mardi 8 octobre 2013

1013 - Mornitude du dimanche

Sillé-le-Guillaume un dimanche morose au zinc du coin.
 
Le patron, des cadavres dans le regard, sert sans conviction des bières aqueuses et éventées à quatre clients désabusés, déprimés et définitivement sclérosés dans leurs habitudes provinciales sans issue, sans espoir, sans joie.
 
Il est quinze heures et rien ne se passe. Le vide, l’ennui, le silence hantent les lieux. Ambiance mortelle de pot-au-feu refroidi pour vieillards léthargiques...
 
Personne ne parle, le patron encore moins que la clientèle. Respectant la torpeur des autres, chacun regarde droit devant soi. Les consommateurs n’ont pas l’air de se connaître entre eux, ou alors peut-être de vue.
 
La télévision est allumée sur une chaîne sportive mais nul ne la regarde ni ne l’écoute. Les quatre buveurs demeurent prostrés devant leur verre, assommés de néant, paralysés par leur mutisme, figés dans cette heure dominicale si particulière où toute vie s’arrête.
 
J’observe, fasciné.
 
Je scrute les quatre visages (celui du patron je le connais déjà).
 
Et sur leur front je lis des pensées plates, aussi fades qu’un almanach de sous-préfecture...
 
Dans leurs yeux brille la pluie. Sous leur casquette tonne l’INSIGNIFIANCE.
 
Sur leur table s’étendent des rêves à leur portée, aussi brefs que triviaux : gains au tiercé, météo du lendemain, prix de la salade...
 
Ces gens immergés dans cet océan de grisaille ne semblent pas conscients de leurs aspects de cercueils, il font juste partie d’un décor fatal et funeste qui leur colle à la peau et les dépasse. Ils sont dans leur monde. Et ne se posent pas de question.
 
L'écran continue de débiter inutilement des informations sportives soporifiques au milieu du silence général des hommes ensommeillés et des mouches amollies, ce qui produit l’effet d’une grande intimité dans le bar. Et d’un malaise.
 
En sortant de ce bistrot, ma mauvaise chope vite avalée, soulagé de changer d’air, je sais que je n’oublierai jamais ces quatre taiseux ternes et morbides aux allures d’épouvantails d’un quotidien à dimension humaine, comiquement, tragiquement humaine.

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vendredi 4 octobre 2013

1012 - La vérité de la littérature

A ces auteurs prétentieux qui pour entretenir leur prestige artificiel veulent faire de leurs activités livresques un impénétrable mystère, à ces vaniteux qui pour expliquer ce que sont les Belles Lettres se croient obligés de sortir de savantes phrases gonflées de vent, à ces faux inspirés qui évoquent le génie des mots en termes aussi creux qu’alambiqués, à ces graves et plumesques membres du sérail littéraire qui aiment enfumer leurs lecteurs avec des considérations aussi sophistiquées que vaines à propos de leurs oeuvres, bref à ceux qui font tout un fromage de l’écriture, je réponds que ce sont des cloches.

Non, l’art de la plume ce n’est pas du délire d’intellectuels affectés. Les baudruches verbales n’ont pas leur place dans l’authentique création lettrée. Les jeunes hallucinés au regard rimbalesque et les vieux cons au ton solennel qui parlent de lettres avec trop de sérieux ne sont pas crédibles.

Celui qui prend des airs importants, emploie des vocables ampoulés, affiche une mine tourmentée et pénétrée pour dégoiser sur les muses, celui-là n’a pas compris que la simplicité est le miel royal de la bonne, de l’unique, de la vraie esthétique de l'écrit.

Les auteurs ennuyeux se reconnaissent à la fatuité avec laquelle ils discourent.

Lors de leurs longs et austères entretiens, ces brasseurs de vide aux regards concentrés prétendent non sans une ostentatoire complaisance que des processus créatifs complexes, des mécanismes secrets et hermétiques les poussent à écrire de grandes choses, d’intimes révélations, d’impérieuses pensées, de fatales vérités, d’inavouables flammes, sous peine de pseudo “naufrage intérieur”, de “liquéfaction sociétale inter-relationnelle” ou encore plus risible, d’”atomisation artistique”...

Du pipeau en réalité.

Le chef d’oeuvre véritable, c’est au moment où ils s’y attendent le moins, de leur foutre une bonne grosse tomate bien fraiche et juteuse sur leur fumante tronche de courge !

Une tomate en pleine poire, voilà la glorieuse littérature.

Le Verbe digne de ce nom se reconnaît immédiatement à sa couleur, sa saveur, sa maturité, sa consistance, son acidité et sa température. Elle ne fait pas de chichi, la “dame des mots” :  c’est tout simplement un solanacée reçu en pleine gueule.

La vraie littérature rafraîchit toujours les idées.

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mardi 1 octobre 2013

1011 - Pour une société machiste

Le mâle doit reprendre le pouvoir.

Retrouver sa puissance naturelle, reconquérir son territoire hormonal bafoué par les homosexuels et les suffragettes pervertis à la cause des épilés, des émasculés, des chochottes.

Magistralement, faire face à l’hérésie féministe de notre société falsifiée, aseptisée, déculottée.

L’homme est né souverain, seigneur, maître, la femme est faite pour s’épanouir sous l’autorité phallocrate.

La flamme machiste a été étouffée par ces esprits dénaturés prônant l’édulcoration des sexes. A cause de ces rebelles aux lois génésiques, la domination virile a été tournée en dérision, la féminine inconsistance portée aux nues.

Les femelles sont devenues des poupées politisées, des coquilles vides, des plantes folles, des paillasses froides, des pintades hystériques. La dignité de l’homme a été piétinée par les talons-aiguilles de cette volaille remplumée d’impostures et d’illusions.

Sous prétexte d’égalité républicaine on a voulu effacer les fondamentales différences entre les genres.

Ce mensonge, vertigineux, est d’envergure cosmique : l’ordre originel a été inversé, des principes sacrés ont été violés, le faux “dindonesque” a pris la place du vrai divin, l’artifice temporel a remplacé l’éclat éternel.

Bref, la femme “libérée” se retrouve seule, abandonnée à son sort d’insoumise, pauvre Lune séparée de la moitié de l’Univers, pion asexué égal à son ennemi le mâle sur l’échiquier de sa féminine bêtise...

Pareille à l’homme qu’elle veut singer : réduite à devoir travailler, accepter d’être traitée sans égard pour son sexe, d’être considérée comme l’herbe commune, non comme la belle exception.

L’indifférenciation jusque dans ses plus intimes splendeurs...

La recherche la plus aberrante de son propre mépris.

Et il en est de même en ce qui concerne la plupart des hommes gâtés par cette idéologie niant la gloire des sexes. Tous des nains, des frileux, des pleutres.

Moi je suis demeuré intègre, je suis un macho, un dominant, un cerf, un fruit sain issu d’une pensée saine, un astre majeur qui illumine le front de toute femme se prosternant à ses pieds.

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dimanche 29 septembre 2013

1010 - Déclaration d'amour

Madame,

Vous me plaisez madame car vous n’avez pas de bosse sur le dos et vous n’êtes pas une naine. J’apprécie aussi que vos semelles ne sentent pas le caca de chien. Vous avez de beaux cheveux blonds et toutes vos dents. Pas une de cariée !

Votre haleine n’a rien d’infect madame. J’en connais qui puent de la gueule  toute la journée ! Vous, non.

Vous êtes jeune encore, avec des traits charmants et une voix douce.  Au restaurant vous ne vous mettez pas à chier soudainement devant tout le monde dans les soupières et les plats qu’on sert, ça aussi c’est important.

Jamais je n’aurais accepté un tel comportement, comprenez-le.

Votre corsage est bien rempli et vous ne vomissez pas en autocar même quand ça tourne souvent. Aux enterrements vous n’ouvrez pas les cercueils en cachette pour voir  ce qu’il y a dedans et vous ne bavez pas quand vous buvez du champagne. Ca aussi c’est bien.

Vous aimez recevoir d’énormes phallus entre vos cuisses et détestez les petits pois. Moi non plus je n’aime pas les petits pois, ni les épinards d’ailleurs.

Vous ne distribuez pas d’urine de vache aux curés du canton et vous avez la courtoisie de porter de beaux chapeaux à dentelles le dimanche chez l’épicier qui ferme à midi.

Pour toutes ces raisons hautement escargotiques, madame je vous déclare ma flamme izarrienne.

Puis-je apporter un marteau à notre prochaine rencontre ?

Lorsque je serai sur le point de vérifier si vous n’avez pas de verrue dans le dos je vous forcerai à manger de la salade avec des écorces d’orange amère et vous finirez par aimer ce mets (ça se mange sans faim de la laitue parfumée à l’écorce d’orange) mais jamais je ne vous ferai d’enfant car j’ai oublié de vous dire que je déteste les femmes enceintes.

Au fait, que pensez-vous des serpents dans la peinture hongroise du XVIème siècle ?

samedi 28 septembre 2013

1009 - Je n'ai pas de coeur

Moi, je ne fais pas dans la sensiblerie. Je ne distribue pas des caresses sentimentales mais des raclées mentales.

Je suis un sans-coeur. Un vrai, un dur, un tempérament tout de rigueur et d’acier.

A la place de cette guimauve émotive qui fait chialer les faibles et ramollit leur matière grise, j’ai un cerveau.

Un cerveau mes amis.

Une pierre qui médite. Un diamant cérébral. Un soleil glacé.

Une pure machine, une mécanique cognitive tournant à la perfection.

J’ai remplacé les larmes de la compassion stérile par l’impartiale, froide, souveraine et féconde raison.

Plus mon “palpitant” est dur, plus mes pensées sont éclatantes. Plus je le ferme aux implorations insistantes et indignes des souffrants, plus ma divine cervelle voit juste. L’accès à la vérité est au prix de la dureté de ce caillou battant dans ma poitrine. 

J’ai éteint depuis longtemps la flamme de mon coeur pour allumer celle de mon esprit.

Et paradoxalement l’intellect est de glace : c’est ce qui fait sa supériorité sur la sotte ébullition du "puits à haines et tendresses."

En devenant insensible par le bas, je suis devenu  brillant par le haut. En abandonnant toute pitié, j’ai découvert l’olympienne réflexion.

La “limace à passions” est bête, grossière, capricieuse, injuste, aveugle, intéressée, mauvaise, égoïste, perverse, brutale et impure.

L’organe neuronal est efficace, sensé, équitable, noble, fraternel, altruiste, doux, vertueux, juste et bon.

Le “cognant” et ses tempêtes stupides est fatalement dans l’erreur. Le “crâne raisonnant”, qui est de marbre, ne fait jamais rien hors de la droiture, il demeure dans le vrai quelles que soient les saisons. 

La “tripe affective” fonce comme une folle, la tête calcule sagement.

Celui qui écoute sa corde sensible brait comme un âne et trébuche car il lève les yeux au ciel en soupirant, celui qui pense se tait et marche droit car il regarde ses pieds sans état d’âme.

La “fleur qui bat” est une mauvaise herbe générant des fruits écoeurants -trop acides ou trop sucrés-, c’est un insatiable chardon engraissant sur les vomissures des éclopés, des cancéreux, des clochards, des moribonds et des malodorants orphelins.

Avec ses vains emballements, ses brûlures imbéciles et ses regards de myope, le “cloaque à bons sentiments” est un animal  pouilleux. Alors que l’intelligence et ses justesses de vue est une statue évoluée.

Parce que la pompe à sang ne génère aucune idée mais plein de rêves poisseux, je la déclare définitivement infirme.

Moi, à la place de cette éponge à ordures sociales, j’ai un astre gelé qui illumine mon front impassible.

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mercredi 18 septembre 2013

1008 - Solaire Soral

Monsieur Soral n’est certes pas la plus fine plume du sérail des grands subversifs mais c’est un coq éclatant, un coeur intègre, un tempérament ardent, un oiseau de haut vol, un bec d’envergure qui ne l’ouvre que pour laisser échapper les plus cinglantes vérités.

Soral brille par devant quand d’autres, prudemment, étincellent par derrière. A voix basse.

Ce qu’on reproche au soleil Soral ? De briller en plein jour.

La vérité est parfois si crue que tout aigle à la vue perçante qui la détecte et veut la démocratiquement répandre autour de lui est fatalement coupable de vouloir agresser celle (la vue) des taupes, fort basse et maladivement sensible à la lumière, comme on le sait.

C’est l’éternelle histoire qui dure depuis que le mensonge est mensonge et que la vérité est... lumineuse.

Soral n’est pas un subtil menteur, c’est un grossier honnête. Il injurie le monde en le désignant tel qu’il est. Ses analyses sont tranchantes. Trop justes pour être acceptables. Parce qu’il sème le vrai, il récolte l’ivraie. Tel est l’ordre du monde.

La presse proprette classe ce chanteur de notes discordantes dans la catégorie des “haineux aux idées trop brèves pour être laïques”... L’astre Soral, c’est certain, chauffe les oreilles des canards frileux avec le son trop catholique de ses trompettes...

Soral siffle, on le traite de fasciste. Soral raisonne, on le taxe de cloche. Soral vise en plein dans le mille, on le fustige... Bref Soral déplaît aux herbivores adeptes de l’intelligence aseptisée.

Mais...

Soral pense, les beaux esprits l’encensent.

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dimanche 15 septembre 2013

1007 - Vert de bonheur

Les jours d’été ensoleillés me dépriment.

Ce que l’on nomme communément le “beau temps” plonge systématiquement mon âme dans le deuil.

Un ciel sans nuage est pour moi synonyme d’ennui, d’inertie, de tristesse, de mort.

L’azur nu que chauffe l’astre de juillet n’est à mes yeux qu’un désert céleste vide de vie, de joie et d’espoir.

C’est un silence qui assèche, un feu qui plombe, une lumière qui tue.

Mon équilibre se rétablit lorsque l’onde s’annonce. Quand la saison chaude se dérègle et fait place à la grêle, je revis. Et dès que l’automne arrive, je suis totalement délivré.

De juin à août je suis un exilé, je deviens un étranger sur mon sol natal, absent à ce monde surchauffé, dans la seule attente des nuages fertiles, des joyeuses tempêtes et de la pluie chantante.

La bienfaisante brume d’octobre, le divin brouillard d’arrière-saison, la magique grisaille des matins d’équinoxe m’enchantent, m’allègent, me font rêver jusqu’au crépuscule.

Par dessus tout, le crachin, la fraicheur et la nue sombre sont les ors fluides et mélancoliques de mon royaume aqueux.

Je suis une créature des marécages, un homme de la bruyère, un chercheur d’humidité. Je ne respire pleinement que dans la bruine, ne suis parfaitement heureux que sous des océans de cirrus, me sens plein de vie sous les immensités nuageuses qui abreuvent le monde.

Je prends mon essor dans l’air imbibé d’eau, plane dans l’intempérie, m’égaie de la tourmente, m’enivre de flotte, me fait baptiser par tous les orages.

Je suis une grenouille ailée.

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1006 - Vive le mariage entre homosexuels !

Je me suis radicalement gouré sur l’homosexualité.

En réalité l’hétérosexualité est contre-nature et l’homosexualité est la chose la plus courante, la plus commune et la plus ordinaire qui soit dans toute la Création..

Sauf que les gens qui refusent cette réalité sont des hypocrites. Et même je dis que tous ceux qui nient la normalité de l’homosexualité sont des bougres refoulés. Des hypocrites. Des dégénérés, des tordus, des êtres corrompus par une éducation hétérosexuelle discriminante, criminelle, malsaine.

Un anus masculin est anatomiquement conçu pour recevoir un phallus. Cela tombe sous le sens. On se demande comment à notre époque des arriérés, des gens bornés, butés, de purs imbéciles peuvent encore contester cette lapalissade...

Le mariage est surtout et avant tout fait pour les couples homosexuels.

Malheureusement depuis la nuit des temps l’institution du mariage a été perversement détournée par des hétérosexuels archaïques, hystériques, primaires, brefs de vrais fascistes, exerçant à travers le globe la tyrannie de la ségrégation des genres. Alors que le monde entier a toujours été composé d’homosexuels contenus.

Adam était un sodomite. Ève une gouine. Et Dieu un sale homophobe sectaire créateur de ”différences stigmatisant les sexes”.

On nous a raconté des bobards avec cette pouffiasse d’Ève pour laquelle Adam n’éprouva jamais aucune attirance. Adam s'est accouplé avec des chèvres pour faire pression sur Dieu qui, ému par sa solitude amoureuse, a fini par lui retirer de la côte un beau mâle à sa ressemblance. Soit-dit en passant, pour un homme équilibré sodomiser des caprins est une réaction tout ce qu’il y de plus normale lorsqu’il n’a pas de viril amant sous la verge.

Il faut avoir l’esprit ouvert, nous ne sommes plus au Moyen-Âge tout de même !

De nos jours les formes multiples de la sexualité humaine se revendiquent fièrement ! Hélas ! Certains réactionnaires étriqués qualifient ces diversités sensuelles de déviances, de vices, de décadences... Les pauvres, ils vivent dans leur tête comme aux temps des cavernes alors qu’aujourd’hui on peut changer de sexe, louer des ventres, vendre des embryons, etc... Ces rétrogrades réduisent la femme à leur unique attirance alors qu’elle est émancipée, asexuée, libre et homosexuelle ! Ces hétérosexuels sans nuance ni ouverture du coeur n’ont aucun autre objet de désir dans leur vie intime que la femme. Ils pensent comme des animaux...

Pire que des bêtes d’ailleurs puisque nos amis non bipèdes sont tous homosexuels eux aussi. Cela a été prouvé scientifiquement.

Les hétérosexuels sont de vrais handicapés dont il faut avoir pitié.

Bref l’homosexualité tout comme la zoophilie et même la pédophilie (pédophilie malheureusement réprimée après les années 1970 -âge d’or de l’amour sans préjugé- par des bourgeois culs-bénis haineux et intolérants) sont des choses fort naturelles, saines et morales. Il faut vraiment être un sale intégriste puritain pour dénoncer ces pratiques sexuelles qui font la richesse, la diversité et la dignité de l’Homme progressiste !

L’homme n’est pas fait pour la femme. Prétendre que l’homme est fait pour unir sa chair avec celle de la femme est une hérésie millénaire que notre siècle de progrès gauchiste a eu le courage de dénoncer. L’homme est fait pour l’homme, c’est une vérité qui ne se discute pas. L'homosexualité observée chez la gent à quatre pattes, à poils et à plumes prouve même de manière flagrante, définitive et indiscutable que l’homosexualité est universelle et que le mariage entre homosexuels est par conséquent parfaitement légitime.

C’est le mariage hétérosexuel qui est choquant, offensant pour notre civilisation avancée, moralement répréhensible car DISCRIMINATOIRE à l’égard de la majorité homosexuelle qui peuple cette planète tant chez les humains que chez les non-humains !

Le mariage est fait pour les couples homosexuels, c’est l’évidence même.

On nous a menti, lobotomisé, perverti depuis les temps bibliques avec des archétypes hétérosexuels aliénants, rigides, réducteurs !

VIVE LE MARIAGE ENTRE HOMOSEXUELS !

VIVE L’AVORTEMENT !

VIVE L’ÉGALITÉ UNIVERSELLE CAR UN HOMME VAUT UN ARROSOIR ET UNE BANANE ÉQUIVAUT A UN CHINOIS !

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mercredi 11 septembre 2013

1005 - La pensée à la sauce tomate

Cheminant sans but mais non sans fruit dans les rues paisibles de la petite ville sarthoise, je me sens seul au monde. Plongé dans mes songes abstraits, je ne vois que les nuages de mes pensées élevées.

Arrivé au bord du gouffre de mes méditations essentielles et bientôt pétrifié par le vertige des mes interrogations ultimes, je stoppe le pas.

Qu’est-ce que la vie ? Son but ? La mort ? L’infini ? La raison et la cause des choses ?

Au même moment dans la rue de cette cité si calme nommée Sillé-le-Guillaume où je me trouve, madame Michelard, imposante, pragmatique et résolue ménagère présentement préoccupée par la confection de la soupe du soir, tranche tout net la tête d’une grosse truite sur sa planche de cuisine dans un fracas gras et spongieux ! Ceci fait elle éventre la bête d’un coup ajusté afin de l’éviscérer dans les règles de l’art. Pas d’état d’âme, l’heure du repas approche et il y a encore la soupe à préparer. D’ailleurs quelques ingrédients manquent, ce qui la soucie franchement.

Absorbé par mes fumées philosophiques, je ne perçois rien de ces énormités domestiques, alors que je me situe non loin de la demeure aux fenêtres ouvertes où se déroulent ces faits anodins mais crus.

Que fait l’Homme dans cet Univers plein de mystère ? Partout où se porte mon regard, tout n’est qu’énigme... Naître, chercher, mourir... Poids de la condition humaine, quête de sens...

- Ha ben  tiens te v’la enfin fainéasse ! C’est à c’t’heure là que t’arrives ? Ousque t’as encore été boire ? Dis, tu pues la gnôle à vingt mètres à la ronde espèce d’ivrogne ! Tu sais que c’est un vrai chantier près des cabinets, qu’est-ce que t’attends pour aller débordeliser tout ça ? C’est-y pas honteux ! Tu crois quand même pas que tu vas aller cuver dans ton fauteuil pendant que je fais la popote ! Allez ! Va nettoyer les saloperies près des cabinets depuis le temps que tu devais le faire !

Echanges ordinaires entre notre brave cuisinière -au giron aussi développé que son sens pratique- et son tendre époux quelque peu oublieux de ses devoirs communs.

Cette fois les échos de ces témoignages de vie épaisse me parviennent.

Et me sortent de ma profonde rêverie spéculative...

Des manifestations rudes, frustes, perçantes, outrancières et bien réelles de ce monde sur lequel précisément je suis en train de me poser des questions sans réponse.

Intrigué, je m’approche de la fenêtre et aperçois madame Michelard, son grand couteau de cuisine à la main, affairée entre la truite étêtée aux entrailles ouvertes étalée sur la table et son époux imbibé d’alcool titubant vers les cabinets, à ses oeuvres...

Alors dans un élan insensé de vérité, de franchise et de colère mêlées je m’adresse à l’ogresse en des termes radicaux, ne m’embarrassant nullement de précautions verbales dans l‘état de questionnement fondamental où je suis :

- Madame, à vous voir et vous entendre votre existence semble se réduire à de vulgaires activités ménagères dignes de l’impératrice des concierges de province que vous êtes !

Sa réponse, prompte, claquante, désarmante, aussi dénuée de fioritures que ma métaphysique :

- Tu tombes à pic mon coco ! Il me manquait justement un petit cornichon, une grosse tomate et une bonne patate pour ma soupe...  Tu fais les trois en un à ce que je vois, ben tu feras vite l’affaire avec moi !

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vendredi 30 août 2013

1004 - La casserole est l'avenir de la femme

L'homme sur le trône, sa femme aux cuisines : tel est le modèle millénaire, biblique, universel, glorieusement machiste du couple sain, sage et honnête que je défends sans complexe, ni compromis, ni faille.

C’est plus fort que moi, je ne supporte pas de voir la volaille caquetante singer le coq.

Le panache est réservé au mâle. La femelle étant naturellement dépourvue de crinière, son rôle est de recevoir avec docilité et reconnaissance l’empreinte de son seigneur. C’est sous les feux de l’astre viril que la femme brille. Sa dignité est dans la soumission à la phallocrate autorité.

Vénus est faite pour servir Mars.

En échange l'homme doit bien évidemment respecter sa femelle propriété, l'éduquer, l'entretenir, la chérir, la protéger car la femme est pour son maître une belle et précieuse poterie. Elle est son faire-valoir, sa carte de visite, le confort de ses jours et le mystère de ses nuits.

Parce que le générateur de pensées, de rêves et de merveilles techniques est pourvu d’un sceptre de chair, il est le souverain de la femme qui elle est un vase étroit, l’humble réceptacle de sa semence cosmique.

L’homme est un dieu en marche, la femme une voie de passage.

Le phallus est une corne d’abondance, un glaive libérateur qui défriche les dernières ronces mentales de la vierge.

D’écervelée hystérique, d’insignifiante caqueteuse en stérile rébellion contre sa nature, de poulette vaniteuse sans consistance, la femme accède, après la déchirure de son hymen, au statut prestigieux d’élue du mâle, d’Eve éternelle, de reine des casseroles.

Là commence sa vie vouée aux causes à sa portée.

Finies les ridicules contestations féministes de sa jeunesse post-pubère ! Terminés les emportements hérétiques de sa juvénile existence privée des ivresses charnelles ! Effacés les engagements absurdes pour la castration de la gent dominatrice !

Touchée par le doigt masculin, la révoltée d’hier ne cause désormais plus que recettes de cuisine, réparation de chaussettes, récurage de poêles.

Voilà le secret tout simple de ces choses fort complexes : le printemps rétablit les plus belles vérités.

jeudi 22 août 2013

1003 - Avarice

Je suis né pour économiser.

Vivre dans la frugalité pour le plaisir de ne rien dépenser, jouir de l’épargne, voir mes gains s’accumuler, mes débours se réduire, voilà mes plus chers desseins. 

Ennemi acharné de l’opulence, rétif à tout achat, le moindre frais me rend malade, le plus petit lucre me redonne la santé. Le seul air que je peux pleinement respirer est celui de la privation.

La ladrerie me donne des ailes.

Chaque centime économisé est pour moi un festin cérébral inégalé : plus je mets de côté, moins je souffre.

Et moins je paye, plus je suis soulagé.

Me priver de tout pour me contenter de rien, telle est mon ivresse.

A mes yeux un sou est un écu, un écu est un trésor, et toute ma fortune consiste en ce dépôt de grandes mais surtout petites choses.

Je raffole de l’eau, me gave de salades de pissenlits, ne me prive jamais des fruits des chemins, banquette sans scrupule de soupe aux orties, m’engraisse de tout ce que la terre m’offre sans rien me demander en échange.

Mais déteste les menus facturés, fuis comme les créanciers le vin du cabaret, trouve amers les mets acquis à haut coût, estime toujours trop salés les plats de prix, bref suis farouchement opposé au remplissage de mon ventre moyennant l’allègement de ma bourse.

Allergique aux étrennes j’ai définitivement coupé les ponts avec mes neveux dès leur naissance. Je suis en revanche très réceptif aux cadeaux que l’on me fait et sais remercier mes bienfaiteurs avec moult caresses et maintes flatteries. Puisque ça ne mange pas de pain, je ne m’abstiens en aucune façon de couvrir mes amis de remerciements.

Aux mauvaises langues qui me qualifient de pingre sordide, je leur précise que je suis malgré tout très généreux.

En conseils divers, bonnes paroles de toutes sortes, dons d’exemples innombrables...

En eau aussi, j’en offre à chaque fois sans compter à mes invités. Je ne suis pas si mesquin que cela finalement.

Pour moi amasser c’est espérer, acheter c’est mourir.

Et je veux continuer à offrir encore longtemps, très longtemps plein d’espoir et de bonne eau à mes frères humains.

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mercredi 21 août 2013

1002 - Planète planante

L’Humanité est en marche, voilà qui suffit à faire briller le soleil et contenter l’auteur de ces lignes.

Bon grain et ivraie mêlés, certes. Mais peu importe, elle avance. Ou plutôt, elle monte.

Tous nous appartenons à la race des autruches célestes : pesants oiseaux rêvant de haut vol.

Crapules, saints, détraqués, géants, nains, bossus, chefs, esclaves, anormaux, cupides, volontaires, courageux, imbéciles, voleurs, commerçants, loups, pigeons, savants, bienfaiteurs, infirmes, seigneurs, Duponts, tous dans la même nacelle ! En route vers les hauteurs, répondant unanimement à l’appel du large, emportés dans l’azur...

La marée humaine composée de fumier et d’eau claire, de sel et de sucre, de roses et de chardons, de perles rares et de coeurs de pierre, insensible aux morales passagères, aveugle aux justices profanes, imperméable à l’ordre séculier, hermétique à l’autorité temporelle, indifférente aux modes, progresse.

Elle s’affine, même avec de la mélasse aux pieds.

Assassins, bourreaux, vermine, étranges personnalités, esprits égarés et âmes sombres valent gens honnêtes, ordinaires victimes, hommes droits et coeurs valeureux. Dans cette galère voguant vers l’infini, tout est en permanent éclaircissement : un mystère, une énigme, une interrogation évoluant en une vaste pensée rationnelle.

Une absurdité apparente qui au fil de l’eau se révèle être un savant labyrinthe plein de sens cartésien.

Frères humains, tous je vous aime. Que vous soyez glorieux ou minables, justes ou iniques, affreux ou admirables, je partage vos misères et grandeurs, vos bassesses et diamants.

Je suis des vôtres, je suis et le mendiant et le prince, et le coupable et l’innocent, et le misérable et le noble. Tous vous avez droit au vin des étoiles qui fera de vous l’ami des dieux. Chacun de vous a sa chance d’accéder au zénith, de gagner l’Olympe, d”hériter de l’éclat du Ciel. Pour l’unique cause que vous êtes nés sous les principes miraculeux régissant l’Univers.

Tous, nous sommes le bien et le mal, la force et la faiblesse, le noir et le blanc. Notre vaisseau pue la merde mais nous avons des ailes. Meurtriers, pornocrates, exploiteurs, égoïstes, infâmes, ignobles, ceux que vous écrasez sont vos promontoires. Profitez de vos crimes pour planer car toute la Création humaine est faite pour atteindre les sommets.

Une fois là-haut, nous aurons tous raison. Sans exception.

Frères humains, papillons en devenir, tous je vous aime d’un amour plein de justesse et de raison.

VOIR LA VIDEO :

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samedi 3 août 2013

1001 - Douze questions sur Farrah Fawcett

Je réponds avec modestie et sincérité aux questions d’une journaliste intriguée par mes obsessions fawcettiennes...

1 - Raphaël Zacharie de Izarra, la Poésie est présente partout dans votre vie et création littéraire. Comment intégrez-vous la beauté de Farrah Fawcett dans ce contexte ?

La beauté lorsqu’elle atteint un certain degré d’élévation devient pur azur, un principe strictement aérien. La hauteur esthétique, c’est aussi la cime poétique voyez-vous. Le vertige de l’harmonie extrême rejoint les sommets de l’ivresse olympienne. C’est aussi simple et vrai que cela. La beauté inégalée de Farrah Fawcett a par conséquent la première place dans le vaste mais hyper sélectif panthéon izarrien.

2 - Vous parlez dans vos textes de la "beauté chaste" de Farrah Fawcett. D’où vous vient cette idée de chasteté associée au visage de celle qui fut surtout considérée comme un sexe-symbole hollywoodien ?

Mon regard n’est ici évidemment pas celui d’un profane. C’est le point de vue élitiste et la sensibilité aiguë d’un grand initié. Pour moi Farrah Fawcett n’a jamais été un sexe-symbole. Plutôt une dinde hollywoodienne farcie de stéréotypes. Mais sous ses artifices criards de boulevardière emperruquée à la mode yankee, c’est la Eve cosmique qui parut. A partir de là, il n’est plus question de parler de sexe mais de sublime, de féminilité désincarnée. Ou de haute désincarnation sexuelle, de pulvérisation féminine, d’atomisation séraphique de la chair mortelle.

3 - Certaines voix vous accusent d'avoir utilisé l'image d'une "Barbie hollywoodienne" médiocre et artificielle pour en meubler stérilement le net. Ces mêmes voix vous soupçonnent également d’entretenir des feux malsains à son égard depuis qu’elle est décédée. Que pouvez vous leur répondre ? Seriez-vous superficiel dans vos choix esthétiques ou éprouveriez-vous une fascination morbide à l’endroit de sa défunte personne ?

On pourrait en effet interpréter mon comportement obsessionnel comme une sorte de fascination morbide -somme toute assez banale- pour la beauté terrestre devenue pourriture. Mais en fait c’est beaucoup plus complexe que cela. La mort pour les esprits supérieurs de mon espèce c’est aussi la “mise en lumière” de la vie terrestre, si je puis dire. Si fascination il y a, et il y a fascination je ne peux le nier, ce n’est pas surtout dans le sens de la fleur qui devient fumier -la mort physique donc- mais dans le sens du fumier producteur de “vapeurs spirituelles”. Après la destruction physique du corps, place à l’éther ! Les gaz de la mort, c’est aussi l’image de l’esprit s’échappant du tombeau. La beauté fawcettienne, devenue ossements, n’a plus lieu d’être. Ne reste que l’essentiel, impalpable. La beauté sans plus de support visible. Vous savez c’est comme un château de sable après le déluge : les grains sont éparpillés, il ne demeure que le souvenir du fragile édifice englouti par l’océan, une fumée mnésique qui concrètement ne représente même plus une ombre et qui pourtant constitue le socle de la pensée future de l’enfant portant encore dans son coeur cette si éphémère conception idéalisée... Je ne cesse de répéter ce que disait avant moi Saint-Exupéry : “l’essentiel est invisible pour les yeux”. J’en reviens toujours là.

4 - De quelle manière associez-vous Farrah Fawcett à la lumière ? Quel a été le mécanisme subtil qui vous a poussé à cette adoration ?

Il serait certes facile d’évoquer l’éclat de sa toilette sophistiquée. Cependant le rehaussement de sa beauté naturelle par le fard superficiel va dans le même sens ascendant : tout chez elle participe au triomphe du beau. Après tout que ce soit par voie ordinaire ou sacrée, l’important n’est-il pas que les regards s’élèvent ? Sous la flamboyante chevelure d’or et de lumière, la cervelle fut moins brillante toutefois. Ce qui prouve que le salut, du moins chez la femelle créature, passe prioritairement par la beauté, non par la pénétration intellectuelle et qu’en cela la beauté est une cause supérieure.

5 - On sait que cette fascination pour Farrah Fawcett remonte à votre enfance. Pouvez-vous dévoiler, pour vos lecteurs, d’autres sources d’éblouissement ayant pris racine dans le paradis de l'enfance ?

Je n'en vois pas d'autres. Ou alors je les ai oubliées.

6 - Vous avez  donc été fasciné par la beauté de Farrah Fawcett dans votre enfance, mais vous n’avez commencé a en parler qu’après sa mort. Pourquoi cette obsession esthétique ne s'est-elle pas déclarée plus tôt que ça, lorsqu'elle était encore vivante ?

La mort justifie bien des attitudes étranges, paradoxales ou baroques savez-vous...

7 - Comment cet obsédant amour de la Beauté a-t-il marqué votre création littéraire ?

Aussi simplement - et impénétrablement - que l'authentique esthète est toujours inspiré par ce qui le touche au plus profond de lui.

8 - Que répondez-vous à ceux qui ne voient en Farrah Fawcett que le rouage central d’un système mercantile bien huilé -cynique et manipulateur- tournant à plein régime, l’image d’une divinité de pacotille propulsée au firmament des séries B par une vulgaire publicité pour de la pâte dentifrice, le symbole même d’une beauté frelatée conçue pour une implacable exploitation commerciale ?

Je leur réponds que la beauté est irréductible et que le reste n'est que pollution, perversions ou trivialités. Certes la beauté de Farrah Fawcett a été exploitée jusqu'au dernier dollar mais peu importe. Est-ce que le soleil se soucie que des financiers fixent aussi arbitrairement que follement le prix de ses rayons ? Il brille, c'est tout.

9 - Vous n'avez encore écrit aucun texte onirique sur Farrah Fawcett, n’avez-vous jamais songé a cette possibilité ?

La beauté de Farrah Fawcett est en soi un voyage intérieur.

10 - En parlant d’onirisme, n’avez-vous jamais rêvé de Farrah Fawcett ?

Si j'en ai rêvé je n'en ai pas le moindre souvenir.  Cela dit, le fait serait parfaitement anecdotique. Votre question est d'une totale insignifiance, permettez-moi de vous le signifier et même de douter de votre talent de journaliste... Ou alors c'est parce que vous êtes une femme que vous me posez une question aussi inepte.

11 - Maître, on sait que la cinématographie hollywoodienne vous est particulièrement insupportable. Avez-vous vu une oeuvre issue de la filmographie de cette actrice ? Si oui, laquelle ?

Oui, j'ai d'ailleurs oublié le titre de l'unique film hollywoodien dans lequel j'ai pu voir jouer ce mince volatile. C'était une production  filmique insipide. La comédienne fut médiocre dans ce rôle tardif et sa beauté déjà déclinante.

12 - Seriez-vous d'accord, Raphaël Zacharie de Izarra, pour que l’on continue cette interview avec une autre série de questions sur Farrah Fawcett et votre activité littéraire, un autre jour ?

Avec grand plaisir, à condition que vos prochaines questions soient plus intelligentes que vous. Quand on n'a pas hérité de la beauté fawcetienne madame, on se rattrape sur l'esprit.

mardi 30 juillet 2013

1000 - Je suis un rat

Les rats, parce qu’ils me ressemblent, sont mes amis de toujours.

Ils rampent astucieusement au ras de nos semelles en quête de découvertes, curieux de nos mystères, convoitant nos richesses, tandis que moi, je sonde secrètement les têtes. Tout comme eux, je chemine en silence. Je suis un explorateur cérébral. Un rongeur qui cherche non sans fourberie à grignoter les âmes de ses contemporains afin de les mieux étudier.

Les menus quadrupèdes sont de vifs cerveaux. Sournois, ils sortent de leur trou tout en trottant, attirés par nos lumières. Pour les voler. Je quitte mon antre, affolé par ce qui brille -ou ce qui se ramollit- au fond des cervelles. Pour y planer au-dessus. Autant dire y pratiquer le haut vol.

Le peuple de la poussière, malin, rusé, futé, ambitieux, déjeune aux crochets des humains, moi je dissèque les pensées aux dépens des Dupont.

Les visiteurs de nos cloches à fromage ont le museau fin, les moeurs délicates, la queue longue. J’ai le flair subtil, l’air inspiré, le geste léger et tout le reste bien leste encore...

Ces chapardeurs de miettes et de diamants, glorieusement s’engraissent de nos vices et vertus, moi je vais à la cueillette des esprits, blancs ou noirs.

Eux et moi sommes faits de la même pâte.

samedi 27 juillet 2013

999 - Les galaxies

Les galaxies que je regarde à travers les télescopes m’extasient littéralement. 

Les célestes escabeaux des astronomes m’escargotent doctement et me régalent également comme l’estragon qui s’agglutine au sommet des féculents. 

Ce qui m’asticote et me botte dans les galaxies, c’est l’estomatologue assydropique concerté de la télémétrie symétrique aux prises avec les gros agglomérats autoscopiques, antisauciscopiques, résolument azuréens, considérablement prothozoériens et vastement patatesques. 

Les galaxies m’auscultausiasment aussi follement qu’une énorme masse mise en forme entre les limites de la molle limace et les hauteurs des cosmiques et éthyliques liqueurs. 

Enfin bref, pour le dire plus simplement, les galaxies agglumitaviques, gargu-tartomicato-sphériques et glumitascopiques m’extasient littéralement, je le répète. 

VOIR LA VIDEO :

jeudi 11 juillet 2013

998 - La femme politique

Parce que la politique est une affaire d’homme, elle ridiculise la femme qui s’y adonne.

L’art de gouverner est une activité spécifiquement masculine : l’enivrant exercice du pouvoir, l’honneur de servir les peuples -ou l’habileté à les orienter- , la maîtrise des destins collectifs procurent des vertiges grandioses que seul le cerveau des mâles est capable de supporter et de savourer.

Trôner sur les paroisses, les fiefs, les régions ou les nations, marquer les esprits de son immuable empreinte sous le soleil éternel sont les expressions viriles et éclatantes de la puissance phallocrate.

Le pouvoir est un nectar fort que la femme, ce volatile tremblant et frileux ne digérant que le grain tendre, est incapable d’apprécier. La majesté des cimes de l’Histoire n’est point faite pour la poulette.

Je ne prends pas au sérieux la femme se mettant en tête de faire de la politique. Aucune représentante de la gent caquetante n’est crédible dans ce rôle qui lui est contre-nature.

J’ai remarqué dans les couples bourgeois le nombre effarant de mères de famille s’entichant de politique...  Une épouse s’essayant à ce jeu d’homme n’est en réalité qu’une ménagère de haute classe qui s’ennuie dans sa vie hautaine. Voilà la vérité.

Afin de calmer les ardeurs politiciennes déplacées de ces bécasses de bonne société, je ne saurais trop recommander à leurs maris de réagir à cette aberration avec bon sens et fermeté, mais toujours dans la douceur et la pédagogie : l’apprentissage du tricot ou de la couture est un excellent rempart contre les égarements publics de la mondaine en mal d’action, de reconnaissance sociale ou de valorisation féminine.

Messieurs, inculquez à vos conjointes le goût du fil et de l’aiguille, apprenez-leur à repriser consciencieusement vos chaussettes, elles oublieront bien vite leurs délires d’écervelées oisives.

Bientôt elles prendront à coeur leur sain ouvrage et dans le secret de la légitime alcôve deviendront de bien meilleures amantes qui vous combleront, ravies d’avoir été remises à leur juste place sous la maritale autorité.

Elles vous seront reconnaissantes de les avoir détournées de ces choses graves qui ne sont pas faites pour elles, et par des ébats nuptiaux enflammés vous récompenseront de vos soins à leur égard.

La politique ne sera plus pour ces ânesses qu’un risible souvenir qui leur fera honte.

jeudi 4 juillet 2013

997 - France : le nouvel ordre du vice

En France le vice est valorisé, encouragé, glorifié.

Il est même considéré comme une vertu.

Un gage d’ouverture d’esprit, d’insertion sociale, de reconnaissance citoyenne et de promotion morale.

En effet, si vous êtes né homosexuel, bisexuel ou que sais-je, ou bien si par choix avez adopté une sexualité “peu banale” encore plus déviante et que vous faites votre “coming-out” ou affichez simplement votre “richesse”, votre “différence”sexuelle” avec fierté, alors vous passerez pour un honnête homme, un bel esprit, voire un grand humaniste incarnant à vous seul toute la tolérance, toute la générosité, tout l’éclat du monde civilisé...

Parce que vous êtes homosexuel et simplement homosexuel -et pas honteux de l’être-, dans les coeurs et les esprits, dans les institutions, dans la vie citoyenne, dans la rue, au travail ou tout banalement dans les soirées -qu’elles soient classiques ou branchées- vous serez automatiquement assimilé à la gent honorable, respectable et exemplaire formant le socle de la nouvelle société furieusement égalitaire, pathologiquement obsédée par “le droit à la différence pour tous”.

Exactement comme jadis on intégrait d’emblée à la “patrie des honnêtes gens”  l’âpre travailleur du sillon, l’habile et patient artisan, le scribe érudit et consciencieux, le sage ancêtre ou l’éminent professeur dispensant leur savoir et leurs valeurs aux générations attentives et respectueuses, tous pères de famille sobres et modestes, fiers d’offrir le meilleur d’eux-mêmes à la terre, au Ciel, à l’Humanité... Ca c’était le temps d’avant, pas si éloigné, où l’hétérosexualité allait de soi. Un monde certes non parfait mais encore sain d’esprit quant aux considérations sexuelles.

Il y en a même qui instinctivement prêtent de hautes qualités morales aux homosexuels juste parce qu’ils sont homosexuels -discrimination outrancièrement positive !- et suspectent les hétérosexuels d’être des homosexuels refoulés, donc des pervers, pour la seule raison qu’ils sont hétérosexuels, et rien qu’hétérosexuels. 

En effet, si vous êtes hétérosexuel malheur à vous ! En ce cas surtout ne dites pas que vous êtes NORMAL. Ce terme est offensant à l’égard des homosexuels, bisexuels et que sais-je encore... Hétérosexuels, cachez-vous de honte : dans ce monde de “diversités d’orientations intimes” votre pauvreté hétérosexuelle est une tare, une limitation de votre humanité, un racisme passif envers les multiples autres formes de sexualités, une étroitesse d’esprit, voire le criminel résultat de votre morale étriquée !

Bref si vous êtes hétérosexuel et que vous affirmez que cette chose est bonne et salutaire pour l’Humanité, vous serez fiché par la police, condamné par la justice, persécuté par votre prochain, méprisé, insulté, menacé, mis au ban de la société comme un vulgaire délinquant, deviendrez l’ennemi du système homosexualisé, bisexualisé, transexualisé, multi-sexualisé qui exercera contre vous pressions, censures, humiliations de toutes sortes.

Vous serez un méchant et dangereux “arriéré” menaçant l’ordre public.

samedi 22 juin 2013

996 - Á Lady Gaga

Lady-Gaga, les rythmes diaboliques de ton luth de feu font dégueuler de bonheur pourri les Dupont américanisés que tu veux enflammer de tes vers sépulcraux.

Lady Gaga, ton vagin corrompu où niche la vermine putride est le rêve inaccessible des gogos,  larves humaines hypnotisées par tes regards de cadavre dansant.

Ta musique est  douce aux oreilles des initiés de l’ordure, elle suinte l’exquise perdition, brille comme la démoniaque bêtise, résonne dans l’air toxique qui t’entoure, lugubre et assourdissante tel l’airain de la damnation, rappelant les cloches de l’enfer, tes petites chéries vibrantes logées au fond de ton utérus.

Belle femelle du caniveau, Lady-Gaga, admirable ogresse linéale parée de tranches de viande, macchabée à la bouche de dégénérée par où sort le parfum d’un scandale formaté, tu es une morte affamée de mort, une jolie chamelle recousue assoiffée d’urine des bas-fonds cosmiques attirant à tes orifices les vers de tous calibres.

Adorable mythe cornu, Lady-Gaga réjouis-toi car tu es la grande profanatrice des consciences pubères, la violeuse d’âmes blanches,  la saigneuse d’agneaux et la reine de toutes les putains de la Terre.

Contre ta face rayonnante de coche stellaire qui fait bander le fumier, d’impératrice de la Connerie, de pharaonne de la vacuité “mortadellement” érigée en culte charcutier à travers piercings, tatouages et ramollissements cérébraux, j’applique l’or vif, tranchant et douloureux mais rédempteur de l’izarification.

Pauvre fille, que mon sceptre purificateur perçant tes sombres profondeurs te donne des ailes et t’élève, que mon verbe lumineux allège tes viscères surchargés d’obscurité, que ma plume subite te fasse abandonner tes sinistres semelles de mort qui te font marcher dans la merde !

VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://rutube.ru/video/831a372cb092a14a9781d462a2d30e00/

https://rutube.ru/video/066b4dca383ad33c054085a5c9e0947e/

http://www.dailymotion.com/video/x3id8wa_lady-gaga-tu-es-une-coche-putride-raphael-zacharie-de-izarra_shortfilms

Liste des textes

2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet