jeudi 22 mars 2012

951 - La France déshumanisée (Mohamed Merah)

Cet article date d'un temps où mes vues politiques étaient faussées. Mes idées ont radicalement changé depuis, les événements survenus en France ayant salutairement changé ma mentalité... A l'époque j'étais de bonne foi dans ma naïveté. Aujourd'hui mon discours sur le sujet est à l'opposé de ce que vous allez lire. Je suis toujours de bonne foi en défendant aujourd'hui le contraire de ce que j'écrivais jadis. C'est ce qu'on appelle "évoluer".

Moi j'aime les musulmans. J’apprécie leurs moeurs sages et honnêtes, leur tolérance, leur noblesse, leur  mentalité, leur courtoisie, la pudeur de leurs femmes.

Je parle ici des bons musulmans, bien entendu. Non de cette frange extra minoritaire semant haine et terreur dans le monde et dans la société française.

Cette société française qui est en train de sombrer peu à peu dans  le rejet systématique des musulmans et de leurs valeurs, lesquels deviennent jour après jour, mois après mois, année après année les boucs-émissaires de plus en plus évidents d’une France apeurée, sectaire, hystérique... 

Certains français plus haineux que d’autres à l’égard des musulmans de France, choqués par mes sympathies de bel esprit à leur égard me taxent, moi le défenseur de cette religion en voie d’oppression, de collaborateur.

Ce rapprochement ignoble qu’ils font dans leur esprit diabolique entre mon respect et ma tolérance pour la religion musulmane et les mauvais français qui sous l’Occupation collaborèrent odieusement avec les nazis est révélateur du bouleversement des mentalités en France.

Prenons un exemple concret : hier les marins français qui aidaient les boots-peoples en les ramenant en sureté sur leurs navires avant de les remettre aux bons soins de notre terre d’asile recevaient la légion d’honneur. La France reconnaissante récompensait ainsi ses bons citoyens qui avaient recueilli de pauvres expatriés à la dérive. Acclamés par tous, ils étaient montrés en exemple. 

En 2012 ces mêmes marins confrontés à des drames identiques sur d’autres mers doivent radicalement changer d’attitude. Aujourd’hui ils évitent, la mort dans l’âme, d’aider les pauvres diables africains tentant d’atteindre les côtes européennes sur leur coque de noix, conscients qu’ils sont de s’exposer désormais à des poursuites pénales pour “aide à l’immigration clandestine”. 

Bien des marins reconnaissent qu’ils ont dû, dans le pire des cas, refuser leur aide à ces affamés fuyant leur pays en quête d’une vie meilleure avec pour seul bagage quelque misérable balluchon et beaucoup de rêves de fraternité dans le coeur.  

Les survivants désespérés face à l’indifférence des bateaux français sont donc laissés à leur sinistre sort en pleine mer, confrontés à tous les dangers dans leur frêle embarcation où s’entassent parfois des familles entières, et ce avec la directe complicité des lois françaises !

Combien de ces misérables ont ainsi été retrouvés noyés sur les côtes espagnoles ?

De héros, ces nobles âmes d’hier qui sauvaient ces gens en mer passent sans nuance au statut de criminels quand en 2012 ils “commettent” le crime d’entraide !

Une honte nationale.

La France a atteint ici un degré d’abjection jamais égalé depuis longtemps. Comment en est-on arrivé à ce sommet d’inhumanité ?

Il se passe exactement la même chose envers les musulmans : un changement radical des mentalités. Hier il était normal de reconnaîre aux musulmans l’honorabilité, la respectabilité, la grandeur de leur religion, aujourd’hui il est de bon ton, afin de passer pour un bon français, de dénigrer leurs croyances.

En ce moment c’est même devenu une spécialité franco-française que d’aller chercher jusque dans les moindres détails de leur Coran tout ce qui peut prétendument heurter notre république ! On consacre même des émissions de télévision entière à ce seul sujet ! La France descend  décidément de plus en plus bas...

C’est ce qu’on appelle aller chercher la petite bête, autrement dit une volonté de nuire, de dénigrer, de conspuer la religion musulmane, la volonté de mettre sur le grill ses valeurs les plus chères, les plus sacrées. Les Allemands ne se comportaient pas autrement envers les Juifs, jadis... Avant qu’ils ne passent quelques années plus tard à des actes plus immondes.

Depuis quelques années on a donc entrepris d’aller chercher au fin fond du Coran tout ce qui potentiellement pourrait déplaire à la France profonde.

Où cela va-t-il finir ?

Aux yeux des plus extrémistes de ces Dupont rageurs, aimer les musulmans est devenu un acte antipatriotique !

Oui j’aime les musulmans, suis-je un paria pour autant ?

Qui osera me dire que c’est un crime de saluer les musulmans non en signe de soumission à leur religion (car je ne serai jamais musulman, je garde ma spécificité française, mes traditions et ma culture) mais en simple gage de respect et de tolérance ? Qui osera encore m’assimiler à un collaborateur sous prétexte que j’ai de l’estime, du respect et de la reconnaissance pour la religion des musulmans ?

Ce n’est pas mon comportement tolérant qu’il faut dénoncer mais les iniques lois françaises actuelles qui insidieusement font (du moins dans l’esprit des gens les plus faibles) du musulman moyen un ennemi potentiel du pays !

Quant à Mohamed Merah, c’est un furoncle de la religion musulmane qui a déshonoré toute sa communauté. Honte à lui. J’ai pitié de sa pauvre âme. Qu’il soit musulman, catholique ou athée, celui qui de sang froid assassine des enfants aura des comptes à rendre à son Créateur, qu’il l’appelle Dieu, Jéowha , Yawé, Hallah ou le nom qu’il veut. Cela ne change pas grand chose. Qui commet des actes meurtriers, surtout envers des enfants, celui-là devra répondre de ses actes face à l’Être Suprême.

La religion n’a rien à voir là-dedans.

Mort les armes à la main après avoir tiré sur des enfants, quel courage, quel héroïsme en effet ! Bref, un pur gâchis de vies humaines... Tuer des militaires ne vaut guère plus. Un militaire c’est aussi un homme, un être humain. Son uniforme ne change rien à l’affaire.

Catholiques, laïcs français, ne vous laissez pas contaminer par l’air du temps consistant à ostraciser les musulmans.

Il y a des musulmans criminels comme il y a des athées mauvais ou des chrétiens pédophiles. Il y a de dangereux catholiques intégristes, de détestables musulmans assassins, tel cet énergumène nommé Mohamed Merah, de fanatiques athées bourreaux d’animaux, etc...

Il y a surtout une majorité de gens honnêtes, quelle que soit leur religion, une grande part d’humains bienveillants, pacifiques, tolérants. 

lundi 19 mars 2012

LES TRAVAILLEURS SONT DES PROSTITUÉS

Ce texte n'est pas de moi mais de mon frère XAVIER-LOUIS DE IZARRA

J'aurais aimé qu'il fût de moi.

Raphaël Zacharie de  IZARRA

Le travail est réclamé par les esclaves à tel point qu'ils séquestrent leur patron pour travailler et souffrir toujours plus.

Voyez les syndicalistes de la CGT, prêts à tout pour se prostituer.

Le travailleur veut du travail et des chaînes ? Qu'on lui en distribue autant qu'il le souhaite !

Autrefois le travail était considéré comme une déchéance, aujourd'hui c'est devenu un honneur.

Comment appelle-t-on une personne qui donne son temps, son corps et sa vie pour de l'argent ? Une prostituée tout simplement.

Les travailleurs sont donc des putes, des esclaves consentants et heureux de l'être...

C'est à peine croyable : les patrons (les pensants) ont réussi à modeler le cerveau des moutons (les exécutants) ! 

Nombreux sont ceux qui tombent dans le piège.

Contrairement à ce que vous pensez, le travailleur ne travaille pas pour les autres mais d'abord pour lui-même. C'est avant tout un égoïste.

Il me semble donc tout à fait moral et honnête que les esclaves nourrissent les esprits supérieurs en leur versant une pension. 

On ne peut pas se prétendre élite et se salir les mains comme le peuple.

Au lieu de chercher du travail vous les chômeurs, profitez plutôt de votre vie en contemplant avec amour les sous-hommes qui travaillent pour votre confort.

Et n'ayez aucun scrupule puisqu'ils sont tellement conditionnés qu'ils vous méprisent.
  
Je ne suis pas ironique, juste humaniste parce que je veux purifier la Terre de ses esclaves.

C'est plus fort que moi, mais j'aime les humains.

Je ne veux plus que les hommes cherchent à trimer comme des machines.

Or le seul moyen de les réveiller est de les mépriser, de les fouetter, de leur botter le cul comme on le fait envers celles et ceux qui rabaissent l'humanité à travailler. Je pense notamment aux prostituées, aux pauvres, aux nazis, aux gauchistes, aux pédophiles, aux syndicalistes, bref aux criminels en tout genre.

Les ouvriers sacrifient leur vie pour de l'argent qui leur permettra d'accéder au paradis illusoire du confort matériel. Pauvres types ! Minables ! Cocus !

Rendre grâce à ces imbéciles d'ouvriers, c'est les encourager dans leur vice, c'est les inciter à marcher sur l'enfer, c'est les aider à mourir sans dignité. 

Participer à la richesse de l'humanité n'est pas de savoir tourner des boulons, mais de cultiver l'art de vivre.

Révoltez-vous Travailleurs de tous pays, ne courez plus à l'usine, cassez vos chaînes, et accédez enfin à une vie plus simple, minimaliste sans télévision, sans gadgets, sans vos tocs qui pourrissent vos âmes.

Xavier-Louis de Izarra

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/16ccc6203d667f725ab55d39049c5d1d/

dimanche 11 mars 2012

950 - Texte à pigeons

M’inspirant du procédé littéraire malhonnête mais efficace consistant à écrire de belles phrases incompréhensibles, voici un texte totalement dénué de sens que je viens d’écrire pour mieux tourner en dérision les paroles saugrenues issues de la chanson absconse de Bob DYLAN “Adieu Angelina“, Bob DYLAN considéré comme le plus grand poète américain aux yeux de certains !

C’est un texte absurde mais que l’on pourrait quand même faire passer pour une oeuvre profonde aux yeux de certains gogos (recrutés notamment parmi les adeptes de RIMBAUD). 

Construit avec de seuls artifices verveux, de purs clichés alambiqués, ces évocations sont totalement creuses mais bien clinquantes. De quoi tromper non seulement les naïfs mais également certains exégètes enivrés des vents stériles de ce siècle d’hérésies littéraires. Bref, ce texte est une belle imposture que certains esprits faibles prendront pour un authentique poème.

Que la rigolade commence !

TITRE : Les tempêtes sages de l'été

Tout s’estompe là-haut sous les astres dérobés au soir de l’éternité. 

Autour de Vénus le Soleil a cousu son voile d’éther, scellant les derniers liens à l’heure du couchant. Et cette toile d’araignée aux fils de lumière dénude son flanc à l’infini... Sa robe d’argent se déploie jusque sur les bords âcres de la mer sidérale.

Tout s’endort dans les profondeurs stellaires par-delà les flammes léchant l’invisible.

Du firmament tombent les montagnes légères qui enneigeront les galaxies hurlantes avec leur fumée d’azur. Ces sommets de cristal font des cercles vivants couronnant la plaine qui ressemble maintenant à un jardin aux sillons dorés. Voilà, le toit est posé. Les éboueurs de l’âme ont fait de ma maison une volière pour étoiles. Alors les marées profondes commencent à recouvrir mon espace de songes amers et de pensées aériennes.

Tout s’apaise là-bas dans les contrées célestes aux horizons sans borne. 

Je lève ma coupe, le miel me monte à la tête et pique mes rêves, je ferme les yeux et je vois les lunes qui dansent dans le paysage déjà assombri. En choisissant l’amour j’ai abandonné les feux secrets de ma naissance : l’or des rois est pour moi pareil à la misère d’un foyer ardent sans plus de larmes pour arroser nos plaies. J’ai préféré ma solitude à tes serments trop brûlants et j’ai gagné la poésie en perdant ton front chaste que jamais l’étincelle du Nord ne caressera. Ma tête est devenue ce point d’orgueil éteint depuis des siècles que tu contemples en t’endormant parfois sous les fougères lors des nuits chaudes de l’été...  

Tout s’arrange dans les hauteurs lointaines de la Création qui regardent en notre direction. 

L’oeil issu de ce puits dense et mystérieux se dirige vers toi. Un papillon de nuit se pose sur ton épaule tandis que ta main cherche un visage absent. Qu’elle ne trouvera jamais. En vain tu salues la brise indifférente en croyant t’adresser à celui que tu aimes. Tel un sable sans âme, le vent fuit entre tes doigts, insensible à ta prière.

Et, alors qu’une larme perle sur ta joue, le souffle léger de l’été a agité quelques mèches de tes cheveux entraînant à ton insu un fracas cosmique inaudible qui a ébranlé les confins de l’Univers. 

Tout recommence dans l’océan des âmes. Vénus a perdu sa robe de soie, Hélios court toujours après ses chimères, les constellations dessinent des arabesques de marbre sur la voûte et l’été n’en finit pas de faire pleurer les jeunes filles.

VOIR LES CINQ VIDEOS :


https://rutube.ru/video/7ba1c4a1b7ac94c287ba3367ad0a3690/


https://rutube.ru/video/1b48f5ea565ffc3ac91a23c577d87926/


https://rutube.ru/video/4fdd35962d22ede2d54e5e6ed7ac571f/


https://rutube.ru/video/2491c3fd5eac9e6d61a907eca797d1a4/



http://www.dailymotion.com/video/x38bfwz_texte-pour-gogos-gobant-rimbaud-raphael-zacharie-de-izarra_school


samedi 10 mars 2012

949 - Et même si DSK était coupable d'agression sexuelle...

DSK goujat, prédateur sexuel, phallocrate primaire, libidineux impulsif ?

Possible.

Mais après tout on demande à un homme politique d’être compétent, non vertueux.

N’est-ce pas la qualité première que l’on attend d’un bon dirigeant ?

Qu’il soit homosexuel, eunuque, impuissant, trop entreprenant envers les femmes ou pas assez, quelle importance dans le métier de gouvernant ?

Je préfère être gouverné par un agresseur sexuel qui mène la France vers la prospérité, la paix et le bien-être plutôt que par un gentleman qui la mène à la catastrophe.

Je déteste particulièrement le féminisme, je ne m’en cache nullement. Les femmes à l’intellect hautain qui revendiquent des droits contre-nature sont à mes yeux des bécasses. Certes instruites mais mal conseillées par leur conscience prétendument éveillée car inutilement rebelles à leur nature soumise, ce qui ne fait qu’accentuer leur stérilité car celles qui haïssent le macho et les diverses manifestations de ses gamètes se mutilent mentalement les ovaires, ce qui a des répercutions physiologiques réelles sur leur corps (intuition toute personnelle).

Un homme sain d’esprit, normalement constitué, non dénaturé, pas encore corrompu par les hérésies de ce siècle préférera toujours une femelle muette, docile, accorte, obéissante, honnête, compréhensive et dévouée à une volaille hurlante.

Quitte à trancher définitivement dans l’affaire DSK, je donne tous les torts à madame Diallo et réhabilite sans condition DSK.

J’accorde d’emblée ma confiance, mon estime et mon affection à celui qui pendant trop longtemps fut le bouc-émissaire de tous les opportunistes hystériques qui, à moindre frais, purent s’en donner à coeur joie !

Avec leur fausse bonne conscience ils se sont bien défoulés sur cet homme isolé qui, que je sache, n’a tué personne. Qui donc en ce monde, à part le nouveau-né, n’a rien à se reprocher ? A tout péché miséricorde, alors sachons pardonner à monsieur DSK ses frasques après lui avoir fait endurer la féroce, obscène, écoeurante ire populacière. Montrer les crocs est à la portée du premier vengeur venu, tandis que tendre les mains vers le fautif est un geste qui exige de la hauteur et non de la bassesse.

Notre époque n’est plus capable de noblesse, elle se vautre trop souvent dans l’immondice nommée “égalité républicaine” qui n’est en réalité, si on y songe bien, qu’une forme de vilenie déguisée en justice. Cette “égalité républicaine” est, en effet, incapable de charité. Ce n’est pas le genre d’humanisme qu’elle défend.

Cette fameuse “égalité républicaine” est le talion des petits.

Ni plus ni moins que l’échafaud des âmes sans grandeur.

La répression inique des laïques.

Sous prétexte qu’un homme est fortuné, puissant, admirable, ses fautes lui seront d’autant moins pardonnées.

Quoi qu’il ait fait, DSK est un homme, un vrai qui aime les femmes dociles et non un caniche rasé comme il y en a tant en cette époque d’épilation généralisée. Lissage des peaux et des idées vont de pair aujourd’hui. Et Dieu sait que je méprise ces chiots châtrés au poil ras autant que ces chiennes aboyeuses de féministes !

Au nom de toutes ces raisons que je viens d’évoquer, je suis indulgent envers DSK et sévère à l’encontre de cette bonniche immorale, vicieuse et vénale qui par ignobles intérêts a voulu (je le crois finalement en toute bonne foi) faire passer les avances flatteuses d’un beau seigneur comme DSK pour une vulgaire agression !

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/1810a2164c0a7de475e0e314a786dddb/

lundi 20 février 2012

948 - Money-money !

L’abondance n’est pas une inconvenante chose.

Il n’y a chez moi pas de paradoxe à glorifier la richesse. Afficher son contentement (voire son bonheur) de posséder beaucoup de sous -que ce soit pour les conserver ou les dépenser- n’a rien d’indécent, bien au contraire. Cela ajoute à la joie du monde. Pour pouvoir apprécier les charmes âpres du dépouillement matériel il faut avoir connu les ivresses du luxe.

En revendiquant sans honte son statut de millionnaire, le comblé propriétaire de biens superflus montre l’exemple du bien-être temporel, du pouvoir, de la puissance que lui apportent ses possessions. En donnant envie à certains, il les motive à travailler dans le sens de leurs désirs profonds. En dégoutant les autres, il contribue à les élever un peu plus dans leur ascèse (à condition que ce détachement soit sincère et sans haine, et non pas une jalousie déguisée en vertu)...

Je ne vois aucune vulgarité à exhiber des liasses de billets de banque au nez des personnes de modeste condition, cela fait partie du plaisir d’être riche. La vue de tant de liquide leur donnera envie de s’enrichir eux aussi ou bien confortera leur choix de demeurer dans la chasteté économique. Quelle que soit sa sensibilité par rapport à l’opulence, tout esprit sain et positif tirera bénéfice de voir d’autres humains danser sous des pluies de dollars.

Pour un citoyen équilibré (indigent ou aisé, peu importe), honnête, charitable envers tous il est jubilatoire d’assister au spectacle flamboyant qu’offrent les richards décomplexés à notre société frileuse, rigide, réservée. Tandis que le méchant souhaitera bêtement la mort du chanceux.

Les aigris, les égoïstes, les pervers, les malfaisants condamnent d’emblée le fortuné et ses millions. A leurs yeux l’heureux élu est un salaud, estimant l’énormité de son crime à la hauteur de son compte en banque.

Moi je n’ai rien contre les pauvres.

Je n’ai rien non plus contre les gens prospères. Et c’est mon droit de préférer la fortune à là dèche. L’argent embellit la vie, rend l’entourage souriant, réjouit les coeurs et, contrairement à ce que prétend la Bible, il les adoucit au lieu de les endurcir.

Du moins si au départ le grain est favorable...

Le pécune agit comme l’alcool, il est le révélateur de la nature réelle des êtres : sous les vapeurs de Bacchus les uns sortent soudainement leurs crocs, les autres sont des agneaux de plus en plus doux à mesure qu’ils vident leurs verres (ce qui est mon cas)... Les vraies personnalités se dévoilent sous la lumière de l’or, non dans l’ombre de la pénurie.

C’est connu, devant des râteliers vides les chevaux sont paisibles. Ce qui signifie que même l’humble qui donne l’apparence de la bonté dans le froid et l’averse reste suspect à mes yeux tant qu’il n’a pas prouvé que cette prétendue bienveillance persistera sous les feux régénérants du soleil.

Alors qu’un nabab se montrant agréable est la preuve intrinsèque et immédiate de son fond angélique, son métal précieux reflétant le bel éclat de son âme.

L’individu bon reste intègre quelle que soit sa condition. Mais il décuple ses bienfaisances grâce à son magot.

Le mauvais reste mauvais avec ou sans écus. Et deviendra même dangereux s’il accède au pouvoir pécuniaire, en ce cas il vaut mieux qu’il demeure la tête sous l’eau.

Ce n’est pas le capital en lui-même qui corrompt ou bonifie les hommes : il ne fait qu’exacerber leurs tendances naturelles.

C’est pourquoi je dis que ces trésors palpables allégeant le sort des méritants doivent être prudemment enfermés dans des cassettes à l’abri des convoitises de ces fauchés vengeurs qui hypocritement en dénigrent les bienfaits, avant d’être déployés sous leurs yeux impurs dans le but d’accroitre la satisfaction de leurs légitimes possesseurs.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

http://www.dailymotion.com/video/x10rrx0_money-money-raphael-zacharie-de-izarra_news#.UbZJjLUWolE

http://www.dailymotion.com/video/xow13s_money-money-raphael-zacharie-de-izarra-1_news

lundi 6 février 2012

LA MALFAISANCE DES PAUVRES

Ce texte sans aucune hypocrisie et plein de vérité n'est malheureusement pas de moi (j'aurais aimé l'écrire) mais de mon frère XAVIER-LOUIS DE IZARRA. 

Cela dit, par sa pertinence, sa fausse férocité et vraie humanité, c'est comme s'il était de moi. 

J'ai un grand sens de la solidarité Universelle. 

Je souffre terriblement lorsque je vois souffrir un homme ou les bêtes.

Nous sommes tous unis.

Quand  un pauvre meurt de froid en bas de chez moi par exemple, je l'éjecte manu militari. S'il est plus fort que moi, je préviens les flics pour le faire dégager.

En effet, je ne supporte pas que les pauvres communiquent leur misère à l'humanité.

En revanche, j'aime les riches, les bien-portants, les bons vivants, les gens intelligents et cultivés, les rieurs parce que leur bonheur se partage avec les autres.

Notre devoir est d'enrichir les riches toujours plus, et de punir les miséreux sous toutes leurs formes.

Remarquez que la Nature fait son travail d'une façon admirable : elle fait souffrir les pauvres et les malades pour les encourager à devenir riches et bien portants.

Et s'ils ne comprennent pas, alors elle les tue sans pitié.

Le sens de la solidarité est de partager avec autrui tout ce qui est beau, bon et bien dans le monde.

Humainement parlant, notre devoir est d'extirper la vermine, à commencer par ceux qui cultivent la misère pour faire vivre leur idéologie.

L'idéologue est l'esclave de son idéologie, prêt à se sacrifier pour elle.

La Nature a inventé la souffrance pour sanctionner ceux qui ne vont pas dans le sens de son épanouissement. C'est pour cette raison que les pauvres et les malades souffrent, que les vieillards gâteux et inutiles finissent par mourir, que les pollueurs crèvent sous leur déchets, etc.

En défendant la misère, on ne fait que la cultiver.

Pourquoi opposer riches et pauvres, comme si les premiers étaient la cause des seconds ?


Les belles femmes sont-elles responsables des laides ?

Les bien portants sont-ils responsables des gens malades ?


Les génies sont-ils responsables de l'imbécilité des sots ?


Doit-on rabaisser les riches ou élever les pauvres ?
 

Doit-on rendre malade un individu en bonne santé ou guérir les malades ?

Ce n'est pas moi qui décide si untel doit vivre ou mourir, mais la Nature.


Si cela ne vous convient pas, prévenez la police.


Xavier-Louis de Izarra

mercredi 25 janvier 2012

947 - La dernière chance de la bêtise

A mesure que les rides s’accumulaient sur son front ridiculement fardé, celle qui durant sa jeunesse fut non pas laide mais simplement insignifiante devenait de plus en plus haineuse.

Passer de l’état de femme commune à celui de petite vieille ordinaire lui était plus insupportable que de connaître le destin d’une jolie fleur se desséchant ou d’un chardon conservant toute sa vie ses épines et sa grimace. Au moins certaines vieillardes se consolent de leur disgrâce en se souvenant d’avoir été belles jadis et les plus infortunées qui ont hérité leur laideur du berceau n’ont point d’amertume en se mirant dans le tombeau.

Les premières ont gagné l’estime du monde et s’en flattent, les secondes n’ayant jamais quitté leur trône de ronces ne sacrifient rien et sont sans regret. Les unes ont joui de l’éclat de leur jeunesse tandis que les autres n’ont souffert d’aucune désillusion avec l’âge.

Mais elle, ni belle ni laide, subissait le sort médiocre d’une plante terne. Avec l’impression de perdre beaucoup plus que toutes les autres en sombrant dans la décrépitude : inspirer l’indifférence aux hommes est la pire chose pour une femme. Un laideron aura toujours ce cruel mais réel avantage de n’être pas invisible, contrairement aux pâles fougères de son espèce. Avec délices on hume les roses. Avec égards on craint les orties. Mais on piétine sans y prendre garde tout ce qui, comme elle, reste transparent.

Méprisant les opportunités amoureuses auxquelles elle avait droit de par sa modeste extraction et sa sobre condition féminine, elle visait des unions prestigieuses, perdant temps, énergie et argent à essayer de séduire princes, hobereaux, nobles de toutes sortes. Tous  raillaient évidemment cette espèce de charcutière en dentelles furieusement éprise d'elle-même en quête d'un reflet illusoire autant que d'un seigneur aimant, si bien qu'elle était demeurée vieille fille.

Avec les années sa face se dégradait donc, son coeur également.

Par tous les moyens elle avait tenté de se hisser au rang d'une Vénus qu’elle n’était pas : cosmétique onéreuse, chirurgie plastique, accessoires de mode, cours de yoga...

En vain.

Le résultat n’en était même que plus lamentable : à soixante ans elle arborait un visage grotesque, une silhouette mensongère, une peau irréelle.

De vrais diamants lui pendaient aux oreilles, une toilette de luxe et des soins esthétiques coûteux devaient censément mettre en valeur sa personne, des textiles de choix couvraient ses épaules...

Malheureusement le reste, c’est à dire l’essentiel, se résumait à du toc. Les artifices avaient beau valoir le prix de l’or et de la soie, le présentoir ne valait rien.

Les parures seules étincelaient, non celle qui les portait.

Les pierres, les bijoux, la marque de ses vêtement, la matière de ses sacs à mains, la perruque, le vernis, tout était authentique. Sauf le volatile déplumé qui caquetait de sotte satisfaction à la vue de ces inutiles ornements : faute de beauté naturelle, elle en affichait stupidement les signes extérieurs.

La vanité ne lui suffisait pas, il lui fallait encore faire preuve de méchanceté pour se dédommager de la peine supplémentaire que lui occasionnait son entrée dans la vieillesse.

Elle considérait la déchéance ultime de sa féminité comme une injure de la nature faite à son hymen, à ses traits, à ses formes sans saveur et ne songeait plus qu’a se venger non pas sur les créatures mais plus spécifiquement sur les herbes incolores qui lui ressemblaient ! A la différence que ses victimes aux âmes saines n’avaient jamais cultivé l’aigreur, d’où la réussite de leur vie de femme.

Ce qui la faisait enrager davantage.

Mais quel mal pouvait-elle faire à des femmes épanouies ? Chacune de ses tentatives de disqualifier ses soeurs heureuses échouait, l’évidence des faits ne plaidant guère en sa faveur...  Ses méfaits et médisances la rendaient encore plus laide jour après jour.

Elle qui au départ n’était point déplaisante, juste banale, mais refusait de se satisfaire de l’humble trésor reçu à sa naissance avait tout gâché, tout raté en voulant gagner un royaume hors de sa portée.

C’est précisément là qu’advint le miracle : un vieil aristocrate cynique sut repérer la détestable chamelle se dissimulant derrière tant de leurres et la prit pour épouse afin d’agrémenter ses derniers jours en compagnie de ce monstre de fatuité certes pitoyable... mais délicieusement comique.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xo2649_la-derniere-chance-de-la-betse-raphael-zacharie-de-izarra_news

samedi 21 janvier 2012

946 - Sous la fange

Pieds nus dans les ordures, le front sale, les mains puantes, le corps décharné, il cherche des trésors dérisoires dans l’amas de détritus.

Intouchable issu des bas-fonds de Calcutta, nourri depuis toujours de misère et de peines mais détaché de toute vanité, il ne prend plus la peine de se redresser et passe son existence à quérir misérable pitance pour mieux s’éloigner des artifices de la vie. Destin austère qu’il a choisi de son plein gré...

Ou plutôt qu’il a décidé de ne pas fuir.

Conscient de n’être qu’une brise sur cette Terre, simple poussière dans le Cosmos, passager parmi tant d’autres dans le temps qui passe, il contemple le monde avec profondeur et légèreté, sans regret ni passion.

De temps à autre il lève les yeux vers l’horizon, plein d’espérance. Ce n’est pas un bien-être vulgaire qu’il attend, non une promesse de confort, d’or ou de feux factices. Il ne veut pas être riche d’apparences, de gloires temporelles et de jouissances profanes.

Seul l’infini l’intéresse.

Il souffre mais il n’est pas triste. Tous les hommes souffrent, il le sait. Il est même joyeux. Paisible, par-delà sa vie de rat, parce qu’éloigné des pièges d’un bonheur terrestre voué au néant.

Il fouille dans les déchets pour s’alimenter au jour le jour et poursuivre sans illusion son âpre route jusqu’à la mort.

Et pourtant la vue du ciel, des êtres rampants, des plantes, des cailloux et des autres humains le rend léger, bienveillant, souriant.

945 - La pauvreté n'existe pas en France

La définition de la pauvreté en France actuellement c’est le fait, par exemple, de ne pas avoir d’accès à INTERNET chez soi.

Ou de ne pas posséder de téléphone portable.

Et de bien d’autres choses équivalentes en termes de besoins "vitaux" :

- ne pas réveillonner
- ne pas manger de viande, ou n’en manger qu’une fois par semaine
- se priver des cadeaux de Noël
- rester dans sa région durant les vacances
- se déplacer en mobylette (pire : à vélo) plutôt qu’en voiture

Et lorsqu’on est propriétaire d’une automobile, on est tout de même désigné comme une victime de l’injustice du système si celle-ci est vieille, sale, démodée, rayée, cabossée...

On considère également que se “vêtir dignement” c’est être habillé à la mode. Ne pas l’être est perçu comme une marginalisation insidieuse.

Quant à la misère, toujours selon cette définition officielle que j’estime abusive, cela signifie ne pas avoir d’eau du robinet, de chauffage ou l’électricité. A mon sens pouvoir se passer de l’onde domestique, de la chaleur accessoire et du courant électrique ce n’est pas de la misère mais au contraire une richesse, un privilège que seuls les esprits supérieurs savent goûter avec poésie : esthètes de haut vol, mystiques, grands artistes, vieux sages.

Sans cesse gavés de toutes sortes de futilités, les éternels geignards que je raille si férocement ne pourront jamais être sensibles aux raffinements et délices rafraichissants du dépouillement matériel...

En ce qui me concerne, je vis parfaitement bien sans chauffage, sans portable, sans cadeaux de Noël, sans vacances, sans réveillons. Et sans mets carnés puisque je suis végétarien. Mais avec un vélo car j’utilise quotidiennement mes mollets, surtout quand il gèle !

Pour moi la réelle indigence c’est le fait de ne pas manger à sa faim tous les jours, de ne pas pouvoir se laver, endurer péniblement le froid. Etant donné mes maigres revenus et mes moeurs frugales, je suis censé appartenir à l’espèce des malheureux. Or je mange à ma faim, suis propre et ne souffre nullement du froid puisque je l’affronte avec joie et santé.

Tout le reste est secondaire : aliénation, artifice, amusement.

Et souvent perte de temps et d’énergie en plus de la perte d’argent.

Beaucoup de gens dans ma situation, voire plus avantagés encore, se croient dans le besoin, se persuadent qu’ils sont à plaindre...

Soyons sérieux. Qu’est-ce que le vrai dénuement matériel ? Souffrir de la faim, du climat, de mauvaises conditions d’hygiène à en tomber malade, ne pas pouvoir se soigner, voilà ce qui atteint l’honnête homme. Heureusement cette véritable détresse n’existe pas en France.

Ou plutôt si, elle est présente aujourd’hui en France dans nos rues, on peut la voir, la sentir, la toucher et même être contaminé pour peu que l’on soit faible, imbécile, infirme de l’âme.

Mais c’est une infortune inverse -morale et non alimentaire- dont sont victimes citadins et ruraux aux appartements surchauffés qui, appauvris en anticorps, tombent malade dès qu’ils sortent sous la pluie. Sans omettre les plus malchanceux, mal en point par excès de graisses et de sucres quotidiennement ingérés... C’est cela l‘adversité en France : la surabondance de richesses et de confort.

Ce que l’on appelle “exclusion” est en réalité un certain état de confort et non d’insuffisance. Bien-être certes basique mais palpable.

Cette pauvreté ne consiste pas en un manque de choses essentielles mais en un manque de superflu. Conception très perverse de la condition sociale... Nombre d’assouvis tombent dans le piège et geignent sur leur sort qui en réalité est enviable (ou pour être plus exact, triste et indécent), même sans le comparer aux miséreux des pays défavorisés.

La plupart des rassasiés de la classe moyenne et ouvrière se disent victimes de la crise tout en étant repus de babioles, gadgets, divertissements et inutilités, tant alimentaires que culturels.

Je crois que la valeur de l’être humain contemporain réside de plus en plus dans sa liberté effrontée de mépriser avec éclat, insolence et hauteur tout ce que la société de surabondance lui offre en termes de vulgarité.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/cd46895a880b91f91b59b7bdff3e4345/


mardi 17 janvier 2012

944 - Confort de chien plutôt que bonheur de veau

Ma demeure, une grosse cabane informelle perdue au coeur de la forêt -avec une cheminée pour tout chauffage- n'a pas d’eau courante, nulle électricité et encore moins de décoration.

Je ne consomme aucune viande, bois de l’eau claire, ne vais jamais au cinéma, ignore la télévision, suis totalement déconnecté des agitations du monde. Non par contrainte, exclusion sociale ou pauvreté matérielle mais par choix.

Je vis comme un moine.

Ou pour être plus exact, pareil à un authentique bourgeois sous le règne du grand roi Louis XIV. Même les pharaons ne vivaient guère mieux que moi, d’ailleurs certains mourraient jeunes.

Je suis sobre disais-je.

Grâce à ce régime économique ma santé est excellente : je suis robuste, toujours en pleine forme, sain, rieur.

J’ai très peu d’argent. Enfin juste assez pour me nourrir et parer à mes besoins vitaux. Indifférent à la mode, isolé dans les bois je n’ai pas le souci de plaire à mes voisins, à un patron, à des clients, bref à une société superficielle. Les rares humains que je fréquente sont tous gens supérieurement intelligents qui se moquent de la qualité ou de la couleur des vêtements que je porte. Je suis propre sur moi mais libre de me vêtir sans aucune pression sociale. J’ai juste assez pour vivre, j’estime donc être riche. D’autant que je suis très satisfait de mon sort de ce point de vue.

L’hiver pendant que mes frères humains gavés toute l’année de confort, de futilités et de surconsommation en tous genres se lamentent du froid, tremblent pour leurs canalisations ou crient au scandale parce que les axes routiers menant aux ”sports d’hiver” ne sont pas déneigés assez vite, moi je me réjouis de la beauté du givre qui fait craquer mon toit et blanchit la forêt.

Et tandis que certains citoyens désenchantés de ce beau pays de France (que le froid rend encore plus ingrats envers le sort) portent plainte contre le maire de leur commune pour “négligence” parce qu’ils ont glissé avec douleur sur le verglas de la voie publique, je glisse moi aussi au fond d’un fossé dans une gerbe de flocons virevoltant autour de moi. Et cela m’amuse.

Eux ont prévu cet “inconvénient” dans leur contrat d’assurance tous risques... Moi je n’ai rien prévu, je vis sans assurance et je ne me fais point mal. Mais il est vrai qu’en hiver je ne pars pas en “vacances d’hiver” faire du ski à 500 kilomètres de ma forêt enneigée... Par conséquent je réduis considérablement les risques de me faire... décerveler.

Au printemps mes semblables calfeutrés dans leurs maisons chauffées entourées de moquette craignent les pollens. Ils remplacent leurs anticorps perdus en ingurgitant de la “parapharmacie.” Moi je respire les odeurs de la saison, me fait piquer par des abeilles, me lave à l’eau de pluie, insensible aux effets “nuisibles” des éléments que redoutent tant les citadins, et cela fortifie ma santé au lieu de l’affaiblir.

Avec mon existence frugale, mes moeurs viriles, mon mode de vie rustique, mes moyens de subsistance modestes je passe pour un miséreux au fond de la forêt, dans ma maison de rondins.

Dans ce monde de mollesse, de frilosité, de geignards, de convoitises superflues, les gens vraiment heureux sont ceux qui possèdent le moins de choses matérielles et vivent dans l’âpre confort naturel.

Les autres s’ennuient au point d‘aller courir après la neige en hiver ailleurs que chez eux et, l'été, après le soleil beaucoup plus bas au sud... Le plus drôle, le plus absurde, c’est qu’ils se plaignent de la poudreuse en janvier et de la chaleur en juillet lorsqu'elles tombent sur leurs toits et en même temps ils vont les chercher à grands frais et avec avidité à des centaines de lieues de chez eux...

Au fond de ma cabane sans eau courante, sans électricité, sans téléphone, sans radiateur, sans moquette, sans télévision, j’ai l’hiver en hiver, le printemps au printemps, l’été en été, l’automne en automne.

vendredi 6 janvier 2012

943 - Dimanche de sous-préfecture

Léthargie dominicale à Sillé-le-Guillaume !

Depuis le cimetière jusqu’aux tables des salles à manger avec leurs nappes couvertes de miettes en passant par la place centrale jouxtant le presbytère, tout suinte l’honnêteté ennuyeuse dans cette cité du fin fond de la province figée dans un siècle révolu.

Le repas de midi s’étire en fonds de verres de cidre tiédi suivis de siestes informelles... Paralysée par la torpeur estivale et intellectuelle, la ville peuplée de cerveaux pareils à des limaces bave d’imbécile auto satisfaction. Toute l’année le bourg ronfle en silence. En toutes saisons la ouate de la paresse cérébrale tombe mollement sur les toits pour y givrer les esprits.

A 35 kilomètres de là le Mans est un autre pays, Paris une planète inconnue, la Lune une voisine familière.

Quant à l’Amérique, c’est un impensable horizon. L’inconcevable univers, abstrait, plus terrifiant que la capitale de la France... Un trou noir.

La “réalité vraie” en ce lieu pétri de certitudes locales ne dépasse pas les bornes de la... localité !

A Sillé-le-Guillaume on voyage en faisant du sur-place. Les plus téméraires enfourchent leur vélo. On se méfie du TGV passant sur la commune. Le Paris-Rennes est un tonnerre d’acier qui zèbre dix fois par jour l’espace sonore du centre-ville sans jamais parvenir à entamer la masse molle intérieure de ses habitants : ici les mollusques sont paradoxalement insensibles aux fers les plus durs de la modernité.

La redoutable inertie de Sillé-le-Guillaume a de tout temps triomphé des fureurs citadines. La gélatine silléenne est l’ennemie séculaire, invincible du métal parisien. La pensée molle de cette province d’un autre temps a toujours vaillamment résisté aux attaques acides des mondains. Vaine fierté de sous-préfecture...

Enfin, les hiboux de la forêt domaniale coiffant l’agglomération sont les seuls étrangers traditionnels de Sillé-le-Guillaume. Les autres, ce sont de véritables bêtes curieuses parlant hollandais, allemand et anglais que l’on tolère pour la bonne raison qu’ils font du camping payant sur les bords du lac.

A Sillé-le-Guillaume on végète dans un âge ingrat mais on a le sens crotté des affaires !

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/mGYY5w0Wl4Y

Liste des textes

2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet