vendredi 30 mai 2014

1055 - Ce que m'ont raconté les nuages

C’était à la fin du jour, lors d'un interminable crépuscule de septembre.

Parti de Sens, je somnolais à demi sur le siège passager de la cabine d’un camion filant vers Paris. A travers la vitre j’observais la plaine, l’horizon, l’atmosphère : dans mon oeil ces trois éléments ne formaient qu’une seule flamme.

Au-dessus de moi, des lambeaux de nuages. vastes, épais, noirs. Par endroits des lamelles de feu irradiaient la nue, des traits de ciel crevaient la masse opaque : le rouge se mêlait au bleu sombre et l’océan aérien n’en paraissait que plus vivant, fécond, plein d’une sève éclatante.

Je m'abreuvai directement dans ces nuées, m'étourdissant de ces vins brillants et mystérieux... 

La nuit arrivait, le poids-lourd bourdonnait et de temps en temps me secouait. Le chauffeur écoutait la radio, indifférent à mon silence. Moi je ne sentais rien, n’entendais point, ne voyais même plus la route défiler, j’étais ailleurs.

Au coeur de l’orage, au calme. En pleine lumière. 

Je devinais que derrière ces brumes, par-delà ces tempêtes, au-dessus de ces ténèbres, les ombres brillaient comme des soleils. Je percevais des loups aux regards d'ange, des visages millénaires aux airs d'oiseaux, des flots de neige aux allures sidérales...

Alors je vis une présence descendre des hauteurs... Une splendeur aussi éblouissante que la glace. Tranchante et translucide, entre pierre et onde, matière
 et éther, roche et écume.

Je ne puis mettre que des mots imprécis sur cette réalité inhumaine. Plus lointaine qu'un rêve, l'apparition semblait venir du fond de la Création.

Des clartés qui ne sont pas de ce monde se sont levées sur mon âme. Des pensées émergeant d'autres espaces ont envahi mon être. Fulgurantes, profondes, incommunicables.

Des images surgies d’un univers inconnu sont venues frapper mon esprit, une ivresse issue d’une liqueur céleste a bercé mon coeur.

Des points d’interrogation émanant de l’altitude tombaient sur ma tête. Je n'avais plus de parole mais j’avais des ailes. Je me découvrais l’égal d’un hôte du firmament. Et je me savais éternel, immense, magnifique, parce que ce rivage que je venais d'aborder était semblable à moi : éternel, immense, magnifique.

C’était il y a 22 ans, en 1992. Je ne me souviens plus de la trogne du camionneur ni de ses propos, pas plus de la couleur de son bahut mais je n’ai rien oublié de ce couchant, de ces lueurs du soir où tout était devenu étrange et pourtant si réel...

Rien oublié de ces nébulosités, de ce qu'elles me révélaient au-delà de leurs apparences.

Et ce qu’elles me dévoilaient préfigurait l'infini, l'incommensurable, l'inconcevable.

Un inaccessible finalement très proche.

mardi 27 mai 2014

1054 - La question des salaires

Du haut de mes nuages que les lourdauds prennent pour du simple vent, les aspirations de mes contemporains apparaissent comme des enfantillages. Depuis mes hauteurs leurs montagnes sacrées ne sont que platitudes. Leurs rêves les plus élevés ne quittent pas leur sol de bipèdes infantilisés.

Le plus désolant sujet de futilité, d‘immaturité, d’inanité politique et sociale de cette humanité engourdie se rapporte au salaire. Convoitise d’adultes en régression mentale, la rémunération professionnelle est le Graal des gogos consuméristes.

Le revenu est tellement sanctifié que les plus complexes codifications lui ont été consacré et qu’en permanence on légifère avec rigueur et solennité sur ses hausses et baisses. Affaires publiques arrangées en véritables messes sous les ors du Droit où sonnent toutes les cloches de la société, de la plus humble à la plus épaisse...

Tout ce qui se rapporte aux réalités salariales est traité avec grand sérieux. Par exemple aujourd’hui il est fréquemment question de l’égalité des rétributions entre les hommes et les femmes.

Au coeur des débats civiques, cette revendication fait l’objet des plus graves discours et des plus âpres combats.

Pourquoi l’un qui est en pantalon a reçu  à la fin du mois une sucette plus grosse que l’autre qui est en jupe, que pour le même exercice de coloriage celui-là a reçu plus de cacahuètes que celle-ci, que le joujou à quatre roues du secrétaire du patron roule plus vite et étincelle mieux que celui de sa secrétaire ?

Ces bagatelles matérielles, aussi risibles soient-elles, sont pourtant ressenties comme de vraies injustices par tous ces gamins en cravate. Ou en bleu de travail.

Quand ils veulent gagner plus de sous ils descendent dans la rue avec des pancartes et appellent “avancée sociale” le fait de pouvoir s’offrir, grâce à leurs grèves et manifestations, un nouveau canapé, une semaine de vacances en plus dans l’année ou de nouveaux vêtements confectionnés avec des tissus plus chers...

Ces aspects de la vie, si impérieux aux yeux de leurs bénéficiaires en termes d’image sociale, de promesses de jouissances, de construction de leur existence terrestres ne sont, selon mes critères, que minables trivialités et insignifiances d’esprits puérils.

Les protestations sociales de cet ordre ne sont pour moi qu’âneries de grandes personnes en âge de voter mais à la psychologie pataugeant encore dans les couches de leur enfance.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x1x32uo_la-question-des-salaires-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

lundi 12 mai 2014

1053 - Farrah Fawcett sous le scalpel

Sur son front, pas encore de rides. Dans son regard, des pensées qu’on espère fort peu béotiennes. Sur ses joues, aucun bouton d’acné.

Et entre ses lèvres, des mots qu’on aimerait grecs, latins ou araméens.

Malheureusement cette perle parle la langue yankee.

Autour d’elle, des cheveux. Partout. Un peu trop même, diront certains.

Ca c’était avant qu’elle ne soit morte. Lorsqu’elle était encore jeune. Et belle. Belle comme la Lune, là-bas, très haut dans le ciel. C’était il y a pas mal de temps car en vieillissant, la potiche est devenue une marmite.

On aime on ou déteste ce genre. Moi je ne suis pas indifférent, mais je fais quand même une enivrante indigestion de cette blonde. Ou plutôt, une esthétique fixation sur cette cette poupée radieuse vite flétrie.

Enfin bref, cette Farrah Fawcett me rappelle mes chaussettes. Ou bien la facette d’or des choses rares. Et même la fosse à rats.

Farrah Fawcett est mon fantôme littéraire, poétique, onirique. Une ombre qui rappelle la lumière. Un sourire incompatible avec l’idée d’aller aux toilettes. Une hanteuse d’aristocrates constipés.

Je la scrute, la sculpte, l’ausculte, la cisèle, la dissèque, la scalpe.

J’ai beau la retourner sous tous les angles : Farrah Fawcett est là, dans mon dos, intacte avec son air d’oiseau, fardeau plastique que je traîne du bout de ma plume.

Tel est l’héritage empoisonné du sybarite que je suis. Touché par les grâces de la texane à la mâchoire d’ogresse et à la chevelure de fée, je suis condamné à dégueuler de la Farrah Fawcett de l’aube à l’heure vespérale, et même d’en rêver la nuit, ce qui est avantageusement laxatif pour la pensée qui ainsi de jour en jour s’allège, s’élève, se “plumifie” pour le plus grand bonheur de tous les volatiles d’envergure que je croise sur la route izarrienne.

dimanche 11 mai 2014

1052 - Laideur du diable, beauté de l'ange

Au charme maléfique du chanteur transexuel à la face hirsute, séduisant provocateur entre sirène et loup sachant envoûter les foules sans défense morale ni éducation esthétique, j’oppose l’éclat angélique du visage de Farrah Fawcett qui rayonne d’une beauté claire faite de lumière, non d’ombres.

Des traits femelles sans malice, une vénusté naturelle, une Eve éternelle au front virginal, au regard sain, au sourire comme un cierge au lieu de ce monstre velu sorti de l’antre de nos hérésies en vogue !

Le ravissement que provoque la flamme fawcettienne prend sa source non dans la merde du LGBT mais dans les “gènes du Cosmos”.

Ses grâces sont issues du coeur des astres, du plus profond de l’Univers, de la main créatrice de Dieu. Et conformément aux lois implacables magnifiquement ordonnées de la vie ici-bas, elles sont retombées en poussière dans le tombeau.

Ce qui fait tout le prix de l’éphémère efflorescence terrestre.

Tandis que l’ensorcelante laideur de Conchita Wurst, troublante créature de mensonge et d’inversion, statue d’artifices hormonées, provient du burin pernicieux d’idéologues pervers ayant décrété que pour plaire au Soleil des gauchistes, Mars devait singer Vénus...

Non, contrairement à ce qu’on prétend, le diable n’est pas beau. Il est même fort laid. Sauf que ce sont ses adeptes qui ont la vue déformée.

Conchita Wurst est une vaste blague à barbe que des millions d‘adultes naïfs prennent au sérieux.

Ceux qui se laissent éblouir par ce Christ inversé à la chevelure d’amante fatale ne sont que les pigeons d’une civilisation qui vide leur cervelle mode après mode...

Conchita Wurst n’est que le pantin (volontaire ou non) des LGBT. Il incarne les aspirations dénaturées des masses embrigadées par des imposteurs au pouvoir.

Entre le carnavalesque, grotesque, pileux Conchita Wurst et la séraphique Farrah Fawcett -et mieux vaut en rire- il y a des “progressistes” qui succombent du “bon côté”.

Ils se pâment d’extase devant la grimace du clown et raillent l’ange qui leur sourit.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x1u55b6_laideur-du-diable-beaute-de-l-ange-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

samedi 10 mai 2014

1051 - Les rêves de Blandine

La Blandine cache bien son jeu.
 
Petite sainte parfaitement innocente éprise de la religiosité la plus liquoreuse, meublant sa tête vide avec les plus chastes pensées inspirées par son missel, elle passe ses journées à tripoter les chapelets de son virginal foyer et ses soirées à s’asperger du contenu du bénitier de l’église...
 
En réalité, monstre libidineux en proie à des fureurs utérines incontrôlables, la Blandine ne songe qu’à se faire déflorer ses putrides orifices par d’énormes chibres d’ecclésiastiques, ainsi que les oreilles par d’irréligieuses et révoltantes obscénités en guise de sermon dominical.
 
A quarante-deux ans cette Lilith vêtue de blanc n’a connu que des fantasmes salaces, au lieu d’hommes.
 
Il est à préciser qu’en termes d’appas cette oie sombre se résume en une longue, sèche et redoutable ronce... Tout en os saillants, ce spectre femelle est plus austère, glacial et anguleux qu’un crucifix d’acier.
 
Ce qui ne l’empêche nullement, l’infâme scélérate, l’impudente, la pauvre folle, de revendiquer secrètement le droit d’accès au statut éhonté de putain du curé !
 
Chez elle, tout n’est que pieuses icônes et sulpicien mobilier en directe provenance de Lourdes.
 
Mais en grattant un peu on découvre l’insoutenable : derrière le portrait officiel du pape, une estampe intime d’une écoeurante lubricité !
 
Sous la dentelle prude recouvrant la table de chevet où elle dépose chaque soir son livre de messes, une interminable lettre pornographique manuscrite de sa propre écriture, adressée à son évêque ! Des évocations sexuelles immondes, des mots comme des blasphèmes, des rêveries érotiques outrageuses, une imagination scabreuse pleine de corruption et de dérèglements. Une tempête verbale d’une bestialité inouïe ! Un volcan de vitriol charnel miasmeux en éruption après des lustres de frustrantes et venimeuses rétentions... La missive est dans l’enveloppe déjà timbrée, prête à être cachetée et postée on ne sait quand.
 
A l’intérieur même de son recueil de prières, soigneusement dissimulé entre la couverture de protection et la page de garde, l’innommable : des dessins à la ligne puérile, faits de sa main, représentant des caricatures de prêtres en soutane (certains sont reconnaissables) aux sexes surdimensionnés en train de la saillir dans les positions les plus déshonorantes... Elle s’est d’ailleurs elle-même comiquement figurée avec des opulences imaginaires aussi indécentes qu’irréalistes...
 
Mais de tous ces outrages aux moeurs, nul n’est censé s’offusquer car l’essentiel est que l’hypocrite Blandine continue pendant encore des années à sauver les apparences.

Laissons donc la sulfureuse Blandine s’immoler en silence dans ses rêves interdits les plus doux.

vendredi 9 mai 2014

1050 - IZARRA, l'astre de la vérité

Pourquoi moi Raphaël Zacharie de IZARRA, esthète quasi patenté, hobereau de la plus belle espèce, esprit supérieur par excellence, morguant au possible la gueusaille et les classes moyennes, ami des seigneurs, défenseur des puissants, adversaire des prétendus pauvres, suis-je si détesté par le commun, incompris des masses primaires, méprisé par les sensibilités populacières, raillé, calomnié, vilipendé par le vulgaire ?

C’est tout simple : pour la seule raison qu’au lieu d’idolâtrer comme tout le monde les plus précieux artifices du siècle, faisant partie des rares éveillés je ne défends que le vrai, le beau, le bien.

Je suis le pestiféré de la foire du faux.

Mes crimes ? Oser dénoncer, pour résumer la chose en quelques exemples épars, l’obscénité dans la forme et le fond du cinéma hollywoodien colporteur de la brutale et décadente idéologie militaro-matérialiste yankee, braver le culte homosexuel, préférer la Poésie pure aux vanités temporelles.

Parce que je ne me suis pas prostitué aux hérésies du monde (travail, argent, éclat social, allures vestimentaires, agitations mondaines), le monde m’a jugé inapte à ses valeurs sacrées.

Les mirages qui alimentent les rêves dupontesques de mes frères humains ne m’ont jamais ébloui. C’est exactement ce qu’on me reproche : mettre mon intelligence au service de la beauté et non de la vulgarité.

Parce que le Beau reflète ce qui est noble, juste, divin, et que cela n’est pas compatible avec les carrosseries clinquantes de vos voitures, les écrans de plus en plus géants de vos télévisions, la profondeur de vos chers canapés en cuir, les saintes vacances à la mer de vos “budgets de crise”, les héros cinématographiques stéréotypés de vos samedis soirs formatés à la sauce étasunienne, vous foulez du pied le Ciel et ses hôtes.

J’énonce là, certes, des clichés énormes que vous ne manquerez pas de relever et de contredire en essayant de me ridiculiser de vous avoir servi un mets réchauffé si prévisible... Et pourtant vous y succombez tous, à ces sirènes en forme de caricatures que vous faites semblant de ne pas prendre au sérieux. En réalité c’est pour la rutilance du capot de votre véhicule que vous vibrez, pour vous offrir les lunettes noires de vos rêves puérils que vous économisez votre argent, par peur d’être à la traîne de la mode que vous possédez l’écran de télévision dernier cri.

Bref c’est par appétit de toutes ces bananes promises par un système aliénant que vous faites sans cesse les singes, vous les ânes si âpres aux apparences... Si tel n‘était pas le cas, vous abandonneriez vos fétiches et chanteriez avec moi le nez dans les étoiles.

Parce que ce que je promeus ressemble trop à cette indémodable vertu que vous honnissez viscéralement et que les vices de l’époque vous séduisent bien mieux, non contents d’y céder à coeur grand ouvert, vous poussez l’ignominie jusqu’à les appelez “normes”. Et nommez “parasites”, “rétrogrades”, “fachos” ou “réactionnaires” ceux qui s’en écartent. C’est à dire les gens sains, droits, sensibles.

La lumière c’est de l’or, le mensonge du toc.

Je souhaite convertir le troupeau de porcs que vous êtes, vous mes détracteurs, en vol de cygnes. Vous faire adopter la seule monnaie qui vaille aux yeux des grands : celle des hauteurs. Mais vous ne le comprenez pas et me désignez comme ennemi de vos confort et abrutissement érigés en religion.

Les pires d’entre vous, totalement englués dans leur graisse matérialiste, incapables de s’abreuver à d’autres sources que leur auge d’avoine, sont même persuadés que je suis jaloux de leurs joujoux d’adultes consuméristes.

Les pauvres ! Je crois bien qu’ils ignorent avoir un esprit, et pas qu’un corps.

Païens, je vous lègue mes célestes crachats : des mots durs mais vrais en échange de votre rédemption.

jeudi 8 mai 2014

1049 - Farrah Fawcett plus qu'anti-escargotique

Je crois que Farrah Fawcett était une superbe femme tout à fait raphaëlique. Et ce, en dépit des vieilles idées reçues ou des plus immédiates apparences.

Je m’explique.

Qu’appelé-je “une vénusté raphaëlique” ?

C’est très simple. Une créature raphaëlique, c’est Farrah Fawcett. Sans aucune référence ni avant ni après elle.

Une chimère palpable faite de chair et de rêves, d’électrique beauté et d’azuréenne émanations.

Un charme anti-asticotien par excellence.

Anti-escargotique me corrigeront certains esprits moins subtils, croyant faire preuve d’érudition. Eh bien je persiste à soutenir qu’“anti-asticotien” est le terme le mieux approprié. Le sujet est pointu, l’affaire sensible : il s’agit de célestes échos si bien incarnés par les traits fawcettiens donc je mets un point d’honneur à émettre en ces circonstances des vocables précis.

Du fond de sa sépulture les restes jaunis de la magnétique texane à la mâchoire ample et anguleuse démentent, au premier abord, le qualificatif “anti-asticotien”, certes.

Mais le côté intensément raphaëlique de celle qui de son vivant fut par son féminin et asexuel éclat l’égale des astres non seulement galactiques mais également extra-galactiques, fait faire abstraction aux âmes supérieures de l’oeuvre “mollusquière” sur ses os. Le ver du tombeau ne ronge que ce que l’oeil du profane capte.

Mais le ver laisse intact le verbe.

En cela j’affirme que Farrah Fawcett vivait sous d’invisibles mais puissants principes prioritairement angéliques.

La poésie est dans le mot plus que dans le ventre.

La musique dégagée par le front de feue Farrah Fawcett équivaut au son doux et mélodieux d’une flûte résolument anti-asticotienne.

La vérité lyrique est dans le langage suprême. Pour cette raison je pense que Farrah Fawcett était avant tout une conception anti-limacière hautement raphaëlique.

mercredi 7 mai 2014

1048 - Gogo l'escargot

Quand sa coquille glisse sous l’onde printanière, je sors illico de mon trou.

Il est plein d’écume, je ruisselle. Je bavarde, il bave. Je marche, il s’enroule. Le mâchefer me porte, la mâche le berce.

Lui et moi on se complète : on se complaît follement en pleine pluie, l’un prolongeant mollement l’autre sous l’aqueux régime.

Avec ses flancs flasques comme de la pâte, il rase les flaques de son seul pied en humant les nuages du bout de ses deux périscopes menus comme des nouilles. Et quand il se montre au sommet de la tige, avec sa spirale dalienne il est comme une horloge sonnant l’heure molle du temps liquide qui se fige goute à goute.

Gogo l’escargot n’est pas un pigeon. Futé, il sort couvert de sa toque qui n’est pas du toc mais une coque stockée sur le dos. Il ne faut pas le cuisiner au beurre, Gogo, mais le câliner sur l’herbe l

Sous sa fine carapace de roc il fait croire à qui le veut qu’il n’est que visqueux. En réalité Gogo l’escargot est un dangereux chauffard qui renverse les camions surchargés et stoppe net les locomotives en plein élan. Vous avez bien lu : le minuscule et fragile gastéropode est capable du pire. Ca vous surprend ? Moi aussi. Mais c’est ainsi, et c’est même là le plus grand mystère de l’escargot. 

C’est qu’il est très fort Gogo l’escargot !


Bref, lorsque la “colimaçone” conception frôle la planète sous l’averse vernale, je me pointe presto sous les flots d’avril pour tremper ma plume dans la salive du rigolo caricole de nos rigoles.

Et c’est de son haleine mousseuse, séminale et salée que j’écris ces mots légers comme l’eau du ciel, fluides comme les vagues de la mer.


VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://rutube.ru/video/356460346f10959da1ca3767fe64aeac/

http://www.dailymotion.com/video/x58e78n

http://www.daiotion.com/video/x1thgnu_gogo-l-escargot-raphael-zacharie-de-izarra_webcamlym

samedi 5 avril 2014

1047 - Un homme de la vapeur

Né à la dernière ère des chandelles, Séraphin de la Lune est un passager de son époque : les deux pieds plongés dans les terreuses certitudes du temps, avec sur le front la poussière vive des vieux chemins.

Dans sa tête, des champs de fleurs amassées une à une à travers ces sentiers perdus parcourus pour un oui, pour un non.

Séraphin n’est pas pressé dans la vie. Le soir il allume l’âtre à toute heure. Le cadran de son horloge, c’est la voûte nocturne, son carillon, les étoiles.

Il côtoie si bien les épouvantails croisés entre mars et septembre que parfois, au crépuscule comme sous les lunaires clartés, sa silhouette se confond avec leurs haillons de chimère.

La nuit ses songes sont troublés par le cri de la chouette et les chuintements d’Eole dans les arbres.

A la dure saison, au matin le givre cogne âprement à sa porte pour lui offrir sa dentelle de glace et de lumière. Aux aubes vernales, la Création bourgeonnante parfume toute sa demeure. Le ciel ardent d’août empli de braises et d’orages enflamme son esprit de rêves électriques. A la récolte des fruits, sans façon il se régale de pommes et de raisins et s’enivrera bientôt de leur suc que fermentera le tonneau...

Tout enchante Séraphin : midi aussi bien que minuit, le fracas de la grêle tout autant que la brume paisible, l’herbe folle du fossé si commune à ses yeux comme le mystère des nuages virtuoses, le cri inquiétant du corbeau en plein bouillard et le chant joyeux de la haute alouette, le charme aérien des cloches dans le lointain ou la mélancolie soudaine de son glas...

Depuis sa maison isolée, au coeur de cet univers champêtre, l’horizon de Séraphin est rempli de promesses.

Séraphin de la Lune sait qu’il vit dans un monde bouleversant. La preuve, des volutes de fumée s’élèvent, là-bas à la jonction de la terre et de la nue...

Séraphin, fasciné, suit du regard le point qui chemine. Et qui lentement grossit, s’approche, s’approche de plus en plus dans un mugissement sourd mêlé d’allégresse... C’est de la folie, c’est merveilleux, impensable : la modernité passe à quelques encablures de son gîte !

- Tûûûût ! Tûûûût !

Jamais le tonnerre n’a été si doux.

Le convoi crachant avec majesté sa flamme de neige fait trembler les murs de son foyer.

Et Séraphin, en transe, regarde s’éloigner la locomotive tractant ses lourds wagons, laissant sur son passage le témoignage volatil de sa réalité de charbon et d’acier où iront s’abreuver, à mesure humaine, ses rêveries d’authentique enfant du XIXème siècle.

mercredi 5 mars 2014

1046 - Réponse à mon voisin du dessous

Mon voisin répond - voir texte numéro 1040 “Lettre à mon voisin du dessous" http://izarralune.blogspot.fr/2014/02/1040-lettre-mon-voisin-du-dessous.html - que ma conception de la poésie est quelque peu rancie et qu’aux lueurs morbides de la lune il préfère l’éclair magistral du soleil. Il n’a pas totalement tort.

Ma réponse :

Pierre,

C’est dans les lunaires moisissures du XIXème siècle que le grand IZARRA brille de ses feux glauques et doux, même s’ils sont périmés pour le monde.

Le phosphore est mon soleil.

Mais il est bon que les muses se manifestent aux élus à travers leur diversité. La poésie s’adapte selon la nature, les préférences de chacun. Pour les uns elle se lève à sept heures du matin comme tout le monde, pour les autres elle est franchement noctambule. Elle hante ou le caillou ou le diamant. Elle prend l’apéritif parfois à l’ombre, parfois en pleine clarté, quand elle ne préfère pas jouer au golf toute seule sur les toits des cathédrales, quelle que soit la météorologie.

A chacun sa muse.

Moi je ne respire à plein régime que dans les miasmes rances et morbides d’un XIXème siècle aux fondations délicieusement poussiéreuses, pesantes, plombées, vétustes, surannées. Ma muse a des relents de formol et de naphtaline, elle est tout à la fois le pur produit et le contre-produit de l’obscurantisme du “siècle neurasthénique”, née des rêveries littéraires des hôtes des mansardes provinciales d’une société où triompha une bourgeoisie étriquée et pudibonde.

C’est mon monde désuet, mon alcôve de fleurs séchées, mon olympe de songes pétrifiés, mon idéal poétique.

La poésie est partout en vérité, je ne l’ai jamais ignoré.

Depuis les flammes grandioses d’Hélios jusque dans les humbles champignons de nos caves. Depuis les immatériels octets de mon ordinateur assemblés pour former de vives pensées jusqu’à la fine limace glissant sur la feuille de laitue de ton assiette, et que tu faillis avaler. La poésie surgit par enchantement là où est étonnement, vie, lumière, ombre, mort, laitue et même passoire. Tant que la pureté domine.

Si sous ton soleil l’air est aussi respirable que sous ma lune, alors va, et que ses ailes géantes t’emportent en son paradis de flammes et de rêves flamboyants.

Quant à moi, je reste sous les lueurs blafardes et mélancoliques de la vagabonde de mes nuits d’insomnies.  J’adopte comme une psychose poétique les plus indigestes clichés du genre.

Et les fonds de poubelles demeureront longtemps encore mes plus chères sources d’ivresses nocturnes. Une pêche aux trésors effectuée en plein midi, aux yeux de tous, m’apportant le sel nécessaire de cette vie du XXIème siècle et fertilisant ainsi mes plus belles nuits izarriennes.

Veilles fécondes qui ensemencent l’Univers de beauté.

1045 - Visages du passé

Sur ce cliché datant de 1880, dix faces hors du temps fixent un des tous premiers appareils photographiques de l’histoire humaine, laissant ainsi pour les millénaires à venir la glorieuse empreinte de leur humble passage sur notre planète.

Dix visages sans nom, sans histoire, anonymes de l’Inde profonde noyés dans le XIXème siècle. Oubliés de tous. Rendus à la poussière, tous. Hommes, femmes, enfants. Ensevelis dans le sable du passé.

Dix faciès uniques, dix personnalités ayant fait leur chemin temporel, qui ne réapparaîtront plus jamais, en aucun lieu de l’Univers que ce soit.

Ces individus semblables à nuls autres, exclusifs, irremplaçables, passagers ordinaires de Chronos, ombres jetées par hasard ou par on ne sait quelle mystérieuse volonté sur le globe comme des milliards d’autres, ces êtres incarnés en un mot, aussi vagues et insignifiants soient-ils à nos yeux embourgeoisés d’Occidentaux de l'époque technologique, et qui depuis cent ans ne font plus partie des vivants, moi je les observe, les contemple, tente de les sonder, m’interroge à leur sujet.

Ces silhouettes issues d’un âge révolu, enterré, rendu au néant, ne me sont pas étrangères, à force de leur prêter autant d’attention.

Je scrute leurs traits, essaie de deviner leurs pensées et m’imagine même physiquement à leurs côtés, en train de les côtoyer dans leur intimité.

Ces humains qui regardent le photographe et que je regarde à mon tour sans que, à cent trente quatre années de distance, ils en eussent eu conscience, c’est moi-même, c’est mon voisin de palier et le passant dans la rue, c’est n’importe qui et tout le monde, c’est vous, c’est nous tous, c’est le grec antique, le hère du Moyen-Âge et le pharaon de l’Egypte ancienne, c’est le clochard de nos cités modernes et c’est le quidam africain, océanien ou européen de l'ère d'avant Jésus-Christ.

C’est l’Humanité totale.

L'image est belle, ces physionomies m’intriguent et leurs regards disparus depuis des lustres et des lustres se posent sur moi, indirectement.

Aussi je prends le temps de m’imprégner de ces têtes devenues crânes ou bien cendres, m’attardant sur les moindres détails de ces inconnus, me plongeant avec une sorte d’ivresse sacrée au fond de chacune de ces dix âmes, de ces dix personnes, de ces dix mortels ayant brûlé leur terrestre chandelle et qui, devenus j’ignore quelles inconcevables entités éthériques, pures essences ou formels fantômes sont, au moment où je leur consacre ces lignes, les sors de l'amnésie et de l’indifférence générale, dans je ne sais quelle sphère inexprimable et immensément lointaine de la nôtre...


VOIR LA VIDEO :

lundi 3 mars 2014

1044 - Mélancolie des vespasiennes

Rescapées urbaines d’un siècle poussiéreux aux relents de petits vins blancs et d’encaustique, arabesques d’émail et de métal forgé d’un autre âge où la lenteur était vertu et le chapeau de circonstance, les vespasiennes hantent parfois encore les rues de nos villes de leur élégance anachronique.

Fantômes charmants imprégnés de nostalgie, spectres citadins pleins de souvenirs perdus, vétustes témoignages des moeurs honnêtes et précieuses de nos aïeux, naufragées des rives vieillottes du joli temps, les pissotières ancestrales sont les âmes immobiles de nos cités modernes.

Les ombres figées des chaussées anciennes.

Ces vieux urinoirs à l’abandon sont la dentelle désuète de nos agglomérations de béton et de verre fumé.

Moi je regarde toujours ces espèces de “kiosques d’aisance” totalement démodés avec mélancolie, respire de toute mon âme l’éther suranné se dégageant de ces latrines antiques et me laisse emporter par ce “formol littéraire” pour me retrouver plus de cent ans en arrière.

Face à ce mobilier public périmé, muettement se révèle alors à moi un passé paisible et gracieux. Et je sens le roulement doux et mesuré d’un monde au pas peu pressé, la marche légère d’une société peuplée de gens modestes aux allures familières, entre réserve et délicatesses. Je perçois la proximité d’une époque calme et prodigieuse où à la vapeur étaient associées puissance et poésie.

Une ère coquette et choisie, soucieuse de cachet, où colossales locomotives et pudiques pissoirs se paraient de broderies de fer et de finesse d’esprit.

VOIR LES QUATRE VIDEOS :

https://rutube.ru/video/25beea1ffd951591cdf30615af35f98a/


https://rutube.ru/video/3c1c5d4d7046a15919631558575b4c44/


https://rutube.ru/video/4871510dfb5330f900c634ae5df6df82/

https://youtu.be/3PjLD16l6vk

mardi 25 février 2014

1043 - Soupe de Farrah Fawcett

Mon assiette de nouilles jaunes me rappelle sa chevelure aux reflets de beurre et dans mon verre d’eau mêlée de sirop de menthe je retrouve son regard trouble.

Lorsque je bave du jaune d’oeuf sur mon col, ses yeux légèrement globuleux m’apparaissent, s’imposant en mon esprit comme deux cocos azurés.

Plus concrètement, l’image de Farrah Fawcett se cache aussi dans ma soupe aux navets et légumes jardiniers quand, aux heures aériennes de ma vie de gastronome avisé, le haricot vert bien cuit s'allie avec délices à la frêle tomate des derniers jours d’août.

Les trésors de mon potager sarthois me font songer à son éclat germinal.

Tandis que la citrouille dorée me fixe avec placidité depuis le sol, je plaque sur sa face acide le sourire horticole de la vénusiaque conception.

Le visage séraphique qu’entouraient les mèches solaires de cette trépassée, je le perçois encore dans la suavité de mon gâteau melliflu.

Mais depuis que le ver rongea sa chair morte et que la terre nécrophage anéantit ses restes, elle renaît dix, cent fois en prenant d’autres apparences terrestre : à travers la fraîche chlorophylle et la vive fibre végétale qui verdissent les cimetières.

Car, comme tous les êtres dévorés par la tombe, sa présence sur Terre se dilue ou se concentre, se ramifie sous les aspects lyriques d’herbes folles et de fleurs sauvages.

Mais aussi, potentiellement, sous formes utiles de feuilles de laitues et de chair de patates dans les mets que je savoure lentement avec des rêveries étranges en tête, les soirs de longues dégustations pensives...

Et c’est là que mon humble potage du soir prend un sens singulièrement fawcettien.

A travers ce bouillon d’éléments recyclés par la bienfaisante nature, très indirectement mais très réellement j’avale de la lumière, m’alimente de symboles, me gave de beauté.

Un détournement hautement légumier de la raison céleste.

1042 - Société sans honneur

L’honneur a de moins en moins de sens dans cette société où au nom de la tolérance idolâtrée les valeurs s’inversent, les pensées s'avilissent, le vice devient vertu...

Les gens d'envergure qui ont de l’éclat et tiennent à le conserver sont persécutés, bafoués, vilipendés par un système galeux. C’est-à-dire non seulement par l’Etat mais aussi par une partie des français eux-mêmes contaminés par la peste de ce régime infecté.

La police est aux ordres de l’officielle corruption, la justice tombée dans la fosse de l’iniquité, le pouvoir au service non pas des citoyens équilibrés mais d’idéologies perverses qui dénaturent l’humain. Et les médias complices -par intérêt purement crapuleux ou doctrinal- entretiennent consciencieusement ces miasmes politico-sociaux.

Comment dans ces conditions défendre les idées de gloire, de probité morale, de décence ?

Laissons tomber l’honorabilité.

A quoi bon faire preuve de hauteur, s’évertuer à nager à contre-courant d’une civilisation vouée à la ruine, s’ingénier à demeurer debout, digne, propre, intègre, quand tout autour de soi se vautre religieusement dans la fange ? 

Au contraire entrons dans la déchéance banalisée sans aucune culpabilité, profitons de la bassesse républicaine pour mieux jouir des noirceurs de la décadence qu’elle nous offre en guise de lauriers car, de surcroit, nous serons applaudis, considérés, valorisés pour avoir contribué à répandre un peu plus de merde dans cette France vouant un culte suprême à la décrépitude de ses enfants.

Jetons la noblesse dans les tas de purin de nos porcheries.

La pureté est une notion ringarde pour les pauvres arriérés qui croient encore à la grandeur de l’homme. L’honorabilité à l’ancienne, cela ne vaut plus rien dans ce monde où le bien est devenu le mal, où le péché s’est transformé en bénédiction. Ce que nos aïeux, et pas si loin, nos parents, appelaient sacrilèges, blasphèmes, profanations, ce sont aujourd’hui des “droits pour tous”. Autrement dit des biens de consommation élémentaires.

Envoyons le mérite jusqu’au fond des trous de nos chiottes.

Si vous promouvez l’honnêteté, le bon sens commun, le respect de vous-même et d’autrui, la bienséance, bref si vous suivez les mouvements de votre coeur imprégné de principes sains et sensés, la voie droite de votre conscience éclairée par la charité universelle, les élans de votre âme animée par le souci du bien commun, alors vous serez harcelés, ostracisés, persécutés, voués à l’opprobre générale et finalement condamnés.

La dignité ne servant plus à rien, laissons-la pourrir dans nos esprits et déposons ce fumier nouveau au pied de la république afin de mieux faire fleurir la déviance, cette flétrissure des moeurs qui désormais sert d'étendard (LGBT) aux progressistes et de référence à notre jeunesse.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/s5gj1qSj5aw

lundi 24 février 2014

1041 - Louna

De la Lune elle a hérité le premier son. Et cet écho est un chant dédié au mystère. Une syllabe qui en dit long sur son AILE essentielle...

Louna c’est une musique entre Lune et loup. Quand elle miaule, Louna, un souffle doux plane dans l’air qui chasse les nuages de la vie. 

Louna la Lune, Louna la belle, Louna la noctambule, c’est l’éther sur Terre.

Elle est comme la caresse de Sélénée : un rayon qui nous pénètre, un rêve qui nous effleure, une onde qui nous touche.

Louna est un astre timide qui dort sur un oreiller en guise d’Empyrée et fait des songes tout de plumes et d’étoiles. Elle s’efface le jour, sort dans le silence nocturne, somnole aux heures incertaines, et cependant nous nous interrogeons encore sur le reste de son temps passé à ne rien faire. C’est une chandelle énigmatique qui allume en nous des pensées sans formes, des flammes sans fond, des clartés nouvelles.

Avec son pelage profond, elle se confond dans la ténèbre, s'y cache et en joue. Mais son oeil qui luit trahit en elle la divine étincelle. Jamais ce diamant ne pâlit. La féline intelligence élève son regard et la royale attitude révèle son origine. 

Louna la discrète est un éclair de subtilité sous notre toit. C’est une veille au coeur de la nuit. Un ange à moustaches qui embellit la demeure et garde la paix du foyer.

lundi 17 février 2014

1040 - Lettre à mon voisin du dessous

Mon voisin du dessous,

Depuis que Coralie est partie, à qui d’autre veux-tu que j’écrive ?

Certes elle est toujours au Mans -elle s’est exilée dans le quartier du Miroir- (je n’ai pas son adresse exacte), mais je ne la vois plus et elle n’a jamais répondu à mes lettres d’amour. Il ne me restait guère de choix.

Après son départ j’ai un peu perdu le goût de l’espionnage mais pas celui du rêve. Coralie était à deux pas de mon coeur mais toi Pierre tu es juste sous mes pieds. Jour et nuit.

Notre muette, ténue aire de contact se situe exactement au niveau de la jonction de ton ciel et de mon sol. C’est une relation mince, minimaliste mais essentielle, structurelle, constituée par la rencontre de mon plancher et de ton plafond. Nos édifices s’imbriquent et se soutiennent mutuellement.

Mais ce n’est pas seulement une affaire de surfaces et de murs, de pierres et de toit.

Il s’agit d’autre chose et tu le sais.

J’ai une amante.

Tu la connais et ma compagne Isabelle n’ignore pas non plus qui est sa rivale. C’est pour cette égérie que j’ai provoqué Coralie et c’est encore en son nom que tu lis ceci. C’est d’elle dont je veux te parler. De l’élue de mon âme. Et cela te concerne intimement.

Ce n’est pas une femme, c’est une flamme. Pas un visage mais une vague. Ce n’est pas une silhouette, un corps ou une chair mais un follet. Ce n’est pas une allumeuse non, mon amante, en un mot, c’est la Lune.

La Poésie je veux dire.

Je ne comprends pas tous tes textes. Je les lis, je les survole, je les regarde de loin, ils me font peur.

J’espère seulement que tu ne la trompes pas Pierre. Par ignorance, maladresse, manque de lucidité, par coupable myopie. Même ta jeunesse, sage ou folle, serait la dernière raison de lui être déloyale. Mais non, je sais que tu es digne de la Plume...

La nuit lorsque je veille, emporté par mes pensées radieuses, bercé par mes fantasmes idéaux, je l’imagine, elle, à tes côtés... Et je suis en paix, heureux de te savoir, peut-être, en concert avec la joueuse de luth. Et tu es sous mes pieds, à trois heures du matin, comme un foyer au coeur des ténèbres.

Et quand elle est là, quand elle descend sur toi Pierre, quand elle vient te hanter dans le silence nocturne, je l’espère, je le sens, je le sais, alors c’est pour moi un peu le salut du monde.

C’est pour ces seuls moments d’intimité avec elle, la Poésie, que vaut toute l’existence. La mienne, certainement. Et la tienne aussi, à toi de savoir.

Entouré de béotiens, sots manceaux du premier jour, animaux stupides en quête de ginguette juste en face de l’Escalier, monstres de citrons placides, insipides concierges du temps indolent qui passe, je prends la mesure du jour à grands coups d’enclumes.

Mais aux heures bénies de mes longues veilles, tandis que l’astre blond me tient en haleine, je m’interroge avec délices sur tes ivresses secrètes avec la muse, là juste sous mes pieds.

Quand je te croise, bien sûr, je perçois la malice dans ton regard, l’éclair de ces nuits attendues. Et dans mon oeil ce que tu vois Pierre, ce que tu me prends, ce que je t’envoie, ce que j’offre au monde, ce que Dieu m’a donné -et c’est pour cela que je passe pour un dément, même à tes yeux-, ce n’est rien d’autre que le feu de la lyre.

mercredi 12 février 2014

1039 - Une mendiante

Récemment à un endroit stratégique du marché des Jacobins au Mans j’ai aperçu une tendeuse de sébile, une vendeuse de bonbons à la sauvette plus exactement (mendicité dissimulée), que je reconnaissais vaguement, l'ayant déjà croisée une ou deux fois.

Je rentrais chez moi avec mon sac rempli de bonnes choses et je n’avais pas du tout envie de faire l’aumône à cette importune ni de me sentir culpabilisé par ses regards cherchant mon apitoiement.

Donc je passe devant elle en faisant mine de l’ignorer. Pour mon malheur voilà qu’elle m’aborde avec grande familiarité. Et, me prenant par la manche, commence à m’expliquer qu’elle a besoin, évidemment, d’argent pour manger, qu’elle travaille dans un cirque mais que les temps sont durs et je ne sais plus quoi d’autre exactement, etc., etc. 

Elle semblait ivre, me parlait tout près du visage, était visiblement mal éduquée, ne savait pas s’exprimer dans un français correct et en dépit de ses mots faussement polis, comme récités, en réalité il suintait de sa voix, de sa gestuelle, de sa figure, un total irrespect d’autrui.

D’un regard hautain et d’un air agacé -mais cependant courtois- et de quelques mots implacables j’essaye hâtivement de lui faire comprendre que je ne suis pas dupe de son discours maladroit de bonimenteuse intellectuellement faible, culturellement primaire, que ses sucreries douteuses ne m’intéressent nullement et qu’il existe des services sociaux pour les indigentes de son espèce.

Et là, je me mets à l’examiner. Un bref instant. Et je vois à qui j’ai affaire.

Un sous-humain. 

Une pauvre ombre sans nul attrait, une silhouette insignifiante, une chose désagréable par tous ses aspects : vestimentaires, physionomiques, psychologiques, esthétiques, moraux.

Toute sa personne transpirait le vice, le déshonneur, la bassesse. 

La totalité de son être était repoussant. A travers sa manière d’être, de se montrer, de mendier, elle éloignait naturellement d’elle tout homme honnête. Elle puait la corruption.

Par sa façon de chercher à convaincre les passants, elle les faisait fuir. Et ne paraissait aucunement en avoir conscience. Par sottise, ignorance, crasse intérieure réelle ou supposée... Comment savoir ?

Ce que je percevais en la voyant était-il juste ou pas ? Avais-je le droit de la considérer avec autant de mépris ? Devais-je me fier à ses haïssables apparences ? Peut-être me trompais-je... Je n’en sais rien. Mais c’est ainsi que je ressentais cette femme.

Par ses dehors, par ce qui émanait de ses traits grossiers, de son corps négligé, de son maintien de bohémienne, de son allure générale, cette gueuse était vile, spirituellement sale, humainement détestable, socialement crapuleuse, moralement misérable. 

Cette affreuse gitane ne voulait que de la finance, rien d’autre. Des sous pour satisfaire je ne sais quel immonde désir de canaille. Des piècettes pour j’ignore quel minable dessein à portée de son bec de pie voleuse, menteuse et médisante !

Bref, après l’avoir brièvement scrutée de mon oeil chirurgical, je m’en suis allé, heureux de la voir abandonner la partie plus tôt que je ne l’aurais cru, ce qui m'a conforté dans l’idée que cette désastreuse marchande de mauvaises friandises était bien une vipère en quête de proie facile et non une véritable pauvresse à secourir.

En repensant à cette pitoyable rencontre je me demande encore si, finalement, cette main tendue méritait ma charité ou bien mon jet de salive. 

Comment connaître la vérité ? La quêteuse était si laide, si abjecte, si bête... On devinait dans cette âme tant de pensées honteuses et maudites, instinctivement on lui prêtait maints actes infâmes... Ai-je fait erreur ? Ai-je mal agi ? Etait-elle l'envoyée du diable ou un vulgaire et inoffensif oiseau blessé ? Une authentique charogne, une malfaisante manouche, une maléfique petite vieille ? Ou une piteuse et innocente victime de l’égoïsme et de l’indifférence ? Avais-je raison ? Avais-je tort ?

Dieu seul le sait. 

Moi je n'ai vu dans cette face qu'une mendigote déplaisante, répugnante, ignoble... 

Et en me remémorant ce faciès implorant, ces doigts crasseux posés sur mon bras, ces prières pleines de maladresse, j’ai toujours la même envie d’envoyer sur le front de cette mendiante le plus arrogant de mes crachats.

samedi 8 février 2014

1038 - J'ai foi en l'intolérance

La sainte, libératrice, saine intolérance ensoleillera le monde de ses éclats purificateurs. Je crois au triomphe de cette vertu certes actuellement impopulaire mais essentielle.

Cet astre tardif se lèvera enfin sur l’Humanité pour l’illuminer définitivement, j’en suis persuadé.

Au nom de la tolérance les hommes se sont trop souvent égarés dans les crimes de l’avortement, l’ignominie du mariage homosexuel, les ténèbres de la destruction de la famille, la dégradation des moeurs nourries de pornographie, les délires contre-nature du féminisme...

Le terme INTOLÉRANCE, comme beaucoup d’autres vocables, est devenu outrageant pour les consciences dénaturées. Considéré comme le pire sacrilège laïque, il a hérité d’une forte connotation négative alors qu’en réalité l’intolérance est le meilleur garde-fou contre les folies humaines. Il n’existe plus de contre-pouvoir aux hérésies de la société qui s’emballe vers les plus perverses licences, s’embrase pour des passions avilissantes, se noie dans des océans de merde.

Ce monde en chute libre à besoin de freins, de barrières, de résistance, c’est à dire d’intolérance.

Ne plus accepter les excès mortifères des adeptes de l’immoralité érigée en droit suprême, déclarer hors-la-loi les abus de libertés qui profitent aux esprits corrompus, couper les ailes aux oiseaux des bas-fonds, voilà la vraie libération.

Il est urgent de réhabilter l’intolérance : chasser du temple les marchands de mort, faire taire les diffuseurs de mensonges, mettre aux fers la langue de bois de ces despotiques limaces bavant des balivernes idéologiques sur lesquelles glissent les intemporelles vérités sans les jamais toucher.

Au nom de la tolérance les assassins ne tolèrent pas les bébés à naître, au nom de la tolérance les vicieux ne tolèrent pas l’honnêteté, au nom de la tolérance les détraqués sexuels ne tolèrent pas la pureté, au nom de la tolérance les lobbys homosexuels ne tolèrent pas la norme hétérosexuelle, au nom de la tolérance les dégénérés ne tolèrent pas la structure familiale, au nom de la tolérance les suffragettes hystériques ne tolèrent pas que l’homme ait des couilles.

Dans ces conditions, seule l’intolérance délivrera de force tous ces égoïstes, ces décadents, ces permissifs de leurs chaînes libertaires.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://rutube.ru/video/457dbd6705fc16bfc94ecb253f689986/

https://rutube.ru/video/edadd8a4a52705ab7c2b0ec63a63ec19/

mardi 4 février 2014

1037 - Je suis anti féministe

Je hais le féminisme et tous les mouvements de défense de la femme qui y ressemblent.

Comme si les droits de la femme étaient en danger... 

En réalité dans le contexte marital les droits naturels de la femme consistent en sa glorieuse soumission à l’homme, en sa décente docilité au service de la cause masculine. Eve doit faire honneur à Adam au lieu de le combattre comme un ennemi. Génétiquement conçue pour le bien-être de son seigneur et maître, la femme intègre est heureuse de se ranger sous la virile autorité, elle s’épanouit idéalement sous le soleil du mâle comme une fleur sous les rayons de Râ. 

Malheureusement notre société l’a corrompue.

Le féminisme a rendu les hommes impuissants, sots et faibles.

Seuls les hommes dénaturés, les lâches, les poltrons, les châtrés, les mauviettes adhèrent à cette hérésie qu’est le féminisme. Sous couvert de progrès, de tolérance, d’égalité, ces pleurnichards se sont mis à ramper sous le regard approbateur des suffragettes. Les porteurs de couilles ont abdiqué face aux porteuses de jupettes. 

Mars a perdu sa dignité. Vénus a gagné un faux combat. Les rôles se sont inversés, l’ordre cosmique a été bafoué.

Le culte de l’égalité poussé à son paroxysme a rendu l’homme et la femme insipides, incolores, édulcorés, lisses. Tous deux ont été nivelés, appauvris, indifférenciés. 

Bref, le lion est devenu un caniche qui fait le beau devant la volaille revendicatrice. 

Pauvre eunuque épilé qui traite sa femme comme une vulgaire égale alors que ses ancêtres la traitaient comme une reine ! Misérable jappeur qui croit respecter son “égale” en la plaçant à hauteur de ses ambitions de chiot castré ! Lamentable dégénéré persuadé de rendre hommage à son épouse en lui tendant la lame avec laquelle elle va tondre sa crinière !

Le féminisme est une pensée décadente qui offense les lois génésiques fondamentales ainsi que les moeurs amoureuses les plus ancestrales car en vérité sous les codes terrestres et la volonté divine la femme est comblée d’être femme et l’homme est reconnaissant au Ciel d’être homme.

VOIR LA VIDEO :

Liste des textes

2461 - Des ombres me parlent
2460 - Une porte s’ouvre
2459 - Les passages du temps
2458 - Le train des jours
2457 - Le directeur
2456 - Au pied du mur
2455 - La loi du plus “fer”
2454 - Ma maison
2453 - Poussière
2452 - Les larmes de la nuit
2451 - Mutisme
2450 - Mon fantôme
2449 - Hallucinations
2448 - Je compte les jours
2447 - Vie de flamme
2446 - De vagues souvenirs
2445 - Les étoiles s’éloignent de moi
2444 - Eclats de joie
2443 - Je parle aux murs
2442 - La marche des matons
2441 - Sainte à l’air
2440 - À l’ombre de ma vie
2439 - Ma geôle sans sucre d’orge
2438 - Des ombres
2437 - Les feuilles
2436 - Quelle issue à mon chemin ?
2435 - Des ailes dans la nuit
2434 - Éclat d’ange
2433 - Le temps me tue
2432 - Les flammes du silence
2431 - Plus de Lune
2430 - Un jour de plus
2429 - Mes rêves
2428 - Une journée ordinaire
2427 - Reine d’un monde
2426 - La pluie
2425 - Je perds pied
2424 - Un oiseau à ma fenêtre
2423 - L’évadé
2422 - Les barreaux
2421 - Eclats et monotonie de la prison
2420 - Les clés
2419 - Espérance
2418 - A travers la fenêtre
2417 - Les années passent
2416 - Une lettre mystérieuse
2415 - Le psychologue
2414 - La douche
2413 - Je tourne en rond
2412 - L’anniversaire
2411 - Quelques visites
2410 - Insomnies
2409 - La promenade
2408 - Mes repas
2407 - Mon lit
2406 - Les printemps
2405 - Solitude de fer
2404 - L’ennui
2403 - Tête de taulard
2402 - La fouille
2401 - Passe-temp
2400 - Les gens libres
2399 - Prière
2398 - Les heures
2397 - La mouche
2396 - La porte
2395 - Le plafond
2394 - Nulle compagnie
2393 - Bientôt fou ?
2392 - Départ
2391 - Mes geôliers
2390 - L’enfermement
2389 - Quatre murs
2388 - Des mots en guise d’ailes
2387 - Mon trou
2386 - Connexion céleste
2385 - Une flamme de l’azur
2384 - Seigneur cinglant
2383 - L’âme en l’air
2382 - Flamme verte
2381 - Au feu les plumes sombres !
2380 - Sombre forêt
2379 - Emportés par le vent
2378 - Un homme des nues
2377 - Courage de Bayrou
2376 - Un chemin sans fin
2375 - Mon univers infini
2374 - Je ne suis pas de la ville !
2373 - Seul parmi les arbres
2372 - Au bout des chemins
2371 - Mon trésor
2370 - Les cumulus
2369 - Qui donc m’observe ?
2368 - Le loup
2367 - Cauchemar
2366 - Un peu de foin
2365 - Bain de crépuscule
2364 - Voyage sous un arbre
2363 - Ma solitude de roi
2362 - Le silence
2361 - Aubes de plomb
2360 - Mes anges les corbeaux
2359 - Vertueuse verdure
2358 - Le parachute
2357 - Au bord de l’eau
2356 - J’y suis et j’y reste !
2355 - Ma soupe
2354 - Les fées n’existent pas !
2353 - Le bon air de mon exil
2352 - Un jour ordinaire
2351 - Vie de rêve
2350 - Ma solitude
2349 - Je découvre une tombe
2348 - Le randonneur
2347 - La nuit
2346 - Le braconnier
2345 - A l’ombre des arbres
2344 - Une belle journée
2343 - L’intruse
2342 - La chasse à courre
2341 - Les vers luisants
2340 - L’hôte qui pique
2339 - Dans la pénombre
2338 - Le ballon
2337 - Ma lanterne
2336 - La barque
2335 - Le chemin creux
2334 - Les deux chasseurs
2333 - Flamme noire
2332 - Deux corbeaux dans un arbre
2331 - Insomnie
2330 - Cris des corbeaux
2329 - Papillons de nuit
2328 - Froid et pluies
2327 - Les ronces
2326 - Chemins de boue
2325 - Tristesse de la forêt
2324 - Provisions de bois
2323 - Dans les buissons
2322 - Pluie matinale
2321 - Les grands arbres
2320 - Terribles crépuscules
2319 - Les rats
2318 - Un ami frappe à ma porte
2317 - Entouré de rusticité
2316 - Le sanglier
2315 - Mon sac
2314 - Le renard
2313 - Ma marmite
2312 - Des bruits dans la nuit
2311 - Les lapins
2310 - Un signe sous le ciel
2309 - La Lune vue de mon toit
2308 - Une gauchiste explosive
2307 - Sortie nocturne
2306 - Le vent sur la forêt
2305 - Un air de feu
2304 - Rêve dans les branches
2303 - L’écolo
2302 - Les papillons
2301 - La corneille
2300 - Les patates
2299 - L’escorte des souches
2298 - Un orage au dessert
2297 - Nulle femme dans ma forêt
2296 - Indispensables pommes de pin
2295 - Promenade
2294 - La pluie sur mon toit
2293 - A la chandelle
2292 - Un soir de brume
2291 - Vie de feu
2290 - La rosée matinale
2289 - Dans l’herbe
2288 - Par la fenêtre
2287 - Ma cheminée
2286 - Mes chemins d’ermite
2285 - Au réveil
2284 - Les cailloux sur mes chemins
2283 - Mes sentiments de bûche
2282 - Nuit de pleine lune en forêt
2281 - Ivresse de femme
2280 - Loin de ma grotte
2279 - Tempête dans mon trou
2278 - Baignades d'ermite
2277 - Un hibou dans la nuit
2276 - Mes ennemis les frileux
2275 - Ermite aux pieds sur terre
2274 - Mon jardin d’ermite
2273 - La récolte des fagots
2272 - Un étrange visiteur
2271 - Ma demeure d’ermite
2270 - Un homme clair
2269 - Un foyer au fond de la forêt
2268 - Les raisons du peintre
2267 - La célibataire
2266 - Les femmes
2265 - Une femme
2264 - France sous les étoiles
2263 - Un homme hors du monde
2262 - Homme de feu
2261 - Rencontre du troisième type
2260 - Voyage
2259 - Déprime
2258 - Fiers de leur race
2257 - La fille lointaine
2256 - Le Noir méchant
2255 - L’attente
2254 - J’ai entendu une musique de l’an 3000
2253 - Le modèle
2252 - Blonde ordinaire
2251 - Mâle archaïque mais authentique
2250 - La femme et la flamme
2249 - Voyages au bout de la terre
2248 - Ma chambre
2247 - Le vieil homme entre ses murs
2246 - L'ovin
2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards
2244 - Mon humanisme fracassant
2243 - Ma cabane sur la Lune
2242 - Les marques rouges du ciel
2241 - Je reviens !
2240 - Une fille de toque
2239 - La légèreté de la Lune
2238 - Janvier
2237 - Elena Yerevan
2236 - Oiseaux de rêve ?
2235 - J’irai vivre à la campagne
2234 - Fiers de leurs péchés
2233 - Deux faces
2232 - Le soleil de la jeunesse
2231 - Dans les bois
2230 - Nuit de vents
2229 - Mon fauteuil de lune
2228 - Le sourire d’une marguerite
2227 - Je ne suis pas antiraciste
2226 - Qui est-elle ?
2225 - L’arc-en-ciel
2224 - Je suis parti dormir sur la Lune
2223 - La sotte intelligence
2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet