mardi 7 octobre 2014

1076 - Les flaques de mars

Belle était la défunte, noir était le ciel.

Troublé, songeant à l’inhumée, je cherchais à fuir ces heures. Mon pas résonnait tristement dans les flaques de pluie.

Etrange effet de l’accablement : progressivement le crépuscule de mars, doux comme le cadavre, enchantait mon âme en deuil.

Elle gisait au fond de son tombeau depuis la veille et moi je marchais, les pensées légères en ce soir où tout pourtant n’était que larmes. Dans la nuit humide je me remémorais ses cheveux, ses traits, ses yeux.

A force de jouer avec les nappes d’onde au sol, mes semelles se gonflaient d’eau. Et un inexplicable délice montait en moi, comme si une rose s’enroulait autour de mon coeur pour l’embrasser de ses épines.

Sa dépouille devait être bien blanche et toute glacée dans sa sépulture, pensais-je, tandis que, désinvolte, mon pied faisait de molles éclaboussures. La gravité avait quitté mon front, mes chaussures trempées occupaient de plus en plus mon esprit.

Nous étions en cette période intermédiaire de l’année que je redoutais tant à cause de sa morbidité.

Et que j’attendais avec feu, exactement pour la même raison...

La saison des giboulées est une de mes sources d’ivresse austère : c’est une fête morose des éléments qui me caresse, une grisaille pleine d’éclats qui me blesse. Le temps béni et maudit du spleen, entre nuages vifs et azur sombre. Banales agitations météorologiques provoquant chez moi de véritables ébranlements, d’intenses brumes, de profonds mouvements intérieurs...

Bref, le mois de mars est un beau chant sinistre pour esthètes mélancoliques.

De plus en plus absorbé par les minuscules mares éphémères sur mon passage, un monde mouillé, argenté et chantant pénétrait ma conscience et se superposait à l’autre monde, derrière moi. (L’eau sous mes pieds ne se substituait pas à la tombe, elle ne l’effaçait pas ni ne la brouillait, non, je dis bien qu’elle s’y ajoutait.)

A travers les vaguelettes produites par mon talon, je faisais le lien -peu évident, certes complexe mais cependant bien tangible- entre le flic flac de la vie aqueuse et le silence des corps rendus à la poussière.

Son pur, clair et familier des gouttes s’éparpillant sur le trottoir, issues de la même réalité qu’une morte étendue sous la terre, muette, invisible. La palpitation qui rencontre la pétrification comme le bleu côtoie la tourmente et la lumière croise la glace lorsque sur nos têtes s’abat la grêle et que dans nos villes apparaissent les milliers de flaques où se reflètent chacun de nos visages, en pleurs ou pleins de rires.

VOIR LA VIDEO :

mardi 16 septembre 2014

1075 - Passeurs : de grandes âmes

Parmi les êtres les plus délicieux que compte la Terre, il y a ceux que l’on nomme très affectueusement les passeurs d’immigrés clandestins”.

Ces aimables gentlemen sont des bienfaiteurs de l’Humanité : ils aident les malheureux, les crève-la-faim, les sans espoir, les persécutés de l’économie et autres miséreux au ventre creux n’ayant pas le sou, à rejoindre des horizons pleins de promesses, moyennant de modestes, mais vraiment minimes et même très symboliques sommes d’argent.

Seulement quelques dizaines de milliers d’euros. Pour atteindre le bonheur, franchement c’est donné !

Et puis si certains trouvent que ça fait quand même cher payé, moi je leur dis que le nirvana que constitue une vie illégale passée dans les ghettos de nos mégalopoles pour y être courtoisement et régulièrement sollicité par la pègre des quartiers “exotiques”, cela vaut bien le sacrifice de quelques dizaines de milliers d’euros, non ? Heureusement que ces braves passeurs sont là pour apporter un peu de rêve à tous ces pauvres gens fuyant la misère... Cela me fait tellement plaisir de rendre hommage à ces héros qui se lèvent tôt le matin pour donner le meilleur d’eux-mêmes -et de manière si désintéressée-, soit-il en passant...

Avec les passeurs c’est voyages tout confort et sécurité totale ! Pour la très modique somme évoquée plus haut ils offrent une saine croisière à leurs clients avec tous les avantages du plein air et les vertus d’un régime alimentaire des plus spartiates. Rien de tel pour arriver dans le pays d’accueil avec un moral d’acier ! 

Les embarqués des galères de plaisance, futurs endettés envers leurs très attentionnés contrebandiers d'humains, redevables de dizaines de milliers d’euros à leur égard, mais uniquement s’ils parviennent vivants à destination de la terre promise occidentale (preuve que les passeurs ne sont pas des requins), leur vouent une reconnaissance éternelle. Une fois parvenus à bon port, les heureux élus survivants travailleront des années et des années pour rembourser la somme symbolique de leur ticket de la traversée de la mer à la rame.

Et puis ce qui est bien avec les passeurs c’est que si un de ces ingrats de passagers est mécontent du service, allez hop à la mer !

Ca au moins ce sont de beaux tempéraments les passeurs, des hommes, des vrais, pas des mauviettes qui se laissent marcher sur les pieds ! Ca non alors ! Et puis comment peut-on décevoir des âmes aussi serviables ? Il faut reconnaître qu'ils se montrent parfois contrariants les clandestins...

En plus ils ont des mines tellement avenantes, les passeurs... Ils inspirent tant de sympathie avec leurs traits empreints de profonde bonté... Sur leurs visages d’ange et dans leurs regards tendres on y lit la bienfaisance, l’altruisme, la compassion...

Je vous dis tout ça c’est pour en arriver au fait que les passeurs ont partout mauvaise presse, vraiment là moi je ne comprends plus... 

lundi 8 septembre 2014

1074 - Apologie de la chrétienté et de l'hétérosexualité

Hétérosexualité, christianisme, machisme, apologie de la noblesse et esthétisme définissent, grosso modo, l’auteur de ces lignes.

Moi Raphaël Zacharie de IZARRA, petit aristocrate de province conscient de ma valeur et délicieusement imbu de ma personne, et par ailleurs sain d’esprit, suis particulièrement allergique à l’homosexualité masculine, sensible aux chants de messe chrétiens, me pose en défenseur des privilèges de la naissance. Admiratif et respectueux des porteurs de particule, épris de beauté, répugné par le féminisme, je cherche à bien montrer au monde que je suis homophobe, catholique pratiquant, royaliste, anti-avortement, esthète et plume d’exception pour couronner ce tableau qui, reconnaissons-le, ne manque pas de panache...

L’apologie de l’homosexualité -et l’athéisme républicain qui va souvent avec (que l’on appelle “laïcité”, une invention de mécréants)- me met en révolte.

La femme, je ne la souffre qu’en posture traditionnelle : en robe longue d’amante onirique ou en tablier de ménagère. Soumise, docile, honnête, éduquée, telle devrait être la femme basique. Le rôle de l’épouse n’est, selon moi, pas de faire de la politique mais de passer la serpillère au foyer.

Je suis un croisé de la phallocratie, un prophète de la flamme chrétienne ravivée,  le messie de l’anti-homosexualité.

Je souhaite délivrer notre France de la perversité anti-chrétienne, anti-royaliste et anti-esthétique de ceux qui la souillent, la corrompent et la dénaturent, je veux parler bien entendu des puissants et malfaisants lobbys féministes et sodomites rééduquant la jeunesse selon leurs critères délirants d’inversion des valeurs chrétiennes.

Ces flammes saintes qui ont fait notre monde, évangile universel de règles et de normes basées sur la vertu, la soumission heureuse aux bienfaisantes lois cosmiques et le bon sens commun.

Je veux parler de cette adhésion quasi innée à ces décrets célestes ayant édifié nos aïeux dans une âpre et fructueuse probité morale et brûlante ambiance de vérité (aspirations de toute âme décente), ce qui fut leur véritable ciment social et authentique azur spirituel, et érigé nos cathédrales dans la lumière des feux intérieurs.

Aujourd’hui on ne croit plus en Dieu, on rend un culte fervent à l’homosexualité. On ne respecte plus la Croix, on se prosterne devant le sexe. On ne chante plus le Ciel, on l’outrage dans un républicain éclat de rire général.

Hétérosexuel, chrétien pratiquant, anti-féministe, contre l’avortement, pour la promotion  du vrai, du bien, du beau, ainsi je me présente, désarmant de vérités oubliées, à l’Humanité.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=LfwDwWq3mwo&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x4gl22s

https://www.youtube.com/watch?v=UbXuGlBNPeo&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x3nzy13

https://www.youtube.com/watch?v=ACERZ6sNMLU

dimanche 7 septembre 2014

1073 - Farrah Fawcett, morte et enterrée

Verte crinière et mâchoire d’acier, ainsi se présentait, en pleine gloire, la poire de Farrah Fawcett.

De son seul sourire minéral, elle pétrifiait grenouilles sidérales et mâles esthètes.

Bonne fée charmant cailloux célestes et astres de la Terre, cette Vénus squelettique rayonnait comme un soleil. Elle avait, quand sa jeunesse la faisait briller, la face carrée et la lèvre haute des femmes inattendues.

Elle apparaissait maigre et magnétique tel un spectre de l’Olympe.

La beauté “électrocutante“ de ce papillon carnassier me constipe de fascination et me fait dégueuler mes mots les plus “argilesques”, comme des poteries funéraires.

Morte, l’ex-Aphrodite aux ailes de marbre et au regard de batracien s’est muée en ineffaçable légende sidérale. Désormais la Voie Lactée coasse son nom et reflète sa chevelure de sable et d’écume.

Dans la tombe, Farrah Fawcett me fait songer non seulement à l’éternité de l’azur qui renaît chaque matin et à la cendre statufiée des jours ensevelis par les siècles mais également à la rosée qui abreuve le silex et aux ténèbres révélant les étoiles.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=xmCREEEimRU&feature=youtu.be

samedi 30 août 2014

1072 - Ménagère de qualité

Réhabilitons la ménagère aimante et docile des années glorieuses du machisme triomphant !

L’épouse d’hier panthéonisée depuis des siècles par ses casseroles doit retrouver sa dignité perdue. Le féminisme ayant honteusement virilisé les filles de France, l’heure est venue de replacer Eve sur son trône naturel, la marmite, vêtue de son royal apparat, le tablier.

Les temps ont changé, le macho demeuré intègre veut voir réapparaître la femme authentique. Pour son confort, sa mâle plénitude, son honneur et la préservation de son identité, le cerf nostalgique cherche la biche originelle.

C'est au foyer que la reine de la poêle et de l'évier à vaisselle s'épanouira véritablement.

Après avoir utilement oeuvré et médité derrière ses fourneaux, l’élue du dominant troquera la blouse et la serpillère pour la dentelle fine et l’échancrure généreuse afin de séduire son époux (souvent las de ses bavardages) qu’elle entraînera avec amour dans l’alcôve bien époussetée et ainsi parfaire son rôle de femelle totale.

C’est à dire de cuisinière, blanchisseuse, championne du tricot et amante fatale.

La compagne du lion doit, pour la gloire de l’art culinaire, le maintien de la tradition couturière et la postérité de la phallocratie, abandonner sa cuirasse frelatée de suffragette, baisser sa petite culotte et laisser le porteur de crinière lui magistralement féconder les flancs.

Engrossée, la rebelle sera bien vite rattrapée par les lois naturelles : il s’éveillera en elle le goût de l’aiguille et du dé à coudre et elle s’initiera avec joie aux secrets de la confection des meilleures potages.

Telle est la conjointe de qualité que l’esprit sensé et honnête souhaite rétablir dans sa fierté congénitale dénaturée par les sirènes hystériques de l’émancipation féminine.


VOIR LES TROIS VIDEOS :


https://youtu.be/-_CvnsRkWo4

http://www.dailymotion.com/video/x41u98v

http://www.dailymotion.com/video/x41aoaz

http://www.dailymotion.com/video/x24w0sy_menagere-de-qualite-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

vendredi 29 août 2014

1071 - Sade, le vide et la bêtise

Alors qu’ils se persuadent d’avoir des préférences élitistes, les apôtres de la fange Sadienne ont en fait peu d’esprit.

Il a toujours été de bon ton, afin de bien montrer qu’on se place très au-dessus du commun des lettrés, de trouver des séductions intellectuelles et philosophiques aux auteurs les plus infréquentables, des charmes aux esprits les plus noirs.

Au nom d’un impérieux -et incompréhensible- souci de protection, de sacralisation, de glorification de ce genre de pensée, l’idée de mépriser, critiquer, rejeter l’enfer des bibliothèques est insupportable à ces adeptes de l’ordure ! Surtout si cette “pensée” est en réalité du vent déguisé en souffle, c’est à dire une non-pensée parée des atours de la vérité.

Plus les oeuvres sont sombres, plus les sots admirateurs en sont éblouis.

Ces “fins lecteurs” se croient supérieurs, au-dessus de la mêlée, profonds et avisés sous prétexte qu’ils sont plus prompts à trouver du sens, de la réflexion, de l’ivresse dans le néant, les ténèbres, la laideur et le mal que du pain chaud et de l’eau fraiche dans le sillon sage et droit de la plume salubre.

L’honnêteté les fait rire et fuir. La corruption leur donne des ailes, de la flamme, de l’envergure. Incapables de respirer l’air pur, ces dragons nourris des écrits sadiens ne peuvent plus cracher que du soufre. Le feu du Diable, c’est leur lumière à eux.

Encenser la féconde beauté du jour, se réjouir de la clarté du Soleil, chanter la vie simple, saine, sainte des êtres sans malice sont autant d‘offenses à leur “finesse”, à leurs vues “sophistiquées”, à leur rapport à l’écriture hautement cérébral, conceptualisé, politisé, décomplexé, déstructuré-restructuré... Autrement dit, vicié. Une belle masturbation neuronale en tous cas !

Ils tournent en dérision la littérature des bons sentiments et lustrent les livres les plus infâmes, assimilant l’expression de la vertu à la bêtise et l’étalage du péché à l’intelligence suprême...

Sade a écrit des choses fort sensées. Et chié beaucoup de merde.

En quoi ces déversements d’excrément apporteraient-ils du poids à ses pages les plus claires ? Sade qui ne manquait pas de jugement aurait pu écrire des livres propres. La crasse qu’il y a introduite y est totalement superflue, gratuite, elle n’a pas d’autre justification que les graves dérèglements mentaux de l’écrivain.

Ce qui est déplorable -mais également risible-, c’est que des cerveaux faibles voient une oeuvre, voire un chef-d’oeuvre, dans ces anecdotes psychiatriques, je veux parler des innombrables digressions pathologiques de Sade, et théorisent à l’infini sur ce qui n’est finalement qu’un amas de scories psychiques, le vulgaire cancer mental d’un pauvre malade en proie à ses incontrôlables délires.

Il a toujours été très aisé, à travers la transgression, de passer pour une âme rebelle, complexe et romantique, de jouer les vautours racés, les serpents ailés, les érudits ambigus.

mercredi 27 août 2014

1070 - Rééducation sexuelle pour tous

Simple rappel éclatant de bon sens commun, écrasant de vérité : l’organe reproductif mâle est fait pour s’unir avec le vase naturel de la femelle.

Autrement dit, chez les humains l’hétérosexualité est la norme sexuelle instaurée par la loi divine.

Non seulement le glaive de Mars est fait pour rencontrer la fleur de Vénus, mais son coeur est également conformé pour s’émouvoir de ses traits, de ses lignes, de ses courbes, de ses charmes. De la même façon, le caractère de l’oiselle a été conçu pour admirer le vol de l’aigle et son hymen pour recevoir le tonnerre de la virilité.

Chaque genre s’enflamme pour le sexe opposé, voilà un évangile universellement partagé à travers les artifices étonnants, les variétés extrêmes, les fantaisies extravagantes de la vie.

Hôtes de l’abysse, de l’onde, de l’air, de la flore, et même de l’inconnu sont faits pour engendrer, non pour blasphémer. Tous les êtres cherchent la voie royale de l’amour, toute sève monte vers la lumière,  partout le Soleil chante la Lune !

Il n’y a rien de plus beau, de plus glorieux, de plus miraculeux que la valse nuptiale des papillons dans l’azur de la Création.

Les contraires se complètent : la douceur est attirée par la force, le panache séduit le duvet, l’eau reflète le feu.

Et la braise qui embrasse l’écume, doucement, tendrement, enfante de nouvelles étoiles dans le firmament.

C’est pour l’immortalité des astres, et que brille à tout jamais le ciel, que les garçons aiment les filles et les filles aiment les garçons.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

mercredi 13 août 2014

1069 - L'homosexualité est une bénédiction

Non l’homosexualité n’est pas une maladie.

C’est même un signe d’excellente santé mentale.

L’homosexualité est rassurante : elle est la preuve que l’hétérosexualité n’est pas une sinistre fatalité, pas une affreuse singerie générationnelle, pas un horrible conditionnement machiste. Mais une option libératrice capable de faire salutairement détourner de leur cible prédestinée les flammes contestatrices du rebelle.

L’homme éduqué peut désormais échapper à l’emprisonnement de son genre, aux stéréotypes affligeants de ses ancêtres, à l’oppression de son sexe physique, bref au despotisme de l’hétérosexualité !

L’inversion sexuelle est une bénédiction tombée du Ciel des Droits de l’Homme pour l’heureux élu né sous la bonne étoile républicaine. C’est une grande joie pour les parents équilibrés qui découvrent l’orientation privilégiée de leur enfant.

C’est également une vraie richesse pour toute société soucieuse d’encourager les aberrations des minorités et de les élever au rang de modèle dominant, par esprit d’égalité de faire de l’exception la norme, heureuse d’inventer de nouveaux horizons génétiques et moraux afin de faire triompher les merveilles déviantes, les artifices sensuels, les modes intellectuelles, les avant-gardes sociales et autres “fantaisies” comportementales en vogue.


Bref, concurrencer l’infâme atavisme de la nature, détrôner Dieu -ce dictateur-, contester et violer ses lois immondes pour les remplacer par la tolérante, humaniste et tellement plus sympathique culture gauchiste...

N’oublions pas que la nature est fondamentalement fasciste et que l’hétérosexualité, la procréation, le modèle familial traditionnel sont les expressions les plus révoltantes, les plus grotesques et totalement anti-démocratiques du déterminisme hétérosexuel et qu’il faut combattre cet insupportable état de fait.

L’homosexualité est tellement souhaitable qu’elle génère bien des jalousies parmi les hétérosexuels.

L’homosexualité, il faut quand même le reconnaître, que l’on soit pour ou contre, c’est tellement plus original que la rigide, fade, traditionnelle hétérosexualité !

L'homosexualité, justement parce qu’elle est la panacée, le sommet des aspirations conjugales de tout être sexué, le modèle de la perfection matrimoniale par excellence, est intolérable pour certains hétérosexuels aigris qui, pleins d’envie mêlée de frustrations de ne pas être nés homosexuels, ressentent une grande injustice du sort !

Chose compréhensible : l’hétérosexualité est en effet devenue beaucoup trop banale, tristounette, décevante, ennuyeuse...

L'hétérosexualité fait naître des citoyens prétendument évolués pitoyablement conformes à une Création tyrannique aux conceptions tranchées. L'hétérosexualité décrète une ridicule séparation des sexes, ce qui est évidemment  indigne de nos raffinements, de nos nuances aménagées et vérités sur-mesure...  L'hétérosexualité rend ses adeptes esclaves de clichés millénaires.

Pour toutes ces raisons, l’hétérosexualité est la pire des injustices de ce monde.


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/35b3204d56684a8f68dc8e270547f0a5/

https://rutube.ru/video/e7695d8747fb8fac09c11e647c11ac34/

http://www.dailymotion.com/video/x2432pr_l-homosexualite-est-une-benediction-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

jeudi 7 août 2014

1068 - Mon mea culpa

Soucieux d’entretenir des rapports sains et sereins avec mes détracteurs, autrement dit désireux de me réconcilier avec la Terre des hommes, avec la planète des vivants, avec notre monde moderne enfin -et surtout avec moi-même-, j’ai décidé de revoir de fond en comble mes idées, mon coeur, ma sensibilité politique et humaine.

Et de virer de bord au nom de la concorde générale et de mon évolution vers le progrès républicain démocratique..

Ce qui de ma part est une révolution intérieure, une révélation intime, un éblouissement douloureux mais salutaire. Et c’est dans un déchirement rédempteur que je me débarrasse des haillons gris et poussiéreux de la morale ancienne, me mettant brièvement à nu, pour revêtir les habits neufs, pimpants et fraternellement tricolores de la nouvelle éthique : le règne de l’absolue égalité, de l’ouverture de tous les droits pour tous, de l’abolition des moindres petites différences, de la chasse aux discriminations.

Et du respect d’autrui à travers l’auto-censure dans l’emploi de certains vocables du dictionnaire considérés comme trop choquants car c’est par l’usage et l’abus de certains termes politiquement incorrects que commence la discrimination.

Le constat est mortifiant. Il faut bien que je me rende à l’évidence : mon âme est pourrie par mes tendances fascistes.

Avec mes positions anti-avortement, anti mariage homosexuel, anti féministe primaire, je ne suis qu’un pauvre rétrograde, un arriéré ridicule, un horrible dictateur de la morale la plus étriquée et terriblement obsolète, un défenseur de valeurs périmées datant du Moyen-Âge...
Mea culpa.

Parce que je veux interdire aux homosexuels l’accès au mariage, un droit pourtant essentiel pour toute personne libre de ses choix vivant dans une société humaniste où l’égalité est un principe fondamental, je me montre égoïste et injuste.

Mais je veux changer. Je vais changer; Je change. Je suis changé.

Mea culpa.

Oui les hommes ont le droit de se passer la bague au doigt entre eux devant le maire, oui il est non seulement normal qu’il en soit ainsi dans un pays ouvert, un pays dont les habitants jeunes et vieux, pardon jeunes et “expérimentés”, adoptent les moeurs de leur temps, mais il est également beau de les voir s’embrasser tendrement sous les ors républicains...

Je m’imagine non sans émotion monsieur Soral embrasser amoureusement Dieudonné devant monsieur le maire... Ces deux grands homosexuels refoulés devraient oser se déclarer leur flamme je trouve, au lieu de convertir négativement leur inhibition homosexuelle à travers des propos de haine et d’intolérance... Je me figure encore Alain Delon se bécotant avec Jean-Paul Belmondo, deux affreux machos qui seraient unis par les liens doux et sacrés -mais réellement sacrés- de l’homosexualité décomplexée... Ce serait tellement beau ! Cela les rendrait plus authentiques, plus féminins je veux dire. Plus humains, plus tolérants, plus dans l’air du temps.

Surtout Delon, ce facho de la pire espèce ayant déclaré à la télévision sans la moindre hésitation que “l’homosexualité était contre-nature” !  Quelle horreur ce type ! Il devrait commencer par s’épiler, se mettre des piercings et fréquenter des boites gays. Enfin faire comme tout le monde quoi ! Il n’y a rien de si extraordinaire que cela de se faire sodomiser par ses copains. Il faut être de son temps quoi ! Ce n’est quand même pas compliqué de se fondre dans la masse. Malheureusement Delon préfère faire le malin, rouler des mécaniques en répandant son homophobie et ses idées réactionnaires... Dieu merci je ne veux plus être assimilé à cet esprit rétrograde. Moi je veux progresser.

Mea culpa.

Oui les femmes ont le droit de se débarrasser (pour un oui ou pour un non, peu importe car cela les regarde et c’est ça la vraie démocratie) de ce morceau de chair inutile que des inquisiteurs atrophiés de l’intelligence, souvent des religieux à la cervelle de moineau et au coeur sec parfaitement insensibles aux souffrances morales inouïes de la femme non désireuse d’enfanter, disent dotée d’une âme... Ils appellent même ce détritus “un homme en devenir” ! Non mais quelle blague ! Quels débiles ces intégristes ! Et dire que j’ai partagé leurs convictions d’un autre âge...

Mea culpa.

Le féminisme, ce droit inaliénable des femmes de devenir des hommes, cela va tellement de soi... Comment ai-je pu me dresser contre une telle évidence, une chose si naturelle, si saine, si juste ! Et inversement, à présent que j’ai changé de cap, je veux que les hommes aient le droit de porter des jupes dans la rue. Ca j’y tiens particulièrement ! Moi même cela faisait si longtemps qu’en secret je poursuivais ce rêve qui me semblait inaccessible... Car évidemment comme tous les garçons normalement constitués, non seulement je brûle d’être homosexuel, mais en plus je souhaite enfin pouvoir porter jupettes, petits souliers, soutien-gorge et bas en public. C’est tellement dans l’ordre naturel des choses que la question ne se pose même pas. Oui, j’ai le droit, LE DEVOIR (afin de montrer l’exemple aux autres mâles encore sous l’emprise des vieilles idées bourgeoises hétérosexuelles), de me vêtir des plus féminins atours dans les lieux privés et publics.

Il faut en finir avec mes idées oppressives d’hier ! Désormais je suis homosexuel, pro-avortement et définitivement féministe. Et je peux l’avouer, cela me fait un bien fou de me lâcher ENFIN ! L’expérience de la tolérance, vraiment quel pied !

Mea culpa, mea culpa, mea culpa.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/MjeZhKzXGCU

lundi 4 août 2014

1067 - Autre réponse à Pierre mon voisin

Pierre,

Ce n’est pas du tout une pirouette la réponse que je vais te faire, aussi contestable qu’elle te semblera, cette réponse est sincère, vraie, aussi concrète que le roc : ma poésie je l’écris de manière anecdotique sur mes blogs et autres farces fracassantes du NET, mais essentiellement sur le papier vif de mes jours qui passent. 

Je VIS la poésie avant que de l’écrire, je la vis de l’intérieur comme de l’extérieur. Ma vie terrestre est un interminable poème Pierre. Et ma mort sera le prolongement fulgurant et éternel de cette lyre que je suis. Je vis la poésie... 

Jusqu’au fond des poubelles que je sonde, parfois. Cette poésie est indicible et proche à la fois, formelle aussi mais souvent à mots couverts. 

Cette poésie mienne que tu dis molle, en réalité elle est glaciale, sereine et belle comme le givre. C’est ma conception de la poésie Pierre.

La poésie authentique m’éloigne de ces feux que tu crois sacrés et autres agitations temporelles vulgaires. Ma flamme à moi, elle est gelée, elle n’est pas rouge mais bleue, et si elle brûle c’est parce qu’elle est de glace, non de feu. 

Je me fiche de Rimbaud et de ses dérèglements “miasmeux”, ce n’est pas l’or que je veux mais l’azur. La Poésie ne prend pas aux tripes justement, elle s’adresse à l’âme. 

Et lorsqu’elle prend racine dans les tripes, comme dans la soupe aux légumes, elle s’en éloigne à l’infini. 

La poésie c’est, pour moi, s’extraire de la chair, des lois du temporel, sortir du temps pour planer bien au-dessus du plancher des vaches, à deux doigts de Dieu. 

C’est se doter d’ailes mystiques et s’élever jusqu’à l’absolue immatérialité, côtoyer l’essence des choses et ne faire plus qu’un avec le Verbe. Vois-tu, la poésie pour moi c’est l’accès à la virtualité, à l’impalpable, c’est ne plus toucher les atomes mais les traverser. 

1066 - Réponse à mon voisin Pierre

Pierre,

Rêver d’ailleurs, précisément c’est de cela dont il est question. 

Et on ne rêve bien de voyages verticaux que lorsqu’on est sous la Lune, hors des choses désirées, loin des étoiles, que l’on croupit dans un bon vieux trou de péquenauds, comme moi. Mais cette tombe depuis laquelle fusent mes rêves, moi je l’assimile glorieusement à une tour d’ivoire du haut de laquelle je morgue le monde, isolé comme le roi des cons -assumé- au milieu de l’escalier.

Oui il faut de tout pour faire un monde, même un IZARRA (car il n’y en a qu’un seul dans tout l’Univers) aux conceptions poétiques étriquées, fouilleur de poubelles, rouleur à vélo, railleur de Duponts et marchant à côté de ses vieilles pompes déglinguées qui font honte à son Isabelle. Et même obsédé par la vie secrète de son voisin, seul vrai centre d’intérêt immédiat de son existence de rat radieux depuis le départ de Coralie, ex-sujet d’études izarriennes.

Tu es né sur la terre plutôt que sous la lune. Soit. Alors va, la Terre entière est à toi, je te la laisse, tu as toute ta vie pour la parcourir, et même dépasser ses horizons de pluies et de vents, de soleil et de plomb. 

Moi j’ai l’éternité pour courir après les astres. 

Et cela, depuis mon simple escalier. A partir du trou du cul du monde, cela peut sembler paradoxal mais l’infini s’ouvre réellement à moi. 

Et ce ciel à explorer, il commence sous mes pieds. Tu es le point de départ de mon regard sur le Cosmos sans limite. C’est pourquoi tu es si essentiel, et en même temps si dérisoire, dans ma cosmogonie poétique.

Ma poésie Pierre, est une miette de lumière qui part de mon refuge de rongeur (je te rappelle que ton plafond est mon plancher et que symboliquement ton ciel est mon point de départ) pour s’élever vers l’Empyrée. Je me sers des soupes de la mère Chapogne, authentique carne de la vieille province pétrifiée pour, à partir des fulgurants contrastes qu’elles provoque en moi, faire surgir le feu olympien. La soupe aux légumes est le carburant de ma fusée lyrique.

Ma poésie, et tu le sais, prend racine dans ce XIXème siècle visqueux, rance, morbide, poussiéreux, étriqué, périmé, si souvent dénigré par mes détracteurs... En effet, c’est un petit pays, un patelin de bouseux, un repaire de ploucs qui pue la bouse de vache et les habitudes jaunies des pensionnaires d’hospices misérables, un patelin plombé par la torpeur, l’immobilisme, suintant la crétinerie ambiante et la gnôle locale, mais justement c’est de là que tout démarre, que tout naît, que tout commence, que tout germe, que tout s’élève, que tout évolue.

Bref, que tout s’allume et ne s’éteint JAMAIS.

VOIR LA VIDEO :

samedi 2 août 2014

1065 - Á Pierre mon voisin du dessous

Pierre, au nom de la Lyre, pour l'amour des muses, pour le salut et la gloire du Verbe, Pierre je te le demande, je t'en supplie, sers leur soupe poétique aux pauvres cons comme moi...

Pense à moi et aux autres, à moi et à ceux de mon ciel, à nous tous qui sommes nés sous la Lune plus que sur la Terre.

J'attends que du fin fond des potagers sidéraux l'on nous verse, à nous les réprouvés que le siècle condamne et affame, non pas un breuvage louche, acidulé, fluorescent aux saveurs métalliques, prétendument révolutionnaires, irréelles mais une bonne vieille soupe chaude et épaisse au goût de choux du père Anselme, de carottes de ton jardin et de patates de cette vieille carne avaricieuse d'Alphonsine !

Parce qu’elle vient de loin, qu’elle a la consistance des vraies légendes, la profondeur des temps vécus, la clarté des rêves éternels, le mystère des fumées oniriques, la marmite de petits légumes frais cuisinés au sel de Guérande, crois-moi, est plus incendiaire et agitatrice que les cris aigus de tes cordes sèches qui elles n’atteindront jamais les oreilles bouchées du père Grégoire, ce grigou puant qui sait mieux que personne dénicher ces coins miraculeux où éclosent les plus gros cèpes !

Pierre, j’aime particulièrement ton nom qui me rappelle tant de choses anciennes, belles et essentielles...

L’authentique poésie, Pierre, survit aux millénaires. Ne sème pas pour flatter les modes humaines. Ensemence plutôt pour plaire aux étoiles. Moi je brille. Je ne comprends pas ta plume mais je brille : c’est moi et le peuple du zénith que tu dois séduire -car depuis nos sommets immémoriaux nous sommes inextinguibles- et non pas ces buveurs de mensonges faits de toc et de paille qui se disent enfants du siècle !

VOIR LA VIDEO :

mercredi 30 juillet 2014

1064 - La tombe de Lanza Del Vasto

La sépulture de Lanza Del Vasto, que jadis j’étais allé voir à la tombée du jour -à l’époque elle n’était là que depuis un lustre-, est un poème tout simple dans un sous-bois (constituant une minuscule nécropole où gisent quelques autres oiseaux rares).

Une dalle devant laquelle se dresse un obélisque, dans un endroit perdu. Une parcelle de souvenir loin de tout, hors du temps, nulle part, juste sous la Lune. 

C’est un lieu sans nom, paisible, intemporel, un asile pour l’esprit où la réalité est claire, humble, sereine. La tombe est là, entre friche et fourré. Nul bruit du monde extérieur ne vient briser l’harmonie rustique qui règne sur cette île où semblent voler de grandes âmes.

Je me revois encore, si loin dans le passé... Une atmosphère aérienne se dégageait des pierres, l’azur paraissait rayonner de la poussière, les cailloux tout autour du sobre sépulcre étaient comme des étoiles. J’avais vingt-et-un an, je ne possédais presque rien et marchais vers ce modeste but en compagnie de quelques fous de mon espèce, à la découverte des êtres, des astres, de l’indicible. Du vent ou bien de moi-même...

Ici les images deviennent plus vagues : le crépuscule rendait les éléments de plus en plus diffus, l’ambiance douce et mélancolique faisait croire à un rêve et je ne voyais plus que des ombres. 

mardi 29 juillet 2014

1063 - Antoine de Maximy, chercheur de polochons

Monsieur de Maximy est un oiseau furtif, un bec voyageur, une aile bohème qui croise de drôles d’autres volatiles à domiciles fixes.

De passage sur le globe, des draps -frais ou pas- l’attendent dans le lit des passants qu’il aborde au fin fond de la Chine comme à Chinon : c’est un joyeux coucou nichant chez ses hôtes.

Chacun de ses voyages est un rêve éveillé, un cadeau-surprise, un petit miracle d’imprévisibilité et d’humanité l’emmenant à droite et à gauche sur des matelas de paille ou de soie. Chaque rencontre est une audacieuse alchimie de gestes formels, de paroles mesurées et de promesses spontanées... virant au gré des vents !

Armé de son sourire et de sa malice, Antoine ouvre tous les sésames de la planète. Même les plus blindés.

Les caméras qui le ceignent et le suivent épient tels des périscopes tout ce qui l’entoure. Elles sont son bloc-notes. Rien de pittoresque ou de fâcheux n’échappe à leur petit oeil de verre intrusif : elles enregistrent sans artifice ni feinte ses vols hasardeux, chocs culturels et face-à-face en pleine rue ! Ou au coeur de la cambrousse. Même entre rien et nulle part, avec lui l’événement improbable est toujours au rendez-vous. Où qu’il soit, sur sa tête tombe, comme par magie, tantôt l’orage des jours rares, tantôt le soleil de l’amitié vraie. Et cela finit fréquemment en trinquant !

Témoins de ses verres à boire et de ses déboires, de ses pas improvisés et de ses chutes opportunes, ses objectifs, véritablement, sont ses seconds yeux.

Bref, avec Antoine de Maximy, parisien errant en chemisette écarlate -repérable de loin sous sa rouge parure devenue étendard- en quête d’hospitalité chez le premier venu, la folle aventure est dans le quotidien des gens et surtout l'appel du large, le rêve sont au bout... de l’oreiller !

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=z7qlHp_ww3c&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x22dp9e_antoine-de-maximy-chercheur-de-polochons-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

dimanche 13 juillet 2014

1062 - Je suis chrétien pratiquant

Je suis chrétien pratiquant.

Je vais à la messe tous les dimanches, droit dans ma cape, le front éclatant, le regard fier, le pas sonore, sûr de moi. En représentation extérieure, en communion intérieure : mes artifices pour les humains, mon âme pour Dieu.

Fervent adepte de l’église catholique, apostolique, romaine, une fois par semaine je pousse la porte de la cathédrale du Mans avec ostentation, voire volontaire fracas : je suis chrétien pratiquant et tiens à ce que cela se sache.

Pèlerin de la lumière, j’aime briller parmi les autres fidèles qui n’ont pas mon panache : je me place toujours au premier rang, laissant les humbles frissonner de froid et ternir d’insignifiance au fond de l’édifice. Moi je veux avoir la face éclairée par les plus gros cierges et m’enivrer de l’encens près de l’autel.

Je suis chrétien pratiquant.

Mêlant sans complexe religion et politique, ces deux flammes n’étant point incompatibles et même nécessairement imbriquées, je bénis le Ciel, maudis le gauchisme et le mariage entre sodomites.

Lorsque je baise publiquement le saint crucifix je n’omets pas de cracher tout aussi publiquement -et avec rage- sur le LGBT, le féminisme et autres infamies pro-avortements et anti-catholiques. Le bénitier à ma droite, les objets de ma fureur à ma gauche.

C’est que je suis chrétien pratiquant, moi !

Je ne suis pas un croyant-potiche. Ce que je dis, je le fais : de miel sous les pieuses paroles du prêtre, de fer dans le monde. J’applique chrétiennement les préceptes salubres de mon clocher.

Je ne sais guère chanter les psaumes religieux mais sais faire entendre ma voix : je viens personnellement faire des reproches à l’évêque pour sa mollesse au sortir de chaque célébration dominicale. Et puis d’abord je ne supporte pas que sa mitre me dépasse d’une tête ! Mais ça, c’est plus personnel.

Certains disent que je suis un fidèle plein de scandale avec d’inutiles arabesques verbales et trop de rigidité morale et que cela est fort peu chrétien de ma part. 

Je suis tout simplement chrétien pratiquant et cela déplaît aux tièdes bêlants qu’ils sont...

Moi je vais à la messe le dimanche pour me ressourcer mais aussi pour m’afficher (sinon, autant demeurer chez soi à prier seul dans sa chambre.) Et, accessoirement, observer. Je ne suis pas un pion sec, un bigot étriqué ou un robot programmé pour l’imbécile immobilité. Moi je suis un humain total sans retenue ni hypocrisie qui ne renie pas sa nature cosmique : un mélange d’onde pure et de lave joyeuse.

Tantôt mon oeil scrutateur s’attarde avec curiosité, amusement ou réflexion sur tel notable recueilli, tel épicier agenouillé, tel ivrogne en quête de rédemption, tantôt déshabille discrètement quelque bourgeoise créature tout en toilette, qu’elle soit généreusement chapeautée ou sobrement apprêtée. Parfois lorsque le sermon devient ennuyeux, je soupire avec un mépris faussement rentré et des têtes réprobatrices se tournent vers moi. Effet garanti qui me comble de satisfaction.

Je me désole d’ignorer l’art du chant car j’aimerais être, de toutes les ouailles, la plus magnifique cloche.

Je suis chrétien pratiquant et par conséquent pas un frileux, pas un douceâtre, pas un timide.

lundi 30 juin 2014

1061 - Les étendus

J’aime la paix des cimetières.

Parmi les défunts, au-dessus de leurs restes gisant sous le marbre, plane une grande sérénité. Là, tout est égal. Plus de conflits, de hiérarchie ou de faux-semblants entre les étendus.

Des os jaunis émane le calme : ils sont l’écume de la fosse, l’azur du gouffre, les fleurs du néant, la neige du caveau. 

Comme des nuages sous la terre.

Je cherche le silence et la clarté des nécropoles. Je suis à mon aise dans la vérité des tombeaux. Leur affable froideur me rappelle que le pain de l’âme est dans le repos, le retrait, la méditation, non dans le vacarme du monde.

Les champs sépulcraux sont pour moi des poèmes de pierres, et la cendre des ensevelis est un invisible firmament qui m’éclaire intérieurement. 

Dans cette poussière ultime, à travers cette “poudre des morts”, au-delà des ossements, de la ruine des corps, je vois des soleils qui irradient. 

mardi 24 juin 2014

1060 - Neuf questions capitales à propos d’une morte

Un esprit curieux et avisé -le cerveau d’une femme pour être exact- ose me mettre face à ma propre lumière -ou à mon obscurité- en neuf questions percutantes, ambiguës, drôles, graves, légères, dérangeantes. J’y réponds avec d’autant plus de coeur.

1 - Si Farrah Fawcett avait eu votre âge et avait vécu en France, comment auriez-vous imaginé une possible histoire entre vous et elle ? Amoureuse, chaste, mystique ?

Apprenez que je n’ai pas le monopole esthétique de cette farce yankee. Et puis laissez donc à l’Amérique ses rêves de demi-déesses chevelues, ses pantins de fard et de toc, ses légendes d’artifice et ses héroïnes de strass, bref son imaginaire frelaté, scories étriquées d’un monde sans limite trop vite conquis par des déracinés. La France est avant tout un pays de fromages, de vignes et de vraie culture et votre belle Farrah Fawcett n’aurait pas fait long feu avec ses mèches trop vives pour notre pays à l’héritage plus olympien qu’hollywoodien ! Dans ces circonstances oubliez vite vos imbécillités romantiques. IZARRA n’est pas un moineau des sous-bois mais un aigle des hauteurs. Cela dit si Farrah Fawcett avait été française, fatalement elle aurait été moins américanisée et donc beaucoup plus hellène, ce qui est parfaitement normal en France.

2 - Imaginez une relation d'amour entre vous et l’inaccessible Farrah Fawcett... Sous quel signe verriez-vous cet hyménée ? Accomplissement, frustration, joie, cruauté ?

Je verrais cette aventure esthético-poétique sous le signe de l’élévation, de l’idéal, du divin. Ma véritable nature se révèle inévitablement sous l’effet de la lumière.

3 - On ne sait pas exactement quelles étaient les qualités morales de la magnétique créature qui vous fascine tant, mais lorsque vous songez à elle, quels sont les diamants que vous lui attribuez ?

Déesse par l’éclat, proche des Dupont par les moeurs, votre Farrah Fawcett tient autant de l’impératrice que de la gueuse. Sophistiquée d’un côté, commune de l’autre, comment voulez-vous que j’attribue à cette mortelle (déjà morte d’ailleurs) des vertus spéciales ? Sa vénusté, aussi stellaire fût-elle, malheureusement ne lui conféra pas la moindre grâce morale ou perfectibilité de l’âme. En théorie du moins... En effet je conçois aisément que dans les faits la flamme visible fasse naître la chaleur intérieure. C’est ce que j’appelle le “miracle de la beauté”. C’est le grand avantage pour une femme d’être née sous les baisers de Vénus. Pour répondre à votre question je dirais, finalement, que selon moi la fée avait des éveils radieux par-delà ses us roturiers.

4 - Pouvez- vous esquisser une scène d'amour onirique avec elle ?

Est-il question d’amour dans ma fascination pour ce défunt papillon sidéral ? Et pourquoi pas d’amourette pendant que vous y êtes ? Décidément vous sous-estimez l’esthète sublime que je suis !

5 - Pensez-vous qu'elle aurait aimé lire vos textes ?

Oui je crois. Ma plume répondant directement à sa clarté, Farrah Fawcett se serait vue à travers mes mots comme dans un parfait miroir, tel un soleil se reflétant sur un autre soleil. Dans ces cas-là il y a une “dynamique du Beau”. Pareillement à l’onde qui reflète le Ciel et engendre un autre azur, tout aussi infini.

6 - Laquelle de vos qualités aurait pu séduire l’extatique blonde ?

Aucune. Ou toutes. Je veux dire que mes qualités -comme mes défauts- sont si aiguës, si loin des herbes ordinaires qu’elles piquent comme des épines. Peu d’êtres savent m’apprécier dans mes sommets : je donne le vertige à trop de coeurs sensibles.

7 - Lequel de vos défauts aurait pu l'éloigner de vous ?

Mon excessive volonté de faire l’ange. Ma folie des grandeurs célestes. Mes délires de noblesse et de perfection me rendent glacial, inhumain, invivable.

8 - Pensez-vous que de là-haut, elle vous voie, vous entende ? Pensez-vous qu'elle soit charmée par votre izarrienne obsession de ses attraits éteints ?

Je ne pense rien à ce sujet. Je ne fais pas parler les trépassés. Je ne leur prête nulle oreille particulière, pas de regard souverain, pas plus de transports intimes. Ceux qui gisent en terre sont, dans l’autre monde, aussi légers, impalpables et essentiels que des poèmes. Errants pour certains, irradiants pour d’autres. Nos lourdeurs d’incarnés ne les intéressent guère je crois.

9 - Songez-vous a écrire un texte intitulé “LETTRE D’AMOUR Á FARRAH FAWCETT ?”

Pas le moins du monde. Je laisse ce genre de sujet insipide aux écervelés, aux sentimentaux et autres inconsistants peuplant ce monde de demi-vivants.

lundi 23 juin 2014

1059 - Je suis contre le droit de vote des femmes

Je suis un coq radical.

La femme, je l’apprécie docile, modeste et bien éduquée. Bien à sa place.

A l’ancienne.

Les modernes, les rebelles, les féministes, les révoltées contre l’ordre phallocrate, celles qui piétinent Mars et s’en vantent, elles déchoient vertigineusement de leur astre natal, Vénus, et chutent considérablement dans mon estime. Parce qu’elle est stérile et contre-nature, la contestation des sexes rend la femelle nécessairement vulgaire.

La compagne du cerf est faite pour être féminine, non pour bramer à la place de son maître. Eve ne vaut que si elle loue la gloire des genres. Et s’allie à la vipère ‘'-et donc se corrompt- lorsqu’elle cherche à déséquilibrer la Création.

L’onde qui veut devenir flamme pèche contre sa propre nature. La femme devient sotte, détestable et ridicule dès qu’elle souhaite s’extraire du sillon où, pour son bonheur et celui de son ensemenceur, l’a placée la divine volonté.

L’élue du macho est belle, digne et honorable lorsqu’elle chérit et les pieds et le glaive de son époux qu’elle respecte, chante et sacralise de ses pensées caressantes et gestes attentionnés en bonne ménagère soumise qu’elle est. Le modèle ancestral de la bourgeoise aimante et assujettie à la virile autorité inspire à son conjoint les plus tendres égards, tandis que l’exemple de la bête et hystérique immodestie génère mépris et rejet chez l’honnête dominateur bien conformé.

La femme dite “libérée” est une bécasse victime de ses piètres illusions d’”indépendance”, comme si le fait de vivre sous la lumière du Soleil était une malédiction...

Au contraire la pâle, mince et faible Lune devrait se réjouir d’être éclairée par les feux bienfaisants et féconds du mâle, de tourner autour de lui, de ne pouvoir échapper à son irrésistible attraction, de se faire arroser par ses rayons générateurs.

Au lieu de cela, inconsciente d’être l’enfant d’une étoile, ne se rendant pas compte que l’homme est une galaxie, la femme un océan, elle ergote sur sa place dans l’Univers, pinaille sur les grands principes génésiques, caquète en l’air comme une volaille idiote, lançant des débats minuscules que, dans sa basse-cour désertée par les couillus, aucun bec magistral ne viendra plus jamais clore...

Laissons les suffragettes à leurs délires “d’émancipation”. A ces poulettes déplumées en quête de chimères égalitaires, préférons, nous les esthètes machistes, les vierges sages non dénaturées qui savent que l’or de l’hymen se trouve non dans les urnes mais dans leurs gènes.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

Liste des textes

2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet