vendredi 1 mai 2009

839 - Ouvriers-voyous, patrons opprimés !

On a vu récemment des ouvriers en péril de licenciement prendre en otages leurs patrons afin d'exercer contre eux un odieux chantage à l'emploi. Avec des méthodes de maffieux avinés, les ouvriers séquestrent leurs patrons, se permettent de les injurier, de les humilier publiquement, les intimident moralement et physiquement, les menacent même de mort...

Je suppose que si les patrons décident d'entreprendre des plans de licenciements économiques, c'est que des circonstances impérieuses parfaitement indépendantes de leur volonté les y obligent. C'est donc, on le devine, pour des raisons éminemment stratégiques visant à maintenir le cap vers la prospérité, voire purement et simplement pour épargner un naufrage annoncé à leur paquebot que les patrons licencient.

Licencier des ouvriers pour des raisons économiques, c'est sacrifier les emplois d'une minorité de travailleurs pour sauver ceux de la majorité, bref c'est lâcher du lest pour faire remonter le ballon dans l'azur économique. Ainsi allégé et après avoir pris une bonne bouffée d'oxygène, plus tard il aura des chances de venir reprendre ses passagers laissés à terre. Dans le pire des cas, même si le sacrifice est sans appel, ce délestage aura au moins contribué au salut des autres employés.

Les patrons n'y sont personnellement pour rien, ils ne font que réagir en tant que chefs d'entreprise et non pas en syndicalistes bêtement émotifs et irresponsables. Je les trouve d'ailleurs fort courageux de licencier leurs ouvriers car dans le contexte actuel on sait combien de telles décisions sont impopulaires !

Les patrons ne font pas de sentiments, c'est ce qui fait leur force.

Diriger une entreprise avec des scrupules de borgnes qui s'arrêtent à des considérations secondaires et immédiates sans voir l'horizon, c'est courir à la catastrophe.

Les ouvriers ne distinguent que les vagues, les patrons voient l'iceberg.

Les ouvriers ont une vision mesquine, individuelle, égoïste de l'entreprise qui les emploie. Leurs patrons ont un état d'esprit plus universel, une vue globale, des considérations de haute volée, des intuitions de longue portée.

Les empêcher d'avoir recours aux salutaires licenciements économiques, les obliger à renoncer à reprendre leur respiration économique, c'est contribuer à un stupide processus d'étouffement général de l'entreprise. Certes les effets bénéfiques de ce chantage à l'emploi se feront sentir à brève échéance. Les patrons séquestrés dans leurs bureaux, acculés à des hérésies prolétariennes prendront des décisions populistes. Décisions très généreuses socialement parlant.

Mais catastrophiques sur le plan économique.

Et le jour où ce beau château d'illusions prendra l'eau, ces ouvriers-crapules entraîneront leurs collègues dans la catastrophe générale. Et qui ces irresponsables-geignards accuseront-ils cette fois ?

Au lieu de reprocher à leurs patrons de les licencier, les ouvriers devraient au contraire les remercier de les avoir employés des années durant ! Ils devraient être reconnaissants, pleins de gratitude envers leurs employeurs. Et puis ce serait vite oublier que le licenciement économique fait partie des risques du "métier de salarié". Il faut être naïf pour croire qu'un emploi est définitif, à vie. A partir du moment où un ouvrier se fait embaucher, il doit prendre en compte le risque inhérent à son statut d'employé : le licenciement économique. Le système économique est ainsi. Le patron prend des risques bien plus grands, lui.

L'économie a ses exigences techniques, bancaires, professionnelles. Pourquoi au nom de la sauvegarde des emplois on devrait payer des gens pour des travaux inutiles, stupides, dangereux, obsolètes ? C'est comme si afin de sauvegarder des postes acquis on avait obligé les fabricants de machines à écrire mécaniques à maintenir l'emploi dans ce secteur à l'époque du plein essor de l'ordinateur !

Malheureusement les ouvriers-voyous enivrés de revanche sociale font de plus en plus la loi, bénéficiant d'une perverse couverture médiatique qui agit en leur faveur : en effet, celle-ci induit un sot, irrationnel assentiment populaire basé sur la pure émotivité au détriment de la réflexion.

Pour quel résultat ? L'avenir le dira.

En attendant, les patrons -véritables locomotives économiques du pays- sont considérés comme des bandits par ceux-là même qu'ils emploient !

Un comble.

Voir loin, viser haut, oser décoller comme le font les patrons, c'est malheureusement s'attirer des ennuis de la part de ceux qui rampent, tremblent, pleurnichent.

mardi 31 mars 2009

838 - Tante Marie-Taure

Tante Marie-Taure, dite "Tante-à-Moitié-Morte", ne craint pas la queue de son chat. Pas plus que les araignées. Encore moins l'ombre du cimetière qui fait face à sa maison.

Ce qui l'effraie par-dessus tout : l'organe viril des mâles. Mais entre effroi et fascination, la frontière est mince aux yeux de la tante...

Pour faire diversion à ses obsessions sexuelles, elle manipule en toutes occasions et de façon ostentatoire de pieux colifichets. Des bondieuseries à n'en plus finir qui meublent ses journées, son coeur, son esprit...

Afin de contenter hypocritement sa soif charnelle tout en faisant croire à sa cour de rieurs (nul n'étant dupe de sa "religiosité haineuse") qu'elle déteste l'ivresse des sens, elle prie devant des statues de martyrs à moitié dénudés, lorgne sur les gros cierges, côtoie de jeunes abbés avenants, va confesser avec délectation au vieux curé de sa paroisse ses songes érotiques, et ce trois fois par semaine...

Tante Marie-Taure n'évoque jamais directement la virilité des hommes. Par exemple, au milieu de ses coutumières conversations anodines elle vante les mérites de tel ou tel, l'air de rien : " Mon jardinier est sacrément vigoureux pour dessoucher le poirier ! "

Un "aveu potager" qui en dit long sur ses après-midi dominicaux, attendu qu'elle emploie l'ouvrier horticole du village chaque dimanche après-midi, justement...

Ou encore, à propos de la pluie : " Je me suis prise une bonne saucée tantôt ! Trempée jusqu'aux sangs ! J'ai reçu ma dose de jus au travers de la gorge et même jusqu'aux rognons ! "

Un parler cru contrastant étrangement avec son habituelle sobriété de langage... Façon de glorifier mine de rien ses "écarts de conduite" de bigote, qui saura ?

Tante Marie-Taure -accessoirement ménagère hors pair, championne du plumeau, terreur des moutons roulant sous les literies- depuis sa demeure sise en face du cimetière continue de veiller sur la renommée de son officielle chasteté et à entretenir les rumeurs du village qu'elle hante depuis cinquante ans de sa silhouette squelettique.

Décidément, à part le sexe tendu des hommes, la pieuse célibataire n'a peur de rien.

Précisons, avant de la laisser paître dans son univers de missels et de poiriers, que tante Marie-Taure est fort laide.


VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x8wlpg_tante-marie-taure_creation

lundi 23 mars 2009

837 - Défi aux catcheurs

AVERTISSEMENT

Ce monde républicain étant malheureusement peuplé d'épais abrutis et parfois d'ivrognes sans aucune subtilité, voire de franches brutes n'ayant pas accès à la plus élémentaire réflexion critique, je souhaite mettre en garde les personnes susceptibles de mal réagir en lisant ce texte intitulé "défi aux catcheurs" : ceci est un sketch.

Ce texte n'est par conséquent pas à prendre au premier degré... Je souhaite à travers cette bagatelle déclencher une fine hilarité et non pas injurier une profession.

Puissent les indigents de l'esprit évoqués plus haut accéder à la dignité d'humains civilisés par la magie de l'humour !

Raphaël Zacharie de IZARRA

Bande de tarlouzes !

Vous vous croyez des hommes, des vrais sous prétexte que vous faites de la gonflette ? Vous n'impressionnez que les midinettes émotives et les mémés d'hospices avec vos "musculettes" de mes deux !

Vous pensez que vos tatouages a la noix vous donnent du lustre ? Pauvres mauviettes ! Vos tatouages ne sont là que pour masquer vos petites couilles d'impuissants !

Mais regardez-vous donc ! Vous vous passez à longueur de jour de l'huile sur les fesses comme de grosses tantouzes que vous êtes !

Faire briller votre cul est visiblement plus facile que briller par votre esprit...

Vos neurones c'est zéro !

C'est parce que vous avez un kiki tout riquiqui que vous vous sentez le besoin de jouer les gros bras sur un ring ? A tous les coups c'est ça votre problème. N'est-ce pas messieurs les fillettes ? Pauvres fiottes va !

Vous n'avez rien dans le citron, tout dans le fion ! Vous ne vivez que par votre cul, bande de pédés ! En vérité vous pissez dans votre froc devant les tatoués, les vrais, les comme moi qui osent vous dire la vérité !

Moi je suis tatoué dans la tête, pas sur le cul comme vous !

Il n'y a que les fofolles pour se coller des vignettes de malabar sur les fesses ! Moi mon tatouage cérébral c'est du dur, du putain de tatouage de mecs qui en ont, de l'encre de mes foutues couilles d'acier, bref du roc, de l'indélébile, pas du petit lait qui part avec de la savonnette à chochotte !

Vous me faites bien rigoler avec vos biceps à la gomme.

Je suis persuadé que c'est de la guimauve tout ça, comme votre zizi d'ailleurs.

Et je sais que vous seriez bien incapables de venir me prouver le contraire... Je vous mets mes coordonnées. Je peux attendre longtemps, vous n'aurez jamais les couilles de venir baisser votre froc devant moi pour me montrer que vous en avez, puisque tout le monde sait bien que dans vos slibards il n'y a rien que du rembourrage à base de coton.

Avec moi l'illusion ne marche pas.

Maintenant que je viens de démasquer publiquement les fillettes qui se cachent derrière des muscles en toc, vous pouvez aller remettre vos jupes bande de pédales que vous êtes !

Raphaël Zacharie de Izarra
raphael.de-izarra@wanadoo.fr
2, Escalier de la Grande Poterne
72000 LE MANS
02 43 80 42 98
09 50 35 86 22

dimanche 22 mars 2009

836 - Je ne suis pas un provocateur !

AVERTISSEMENT

A ceux qui me taxent de simple provocateur et qui cherchent sans cesse à me nuire en me menaçant de déposer plainte contre moi, à ceux également qui me destinent leurs appels téléphoniques anonymes malveillants ou qui m'envoient des mails injurieux sous le fallacieux prétexte que la couleur de mon beau chapeau de sybarite déplaît à leur belle-mère en proie à des furies utérines ou que mon verbe ciselé perfore leurs minuscules convictions de minables et attente prétendument à leur dignité de cancaniers palmipèdes, je réponds ceci en ce qui concerne ce texte qu'il liront avec une secrète délectation sous une façade hypocritement outrée :

L'article fantaisiste dans lequel je cite nommément et mets en scène de manière scabreuse madame Ségolène Royal et monsieur Nicolas Sarkozy n'a rien de diffamatoire, d'injurieux ou d'irrespectueux à l'égard des illustres intéressés que je viens d'évoquer.

Ce texte franchement scatologique est à prendre au tout premier degré certes, mais dans l'esprit de la grande tradition rabelaisienne.

Je ne cherche à piéger personne.

Que celui qui ne souhaite pas lire ce texte de crainte d'être choqué ne le lise tout simplement pas.

Nul n'est obligé d'aller mettre le nez là où c'est supposé ne pas sentir bon.

Vous voilà avertis !

Que les lecteurs dûment prévenus noir sur blanc ne viennent pas se plaindre ensuite que je suis un "provocateur", puisque précisément je viens de leur conseiller de ne pas aller mettre leur museau dans le fumier.

Un texte aussi outrancier que celui que vous allez lire -ou non- et surtout parfaitement apolitique est destiné à faire rire, on s'en doute. Voilà un écrit purement récréatif.

Aucun message particulier à faire passer.

Vous voilà doublement prévenus.

Quant à ceux qui se sentiraient une âme de justicier du dimanche pour aller cafter à Sarkozy et à Royal que je les traîne dans la merde -nous sommes là dans la grosse facétie bien entendu- rien que pour se faire de la publicité à bon compte, à ceux-là je leur dis tout de suite : pas cap !

A bon entendeur...

Raphaël Zacharie de IZARRA

LE TEXTE :

ECHANGES INDIGNES ENTRE ROYAL (aussi appelée Sale-Vache) ET SARKOZY (dit Gros-Zizi)

Incroyable !

Sarkozy à la fin du débat télévisé devant les caméras du monde entier s'est levé, est monté sur la table, a sorti son gros zobinard en le dirigeant vers madame Royal et joignant le geste à la parole a dit :

- Tiens grosse salope de Ségo de mes deux, cela faisait deux heures quarante minutes que j'avais envie de te pisser à la gueule, voilà qui est fait !

Après avoir ainsi vidé sa vessie sur le visage interdit de Madame Royal (qui s'est cependant vite reprise), il a refermé sa braguette et s'est rassis comme si de rien n'était, un sourire narquois sur les lèvres.

Sur quoi la pauvre Ségolène, toute dégoulinante d'urine encore fumante s'est levée à son tour, est montée sur la table, imperturbable, s'y est accroupie et a déféqué de toutes ses forces en direction de monsieur Sarkozy en lui répondant sur un ton cynique :

- Ha ben tiens je te rends la monnaie de ta pièce mon p'tit Sarko : après la pinte de bière tiède, voici le chocolat chaud !

Ces derniers échanges furent déplorables, lamentables, atterrants et surtout donnent de la France une image vraiment affligeante. Les candidats de nos jours ne savent vraiment plus se tenir !

Si à présent les candidats se mettent à se pisser et à se chier à la gueule en guise d'argumentation, où va-t-on ? Je vous le demande !


VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xpe81v_sarkozy-royal-scandale-du-debat-politique-raphael-zacharie-de-izarra_news

mercredi 18 mars 2009

835 - Izarra légèrement dévoilé

LES APPARENCES :

Avec ses sacs en plastique à bouts de bras, il a l'air anonyme et ordinaire ce couple revenant du magasin du centre ville du Mans... La jeune femme d'un pas serein s'avance vers sa demeure sise au "Vieux-Mans" avec son compagnon aux allures sages, presque insignifiant dans sa discrétion de bon aloi... Deux inoffensifs citadins bien connus des commerçants du centre ville avec lesquels ils entretiennent des rapports aimables, courtois, agréables. De bons clients, sans histoire. Un couple de manceaux comme tant d'autres, habitué à vaquer à ses petites affaires domestiques, mêlant avec jovialité sa routine à la vie des autres habitants.


LA REALITE :

Laissons de côté la jeune femme, elle ne présente nul intérêt.

Mais ce garçon aux apparences tranquilles, posées, raisonnables qui porte des sacs en plastique en compagnie de cette jeune femme nonchalante, de près ou de loin qui imaginerait que ses sacs en plastique et son pas mesuré ne sont qu'un masque cachant un personnage odieux et flamboyant, pervers et vertueux, mystique et dévoyé, avaricieux et manipulateur, romantique et mesquin, corrupteur et scrupuleux, fantasque et dément, baroque et stellaire ?

Il dort avec deux épées à ses côtés, porte très haut dans son estime sa particule, affiche son nom en gros sur sa porte. N'a-t-il pas de drôles d'idées ? Il épie son voisin, ses deux voisines, fouille dans leurs poubelles... Est-il bien curieux ce coquin ! Il envoie des lettres d'amour anonymes à des inconnues de son quartier, fait la morale aux employés de chez TF1, hante le cimetière de la ville en quête d'inspiration, fait pousser de la menthe sur la voie publique, enterre ses chats de même, à proximité des poubelles de ses voisins. Le fait-il exprès ?

Il étudie avec un grand souci scientifique les différents mouvements du coeur féminin mis en contact avec son verbe hautain et ciselé. Ho le vilain petit machiavel !

Il collectionne les lettres d'amour, jette ses papiers administratifs, est obsédé par la Lune. Il ne paye jamais ses dentifrices ni ses brosses à dents : étrange lubie dont il ignore lui-même l'origine. Il s'ennuie le dimanche, raille les travailleurs du lundi, s'offusque des porteurs de téléphones mobiles. Un vrai misanthrope ! Il fréquente avec assiduité casinos, mairies, cryptes des églises , cathédrales, taudis et châteaux classés.

Ne lui demandez jamais votre chemin, il est incapable d'expliquer en termes intelligibles où se situe la rue d'à côté ou le bar du coin. Il affiche sans complexe sa supériorité due au fait qu'il habite dans les hauteurs antiques de la ville et que les rues de ces lieux sont pavées et non goudronnées. Sur sa boîte aux lettres son nom inscrit à l'encre de Chine sur toute la longueur disponible est devenu une curiosité du quartier. Il chante à midi comme une pie "bavassière", improvisant les chansons les plus ineptes qui lui passent par la tête à travers sa fenêtre pour bien signifier au voisinage qu'il est là, que son nom en quatre parties lui donne ce droit républicain de chanter faux et fort.

Bref, méfions-nous de certains porteurs de sacs en plastique revenant de magasin, leurs apparences peuvent être trompeuses.


VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=9ZxfhNydbkA

http://www.dailymotion.com/video/x4e2pt9_izarra-legerement-devoile-raphael-zacharie-de-izarra_travel

mardi 10 mars 2009

834 - Vive le Tibet chinois !

Aux dernière -et justes, impartiales- nouvelles, le Tibet a été sauvé de la féodalité, de la régression, voire de la sauvagerie par la Chine en 1949.

Le Tibet, province de la Chine, fait partie de ce vaste pays depuis le XIVème siècle tout comme la Vendée faisait toujours partie de la France à la Révolution en dépit de sa fidélité au roi ou comme la Corse est entrée dans le giron civilisateur de la France depuis plusieurs générations. Les aléas de l'Histoire ont fait entrer le Tibet dans le ventre de la Chine, c'est ainsi. On ne revient pas sur l'Histoire : les procès rétrospectifs ne font guère avancer les choses. Contester la légitimité de la Chine à administrer le Tibet revient à contester la légitimité de la France à administrer l'Alsace-Lorraine...

Cela revient surtout à reculer, tergiverser à l'infini sur des événements politiques et historiques que nul ne maîtrise.

Sans la Chine le Tibet serait un pays de crèves-la-faim livré à l'anarchie, à une dictature pire que celle de Pékin ou, dans le meilleur des cas, livré à lui-même. Avec tout ce que cela implique de conséquences en termes d'isolement culturel, économique, politique. La Chine exerce son influence bénéfique sur le Tibet comme l'empire romain exerça la sienne sur les Gaules.

Certes il est injuste que la Chine interdise la liberté d'expression et de culte des tibétains et qu'elle les emprisonne.

La question du Tibet doit se porter exclusivement sur les exactions commises par le gouvernement chinois sur les tibétains et non sur son indépendance dont l'idée même est un non-sens, une aberration, une absurdité. Le DalaÏ-Lama lui-même ne souhaite pas l'indépendance du Tibet, seulement qu'on laisse les gens exercer librement leur culte. Le peuple tibétain est dans sa grande majorité reconnaissant envers la Chine de ne pas l'avoir abandonné en 1949.

Les agitateurs qui manifestent pour l'indépendance sont extra minoritaires au Tibet, ils sont surtout relayés par des imbéciles occidentaux manipulés par les médias prompts à réagir sans réfléchir, ou plutôt qui ont une propension détestable à réfléchir à la place des gens concernés : le peuple tibétain.

Tout ce tintamarre empêche de se faire une opinion juste des choses et surtout empêche d'entendre la majorité silencieuse du Tibet, c'est-à-dire les millions de gens satisfaits de leur sort, heureux que la province du Tibet soit rattachée à la Chine.

Il est certain que la Chine est une dictature odieuse qui exerce son pouvoir ubuesque sur un milliard et demi d'hommes. Les manifestations à l'occasion de l'ouverture des Jeux Olympiques contre le régime chinois ne sont pas une mauvaise chose, à condition de manifester contre les crimes commis par le régime chinois contre la population tibétaine et non pour demander l'indépendance du Tibet...

Ignares et marionnettes qui exigent l'indépendance du Tibet, tous manipulés, sont inefficaces. Leurs agitations sont non seulement stériles mais ridicules.

Alors que le Dalaï-Lama (ainsi que la grande majorité des tibétains) ne demande ni l'indépendance (il reconnaît les bienfaits du rattachement du Tibet à la Chine) ni ne souhaite le boy-cott de l'ouverture des Jeux Olympiques, des hystériques dans le monde entier continuent de brailler pour l'indépendance du Tibet !

Tous se ridiculisent à exiger l'indépendance de la province du Tibet... Ignares, imbéciles, fous furieux droits-de-l'hommistes et autres marionnettes ne doivent pas faire la loi !

Les exigences des tibétains ne portent pas sur l'indépendance du Tibet mais sur le respect des droits de l'homme, ce qui n'est pas la même chose. Les manifestants visent complètement à côté de la vraie cible. Ils devraient se taire au lieu de répandre des hérésies.

Maintenant que moi je sais cela, je ne veux plus bêler avec le reste du troupeau.

Vive le Tibet chinois, vive la vraie réflexion et cessons de braire au rythme des baguettes médiatiques !


VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x29iw2k_vive-le-tibet-chinois-raphael-zacharie-de-izarra_school

https://rutube.ru/video/5d4dc521a8bf50b4296709ad9847581e/

dimanche 8 mars 2009

833 - Tibet des émotifs

Pauvres cloches occidentales, cessez de faire sonner vos têtes creuses contre les belles et mensongères statuettes du Tibet érigées par des gourous du marketing pour des "touristes politiques" crédules !

Les tibétains sont comme nous tous, ni plus ni moins.

La plupart sont des pauvres types avec en eux toutes les nuances de beautés et de noirceurs mêlées. Chez ce peuple de mystiques d'opérettes il y a d'ailleurs la même proportion de franches crapules que chez nous.

Population essentiellement composée d'insignifiants "Dupont des montagnes", les tibétains ont parmi eux de très pervers pédophiles, d'infâmes proxénètes, des sots profonds, des assassins sans scrupule, des ignares superstitieux et des paresseux alcooliques.

Peuple opprimé par la Chine, si les tibétains étaient à la place des Chinois, ils seraient oppresseurs à leur tour.

Faut-il être naïf pour accorder une telle importance aux apparences folkloriques d'un peuple ! Pauvres, asservis, persécutés, religieux, photogéniques donc honnêtes, bons, généreux ?

Foutaise !

Que vaut l'artifice, le luxe, l'éclat d'une photo d'un tibétain au visage grave et profond face aux petites et grandes vérités sans fard dont nul objectif photographique -par définition borné- ne vient jamais restituer la crudité, la vulgarité, la bassesse ?

A l'exemple des portraits romantiques du Che ou de Rimbaud qui font rêver les éternels adolescents et les révolutionnaires puérils du monde entier, l'image que l'on donne du Tibet et de ses habitants est une image imbécile, réductrice, insane.

La réalité du Tibet est plus bête, plus méchante, plus rugueuse que le papier glacé officiel des idées reçues : elle sent le caca, a la saveur amère des fruits pas mûrs, distille dans ses célèbres sommets neigeux les airs mortels des jours d'ennui où tournent les monotones moulins à prières...

Elle est pouilleuse enfin, pouilleuse et misérable comme un bohémien analphabète, ivrogne, crapuleux qui du fond de sa roulotte déclassée croupissant sur le parking d'un village se prend pour un prince sous prétexte qu'il aligne trois fausses notes sur sa guitare déglinguée...

Vive la Chine et ses éclats millénaires !


VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x29iwod_tibet-des-emotifs-raphael-zacharie-de-izarra_school

https://www.youtube.com/watch?v=wcmBDJidlM4&feature=youtu.be

samedi 7 mars 2009

832 - Lettre au maire de Coulaines

Raphaël Zacharie de Izarra 
2, Escalier de la Grande Poterne 
72000 Le Mans 
Tél : 02 43 80 42 98 ou : 09 50 35 86 22 
raphael.de-izarra@wanadoo.fr 

samedi 7 mars 2009

Monsieur le maire,

Je viens de découvrir à vélo quelques quartiers de votre ville. Certes je connaissais déjà le minuscule mais remarquable centre-ville historique avec sa belle église médiévale judicieusement mise en valeur, fleuron de la cité pour lequel je tenais d’ailleurs à vous féliciter.

Mais que dire de certaines parties de Coulaines plus excentrées ? Ces successions d’habitations individuelles comme des cubes sans âme, sans vie, sans charme dans lesquelles semblent se complaire des propriétaires aux sensibilités vulgaires sont parfaitement déprimantes !

Comment tant de vos administrés peuvent-ils accepter de s’endetter pour se faire construire de telles horreurs ? Comment peuvent-ils consentir à l’émergence de ces horribles quartiers assimilables à des ghettos pour «salariés de chez Renault» où tout végète, respire la misère esthétique, le mauvais goût ? Même le cimetière neuf situé dans les hauteurs de la ville est à l’image de ces quartiers : mortel.

Il est regrettable qu’une partie de vos administrés contribuent à l’enlaidissement de votre ville avec leurs infâmes constructions. Certes je ne suis pas coulainais mais je peux quand même me permettre de reprocher aux habitants de ces rues cafardeuses leur indigence esthétique car moi au moins j’ai le bon goût de vivre au Vieux-Mans.

J’habite dans de la vieille pierre, pas dans une maison Bouygues !

Ma promenade à vélo dans ces parties de Coulaines fut démoralisante mais en même temps édifiante, instructive, et finalement salutaire : c’est en parcourant ces rues propres, nettes, froides et ennuyeuses où s’alignent des maisons individuelles en béton (agrémentées parfois de faux-puits en plastique ou de nains de jardin) que j’apprécie encore plus mes vieilles pierres mancelles.

J’imagine aisément des colonies de Pères-Noël gonflables importés de Chine suspendus sur les toits de ces habitations coulainaises en période de fêtes de fin d’année comme autant de cerises bien mûres sur de gros gâteaux d’anniversaire et qui pourrissent lamentablement au printemps… Mais je dois être juste : je n’ai pas vu de Pères-Noël moisis et avachis pendouiller sur les toitures. Ou alors ce détail navrant caractéristique de ce genre de maisons m’aura échappé.

Mais peu importe : dans ces quartiers de Coulaines j’ai côtoyé la misère -la vraie, celle de l’esprit- des gens assez fortunés pour se faire construire des maisons individuelles mais assez sots pour le demander à Bouygues et compagnie !

Je compte retourner de temps à autre dans ces quartiers neufs de votre ville que je viens d’évoquer en termes peu flatteurs (mais justes) pour mieux jouir, par effet de contraste, des beautés architecturales de l’antique cité mancelle où pour mon plus grand bonheur je demeure depuis 2002.

Cette lettre n‘était pas absolument nécessaire, j’en conviens. Mais il ne m’était pas non plus complètement défendu de vous faire part de mes états d’âme.

Je vous prie de croire, monsieur le maire, à l'expression de ma parfaite considération.

Raphaël Zacharie de IZARRA

samedi 7 février 2009

831 - La crise n'existe pas

Lors de licenciements d'ouvriers dans les usines je suis toujours affligé de voir non la tristesse des intéressés à qui l'on ôte leur emploi mais leur persistance dans la bêtise, cette bêtise atavique consistant à aimer la laideur, la misère, l'ennui d'une existence vouée à une cause inepte.

Je ne comprends pas ces esclaves-nés qui accordent tant de prix à à leurs chaînes... S'ils étaient sains d'esprit, ils devraient avoir honte d'être des ouvriers. Honte non pas de travailler mais de demeurer toute leur vie des minus appartenant à l'espèce des consommateurs primaires. Le travail en usine, aliénant par définition, devrait être fait par des étudiants, des Nègres soucieux de s'insérer dans la société, des laiderons, des veuves, des Dupont, des infirmes désireux de se rendre utiles. En aucun cas il ne devrait engloutir des générations entières mais occuper passagèrement les hommes. Il devrait être une parenthèse dans un parcours professionnel : une saison, une année, voire cinq ans. Pas plus.

Le labeur en usine devrait être considéré comme infamant et nul de devrait s'y employer au point d'y laisser sa dignité.

Certes on me répondra qu'il m'est facile de parler ainsi étant donné que je suis à l'abri du besoin, moi improductif aristocrate ayant toujours mangé à sa faim sans avoir jamais été obligé d'aller travailler à l'usine. Justement. Ma position privilégiée me permet de dire les choses sans état d'âme
 (qui est toujours un élément perturbateur du discours), sans pincettes il est vrai mais aussi sans déformation affective. Je n'ai aucun intérêt personnel à défendre, ce qui est un avantage immense pour la liberté d'expression, la diffusion de la vérité.

Les ouvriers pleurent parce qu'ils sont licenciés... Moi je suis triste de les voir si stupides, je suis chagriné de constater leur état d'esprit calamiteux. Comment peut-on tenir si chèrement à un sort qui génère des esclaves imbéciles culturellement misérables de génération en génération ?

La crise est un mot. Comme la pluie. Quand il pleut, est-ce la fin du monde pour autant ?

Oui, pour les ânes.

La crise, du moins en France, est un drame artificiel.

Cette "catastrophe" est plus dans les têtes que dans les faits.

Aller se nourrir dans les poubelles
 (chose que je fais moi-même sans nulle honte et à chaque fois que je le peux) est le signe pour les citoyens repus que nous sommes que la société se porte à merveille.Tant qu'il y aura de la nourriture quotidienne à récupérer dans les poubelles, la crise n'existera pas.

Après, c'est juste une question de choix individuel, de degré de lucidité de chacun.

Être pauvre en France est un luxe pour gens difficiles ayant des préjugés quant au contenu des poubelles.

VOIR LA VIDEO :

vendredi 6 février 2009

830 - Souffrance et beauté

Souffrance et beauté sont deux mystères intimement mêlés. Un champ d'étoiles peut paraître au-dessus de monceaux de charognes après la bataille et parfois on entend le vent chanter sur des terres de famine. Guerre, cris, désespoir et meurtres côtoient l'impassible silence galactique ou bien les parfums enchanteurs du printemps... Gémissements d'innocents et splendeurs des choses semblent indissociables et forment cette réalité étrange, absurde, tragique, cruelle de notre monde.

Souffrance et beauté : les deux facettes à la fois opposées et combinées du grand théâtre de la Création... L'une est une forme d'appréhension du monde, d'expérience des choses en creux, l'autre en relief. L'une en misère, l'autre en gloire.

Les deux sont des modes de connaissance d'une égale richesse. A travers elles les hommes ont un rapport au monde ultime, absolu, pénétrant.

Sacré. Ou pas...

Plein de sens ou d'absurdité.

A chacun de prendre sa part de trésor, à chaque individu de s'adapter, d'ouvrir ou de fermer les yeux, de désespérer ou de chanter, de rire ou de pleurer.

Entre épine et lumière, la destinée humaine est semblable à la rose : l'aiguillon semble inutilement cruel à qui s'y pique tandis que le parfum de la fleur est un cadeau aux yeux de l'esthète.

Sans les piquants, pas de miracle ! La plante ne croît pas si elle ne blesse l'intrus.

Ainsi je crois que beauté et souffrance font partie d'une réalité ambiguë, nécessaire, terrible et belle, sinistre et merveilleuse qui nous échappe, nous malheureux fétus de vanités, pauvres individus pris à notre insu dans l'incommensurable, mystérieuse, transcendante tempête cosmique.

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https://rutube.ru/video/3e0836b3279a62e7075feb418a884731/

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lundi 2 février 2009

829 - Promouvoir la beauté : une vraie justice sociale

Loin de défendre les belles causes naturelles, l'inique république fait parfois tout pour promouvoir l'indignité, la bassesse, la laideur. Ainsi, au nom de la parité de tous devant la loi, elle traite avec une égale froideur créatures et laiderons, comme si l'honnête homme avait le même regard sur la belle femme que sur la femelle déchue...

Quelle hypocrisie sociale ! Quelle hérésie étatique !

On sait bien que tout homme normalement constitué préférera toujours une femme mince, séduisante, délicate à une mégère peu avenante... Même les enfants sont sensibles à la beauté. Ces petits crétins que l'on prétend innocents en toutes choses font la différence entre une vieille nounou obèse et verruqueuse et une charmante étudiante. C'est dire le caractère universel, impérieux de la beauté qui génère joies et bienfaits...

La beauté a été distribuée par le Ciel de manière arbitraire : c'est ce qui fait son prix.

La beauté est un privilège, une rareté, l'or de l'humanité et en tant que tel on devrait lui accorder tous les droits, lui octroyer des facilités pour son entretien, lui conférer une véritable reconnaissance officielle.

Bref, on devrait récompenser la beauté à hauteur des sentiments qu'elle inspire chez l'esthète comme chez la gueusaille. On honore bien le génie qui lui aussi est un don, une qualité innée, une grâce...

Alors pourquoi pas la beauté ?

On offre des fortunes à des artistes, à des créateurs, à des chanteurs, à des cyclistes du tour de France et tout le monde trouve cela normal.

Pourtant ces "êtres d'exceptions" adulés essentiellement pour leur talent ou leur ténacité dans la "bêtise des mollets" se sont juste donnés la peine de naître. Certains avec des avantages intellectuels, mnésiques, simiesques ou vocaux, d'autres avec des prédispositions musculaires, cérébrales, mentales, stomacales (matheux, boxeurs, trompettistes), bref avec un ou plusieurs sens plus développés que la moyenne. Ou même affligés de tares (jockeys, nains, castrats, etc...).

Quoi qu'il en soit, c'est leur don pour la comédie, la peinture, la plume ou même leur seule musculature, voire leur débilité physique ou leur faculté monstrueuse qui les ont placés sur un piédestal.

La beauté ne produit-elle pas des choses exquises au même titre que l'art, la musique, le sens de l'entreprise des grands patrons, le courage des ouvriers, l'endurance des sportifs de haut niveau ou le mental de fer des champions ? Pourquoi cette incroyable différence de traitement entre le labeur du manoeuvre, l'activité sportive du footballeur, l'entêtement du cycliste à pédaler autour de la France et la beauté ? Que ce soient par un salaire mensuel, une médaille d'or, des lauriers ou plus souvent des euros par millions, on récompense (à plus ou moins juste titre) le travail du monteur en usine, l'exploit du sportif, la sueur du cycliste, l'art du pilote de course, l'imagination de l'écrivain...

Par une pension ne pourrait-on point gratifier la beauté ?

On me fera certes remarquer que l'artiste, le sportif, l'inventeur, le poète ont travaillé pour développer leur "étincelle divine" (ce qu'on appelle le don) et la cultiver... Est-ce une raison suffisante pour négliger à ce point la beauté qui n'en est pas moins la preuve la plus évidente, la plus sacrée de divinité sur terre ?

Dans cette république cruellement sélective à l'égard de telles qualités innées (qui souvent sont parfaitement secondaires) et sottement égalitaire envers d'autres, combien de Vénus se retrouvent derrière des caisses de supermarchés à s'y ennuyer à longueur de journées au lieu de faire triompher leur droit naturel ? Combien de vivantes poupées aux visages de porcelaine se corrompent les traits dans des usines ? Combien d'idéales conceptions gâchent leur beauté à l'exposer crapuleusement à des automobilistes "dupontesques" derrière des caisses enregistreuses de pompistes ? Combien d'élégantes femmes se ternissent le teint prématurément, se gâtent mains et santé, sacrifient leurs grâces, perdent leur joie à manier des caisses de légumes pour le compte de patrons soixantenaires certes fortunés mais bedonnants ?

Sous couvert d'égalité la démocratie refuse de favoriser la beauté, traitant les belles femmes comme elle traite le reste du "bétail républicain" : avec les mêmes égards administratifs. A force d'acharnement dans l'égalité entre les citoyens la beauté passerait presque pour une tare... Alors que dans la société civile les belles femmes sont partout honorées. N'est-ce pas le monde à l'envers ? A quand la promotion officielle des laiderons ? Cette indifférence crasse de la part du système envers la beauté, moi je la trouve injuste, révoltante.

Et pour tout dire, vulgaire.

Heureusement la plupart des élues de la Grâce gagnent le statut privilégié qui leur est dû grâce à leur seule beauté, sans l'aide de la république.

Mais qui prendra soin des autres qui n'ont pas eu la chance d'avoir rencontré un esthète digne de leur éclat, assez fortuné et brillant pour leur épargner un sort commun ?

Laissées pour comptes de la république, méprisées par les légistes, mises au même rang que les vils laiderons, elles seront obligées d'imiter l'engeance travailleuse. Parfois pire : d'adopter ses moeurs. Or quel plus virulent poison pour la Beauté que son adhésion aux us du peuple ?

La république a toujours été plus prompte à récompenser les pédaleurs que les anges incarnés, c'est bien là son immense défaut...

J'aimerais que l'État pensionne à vie les femmes éligibles qui le souhaiteraient.

Certes on me répondra que la beauté est une chose toute subjective... C'est vrai, sauf que l'authentique beauté s'impose à tous et ne se discute pas.

Mais pour plus de sécurité des esthètes dûment "particulés" formeraient une commission chargée d'élire celles qui méritent de l'être. Ces beaux esprits seuls feraient autorité et leurs décisions seraient souveraines.

Ainsi une justice véritable régnerait dans cette république rageusement égalitaire qui paradoxalement érige des temples d'imbécillité à des guenons et ne prévoit aucun statut particulier pour ce qui la dépasse.
 

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mardi 27 janvier 2009

8 - Qui est Raphaël Zacharie de IZARRA ?

Sachez qu'en général je me meurs d'ennui. Je suis un oisif, une espèce d'aristocrate désoeuvré en quête de folles aventures et de molles épreuves, de flammes féroces et de futiles occupations. Je fais peu de sentiments, beaucoup d'esprit. Je tue les heures de mon existence trop facile à coup de mots bien placés, de pensées démesurées et d'émois d'un autre monde.

Apprenez également que mon patronyme est éclatant. Il est tiré de la petite cité nommée "Izarra", au pays basque espagnol. Toutefois je n'ai jamais mis les pieds en ces régions barbares. Je viens d'ailleurs en vérité. Je suis né sous les lueurs de la nuit.

Mes pères, les Anciens, viennent du ciel. Ils descendent des astres. Mon nom "Izarra" signifie "Etoile", en souvenir précisément de l'une de ces lumières qui brillent aux nues et d'où je suis issu. J'ai l'allure fière, le verbe haut, et mes idées sont fermes. Ma poitrine porte les marques vives de ma gloire : des blessures imaginaires héritées au cours de duels (j'ai dû voler lors de quelques songes au secours de femmes à la vertu offensée...).

Je suis craint et respecté, mais surtout très aimé. Et pas uniquement des femelles. Mes terres sont presque aussi vastes que celles des plus fortunés propriétaires et seigneurs de renom. C'est là le legs de mes ancêtres, royaumes conquis au prix d'un bien noble sang... L'étendue de mes richesses n'a pas d'équivalent, en aucune contrée que je connaisse.

L'or et la musique sont les hôtes continuels de mon château où l'on n'y boit en nul autre lieu meilleurs vins. La fête, l'art et la danse forment l'ordinaire de mes jours insouciants. Avant tout je suis un inactif, je le répète. Les vierges convoitent mes dignes étreintes, non seulement les plus élégantes et les mieux tournées de nos campagnes, mais encore les filles des grands seigneurs des provinces reculées, et même les très lointaines princesses de l'Orient. A croire que ma renommée ne connaît point de bornes.

Mon coeur a cependant déjà choisi. Je n'ai pas ignoré les intrigues d'alcôve, très souvent déjouées par les jaloux, les rivaux, les éconduits. Combien de fers croisés pour la conquête d'un hymen ? Ou pour défendre l'honneur de dames imprenables ? L'amour idéal commence par un coup d'épée, une cicatrice, des larmes. Je suis un chevalier, un prince, un roi. Soyez disposés à l'entendre ainsi. Et qu'il en soit de mes rêves comme il en est de vos plus chers désirs de roturiers.

Me voici donc présenté à vous en toute simplicité.


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mardi 20 janvier 2009

828 - IZARRA : coq ou toc ?

Bel esprit fier d'être ce que je suis, hautain avec ostentation envers ce qui ne dépasse pas mon chapeau, pourfendeur de tout ce qui ne porte pas de particule, on me prend pour cible chez la roture.

Les plombiers me regardent de travers, des Dupont me crachent à la face. Même les chiens en veulent à ma belle personne sous prétexte que je déplais à leurs maîtres ! Il est vrai que je ne cache pas mon aversion envers leurs créatures aboyeuses... Quant aux morveux qui me répugnent presque autant que la gent canine, plus d'un me destinerait volontiers quelque inique projectile...

Bouc-émissaire de la république des gens égaux dans l'ineptie, la bassesse, la mollesse, aristocrate détesté des travailleurs salariés que je raille de ma voix de fausset, petit seigneur oisif et pédant, sarcastique et infatué de mon nombril, bref corps étranger honni du système basé sur le TRAVAIL, j'incarne l'échec, la honte, l'anti modèle d'une société faite pour des gagnants, des vainqueurs, des bâtisseurs d'avenir.

C'est-à-dire des imbéciles heureux de posséder canapés, téléphones portables, assurances retraites.

J'assène mes petites vérités cinglantes avec un air de coquelet conquérant, n'omettant jamais de faire valoir l'autorité de ma crête, l'acerbité de mes ergots, ma plume en forme de gerbe.

Et la grâce du Ciel qui veille sur ma tête.

Ce qui énerve beaucoup ceux qui sacralisent les vertus du travail.

Je suis une offense au salaire mensuel, l'injure vivante de l'ANPE, le blâme du boulot, la plaie de l'emploi, l'insolence sur un trône, la morgue statufiée, le grain de sable enflé comme une montagne.

Avec mes allures de gallinacé persifleur, de dandy misanthrope, d'esthète capricieux j'ai sur mes semblables un regard fat et sec, vif et dur, âpre et cru, leste et fou.

Les impies aux mains calleuses qui maudissent cet oiseau au bec rare que je suis ont la vue si basse qu'ils ne voient pas mes ailes de prince.

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http://www.dailymotion.com/video/x3soqwi

mercredi 14 janvier 2009

827 - Bleu

Il a des profondeurs océaniques, une densité presque palpable, un volume d'encre, la pesanteur d'un nuage.

Et des légèretés d'oiseau.

Ses ondes sont pénétrantes pour l'oeil, régénérantes pour l'esprit. Ses reflets pleins de sérénité ont l'éclat immatériel des songes. Ses hauteurs sont éthéréennes, sidérales, hymniques. C'est une fumée d'azur, une écume céleste, une ivresse pour l'âme : l'incarnation de la beauté toute intérieure. L'enchantement du poète, le paysage du méditatif, la lumière de l'artiste.

C'est aussi la neige des couleurs : froid, pur, virginal, paisible, il règne dans ses éternels sommets.

Écho du divin, brise de l'Eden, vernale pensée par excellence, le BLEU caresse l'Univers de sa lueur extatique.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=OY6mRM3NYj4&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=nRRxWzf4wU0

https://www.youtube.com/watch?v=VIFcM8Ikmws

http://www.dailymotion.com/video/x1gs61t_bleu-raphael-zacharie-de-izarra_news

http://www.dailymotion.com/video/x1copz6_bleu-raphael-zacharie-de-izarra-un-serpent-hurleur-a-tente-de-sonner-a-la-porte_news

http://www.dailymotion.com/video/x2lr7lk

lundi 29 décembre 2008

826 - La vieille

La vieille n'avait pas de nom, pour tous c'était une ombre.

Depuis une éternité on la voyait passer au coin de la rue, ou plutôt on ne la voyait plus. Avec son dos cassé, sa face blanche, ses doigts comme des crabes elle faisait partie du cadre. La vieillarde se confondait avec les lézardes des murs qu'elle rasait.

Pour tous, elle avait toujours été âgée. Approchant les cent ans, elle avait vu patauger dans leurs couches la moitié des gens qui l'entouraient.

Il est vrai que quand un septuagénaire nous voit naître et qu'il devient centenaire, nous grandissons avec un arbre qui semble avoir toujours été ridé... Du berceau à la force de l'âge, nous ne voyons chez lui que des cheveux gris.

Enfin, ce spectre familier ne semblait pas avoir vraiment eu d'histoire. De plus en plus pâle, constamment courbé, jamais gai, qui aurait pris la peine de l'écouter ? On l'appelait "la vieille" et on lui prêtait une existence de fantôme. Et pourtant... Cette chose affreuse avait aimé, autrefois. De son vrai nom Bertrande, "la vieille" avait traversé le siècle presque à l'insu de ses contemporains, repliée sur son chagrin.

Son secret, son grand, terrible secret d'amour se résumait à une humble et bien banale tragédie : elle avait perdu son fiancé dans les tranchées de la "14".

Il s'appelait Lucien mais peu importe. Mort depuis 80 ans. Devenu stèle lointaine, statue radieuse et diamant noir tout à la fois dans l'âme trop pure de l'éplorée... Une vraie lumière dans son coeur. Enfouie sous le silence, les pleurs et les rides.

Le souvenir de Lucien l'avait tenue en vie depuis tout ce temps. Ou peut-être plus morte que vive.

C'était ça son jardin secret à la "vieille". C'était Lucien.

Lucien l'anonyme. Son amour, son joyau, ses larmes, son trésor, son drame de "vieille" qui passait silencieuse au coin de la rue.

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samedi 27 décembre 2008

825 - L'écologie et ses abus de langage

Je suis d'accord avec le souci général actuel de l'écologie, à condition de ne pas tomber dans l'excès inverse, à savoir ne voir le salut QUE dans l'écologie. Et ne pas se faire piéger par les formes du langage. Ainsi on appelle une voiture "propre" une voiture consommant PEU de carburant. Mais est-ce que produire PEU de pollution c'est être "propre" ?

Et puis produire "peu" de polluant, certes cela est bien mais par rapport à quel critère ?

Le seul critère actuellement en vigueur pour qualifier une voiture "propre", c'est la référence aux anciennes voitures qui elles consommaient plus... PLUS, MOINS : des termes arbitraires qui, tels quels, ne signifient rien.

Une voiture actuelle qui pollue, même si elle pollue moins qu'une voiture d'il y a dix ans n'est pas une voiture propre. Le raisonnement est exactement le même que dans cette publicité qui dit "CONSOMMEZ CINQ FRUITS ET LÉGUMES PAR JOUR". Ce qui a peu de sens. Manger cinq fruits par jour cela peut être aussi bien cinq cerises que cinq pastèques ou cinq bananes... Pour la pollution c'est la même chose : une "VOITURE PROPRE" est un abus de langage entretenu par des journalistes et des hommes politiques sachant orienter les esprits avec des termes choisis. Et puis prenez deux voitures "propres" : elles pollueront autant qu'une seule voiture "pas propre". Si on fabrique des voitures "propres" pour inciter à augmenter le parc automobile, quel sens cela peut-il avoir puisque finalement la pollution due à l'incitation à rouler plus et à fabriquer plus de voitures dites "propres" sera la MÊME, voire pire ?

Croire ou ne pas croire à l'énergie propre est un faux problème.

Le vrai problème est qu'à partir du vingtième siècle avec l'essor des sociétés industrialisées et grâce à l'abondance du pétrole les Dupont ont eu accès au moteur thermique à explosion.

De là des besoins futiles, superflus, ludiques, purement culturels, voire suscités par de simples impératifs inhérents à la mode ont été créés avec l'avènement du moteur à explosion à la portée de tous (et même des chômeurs) : faire sa promenade dominicale, aller chercher les enfants à l'école, amener le chien chez le vétérinaire, partir en vacances, etc.

Aujourd'hui, après des décennies de ces habitudes de luxe, ces "besoins essentiels" liés à la voiture sont devenus dans nos têtes des nécessités quasi naturelles et même des droits revendiqués par les plus pauvres. Comme si posséder une voiture était un impératif... En être privé est d'ailleurs ressenti par la plupart d'entre nous comme une atteinte à sa dignité d'occidental.

Le principe est le même en ce qui concerne les produits alimentaires vendus en grands surfaces. Avant l'avènement des grandes surfaces il y a quarante ans, les prix des aliments étaient légèrement supérieurs aux prix des produits industriels actuels. C'étaient les prix normaux. Sont arrivées les grandes surfaces qui ont fait baisser les prix des produits alimentaires en baissant leur qualité en même temps. Les générations élevées avec ces grandes surfaces et nourries aux produits industriels s'imaginent que ce qu'ils ingurgitent depuis toujours à prix démocratique est la norme en terme économico-qualitatif...

Après quarante ans de despotisme des produits industriels à bas coûts imposés par les industriels à notre société avide d'économie alimentaire, nous revenons peu à peu aux produits d'avant l'avènement des grandes surfaces, produits qui étaient tous "bio" par définition. Rappelons que le terme "BIO" est récent et désigne tout bêtement un produit alimentaire sain et de qualité issu du jardin ou de la ferme sorti de terre de manière traditionnelle, sans la "protection" et l'aide de produits chimiques. Un produit sorti d'une terre saine tout simplement, avec la seule "huile de coude" du fermier selon la méthode classique millénaire, et non avec des béquilles chimiques. Ce mode de production "naturel" de qualité mais sans protection chimique entraîne nécessairement un certain taux de pertes, mais cela est NORMAL dans l'agriculture traditionnelle (agriculture dite "bio").

C'est notre mentalité contemporaine polluée par l'idée stupide de rentabilité, de performance appliquée jusque dans la croissance des produits agricoles qu'il faut remettre à l'heure. C'est cette mentalité qui a déréglé nos jugements. Nous trouvons aberrants ces taux naturels de pertes dans la culture traditionnelle et trouvons normaux tous ces produits de qualité médiocre que nous consommons depuis notre naissance. Nous n'avons jamais connu les produits "bio" d'avant l'avènement des grandes surfaces qui se sont mises à diffuser les produits alimentaires industriels, notre seule référence est le produit industriel de qualité médiocre.

Pour le consommateur, afin de passer des produits industriels aux produits dit "bio" il faut qu'il revoie les prix à la hausse. C'est là qu'est le coeur de l'affaire. C'est un raisonnement bien fallacieux que de prétendre que les produits "bio" sont chers. Les prix des produits dit "bios" sont parfaitement normaux. C'est le prix que les gens ont payé de tous temps.

Jusqu'à l'arrivée des grandes surfaces.

Ce sont les prix des produits de piètre qualité qui ont été baissés depuis l'avènement des grandes surfaces et non les prix des produits sains qui ont été augmentés (ensuite qu'il y ait des abus dans l'excès des prix sous prétexte du label " bio" est une autre affaire).

Pour l'énergie "propre", le raisonnement est du même ordre d'idée. L'industrie triomphante a offert ces joujoux polluants que sont les voitures à chaque citoyen moyen. Ce qui à persuadé les foules des sociétés nanties que la voiture était un bien de consommation naturel accessible au moindre envieux au même titre que la tomate "industrielle" caoutchouteuse et sans goût est considérée par ces mêmes consommateurs comme un produit démocratique de base, ignorant parfaitement le goût des tomates traditionnelles... Leur seule référence gustative étant leur expérience post-industrielle.

Ainsi pour en revenir au problème de l'énergie propre, on a gavé les citoyens moyens de bonbons et de joujoux dont il pouvaient parfaitement se passer. Aujourd'hui se pose le "problème" du droit à l'énergie pour tous. Et ce problème qui est un faux problème est âprement discuté dans des sommets mondiaux dédiés à cette cause... Voilà où nous en sommes arrivés actuellement.

La vraie solution au problème de l'énergie propre serait de déshabituer le mouton nanti contemporain de son herbe artificiellement teintée de vert et de lui faire découvrir les traditionnels pâturages dont il ignore depuis sa naissance la naturelle couleur, la réelle saveur, l'authentique tendreté.

Tout le reste n'est que considérations faussées par des vues sans hauteur et des besoins qui n'en sont pas.

lundi 22 décembre 2008

824 - Troublant trou blanc

Un jour viendra où les profondeurs du passé égaleront le vertige des siècles à venir pour ne former qu'un magma sans ni forme, ni début, ni terme, ni mesure. Je vais vous raconter en quelques lignes aussi magistrales que dérisoires cette drôle d'histoire humainement impossible à nommer.

En cette heure qui n'est ni l'aube ni la nuit, les oeuvres immortelles de Victor Hugo se réduisent à des cendres. Et les pyramides de l'Égypte sont sur le même plan que le braiement des ânes et le cri des hommes qui ont participé à leur construction.

D'ailleurs l'Égypte n'est plus l'Égypte depuis 100 000, 200 000, un million de générations humaines.

Rimbaud est plus léger que l'ombre de la Lune noyée dans les ténèbres, anéantie dans les mémoires, évaporée dans le vide, disparue dans le tout qui lui-même se retrouve dans la queue de la galaxie au nom déjà oublié...

Les républiques sont des royaumes et les royaumes des parenthèses entre deux particules de poussière. Et chaque atome composant cette fumée est comme autant d'empires. Tout se vaut et plus rien ne vaut, l'insignifiant a le prix de l'infini et ce qui est immense est comparable au plus éphémère de tous les phénomènes existants. Mille étoiles naissantes sont aussi dérisoires qu'une seule molécule de carbone et une étincelle d'hydrogène peut enflammer 10 000 océans de glace. Un éclair pèse 300 000 soleils et chaque astre émet cent mille milliards d'éclats de feu chaque seconde pendant trois milliards d'années. La pensée brille autant que la matière et l'Univers entier éclaire une seule pensée.

Que s'est-il passé pour en arriver là ? Rien, ou si peu de choses au regard de l'éternité...

Tout simplement, cinq milliards d'années se sont écoulées depuis la naissance sur Terre de Napoléon, de Jésus Christ et de Firmin Marteau.

La planète Gaïa et ses soeurs du système solaire unies à leur brasier géant dans un même crachat cosmique ne forment plus qu'une brume sidérale errant à travers la Voie Lactée. 

Homère, Hélios, l'Arc de Triomphe, Saturne, Mars, Pluton, les cafards, l'empire romain, l'écologie, le réseau Internet, les musées, la philosophie grecque, l'art musulman, les papillons : tout est retourné au niveau du zéro absolu sur le grand compteur céleste.

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jeudi 18 décembre 2008

823 - La gloire de la beauté

La beauté me galvanise, me purifie, m'élève.

L'harmonie des formes et la féerie de la vie, la majesté du cosmos et la symphonie des ondes, l'esthétique des choses et le mystère des êtres, l'éclat des hauteurs et la grâce des traits sont autant de muettes tempêtes qui submergent l'esthète, émerveillent l'humain, ébranlent le mortel que je suis.


Le Beau, plus que la souffrance, l'ombre ou la volupté me fait prendre conscience qu'une cause suprême nous gouverne : un principe supérieur qui répand dans toutes les directions ses rayons de vérité. La beauté est la manifestation du vrai. Même l'excrément, la charogne et la vermine qui nous semblent répugnants, vils, immondes sont en vérité de glorieux témoignages du génie céleste qui fait des roses avec de la merde, des bébés avec de la pourriture et des étoiles avec de la cendre.


La beauté bouscule l'Univers, allège les lourdauds, fait frémir le marbre, chavirer les astres. Et sauve les abrutis.


La beauté est la nourriture des coeurs sensibles, la respiration des esprits nobles, l'ivresse des âmes éveillées.


Signe tangible des éclats de l'invisible, efflorescence du Ciel, Lumière faite chair, son, caillou, herbe, diamant, humus, brume, flamme, visage, la beauté procède de la dignité divine : c'est non seulement un hymne à la gratuité mais encore la gloire du superflu.


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https://youtu.be/qkPA7DkGU80

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822 - Qu'est-ce que la littérature (izarrienne) ?

La littérature c'est la crème de l'écrit, la crête des textes : le meilleur de la plume.

Comprenons-nous, l'oeuvre de l'écrivain telle que je la définis n'est pas le roman de A à Z avec ses digressions, ses détours, ses détails -superflus ou non-, ses longueurs, ses anecdotes, ses nuits et ses clartés, ses maladresses et ses voyages sans fin, ses médiocrités et ses éclats sans fond, ses artifices et ses petits mots immortels... La Plume c'est tout simplement le sommet des lettres, l'extrait le plus savoureux, sa partie la plus fine, la plus délectable.

L'exemple le plus éminent de ce que sont les hauteurs du verbe -et cela fera sans doute bondir les puristes et les érudits- se trouve dans nos manuels scolaires. Ce que l'on appelle les "livres de lecture". Là sont les morceaux les plus fins issus des plus nobles fruits. Accessibles à tous. Simplicité, clarté, authenticité sont les grandes vertus de cet art que de mauvaises ou bonnes langues nommeront "de base". Les plus grands maîtres ont produit leurs chefs-d'oeuvre non dans les tourments de l'inspiration morbide et de la réflexion tortueuse mais dans la joie et la facilité.

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les joyaux de cette "musique de base" se retrouvent dans nos cartables d'écoliers. J'ai abordé, connu, sondé et même parfois appréhendé d'une intuition fulgurante de grands auteurs classiques à travers les fragments les plus éclatants de leurs oeuvres publiés dans les livres d'apprentissage scolaire.

Mes productions izarriennes sont exactement à l'image des pépites que l'on trouve dans les livres scolaires. Depuis toujours j'ai choisi d'écrire non pas des fleuves mais des ruisseaux. Mon histoire intitulée "Tante Jeni", pour prendre un exemple parmi d'autres, pourrait être la perle remontée d'un long et ennuyeux manuscrit. C'est comme si j'avais épargné à l'amateur de belles lettres le fastidieux plongeon dans un pavé pour lui livrer ce qui aurait été l'écume et le sel de l'ouvrage. Ne nous leurrons pas : ce que l'on retient des fresques livresques ce ne sont pas les monotonies mais les sommets. Et le génie de l'artiste, c'est cela précisément : atteindre les nues.

La richesse d'un livre n'est pas dans sa totalité mais dans son essence. L'auteur n'écrit pas de l'or à chaque ligne sur deux cents pages. Il écrit cent pages banales, cinquante excellentes, quarante-sept mémorables et trois immortelles. Est-il utile de s'engager dans un chemin de cent quatre-vingt dix sept pages pour n'en retenir que trois ? Certes on trouvera du plaisir à lire un monument dans sa totalité. Plus que le simple et indolent plaisir des volumes mollement absorbés, plaisir nécessairement dilué à travers les pages, avec mes "fleurs de livres" je m'efforce de faire naître des étincelles dans la tête du lettré. En lui offrant non pas cent quatre-vingt dix sept pages de qualité inégale mais les fameuses trois pages en or. Ce que j'appellerais l'ivresse immédiate, pure, non diluée.

La neige des cimes : voilà ce que sont mes créations. Ainsi définissé-je l'Olympe textuel. Et c'est ce que je propose aux esthètes à travers mes compositions.

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lundi 15 décembre 2008

821 - La fête des porcs

Les fêtes de Noël et du nouvel an approchent avec leurs lots d'immortelles imbécillités.

De quoi satisfaire les incorrigibles abrutis de la Terre.

Je ne trouve aucune excuse aux victimes consentantes de cette annuelle mascarade, aux adeptes convaincus de ces sempiternelles libations gastronomico-rien-du-tout. Pas même celle de la cause enfantine. Surtout pas cette excuse !

L'homme du commun me fait pitié, me dégoûte, m'afflige. Le vulgaire qui affectionne tant la nullité, la bassesse et la bêtise ne mérite de ma part que mépris. Mais un mépris salutaire, pédagogique, rédempteur car, contrairement à ce que mes sentiments faussement misanthropes pourraient laisser croire, je ne désespère pas de ceux qui, de par leur nature humaine, sont nécessairement nés avec un potentiel stellaire.

L'âne bipède empêtré à ce point dans son fumier est-il encore apte à l'élévation ? Certes je le crois. Sinon je ne lui assènerais pas mes coups de bâtons izarriens, inlassablement. Je suis un saint. En faut-il de la patience, de la force, de la foi dans les hauteurs pour supporter les braiments de mes frères humains ! En tant qu'esprit supérieur je me dois de dénoncer la criminelle ineptie de mes semblables. Mon prochain est un porc. Et je souhaite redonner sa dignité à mon contemporain déchu.

Je ne demande pas à ces dégénérés de fin d'année qu'ils soient parfaits, vertueux, sans défaut. J'aimerais juste qu'ils sachent qu'ils sont des porcs.

Simplement leur ouvrir les yeux.

Ne serait-ce pas le plus beau cadeau de Noël que nous les beaux esprits nous aimerions faire aux hommes ?

Alors je dis : joyeuses fêtes de fin d'année les porcs !

mardi 9 décembre 2008

820 - Ma muse

Ma muse se repose dans l'immensité entourée de vagues, étendue avec volupté, comme morte entre le ciel et l'écume.

C'est une sirène échouée sur un lit de pierres et de coquillages. L'île est couverte de bois et de quelques cendres.

Ma muse ne s'amuse plus avec moi. Maintenant, elle dort. Rêve-t-elle ? Je ne sais. Mais je crois que oui. Ma plume est sereine, rien n'agite ni mon coeur ni mon âme et je ressemble à la Lune qui songe en silence, mollement dans le firmament... Ma muse au loin ne bouge plus. Elle respire doucement, la tête pleine de mirages olympiens : elle dort et je suis sûr à présent que son âme est peuplée des chimères du sommeil.

La lyre entre mes doigts se tait, inquiète et charmée. Le bonheur subtil de la vision de ma muse me suffit. Le mystère remplace les sons de mon luth. Mes vers et mes rimes ne servent à rien, ma muse est endormie dans l'île lointaine perdue au milieu des flots et des tempêtes.

Mais je vois ma muse qui s'éloigne dans les brumes marines... Son image se mêle aux fumées de l'horizon, elle va en s'estompant et avant de disparaître tout à fait je discerne encore les vagues formes d'une Vénus qui bientôt n'en est plus une : à la place de ma muse, sur la plage morte vient agoniser, blanche, flasque, délicate, étrange, fantomatique, une...

Méduse !

VOIR LES QUATRE VIDEOS :

https://rutube.ru/video/1cfcd177a1b8fc2ba6b1c01cade8a674/

https://rutube.ru/video/2ca144b8b8b9f8e64eb7a4da531880cb/

https://rutube.ru/video/e74b0758c21a6f8275a09eff4c69f406/

http://www.dailymotion.com/video/x4jt6xf

http://www.dailymotion.com/video/x1qj85v_ma-muse-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

http://www.dailymotion.com/video/x2m6tti

mercredi 3 décembre 2008

819 - Le mot traître

Je ne suis pas le maître des mots, je n'en suis que le mètre : je prends la mesure de ce qui est bref et de ce qui est long, jauge ce qui est petit et ce qui est gros, juge ce qui pue et ce qui sent bon, pèse ce qui est lourd et ce qui est léger, et surtout assaisonne de chiffres utiles ce qui en est dépourvu.

Je ne suis que les numéros des pages, les majuscules des titres, l'espace entre les paragraphes.

Et le prix des ouvrages.

Ce qui est peu et énorme, insignifiant et essentiel.

Pour les maîtres qui en font des vers à pieds, mettre les mots sous verre est capital : le dictionnaire est ma seule loi. Rien de minuscule ne m'échappe. Certains prétendent que sous prétexte que je ne suis pas le maître des mots, je les mets à Anvers... Faux ! C'est leur tête d'écrevisse qui est dévissée... Les gens de l'Ain, de Sète et de Troyes voient tout de travers ! Qu'est-ce que j'irais foutre en Belgique ? Moi, je collectionne, trie, classe les mots. Tous les mots.

Et je les mets à Brie-Comte-Robert. C'est en France.

Je fricote avec la prose posée comme la plus hachée, tricote des périphrases sans fin, asticote les pêcheurs de casseroles. Je suis la rature et je ne m'en plains pas, c'est signe que je suis une vraie croix. Un calvaire. J'incarne les vieilles carnes et on m'appelle Rossinante. Et je vais de gare en gare apporter les mauvaises nouvelles... Pourtant je caracole avec sur mon dos les plus grands. Lettres d'or ou feuilles mortes, je fais la pluie et le beau temps.

Je suis le texte perdu et la signature illustre, je suis le brouillon et l'oméga, je suis le commencement et l'histoire sans fin...

C'est paradoxal mais à grands coups de H je suis également la faute d'Horthographe, l'erreur dans le coeur du mot qui change le cours de l'O, et ma coquille folle parfois se fend d'une seule pièce. Ce qui est un grand tort pour moi. Mais heureusement j'ai aussi une armure de plumes.

Pointu, plat, rigide, terrible, intransigeant, pointilleux, tyrannique et surtout très ennuyeux, je suis le seul mot qui traque tous les autres. Et c'est pour cela qu'on me dit traître.

Je suis la règle.

VOIR LA VIDEO :


818 - Les mots m'appartiennent

Les mots m'appartiennent et j'en fais des monstres de poire, des montagnes de silence, d'hyperboloïdaux alambics, de surprenants tétrasyllabes ou de monotones moutons.

Toi qui dis que ma quête dicte ta loi, je réponds que ta foi pique ta queue, que ta pie est taquée et que ton foie est lésé. Oui, lésé. Pourquoi lésé ? Parce qu'il est aisé de prolonger les mots avec des L quand la plume s'en mêle.

Je suis le nénuphar des lettres, la lumière des baleines, l'astre des huîtres.

Et le sapin des forêts.

A moi seul j'illustre le blanc et le noir, le vent et la foire, le beau et le bien, le bas et le rien, le mince et l'épais, le prince et l'épée.

Seul maître au port, je borde les sirènes, fascine des boutons, boute des florentins, sors des flots, boude à bâbord, m'enflamme pour un bout de bois, m'endors d'un seul bond. Et nage à vie.

Les mots m'appartiennent. Ils m'habillent, me maquillent, me stabilisent. Ils me masquent, m'aspergent, me chou-fleurissent. Mon verbe est joufflu, gonflé, bossu, tordu. Et pourtant droit comme un nid, toujours. C'est le verbe rire : l'ire des baudruches auquel j'ajoute de l'air.

Pour, dans un monde de betteraves à lucre, pouvoir respirer sans entrave.

Je suis la lettre des nénuphars, la baleine des lumières, l'huître des astres.

Avant moi, le désastre.

Appelez-moi Sophie car je porte une jupe pourpre, des souliers de parpaing, du vernis au front et à l'hémisphère de mon cul, pas de calotte.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://rutube.ru/video/1c0e6c0b066ea5949b239e2e23cf87ca/


https://rutube.ru/video/c9ec517ace2e92beab23663a83617e12/

817 - Les journalistes sont des canards

Le feuilleton Royal-Aubry, affaire symptomatique de l'insignifiance médiatique, aura eu surtout l'avantage de révéler le fond de vacuité que constitue la profession de journaliste.

"CARTE DE PRESSE", "ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE", "CODE DE DÉONTOLOGIE", de grands mots prononcés par des présentateurs de télévision, des jacasseurs de radios, des plumassiers de la presse pour donner de la noblesse à ce qu'ils appellent leur "mission"...

De grands mots qui cachent du vent.

C'est en trempant leur nez dans la soupe politique que les journaleux ont l'impression de vivre avec éclat leur métier, d'être à la hauteur de leurs rêves de cancaniers gouvernementaux. Brasser du potage politique, cela pose son journaliste. L'éditorialiste se complaît dans l'écume politicienne : sa verve y atteint des sommets de fatuité.

Les journalistes affectionnent les messes de papier. Personne ne comprend rien à leurs soporifiques, abrutissants, oiseux concerts de canards et cela n'intéresse d'ailleurs fondamentalement aucun être humain sain d'esprit, mais ils s'ingénient à servir régulièrement au public dupé leur pâtée débilo-politico-journalistique, juste pour faire croire qu'ils servent à quelque chose, qu'ils informent les gens de sujets essentiels...

Pris au piège du subtil matraquage médiatique et en pleine auto suggestion, le public placide encaisse.

Et l'évènement Royal-Aubry devient effectivement un événement.

Et l'affaire de l'affaire devient une affaire.

Et pour finir l'histoire du chien écrasé devient un roman.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/2e429e06493d833b7990aa77b0fa2aa7/

http://www.dailymotion.com/video/x4ivp4j

samedi 22 novembre 2008

816 - Je suis un prince

Fils des étoiles, enfant de la Lumière, fruit céleste, il est naturel que je sois considéré comme un prince.

Le prince IZARRA.

Même si, accessoirement, certaines femmes m'appellent PHARAON...

Évidemment cela déplaira au possible à plus d'un détracteur que je me fasse appeler prince... Comment faire abstraction de l'ingratitude, de l'ignorance, de la bêtise de ce monde puisque, moi aussi, je suis de ce monde ? Par conséquent je prends en compte les griefs, railleries et médisances de mes adversaires. Avec la hauteur de vue qui me caractérise.

En effet, un vrai prince sait écouter la gueusaille hurlante. Magnanime, miséricordieux, hautain mais néanmoins bienveillant, toujours je répondrai à leurs crachats en répandant le parfum de ma noblesse.

Mes ennemis en veulent à mon auréole izarrienne mais je pardonne infiniment à ces hérétiques : large, puissant est le torrent de mon âme, minuscule est la rigole de leurs pensées.

Le prince IZARRA fait grand cas de sa particule et comme toujours ce sont ceux qui vivent sous des patronymes dupontesques qui sont les premiers à le dénigrer... La proximité mutuelle des principes opposés amplifie leurs gloires et déchéances respectives : l'or que souhaite côtoyer la boue rend encore plus vile cette dernière et l'onde fangeuse qu'assèche la face de Râ fait briller l'astre d'un éclat supplémentaire.

Je suis le métal de la vertu, le soleil qui fait pâlir tout artifice.

Je restaure les vérités : à travers moi le vice rougit de honte et la laideur baisse son regard borgne.

Je suis Art, je suis Poésie, je suis Beauté, je suis Vérité, je suis IZARRA enfin.

De ma seule particule j'écrase misère, nullité, mensonge, horreur. De mon aile virile j'ennoblis quiconque est digne de la flamme izarrienne. De mon esprit supérieur j'éclaire l'aveugle lectorat, guide les égarés livresques, conseille aux érudits d'aller se régénérer à la source izarrienne. Je débouche les oreilles des sourds au son de ma lyre. Et de ma trompette fameuse réveille tous les abrutis de la Terre.

De mon front pur émane l'autorité cosmique.

Mon âme décidément débordante de noblesse fait loi. Ses éclairs sont bleus, blancs, rouges.

Et jaunes.

Je rétablis les honneurs perdus, châtie la vulgarité, distribue caresses ou jette le blâme.

Je suis le Salut des lettrés, je suis l'Épée des plumes, l'ennemi des enclumes.

En un mot je suis la Plume, je suis l'Étoile, je suis IZARRA.

Un vrai prince.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/2ebcb2575e4ad7d3582ed76b41840b8b/

https://rutube.ru/video/1d042a7a9fd486e8f793a1483473507d/

http://www.dailymotion.com/video/x2dse4g_je-suis-un-prince-par-raphael-zacharie-de-izarra_school

https://rutube.ru/video/85269f04be0a20fa131cd278c63d542f/

Liste des textes

2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet