les sortir de leur féconde torpeur en éclairant tuiles et ardoises de sa flamme morte, pendant que les sceptiques dorment.
 
Les saisons tantôt arrosent, tantôt assèchent ces lieux aussi pointus que pentus dans les fracas des jours tourmentés ou bien dans les silences des nuits gelées, tandis que plus bas la vie ordinaire coule paisiblement, indifférente aux brumes, aux feuilles échouées, aux égratignures des ans comme aux brûlures du Soleil, en ces points culminants...
 
Et c'est là, tout près des cheminées, au bord des gouttières, entre la caresse d'Éole et le vertige du vide que je me projette tel un oiseau ou bien un chat, perché sur les toitures de la ville, ainsi qu'un Quasimodo des sommets communs.

Et je me figure sur ces cimes, observant les hommes depuis ma tour d'ivoire faite de pierre et de zinc, roi des espaces aériens, ami des pluies, des tempêtes et des girouettes, comme si j'habitais désormais non plus sur Terre mais dans les nuages.

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dimanche 10 septembre 2023

2076 - Freud

Le père de la psychanalyse a inventé la fumée psychique.
 
Ou pour le dire autrement, il a fait naître à partir du fécond néant de sa cervelle troublée la plus incontestée des vérités brumeuses : un évangile de vent, une science floue, une culture profondément creuse.
 
Une boursouflure mentale.
 
Pour ne pas dire un mensonge éclatant, adaptable à toutes les pensées faibles.
 
Il passa maître dans l'art de produire des âneries que picoreront sans broncher les pigeons du monde entier, génération après génération, et ce pendant des siècles.
 
Ce plaisantin a fait boire sa tasse de thé tiède, inodore, incolore, mais pleine de parfums imaginaires et brillante de bulles aux reflets d’ampoules, à tous les naïfs érudits assoiffés de riens érigés en absolus... Quel exploit !
 
Bref, il doit sa gloire à la crédulité de ces masses raffinées et éduquées, composées de doctes benêts et de bécasses de salon en mal d’abstractions à la mode.
 
Séduits par ses savantes sornettes, les gobeurs d'imbécillités se sont laissé éblouir par la barbe de feu de cet apôtre de la pompe cérébrale et champion du vide.
 
Puis doucement enfumer par sa plume nébuleuse...
 
Ou dans l'ordre inverse, mais peu importe, le résultat est là : le mythe est né.
 
Et plus aucun intellectuel ne pourra, après ce raz-de-marée de rutilantes inepties qu'incarne aujourd'hui encore Freud, ébranler cette montagne de papier qu'il représente, sans passer pour un ignare, un hurluberlu.
 
Or le vrai rigolo dans cette affaire, c'est bien Sigmund. Cet auguste clown est à l'origine de concepts idiots, contre-nature, grotesques, absurdes, mais qui ont eu l’immense avantage d‘être entérinés par la bêtise généralisée, la mollesse et la paresse d'une intelligentsia acquise aux idées en vogue les plus saugrenues, pourvu qu’elles soient émises par des personnages aux apparences graves et dignes...
 
C'est son auditoire et lectorat de dindons engoncés dans des certitudes de foire qui ont fait de cette vaste farce une légende de marbre.
 
Esprit tordu à l’avenir prometteur, Freud est devenu l’ami des fous sérieux.

Notre monde déboussolé a finalement donné raison aux plus hautes folies de ce disciple des vacuités.

Monnayées à prix d'or sur le divan aux alouettes.

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jeudi 7 septembre 2023

2075 - Sport

Le matin éclaire le monde de son éclat glacé et je me lève tel un pic.
 
Aujourd'hui tout comme hier, j'ai un sommet à atteindre, un royaume à conquérir, un horizon  à dépasser : mon corps à sculpter.
 
Je veux devenir une statue de muscles et d'élégance. Un marbre de chair fine et ferme. Une figure de puissance et d'équilibre.
 
Une plastique divine.
 
Je cours et me mets à monter, je saute et je sens que des ailes remplacent mes bras, je perds haleine et je m'envole !
 
L'effort me façonne tout en harmonie. Ma peine me donne accès aux palmes. Mon élan humain me rapproche de la légèreté céleste.
 
Le sport rend l'homme plus grand qu'il ne croit : il devient l'égal de l'oiseau.
 
Et ressemble aux anges énergiques.
 
En transpirant, soufflant, m'activant sans jamais faiblir, je progresse, me fortifie, me déleste de mes inutiles pesanteurs.
 
Et brille jour après jour, aussi beau qu'un astre.
 
Tandis que mon anatomie entre en guerre, mon âme s'apaise. Oui, quand ma carcasse souffre, mon esprit se repose. Le travail musculaire est une détente royale : seuls les aigles de ma race ont ce privilège.
 
Alors que certains suent en pestant comme des rats rampants, nous les joyeux athlètes nous voltigeons dans la douleur.
 
Bref, au bout de ma fatigue, loin de mon point de départ, après avoir emprunté l’âpre chemin des héros, enfin parvenu en haut de la montagne, une porte olympique s'ouvre devant moi.
 
La lumière qui en émane magnifie ma silhouette.

J'ai gagné mon trophée esthétique.

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mardi 5 septembre 2023

2074 - Le simplet de Clinchamp

Autrefois à Clinchamp vivait un aimable benêt  au coeur tendre et aux vues simples.
 
Seuls comptaient pour lui la douceur des sentiments, l'éclat des fleurs et les sourires de ses semblables.
 
Il ne percevait ni le mal du monde ni la laideur des choses. A ses yeux ses jours sans malice passés sur Terre lui apparaissaient invariablement beaux et les hommes qui l'entouraient universellement bons.
 
Au-dessus de sa tête le ciel était fatalement peuplé d'hôtes ailés. Et les nuages représentaient nécessairement les plumes des anges. De cela il ne doutait pas !
 
Le simplet de ce village, que tous considéraient comme un éternel enfant, parlait de choses inconcevables, racontait ses visions merveilleuses, tentait de convaincre les incrédules de la réalité de ses voyages intérieurs extraordinaires, de la hauteur de ses rêves palpables, de la qualité de ses rencontres avec des êtres quasi célestes.
 
Bien sûr, on l'écoutait avec amusement, indifférence, voire ennui.
 
Nul n'accordait, au fond de ce trou de la Haute-Marne, la moindre importance aux propos de cet innocent. On le voyait arpenter les chemins, parcourir la plaine, s'égarer dans les bois tout en se concertant avec les herbes folles, les vaches, les arbres et les oiseaux. Et même quelques épouvantails.
 
Il allait et venait du matin au soir à travers la campagne, toujours joyeux, ahuri, infatigable, en quête de vent, de chimère, d'infini peut-être, entraîné par sa douce folie.
 
Plus personne ne prêtait attention à ses divagations, il faisait partie du paysage.
 
Il vécut ainsi très longtemps dans la commune qu'il ne quitta d'ailleurs jamais. Tout au long de sa riche existence, il connut d'incroyables aventures au sein de ce clocher perdu, même si aucun habitant ne crut une fois à ses affirmations.
 
A sa mort on ne fit guère de bruit autour de sa dépouille. Ce fut une journée comme les autres, là-bas à Clinchamp : mortellement léthargique.

Sauf que ce que nul ne sut et n'aurait osé croire, c'est que cet esprit hors-sol qui semblait générer tant de sornettes depuis près d'un siècle (il mourut presque centenaire), incarna en réalité dans l'ignorance générale toute la légèreté, la lumière et l'intelligence de ceux qui sur cette planète ont préféré voir l'immensité des petites choses à portée d'âme plutôt que le néant des vacuités s'étalant sous les sabots des lourdauds !

dimanche 3 septembre 2023

2073 - Les oiseaux de Clinchamp

Quand tout est mort à Clinchamp et que plus rien n'est à attendre, quand le ciel devient l'égal des champs et que l'azur a le même poids que les vaches dans l'oeil du visiteur revenu de tout, quand à force d'ennui et d'inertie la lumière des hauteurs vaut autant que la poussière des chemins, il reste les oiseaux.
 
Pour ne pas tomber plus bas, pour continuer à espérer pouvoir s'envoler, avec ou sans eux.
 
Les volatiles de ce trou mortel, aussi ternes soient-ils, sont les derniers témoins de ce bout de la terre à nous montrer la voie royale : celle du voyage vertical.
 
Au-dessus des dimanches de plomb de cette contrée pétrifiée, des têtes étriquées des habitants de ce village et de leurs sabots prisonniers d'habitudes sans issue.
 
Ces êtres d'ailes et de plumes sont les seuls capables de se hisser jusque dans les rêves ultimes de ceux qui demeurent sempiternellement englués dans la vase des jours tous pareils et le vide sidéral des nuits sans espoir.

En effet, corbeaux et autres messagers des nuages s'éloignent des communes pesanteurs pour parcourir le firmament champêtre de ces lieux où vont et viennent humains et bovins, afin de rejoindre, là-haut, leurs secrètes pensées, précieux sentiments d'hommes et de bêtes, et leur en ramener la suprême essence.

Sous forme soit de chant rauque, soit de flamme onirique.

vendredi 1 septembre 2023

2072 - Je ne suis pas cartésien

Moi, je ne pense pas carré.
 
Contrairement à vous tous qui revendiquez cet avantage sans prix de pouvoir réfléchir droit, je n'ai nullement l'esprit cartésien.
 
Ma tête ne tourne pas du tout rond en restant sur mes épaules comme la vôtre, non. La mienne, elle se déboulonne et monte, vole et fuse verticalement !
 
Je ne suis pas conçu pour faire du sur-place dans un cadre implacablement logique, froidement rationnel, purement intellectuel, mais pour regarder vers l'infini.
 
Je déploie mes ailes de papillon au lieu de réfléchir comme un âne.
 
Je ne vise pas l'exact, le raisonnable, le scientifique, mais le beau.
 
Je ne cherche pas à me satisfaire bêtement de ce qui peut se loger dans des éprouvettes de laboratoire, entrer dans des cadres physiques, prendre des formes arithmétiques mais à me perdre dans les insaisissables arabesques de la poésie.
 
Toute mon intelligence est là.
 
Votre plancher des vaches ancré dans des certitudes mathématiques, affermi de conformités matérielles, renforcé d'irréfutables preuves analytiques n'a pas la légèreté de mes nuages oniriques.

Mon ciel ne se mesure pas avec vos rigueurs étriquées de purs réalistes, vos chiffres limités de doctes dogmatiques, les vues brèves de vos cerveaux aux calculs justes, mais avec l'immensité de l'incertitude.

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Liste des textes

2262 - Homme de feu
2261 - Rencontre du troisième type
2260 - Voyage
2259 - Déprime
2258 - Fiers de leur race
2257 - La fille lointaine
2256 - Le Noir méchant
2255 - L’attente
2254 - J’ai entendu une musique de l’an 3000
2253 - Le modèle
2252 - Blonde ordinaire
2251 - Mâle archaïque mais authentique
2250 - La femme et la flamme
2249 - Voyages au bout de la terre
2248 - Ma chambre
2247 - Le vieil homme entre ses murs
2246 - Le mouton
2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards
2244 - Mon humanisme fracassant
2243 - Ma cabane sur la Lune
2242 - Les marques rouges du ciel
2241 - Je reviens !
2240 - Une fille de toque
2239 - La légèreté de la Lune
2238 - Janvier
2237 - Elena Yerevan
2236 - Oiseaux de rêve ?
2235 - J’irai vivre à la campagne
2234 - Fiers de leurs péchés
2233 - Deux faces
2232 - Le soleil de la jeunesse
2231 - Dans les bois
2230 - Nuit de vents
2229 - Mon fauteuil de lune
2228 - Le sourire d’une marguerite
2227 - Je ne suis pas antiraciste
2226 - Qui est-elle ?
2225 - L’arc-en-ciel
2224 - Je suis parti dormir sur la Lune
2223 - La sotte intelligence
2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1683 - Deux pures poires
1682 - La copie
1681 - Vous le connaissez
1680 - Le prix de la beauté
1679 - Vie d’élite
1678 - Ciels nuageux
1677 - Les fourmis
1676 - Deux étoiles
1675 - “Réac”
1674 - Solitude
1673 - La Lune et moi
1672 - Choc des esprits
1671 - De la fosse à la lumière
1670 - Une affaire
1669 - Les fleurs
1668 - Tristesse
1667 - France droite
1666 - Une inconnue
1665 - La féministe
1664 - Monsieur Toulemonde
1663 - “Corsica”
1662 - Tour du monde
1661 - Le dirlo
1660 - Porcs du masque
1659 - La coche et le lion
1658 - Les deux mondes
1657 - Les coeurs d’or
1656 - Je suis un méchant
1655 - Les manuels
1654 - Une turque sidérale
1653 - Une brise
1652 - Le loup
1651 - Le hibou
1650 - Les beaux becs
1649 - Une trisomique diplômée
1648 - Madame lalouche
1647 - Dans le froid
1646 - Une ombre
1645 - Préface des "Fleurs du Mal"
1644 - Mes réponses à un athée radical
1643 - L'esprit qui panse
1642 - Demi-dieu
1641 - Au sujet de la pédophilie chez les musulmans
1640 - Vieille célibataire
1639 - Le cancre
1638 - Les grands noms
1637 - Un milliard d'années
1636 - Disparitions en forêt
1635 - Sous-doué et insensible
1634 - Euro de merde !
1633 - Page noire
1632 - Vieille école
1631 - Progrès
1630 - Né pour voler
1629 - Naître pour fleurir
1628 - Réception de pingre
1627 - La banquise, ça fond aussi
1626 - Amoureux
1625 - Qui sont les vrais racistes ?
1624 - Le prix de l'amour
1623 - L'antiraciste
1622 - Le Juif
1621 - Le raciste
1620 - L'ange
1619 - Le gauchisme, c'est l'obscurantisme
1618 - Rien à vendre
1617 - Chanson d'amour
1616 - France d'hier
1615 - Les caricaturistes de Mahomet
1614 - Vol simple
1613 - La couleur de l'amour
1612 - Monsieur Ducon
1611 - Terre plate
1610 - La russe mystérieuse
1609 - Lettre à RYSSEN
1608 - Danse nuptiale
1607 - Une étoile
1606 - Têtes d'Antifas
1605 - Reconfinement
1604 - Histoire d'un néant
1603 - Masquez-vous définitivement !
1602 - Rêve de Russie
1601 - Mozart, l'art mou
1600 - Pain maudit
1599 - Or de prix
1598 - Epris d'une pierre
1597 - L'esprit gauchiste
1596 - La femme venue de la Lune
1595 - Drôle de dieu
1594 - Tomate révolue
1593 - La gauche
1592 - Les tableaux érotiques d'Aldéhy
1591 - Fille de France
1590 - L'amour, ça gèle les doigts de pieds !
1589 - Ivre de givre
1588 - Eau froide
1587 - Burcu Güneş
1586 - Anti-romantique
1585 - Mon livre édité par Conversano
1584 - Facho
1583 - Le sommet de la droite
1582 - Les hauteurs du temps
1581 - Carré magique
1580 - Pensée malade
1579 - Un regard en arrière
1578 - Interview exceptionnelle
1577 - Jean-Claude LADRAT
1576 - Ville fantôme
1575 - Mon analyse sur le virus
1574 - Rom à face de rat
1573 - Emoi au marché
1572 - Une étoile dans le potager
1571 - Voyage autour de mars
1570 - Les ailes du marché
1569 - La marchande de fruits et légumes
1568 - Rat crevé
1567 - Le terreau du ciel
1566 - Chaque peuple dans son pays !
1565 - Réponse aux appels de lutte contre l'homophobie
1564 - Réponse à un "hypersensible"
1563 - L'immortalité du sable
1562 - Je suis intolérant !
1561 - Une odeur
1560 - Décès de Michou
1559 - Une présence céleste
1558 - Face de Lune
1557 - Une lumière dans la ville
1556 - Une question de lumière
1555 - "Les Fleurs du Mal"
1554 - Les gauchistes sont des larves
1553 - Mirabelle
1552 - L'infini
1551 - Une journée bien remplie
1550 - Vénus aux trois fromages
1549 - Rêve glacé
1548 - Neige sans fin
1547 - Vue perçante
1546 - Acuité esthétique
1545 - Mots de face
1544 - Plume d'esprit
1543 - Vue du Nord
1542 - Froid et solitude
1541 - Le sens du ciel
1540 - Plume d'autruche
1539 - France sombre
1538 - De gauche à droite
1537 - Paradis blanc
1536 - Eternité d'un printemps
1535 - Les deux faces du monde
1534 - Le gauchisme ou la pensée à l'envers
1533 - Plongeon céleste
1532 - L'oiseau volatil
1531 - Les vagues de Vénus
1530 - Poireaux du ciel
1529 - France, encore un effort pour la diversité !
1528 - Sel de terre
1527 - France propre
1526 - Artichauts
1525 - Les vieux romantiques
1524 - Ma plus grande frayeur
1523 - Une route vers l'infini
1522 - Un enfant pas comme les autres
1521 - Banane absolue
1520 - Une flamme blanche
1519 - Interview
1518 - Ailleurs
1517 - Le mime Marceau
1516 - Lune noire
1515 - Lettre au maire de Saint-Malo
1514 - Nos pauvres criminels
1513 - Migrants de France
1512 - Fièvre d'esthète
1511 - L'air de terre
1510 - Turquie
1509 - L'importun
1508 - Repas pas fin
1507 - Femme, tu n'avorteras pas !
1506 - Mes vrais amis
1505 - Berger des lourdauds
1504 - Eau-de-vie
1503 - Pluie féconde
1502 - Justice pour les faibles !
1501 - Une russe normale
1500 - Paix sur la Lune
1499 - Eloge funèbre pour mon oncle Henri
1498 - Pot de nouilles
1497 - Je volais
1496 - Salade cosmique
1495 - Vertige architectural
1494 - Je veux la gloire !
1493 - L'envoyée
1492 - Particule essentielle
1491 - Du sable à l'horizon
1490 - Multiculturalisme
1489 - Du sol au Soleil
1488 - Ben Laden
1487 - Je pissais dans la mer
1486 - J'étais dans le ciel
1485 - France
1484 - Boris Le Lay
1483 - Tel que je suis
1482 - Mai
1481 - Marie-France
1480 - Insultes à l'adresse de Chantal Goya
1479 - Pour l'amour de l'Art
1478 - Affaire du faux-Rimbaud : documents complets
1477 - Ingrid Bétancourt, un succès médiatico-commercial
1476 - Un article du "Monde" sur moi !
1475 - L'affaire Gautier-Sauvagnac en trois textes
1474 - Editeur de pigeons
1473 - Réponse aux mineurs de fond
1472 - Odieuse exploitation de la misère sexuelle affective
1471 - Infirmité-spectacle ou leçon de vie ?
1470 - Décès de Farrah Fawcett : de la beauté à la pourriture ?
1469 - Bulletin météo des abrutis
1468 - Pour concurrencer MEETIC
1467 - Frédéric Mitterrand n'est pas un hors-la-loi !
1466 - Tony Musulin, héros des minables !
1465 - Mickael Jackson victime des apparences
1464 - Interview par une journaliste du "Point"
1463 - Suis-je l'auteur de la photo de Rimbaud ?
1462 - Qui est Jean-Pierre Herlant ?
1461 - Indispensables imbéciles
1460 - Bétancourt, la plage, les vacances
1459 - Envoyé à un voyant
1458 - Roms : humanisme pervers
1457 - Houellebecq, roi des "concierges en révolution"
1456 - Expulsion de Roms, réactions à tort
1455 - Baisers publics de sodomites
1454 - Amusante étude universitaire sur IZARRA
1453 - Retraites : jeunesse sénile !
1452 - Prénoms à haute résonance izarrallergène
1451 - Noël : fulgurante élévation du niveau de connerie
1450 - A un membre de FACEBOOK me demandant d'intervenir...
1449 - Tour d'horizon sur le vent médiatique
1448 - Drame au Japon : catastrophe de riches
1447 - Frilosité des catholiques intégristes
1446 - Singeries hollywoodiennes
1445 - Patrick Poivre d'Arvor, auteur sans talent
1444 - La grande habileté des escrocs
1443 - IZARRA vu par ses contemporains
1442 - DSK réhabilité ?
1441 - YAHOO : niveau de connerie très élevé
1440 - Les JMJ
1439 - Le silence d'Anne Sinclair
1438 - Le mystère des primaires
1437 - Hollande-Aubry : théâtre politique
1436 - Le Mans : reposons la question de la littérature
1435 - Tintin : les dents de la mer-ique
1434 - Tintin et Spielberg
1433 - Contre le discours émotionnel des adeptes de Raoni
1432 IZARRA sur WHOHUB
1431 - La bêtise des psychogues
1430 - Durban : sommet du ridicule
1429 - Condamnation de Chirac : honteux !
1428 - Pourquoi je n'irai plus jamais voter
1427 - Mars ou crève !
1426 - Le bonheur perdure en Corée du Nord !
1425 - La prétendue crise : odieux chantage au suicide
1424 - Le beau discours de Sarkozy
1423 - Le froid des Duponts
1422 - Présidentielles : insignifiances politiciennes
1421 - Je ne suis pas “Charlie”
1420 - Pour le buzz pathétiquement rampant !
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet