mercredi 3 août 2011

925 - France, patrie des castrés

Notre France de plus en plus aseptisée n'est plus qu'un pays peuplé d'incolores limaces, de stéréotypes insipides et de sans-âmes.

Dans cette contrée des élus, belle avec ses châteaux taillés dans l'Histoire, charmante avec ses villages hantés par des paysans au sabot âpre et sonore -spectres aux faces burinées et accents grasseyants-, pleine de caractère avec ses terres engraissées de fromages puants, pittoresque avec son fumier sur les routes nationales, authentique avec ses vaches pissant des vins dorés, solaire avec ses grands esprits qui y creusèrent d'éclatants sillons, dans cette contrée des élus disais-je, est apparue une génération d'émasculés.

Dans cette France d'aujourd'hui que n'ont malheureusement épargné ni les programmes de télévision les plus stupides ni ces ignobles zones commerciales en périphérie des villes et encore moins les infâmes et populistes maisons Phénix et Bouygues, les hommes corrompus à la cause des pédés qui les gouvernent sont fiers de changer les couches de leur progéniture pendant que les mères leur apprennent à devenir les bons petits crétins de demain.

Hommes, femmes, enfants, vieux, Blancs, Noirs, Juifs, sodomites, curés, handicapés, athées, idiots, savants, juges, balayeurs, patrons, prolétaires, bonniches, hommes politiques et simples citoyens : tous nivelés sur le modèle souverain de l'ABRUTI MOYEN grâce au pouvoir extrêmement décervelant de la pensée unique.

Tous ces clones sont heureux de se ressembler, de se singer, de ruminer en choeur.

Je crois bien qu'il n'y a que les clochards qui ne soient pas atteints par cette française maladie de la cervelle.

Véritables bécasses aux mamelles réduites à coups de scalpel et au cerveau vidé à coups de magazines bêtifiants, les françaises sont des produits. Des modèles d'insignifiance, de futilité et de sottise fabriqués par les gourous du marketing pour faire tourner les centres commerciaux et alimenter les idéologies dominantes écolo-féministes économiquement porteuses.

Les pauvres petits mâles quant à eux sont des chiots craintifs cherchant la caresse lénifiante de ce siècle dévirilisé leur promettant, en échange de leurs bisous de peluches canines, mornes retraites et veille intellectuelle. Leurs aboiements tremblotants ne disent qu'une chose : nous sommes des caniches épilés en quête d'un idéal à la hauteur de notre gamelle de pâtée.

Unanimes sur les questions secondaires de la société, ces lavettes tiennent trop à leur légitimité de castrés -portée aux nues par le système- pour penser différemment que le reste du troupeau.

Les français d'aujourd'hui sont des boeufs, les françaises des génisses et ceux de demain des veaux.

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mardi 26 juillet 2011

924 - Les bondieuseries de Marguerite-la-Pieuse

Marguerite est une grande autruche plate de quarante ans qui va à la messe tous les dimanches.

Vierge, superstitieuse, toujours propre sur elle, bête, vertueuse, fière, travailleuse, elle est avant tout fascinée par les crucifix, allant jusqu'à agencer ses carottes, navets et petits pains -savamment coupés- en formes de croix dans son assiette.

Autant dire en formes phalliques.

Horrifiée par le plaisir sexuel, Marguerite s'est réfugiée depuis ses premières règles dans la plus perverse des bigoteries.

Lourdes est sa passion officielle, le phallus énorme de monsieur le curé (qu'elle devine sous la soutane) son véritable objet de culte.

Elle maudit les hommes, chérit la grande croix de son église, exècre les fringants gendarmes, abhorre les femmes mariées, adore son petit dieu d'acier qui danse sur ses seins flasques et stériles au rythme de ses petits pas secs de vieille rosière haineuse.

Marguerite-la-Pieuse aimerait et détesterait tout à la fois avoir un énorme pieu de chair entre ses flancs de femelle inféconde.

En cachette Marguerite aime rayer avec sa petite croix les noms des morts du village qu'elle a connus dans le livre du souvenir entreposé à l'entrée du cimetière... D'une des quatre pointes de son crucifix elle déchire consciencieusement le papier afin de profaner les noms des défunts avec qui elle avait entretenu d'excellentes relations, jadis.

Innocente perversité de bigote rongée par le feu utérin...

Et fantasme chaque nuit sur ses pires ennemis, c'est-à-dire, pour être exact : le fils de monsieur le maire, le garde-champêtre, le jardinier de la châtelaine ainsi que le frère de l'instituteur, tous membrés comme des ânes à ce qu'il paraît. Du moins d'après les rumeurs du bistrot qu'elle est pourtant censée ne jamais fréquenter... Le curé, joliment pourvu lui aussi fait exception puisqu'elle le déteste et l'adore en même temps. Avec lui c'est ami-ennemi, miel-piment, acide-amer et pour tout dire fleur-fumier. C'est que Marguerite est une nature bien tranchée, entre profonde sottise et hargne extrême.

Cette quadragénaire stupide collectionne avec frénésie tout ce que Lourdes et le monde peuvent produire de hideux.

Chez elle ça pue le formol, la mort et la naphtaline. Dans sa bibliothèque, des livres pleins d'affligeantes niaiseries avec des illustrations d'un total mauvais goût côtoient les oeuvres les plus révoltantes de Sade. On y trouve également d'effarantes inepties écrites par des inconnus édités chez "La Pensée Universelle". Sous ce monceau d'hérésies livresques s'accumulent des boites remplies de répugnantes bondieuseries faites de plastique et de toc.

Marguerite dort la porte fermée à double tour.

Dans son antre bien clos dédié à l'honnêteté, on peut y croiser le fils de monsieur le  maire mais aussi le jardinier de madame la châtelaine. A bien y regarder on y reconnaît également le frère de l'instituteur et le garde-champêtre... Quatre ennemis bien alignés sous le lit !

Sous formes de poupées rageusement confectionnées par ses soins.

Semblables à ces Vierges en plastique venues de Lourdes pour trôner sur des postes de télévision ou hanter les salons indigents.

A ce détail près que ces quatre petits messieurs de bois et de chiffons sont d'outrancières effigies sexuelles.

Et sous son oreiller, une cinquième caricature libidinale. La plus massive de toutes, la plus indécente, la plus haïe et la plus vénérée à la fois...

Monsieur le curé !

samedi 23 juillet 2011

923 - Vacuité du téléphone portable

Le téléphone portable concentre à lui seul les pires travers du monde contemporain : vulgarité, inutilité, fatuité, laideur, pollution de l'esprit.

Symbole de la nullité culturelle, emblème de l'insignifiance, étendard des minables, arme des âmes indigentes, prolongement vide des esprits creux, le téléphone cellulaire est un sifflet pour humains à cervelles d'oiseaux.

Avec ce flatteur instrument de fausse communication notre société a érigé le bavardage en nécessité vitale, donné ses lettres de noblesse au quotidien stérile de gens sans importance, fait descendre dans la rue les bruits de chiottes des individus n'ayant rien d'autre à se dire que de disserter sur leurs chasses d'eau.

Je déteste par-dessus tout ce gadget clinquant pour adulte immatures. Pour moi le comble du mauvais goût consiste à se trimballer avec cet objet qui non seulement est parfaitement inutile mais encore onéreux, hideux et dont les frémissements sonores sont aussi imprévisibles que criards.

Dûment équipés de ce joujou superflu mais n'ayant pourtant rien à se dire, les propriétaires de téléphones portables sont des veaux qui se transmettent leurs beuglements. Bien sûr dans les faits ils se transmettent des paroles à travers les ondes, mais celles-ci sont si dérisoires et ineptes que cela revient à ce que des veaux s'envoient des beuglements à travers les airs.

La populace affectionne singulièrement le téléphone portable et ce n'est pas un hasard. Cet appareil de haute technologie est à la plèbe ce que le téléphone arabe est à la noblesse : une marque de distinction.

mercredi 13 juillet 2011

922 - De la star à la tare

C'est une femme superbe.

Une star.

Elle brille du fond de ses yeux jusqu'à la surface de ses dents.

Sous le soleil de la gloire, son regard sophistiqué fait rêver le monde entier. Son front mat, sa peau parfaite, sa chevelure rayonnante et ses lèvres comme des sculptures de marbre rose inspirent admiration, respect, dévotion.

Et avivent toutes les flammes du coeur humain, de la plus modeste à la plus rare.

Mais une fois les feux d'artifice éteints et le fard ôté, le papillon perd ses ailes : le front nu laisse apparaître de tristes sillons, la peau de sirène devient surface flasque, la coiffure dégonflée est un amas de feuilles mortes et les lèvres débarrassées de leurs huiles dorées ne sont plus que vieilles pelures d'orange.

Dans le secret de sa chambre et sans autre témoin que son miroir, loin de son autel public, la créature divine n'est plus qu'une terne ménagère pareille à tant d'autres.

Et la star dégraissée de ses mensonges esthétiques ressemble terriblement à ma voisine de palier qui, elle, porte toujours l'âpre vérité sur sa face intacte.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/a38dfd867e726d7cb479bcbde379f76c/

http://www.dailymotion.com/video/x4yels7

mardi 21 juin 2011

921 - Monsieur Chocolat

Autant vous avertir tout de suite : monsieur Chocolat déteste le chocolat.

Non, sa grande affaire à lui ce n'est pas le divin aliment couleur d'ébène mais... les femmes.

Ou pour être plus exact : ce qu'elles dissimulent sous leurs corsages. Nous parlons ici de calibres supérieurs.

Soyons clairs : monsieur Chocolat ne jure que par les appas opulents de ces dames. Les oeufs aux plat, très peu pour lui ! Monsieur Chocolat ne se pâme que pour les gorges outrancières.

Pastèques, noix de coco et citrouilles sont des fruits beaucoup plus rafraichissants pour son ogresque appétit que les sèches grenades et menus citrons.

Simples Négresses, frustes filles de ferme, frêles vierges effarouchées, redoutables mégères bretonnes ou teutonnes bourgeoises sophistiquées voilées de soie pure, monsieur Chocolat les sublime toutes, les convoite toutes avec une égale ardeur pourvu qu'elles arborent sur le buste deux solides sommets de chair.

Monsieur chocolat est profondément troublé à la simple vue d'une poitrine féminine monstrueusement développée. C'est à plus forte raison dans ces moments-là qu'il songe le moins au chocolat puisque, nous l'avons déjà dit, en temps normal il déteste le chocolat.

Obsessions mammaires mises à part, monsieur chocolat est marié depuis vingt-cinq ans à une planche à pain lui ayant donné trois vilains enfants, voit régulièrement deux maîtresses dont l'une est toute aussi dépourvue de mamelles que sa femme et l'autre comparable à une digne limande.

Au fait pourquoi se demanderont les lecteurs, monsieur "Chocolat" ?

Pour rien, c'est juste son nom.

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920 - La folle de l'église

Marinette est une authentique vierge : ennemie jurée du mâle ordinaire et amante fidèle de la statue christique de l'église décrépite de son village.

Avec ses traits franchement ingrats, sa taille fine, sa croupe imposante et sa gorge somptueuse, Marinette enflamme secrètement les sens du vieux curé, fait pitié à certaines épouses, donne envie à d'autres.

Et fait rire quelques moqueurs.

Singulièrement laide de visage nous venons de le dire mais sexuellement irrésistible, elle fait le plus d'effet aux nombreux ivrognes, quelques puceaux et rares aristocrates que compte le village.

Bref, nul ne reste indifférent au charme troublant qui émane de cette génisse venimeuse.

Vieille fille réellement cruelle mais d'une piété exemplaire, elle chante comme un rossignol à la messe du dimanche, fait longuement agoniser les lapins qu'elle élève dans d'infects clapiers avant de leur sectionner la tête à coups de hache.

Et prie avec une ferveur non feinte.

De sa belle calligraphie régulière et incisive il lui arrive d'envoyer mensuellement des lettres anonymes d'une rare obscénités aux femmes des notables du village. Lettres parfois agrémentées de propos politiques immatures, ineptes et grotesques à destination de leur époux.

Prudente, elle les poste toujours dans différents dépôts postiers du chef-lieu de son département. Ce qui représente pour elle une véritable expédition qu'elle entreprend invariablement en autocar. Ces allers-retours dans la ville-préfecture lui prennent une journée entière à chaque fois. Un jour par mois est donc consacré à ce voyage en ville afin d'aller poster ses ordures. 

Une petite affaire qui ne lui pose pas de problème : pensionnée (ou rentière, on ne sait pas trop) Marinette ne travaille pas et a beaucoup de temps à consacrer à elle-même ainsi qu'à empoisonner la vie des autres.

Sa sexualité explosive et perverse qu'elle refoule depuis ses premières règles ressort dans presque tous ses actes et pensées : ses fantasmes dénaturés ne sont plus un secret pour personne.

En fait on ne sait pas si Marinette est belle ou laide. A 38 ans, d'homme elle n'a connu que le Christ en croix qu'elle caresse chaque jour du regard, le pauvre vieux curé de son église à qui elle confesse ses pires rêveries érotiques et le bedeau un peu benêt mais monté comme un âne et qui un jour lui a montré son braquemart sans que celle-ci ne détourne le regard.

Marinette est un ange lorsqu'elle chante le dimanche de sa voix pure, se montre malsaine en compagnie de ses lagomorphes, arbore une silhouette vénusiaque avec ses formes charnelles, incarne le tue-l'amour par excellence à travers sa face disgracieuse.

Elle hante non seulement l'église du village de sa présence à la fois pieuse et indécente mais également l'esprit de bien des mâles en rut, le coeur de plus d'une femme envieuse ou railleuse, les songes libidineux de son curé et les pensées du bedeau qui, aux dernières nouvelles, lui a finalement rendu l'hymen pareil à celui d'une putain avérée, à la grande satisfaction de l'hypocrite qui depuis ce jour, loin de s'assagir, redouble ses crimes cachés.

Désormais, c'est deux jours par mois qu'elle consacre à ses allers-retours au chef-lieu.

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https://youtu.be/cU0cCJGst4o

dimanche 19 juin 2011

919 - Les hommes n'existent plus

Les hommes n'existent plus.

Les grands, les forts, les vrais.

A la place, des larves, des mauviettes, des frileux, des castrés.

Moi je dis que l'homme, le mâle, est un seigneur de naissance. Aux antipodes de la pitoyable vision contemporaine le réduisant à un clone de la femme. Pour les châtrés-dégénérés s'épilant les jambes et se couvrant la peau de crèmes protectrices, l'homme est une limace bien lisse qui bave en se trainant aux pieds de poulettes dégradées pour pleurer leurs faveurs.

Dans ce siècle aseptisé le mâle ne conquiert plus, il quémande.

Conscient de l'inaliénable supériorité que me confère ce glaive hérité de Mars, je me comporte sans complexe en astre dominateur, puissant et radieux, viril et impérial jusque dans mes pensées les plus élevées, indifférent à l'anti-machisme ambiant. Ce qui a pour effet de déplaire aux femmes dénaturées, aux bécasses hystériques, aux féministes invétérées et même à la masse des eunuques, je veux parler de ces caniches formant la majorité du genre masculin de notre société. Ces toutous habitués à subir la loi des femelles ont perdu toute dignité phallique.

La femme en rébellion contre l'homme déchoit de son demi-trône naturel consistant à laver les pieds de son maître. Devenue insignifiante, ridicule et sans valeur en voulant singer son dieu, elle caquète, glougloute, agite dans le vide ses ailes de volaille trop lourde, hurle stérilement à s'en égosiller pendant que le lion, nonchalant mais sûr de lui, couvre sa voix aiguë de petite créature pleureuse d'un paisible, rauque, souverain rugissement.

Lui n'a pas besoin de se déchirer les cordes vocales pour manifester sa divine autorité et faire sentir à la femme que sa crinière est une couronne, ses testicules des bijoux royaux, son membre un sceptre de pharaon.

La descendante de Vénus a un tempérament docile. Molle, tiède, inconstante, indécise, elle est faite pour obéir à son étoile et la suivre fidèlement. C'est dans sa nature.

Tandis que l'homme, ce reflet du soleil, est fait pour régner sur ses terres conquises.

Voilà pourquoi je dis que les hommes n'existent plus : parce que, éteints de l'intérieur par l'eau glaciale de l'hérésie féministe, ils ont fini par croire que le soleil était l'égal de la lune.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/MOZv7rX0zZc

https://youtu.be/Aqcv0FGKOPQ

mercredi 15 juin 2011

918 - Galaxie

Andromède est à portée de vue : d'un regard borgne j'embrasse l'océan cosmique illuminant ma lunette.

Là, chaque astre est un grain de lumière composant la fresque sidérale dont l'envergure donne le vertige.

Avec ses ailes incommensurables, ce tourbillon galactique nommé Andromède n'est pourtant, à une échelle supérieure, qu'un autre grain de sable perdu dans une autre mer. Îles du cosmos rythmant l'Univers à l'infini...

Vastes systèmes de matière organisée voguant dans le mystère. Etranges conceptions ordonnées errant dans des étendues énigmatiques. Géants et lumineux oiseaux planant dans l'éther. Immenses points d'interrogation jetés dans un vide sans borne...

Mais revenons à l'oeil majestueux qui occupe toute ma lentille.

Par milliards et à chaque instant, à travers les mondes innombrables contenus dans cette structure nébuleuse que je contemple se produisent les événements épars, anodins, grandioses, curieux, mornes ou fabuleux de la vie, se manifestent les faits simples, complexes, inconstants, naturels, baroques, banals, titanesques, dérisoires, mystérieux ou familiers des choses et des êtres qui y grouillent.

Des drames et des merveilles, des naissances et des morts, des cris de bêtes et des chants d'hommes.

Des joies indicibles et des épreuves inouïes. Des platitudes et des prodiges. Des destinées divines et des aventures minuscules.

Des hasards inimaginables et des siècles tous pareils aux autres siècles. Des révolutions invisibles dans des fourmilières et des fêtes éclatantes chez des civilisations de bipèdes éclairés.

Des réflexions sublimes et des rêves monotones. Des individus à l'intelligence suprême et des peuples de crétins. Des guerres paradisiaques et des paix infernales. Des pluies de glace et des orages de feu. Des découvertes inconcevables et d'immuables pensées.

Renouvelé à chaque seconde, le miracle de la vie. A chaque minute qui passe des myriades de têtes nouvelles, humaines ou animales, émergent des astres. Les unes placides avec des bouches ouvertes, les autres levées avec des yeux étonnés.

Collé à la lorgnette du télescope, mon oeil s'écarquille, béat, tandis que mon imagination s'enflamme.

Je demeure longtemps ainsi, immobile, absorbé par le spectacle somptueux des étoiles, oubliant le temps, la fraicheur, et même mon nom.

Soudain des nuages dissimulent le firmament. Je sors aussitôt de ma rêverie.

Il est déjà tard sous la voûte obscurcie. Le sommeil me gagne.

Je rejoins ma couche, plein de questions sans réponse dans la tête, le coeur alangui, l'âme vague, laissant l'espace à son silence éternel.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/7ssnKYhfa4Q

samedi 11 juin 2011

917 - Les fruits étranges de l'Amérique

Vulgaire, superficielle, maigre -pour ne pas dire osseuse- moyennement intelligente et même parfois assez sotte, pas méchante, ayant des aspirations banales, jouant toute sa vie dans des films ineptes, mais belle quand même, belle il faut le reconnaître, jusqu'à la fascination -du moins durant sa jeunesse-, Farrah Fawcett est décidément, définitivement, durablement morte.

Casée, enterrée, désagrégée sous la tombe.

Son cas est réglé.

Je ne devrais plus parler de sa beauté révolue, à présent que la putréfaction a fait son oeuvre... 

Affaire classée donc.

Sauf que pour un esthète du vieux monde, même de province, la beauté, ou plutôt cette beauté-là, est obsédante. Nécessairement. Même lorsque le temps a passé l'éponge rêche et criarde sur son angélique face.

Devenue laide et insupportablement écervelée en vieillissant -et en enlaidissant tout à la fois-, elle s'est considérablement allégée en mourant. Dépouillée de ses rides et de sa bêtise mondaine, cet astre éteint ne fait plus parler de sa surface. Son corps gît dans la terre aseptisée recouvrant les fantômes insipides de Hollywood. Ne restent potentiellement visibles à nos yeux que ses os, durs et bien réels.

Blonde radieuse à la denture éclatante mais aujourd'hui inhumée pour toujours, beauté magnétique changée en grimace molle avec l'âge, le papillon hypnotisant s'est finalement transformé en vieille guenon grimée, perruquée, dégradée, rapetissée.

En voulant prolonger les gloires de sa jeunesse jusque dans les flétrissures de la soixantaine, cette femme n'en fut que plus grotesque.

Magiquement belle au départ mais fatalement handicapée par sa culture, son plus grand tort fut d'être américaine.

mardi 7 juin 2011

916 - IVG vitesse TGV chez les OS Pacsés

La jeune épousée, arrivée au PACS déjà divorcée et bien avant son premier mariage multi déflorée comme toute femme respectable (avec l'assentiment de ses ex et présent fiancés considérant les inexpérimentées aux hymens intacts comme de pauvres filles), mais également mère de deux jeunes bâtards aux langues et oreilles annelées a malheureusement attrapé une sale merde dans le ventre quelques mois après avoir revêtu pour la seconde fois de sa vie la robe blanche achetée chez PRONUPTIA.

Un banal accident survenu dans un club échangiste dû à la rupture d'un préservatif.

Ce couple moderne bisexuel-décomplexé-piercé-tatoué-recomposé va donc faire vider la "poche à bébés", la purger de toute urgence de cette viande embarrassante. Tuer le parasite dans l'oeuf avant qu'il ne gonfle comme une bidoche molle au détriment de leur bonheur. Ce serait triste de se priver de la technologie hospitalière au service des couples responsables maîtrisant leur destin...

Ce salopard en miniature qui les empêche de partir en vacances doit crever !

- "Avorton de merde, tu vas pas nous gâcher les congés payés ! On va te péter la gueule, ordure de mes deux !"

Elevé depuis l'âge pubère à la canette de bière, le mari n'est pas une couille molle.

Francis, c'est son nom, est employé depuis peu comme contrôleur de pièces à l'usine Renault du Mans.

Mais surtout, il y est syndiqué.

Rien que pour cette raison, Francis est le bovin le plus apprécié du troupeau. Dans le lotissement de maisons Phénix où il engraisse avec sa femme, c'est lui qui beugle le plus fort.

C'est pour ça que le petit cancer dans le ventre de sa bien-aimée (arrivée au mariage multi déflorée, rappelons-le) n'a pas eu le temps de trop lui sucer le sang.

En moins de deux,à l'hosto ils ont dégagé l'intrus.

Il était temps !

Comme au jour de leur mariage-PACS, ils ont marqué l'événement en terminant la journée en discothèque.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x19njzk_ivg-vitesse-tgv-chez-les-pacses-raphael-zacharie-de-izarra_news

915 - "Amours" dupontesques

Ils se sont dit les mots qu'il fallait. Ni plus, ni moins.

Sans surprise.

Ils ont cru à leur élection. Comme un gagnant du LOTO croit au destin creux prédit par l'écran plat de sa télévision.

A Venise leur bonheur naissant s'est dignement étalé sur une gondole. Futilité immortalisée à grands frais sur papier glacé... Piège à touristes, usine à illusions, Dysneyland pour mariés formatés.

Lune de miel payée à crédit sur cinq ans, vite oubliée.

Cela dit Venise enchanta le compte en banque de leur voyagiste.

Très vite le gros chien a bercé leur foyer de ses aboiements stridents. Concert de hurlements canins rivalisant de cacophonie avec les ritournelles publicitaires de la radio allumée en permanence à côté du poste de télévision.

Bonheur simple d'abrutis primaires.

Routine, canettes de bière, bedaine, boulot, LOTO, jeux télévisés, véranda, vacances...

Ils se sont dit les mots qu'il ne fallait pas.

Classique.

Toujours les mêmes causes.

Divorcés au bout de trois ans de légitime hyménée, l'une a emporté le canapé, l'autre a gardé la voiture.

Après avoir amassé électroménager, tondeuse à gazon, écrans de toutes sortes, bar-mappemonde, canevas, buffets, bouquets de chaînes, commodes, poste-à-souder, remorques pour leur voiture, etc. durant trois ans de consommations matérielles effrénées et contracté des dettes vulgaires -scories naturelles des mariages de crétins-, ils n'ont plus cru aux promesses éclatantes annoncées par la rubrique astrologique de leur revue de programmes télévisés.

Il reste encore deux ans pour rembourser le crédit de la lune de miel à Venise...

Vite oubliée, pas encore payée.

C'était les amours de monsieur et madame Dupont.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xjtklf_amours-dupontesques-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

samedi 4 juin 2011

914 - Médecin de campagne

Le Docteur Berthier (nom d'emprunt) était un personnage étrange et fantasque. Avec sa personnalité écrasante, il dominait son petit monde d'une main ferme et peu scrupuleuse. De bizarres principes réglaient sa vie. Par exemple, lors de ses tournées médicales il mettait un point d'honneur à rouler dans une voiture couverte de crasse.

Aux jours les plus torrides de l'été il recevait ses patients en slip. 

En toute simplicité. 

Il accueillait en outre avec de bien curieux égards ses jolies patientes, se contentant d'engrosser les plus laides.

Dans le village il ne portait jamais secours aux accidentés de la route, reprochant aux habitants de ne l'appeler qu'en cas d'urgence, ce qui avait le don de le beaucoup contrarier. Et pendant qu'agonisaient les blessés à deux pas de son cabinet médical, lui cultivait paisiblement son jardin.

Le Docteur Berthier avait de drôles d'opinions qu'il défendait avec opiniâtreté. A destination de certains de ses confrères il envoyait régulièrement ses excréments par voie postale pour marquer sa désapprobation. Ou sa rancoeur. Ou sa présence. Ou sa qualité de coq dominant. Bref, les motifs semblaient assez minces pour justifier ses envies d'exprimer à ses confrères plus hauts placés que lui ses penchants scatophiles.

Il aimait particulièrement l'or qu'il assimilait avec délectation à l'excrément à cause de ses ressemblances de poids et de couleur avec la substance fécale. Il ne cachait nullement son étrange passion pour le métal jaune et la matière malodorante. Au contraire, doctement et avec une grande fierté il expliquait à qui ne voulait surtout pas l'entendre son amour immodéré pour l'or et l'excrément. Il racontait souvent une histoire invariable où l'or se mêlait glorieusement à l'excrément : l'air rêveur, il jurait par tous les dieux qu'il eût plongé volontiers sa main jusqu'à l'épaule dans un grand sceau de merde s'il avait pu miraculeusement y ramener à la surface des pièces d'or ! L'or et la merde : ses deux plus chers fantasmes réunis dans cette histoire inlassablement répétée...

Avec sagesse il fertilisait d'ailleurs régulièrement son jardin de ses propres déjections. Un sceau d'excréments rempli à ras bord dans chaque main, il s'adonnait avec ferveur à son sport potager favori en répétant cent fois entre chaque sillon qu'il avait raté sa vocation, qu'au lieu d'être médecin il eût préféré être vidangeur...

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=UOK6QQucCVk&feature=youtu.be

dimanche 29 mai 2011

LA FEMME EST LE SILLON DE L'HOMME (texte de Xavier de IZARRA)

À votre avis, pourquoi Dieu a-t-il créé l'homme et la femme, le ciel et la terre, le jour et la nuit ? Si l'homme et la femme se valaient, Dieu ne se serait pas fatigué à créer deux êtres différents. L'homme et la femme sont complémentaires comme sont liés le jardinier et son jardin, Dieu et sa création. Un jardin restera toujours en friche sans l'intervention de la main habile du jardinier. De même, une femme a besoin d'être labourée par l'homme pour atteindre le règne prestigieux des êtres humains ; l'enfant a besoin d'être éduqué pour devenir un adulte éveillé, le diamant a besoin d'être taillé pour étinceler. Dieu a insufflé son étincelle dans sa Création, qui je vous le rappelle a été créé à son image. Ensuite l'homme à son tour féconde la femme de son humanité afin de l'extraire de son animalité; il lui donne ainsi une âme que, par nature, elle ne possède pas.

Mais il faut bien comprendre que si la femme n'existait pas, l'homme ne pourrait pas survivre spirituellement parlant. Lui aussi ne serait qu'un animal, certes supérieur, mais un animal quand même. C'est l'union de l'un et l'autre ou plutôt la fusion de l'un et l'autre qui permet à l'humanité de transcender sa réalité ras les pâquerettes. Un jardinier sans son jardin crèverait de faim, mais un jardin sans jardinier c'est-à-dire livré à lui-même ne donnerait aucun fruit. Il ne serait que broussailles où pulluleraient toutes sortes de bestioles nuisibles.

Des expériences ont été faites qui consistaient à regrouper des centaines de femmes sans aucun homme pour les guider. Le résultat fut catastrophique : tout se résumait à chamailleries et crêpages de chignon.

C'est le couple jardin-jardinier, homme-femme, Dieu-humanité, jour-nuit, etc. qui font la beauté, la diversité et la richesse du monde. Dans un couple il y a toujours le mâle et la femelle, le donneur et le receveur, le maître et l'esclave, le savoir et l'ignorance. L'homme donne, la femelle reçoit. L'humanité reçoit l'esprit de Dieu, la femme reçoit l'intelligence de l'homme, le jardin reçoit les graines du jardinier.

La femme n'est pas belle en elle-même.

Pour être belle, elle a besoin d'être jardinée par l'homme, son maître.

La femme ne peut grandir qu'en passant par la case "soumission". De même, l'humanité ne peut atteindre Dieu qu'en acceptant sa soumission. Un être humain, qui renie la puissance divine, qui ne voit pas Dieu à travers sa création n'est qu'un animal.

Une femme qui refuse la force de l'homme ne sera jamais une femme épanouie. La femme est une pierre brute, et le devoir de l'homme est de la polir en lui inculquant l'étincelle divine qu'elle n'a pas à sa naissance. Contrairement à l'homme, une femme est comme un enfant, comme un bébé, à qui l'on doit apprendre les rudiments nécessaires à son élévation spirituelle. Dieu a créé l'homme à son image à partir d'un bloc de terre glaise dans lequel il a insufflé la vie, c'est-à-dire une âme.

Les plantes, les animaux, la femme, les enfants, et tout l'univers ont été créé par Dieu exclusivement pour l'homme. La femme fait partie des choses de la nature que l'homme doit travailler pour en faire son paradis tout comme il le fait en exploitant la terre. Bien sûr, la femme a une âme mais il s'agit de l'âme universelle que l'on retrouve dans toute la création, aussi bien dans les chenilles que dans les grains de poussière. Ce n'est pas le jardin qui est beau, mais le jardin est le matériau qu'utilise le jardinier pour exprimer la beauté qu'il a en lui.

Ce n'est pas la femme qui est belle, mais la femme est le matériau qu'utilise l'homme pour exprimer la beauté qu'il a en lui. La création est belle parce qu'elle est l'oeuvre de Dieu. La femme est belle parce qu'elle est l'oeuvre de l'homme. Le jardin est beau et prolifique parce qu'il est l'oeuvre du jardinier.

Que ça vous plaise ou non, c'est ainsi. Rien ni personne ne peut s'opposer à la volonté divine.

Xavier de IZARRA
xavier_de_izarra@yahoo.fr

lundi 16 mai 2011

913 - Les anti-IZARRA

La bassesse est leur norme, la petitesse leur horizon, l'ombre leur refuge.

Ennemis de la clarté, ils détestent l'éclat izarrien. Amis des cafards, la lumière indispose leurs pensées pleines de plomb matérialiste et de profanes saletés.

Ils croient en la nuit.

Obsédés par leur image, ils craignent de manquer de superflu et chérissent au plus haut point la misère de l'esprit. Vivant dans l'artifice et n'espérant que le superficiel, leur salut à eux ce sont les apparences.

Accoutumés aux paresses de l'âme et mollesses du corps, les hauteurs izarriennes leur donnent la nausée.

Leur humanisme grandiose se borne aux remontées quotidiennes de leurs chaussettes descendantes, leur générosité sans fin à la satisfaction alimentaire de leur gros toutous baveux et petits Médor aboyeurs, leur vue sublime sur le monde aux étalages des grandes surfaces commerciales chargés de trésors jetables.

Les discothèques, les marques de voiture, les séries télévisées, le cinéma hollywoodien sont leurs plus chères références culturelles.

Le rap à leur yeux est le sommet de l'art musical.

Mais surtout, surtout leurs rêves les plus fous s'élèvent à des hauteurs vraiment inimaginables...

En effet, le ski, la plage, la mer, la Côte d'Azur, la chaleur étouffante, les lunettes noires, tout cela éveille en eux d'irrépressibles frissons d'extase car l'idéal des anti-IZARRA se résume à un mot, un seul.

Vacances.

samedi 23 avril 2011

912 - Leurre du théâtre

Dans le domaine artistique j’ai remarqué que des approximations, confusions, franches maladresses, malhonnêtetés littéraires flagrantes, voire parfaites inepties pseudo poétiques étaient admises avec une déconcertante facilité à travers une suspecte approbation d’un public distrait ou peu exigeant, lui-même influencé, berné par l’adhésion d’une certaine intelligentsia entérinant ces oeuvres selon des critères n’appartenant qu’à elle...

Par paresse naturelle du public qui ne détecte pas ces incohérences ou n’ose tout simplement pas les relever et les confronter aux auteurs, sottement impressionné qu’il est par l’aura supposée de l’œuvre, ainsi que par coupable mansuétude ou négligence de la part des critiques, des œuvres théâtrales, littéraires, poétiques incompréhensibles, bancales, imbéciles passent à la postérité.

Dès lors, toute appréciation négative de ces oeuvres devient subversion, provocation gratuite, mauvaise foi aux yeux de leurs créateurs et surtout aux yeux des « cultureux » du milieu artistique qui les ont légitimées.

Au théâtre par exemple, lieu privilégié de maintes expériences artistiques post-contemporaines, abus poétiques et nullités littéraires en tous genres, l’imposture artistique est encore plus aisée. Là, les oeuvres (maladroites) supportées avec une telle efficacité par les artifices scéniques les plus variés deviennent miraculeusement beaucoup plus digestes… Dans l’ordre normal des choses de l’art c’est le texte qui devrait supporter la scène et non l’inverse.

J’en ai déduit avec consternation que l’on pouvait donner du lustre à n’importe quelle œuvre hermétique, complexe ou prodigieusement ennuyeuse pourvu qu’elle soit présentée sous forme théâtrale (avec ses faux éclats artistiques) et obtenir de manière certaine des applaudissements nourris ! Et ce, même si personne n’a vraiment rien compris à la pièce ni ne l’a appréciée pour le fond. L’œuvre, médiocre au départ, se perd alors dans les savantes fumées, subtils jeux de lumières du théâtre et de sa magie factice, se pare de l’artificielle noblesse conférée par les masques et capes flatteurs de la scène et, sournoisement, la forme prend le dessus sur le fond.

Et le tour est joué !

Prenant un soudain -et involontaire- relief grâce aux apports techniques et astuces scéniques du théâtre, l’œuvre, aussi infecte soit-elle, est acceptée par la critique -et à plus forte raison par le public- dupés, séduits par la pompe avant-gardiste ou le souffle superficiel avec lequel on a emballé le terne texte original (qui est la base de l’œuvre).

Aux mensonges mondains de ce théâtre prétentieux j’oppose la simplicité, la clarté et l’humour tranchant du théâtre primaire. Ainsi avec Guignol, pas d’entourloupe intellectuelle ! J’apprécie la proximité, la franchise et la crudité de ce spectacle sain, accessible à tous.

Le théâtre contemporain est une sorte de panthéon à la fois populaire et élitiste où quasiment toute oeuvre est officialisée d’office, faussement sacralisée par le simple fait qu’elle a été couchée sur les planches et que, touchée par leurs échos frelatés, elle résonne longtemps dans l’air du temps. Peut-être parce que le plancher du théâtre est finalement beaucoup plus creux qu’on ne le croie… Bref, c’est la reconnaissance par l’apparence. Ici les effets visuels servent à merveille les navets littéraires. Je compare le théâtre à une baudruche qui gonflerait les textes les plus minuscules par simple étalage des mots sur sa surface.

Soyons réalistes : qui a déjà assisté à des sifflements à la fin d’une représentation donnée dans une salle de province ? Evidemment quasiment personne ! Au théâtre chez les spectateurs il existe un processus psychologique collectif perfide et implacable consistant à ne pas sortir de l’ornière, indépendamment du fait que la pièce soit brillante ou nulle.

On ne va pas au théâtre pour faire de l’esclandre littéraire, pour se faire bassement remarquer auprès d’autres gens venus s‘offrir une agréable soirée… Le théâtre n’est pas l’endroit idéal où faire preuve d’honnêteté, d’indépendance de pensée, d’esprit d’analyse. C’est tout simplement un lieu festif et convivial.

Et de fausse réflexion, à mon sens.

Bref, c’est par pur mimétisme grégaire, convenance sociale ou simple courtoisie envers les comédiens que les gens applaudissent.

Ou même, ce qui est beaucoup plus navrant, pour la simple raison qu’ils ont payé pour aller applaudir un spectacle, comme si leurs applaudissements justifiaient le prix du ticket d’entrée parfois chèrement payé.

Qui dans une salle oserait, seul dans son coin et devant toute l’assistance réprobatrice, siffler, huer les comédiens, conspuer l’auteur de la pièce une fois la représentation terminée ? De même, avez-vous déjà vu un mauvais chanteur de rue recevoir des tomates à la face ? Dans la réalité les gens sont évidemment plus diplomates ! Ce que les gens de théâtre prennent pour une discrète adhésion à la pièce n’est parfois, si ce n’est souvent, qu’un poli silence de déception et d’hypocrisie.

Ou d’indifférence.

Dans la grande majorité les spectateurs déçus gardent leurs opinions pour eux, entretenant ainsi le malentendu.

Finalement, grâce à une certaine complaisance générale de la part du public et des « officiels » à l’égard de ces écrits mis en scène sur les planches, on peut aisément faire passer à la postérité des oeuvres insignifiantes que n’importe quel lecteur honnête et normalement constitué renierait sans hésiter s’il les lisait dans le texte au lieu de les subir sans discernement au théâtre.

Le théâtre avec ses emphases et solennités -oppressantes ou ridicules- ne laisse ni la place ni le temps à l’esprit de contestation de se manifester, contrairement au texte nu que le lecteur affronte seul dans sa chambre.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/631f6f2a9ebfe2e4de68381b3370f5c2/

Ce texte fut rédigé en réaction à la pièce de théâtre" MON PÈRE, MA GUERRE" à laquelle j'ai récemment assisté. Son auteur ayant pris connaissance de mes réflexions et croyant que je parlais exclusivement de son oeuvre à travers cet article me manifesta son étonnement. Il me semble donc utile d'ajouter ceci en complément à mon article :

A travers mon article ci-dessus je ne parlais évidemment pas de la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE" en particulier mais d'une partie de la production littéraire contemporaine en général, dont celle qui est destinée à être jouée sur des scènes de théâtre.

Il est vrai que cet article a été directement inspiré par la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE", mais mon discours à travers cet article ne se cantonne pas à cette oeuvre spécifiquement. Disons que la pièce a été un déclencheur après une accumulation de contrariétés vis-à-vis de certains abus artistiques et littéraires.

Les qualificatifs employés ici ne s'appliquent pas tous nécessairement à l'oeuvre"MON PÈRE, MA GUERRE" mais à l'actuelle production littéraire en général d'inspiration "post-modernisme" comme on dit.

Que j'aime ou non la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE" n'a rien voir avec mon jugement qui est purement intellectuel, émis avec le plus d'honnêteté possible, indépendamment de mes goûts culturels ou appréciations émotionnelles.

Ici je vais tout simplement jusqu'au bout de la démarche consistant à saisir l'oeuvre dans son entièreté, à la soumettre à l'épreuve du spectateur. Je parle de l'authentique spectateur ici, non du simple quidam sans particulière exigence ne cherchant qu'une passagère et confuse distraction dénuée d'analyse, distraction qu'il aura oubliée une fois passée la porte de sortie du théâtre...

Que l'on comprenne une chose : je ne suis pas là pour m'amuser à dénigrer stérilement une cause mais pour faire preuve d'honnêteté, de courage face à ces oeuvres que l'on me présente.

Applaudir benoîtement est très facile, c'est même une sorte de réflexe grégaire difficile à contrôler et à la portée de tous les publics du monde. Admettre envers et contre tous que l'on est perplexe, insatisfait devant une oeuvre que l'on a perçue comme hermétique, complexe, improbable et préférer faire le choix d'une démarche approfondie dans la réflexion c'est, à mon sens, un acte de vraie liberté en tant que spectateur. Au lieu de subir une oeuvre et d'y adhérer par lâche mimétisme je décide au contraire de lui opposer un regard souverainement lucide.

En allant voir la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE" j'ai fait le choix d'aller au-devant de cette oeuvre avec un esprit ouvert, sans préjugé, un coeur sain.

Mais puisque ses subtilités supposées m'ont totalement échappé, je me confronte donc à cette oeuvre avec les armes d'une réflexion honnête et sans complaisance. Je n'ai aucun plaisir particulier à décrier un auteur, une oeuvre, un système. Ma véritable satisfaction est de défendre l'art dans sa justesse, sa vérité, son authenticité.

D'ailleurs les vrais responsables de la "médiocrisation" culturelle et de la prétention littéraire ambiante ne sont pas les auteurs eux-mêmes mais leurs éditeurs, ceux qui leur donnent ce ticket d'entrée officiel pour la reconnaissance. Ce n'est pas vers les créateurs essentiellement que vont mes reproches, loin de là, mais vers les décideurs culturels qui font des choix navrants.

Le manque de perspicacité, de volonté d'approfondir les choses, d'aller jusqu'au bout d'une démarche d'analyse esthétique, artistique, littéraire de la part de la majorité du public contribue à un regrettable malentendu dans le domaine culturel et intellectuel. Une bonne part de "facteur psychologique" influe également (dans le mauvais sens) et par conséquent fausse les jugements, anesthésie les bonnes volontés dans ce processus consistant à appréhender une oeuvre avec le maximum d'honnêteté.

Bref, au cours de ces réflexions, confrontations avec les auteurs (principalement les auteurs de littérature), études des différentes psychologies tant chez les auteurs que chez leur public, examens minutieux des textes "litigieux", exercices de ma sensibilité par rapport à certaines oeuvres -démarche personnelle qui n'a rien d'oiseux- l'évidence s'impose de plus en plus : l'authentique littérature est une eau claire et non une onde trouble, non une atmosphère enfumée, non un nuage d'inextricables pelotes de symboles... Simplicité, clarté, élégance, telles sont, selon moi, les parures chastes, humbles, sobres et belles de l'authentique littérature.

Pour résumer, un véritable auteur n'écrit pas pour lui-même mais pour les autres.

Je compte donner un écho plus général à ces réflexions, dans un second temps.

jeudi 21 avril 2011

911 - La Pauline

La Pauline est un squelette.

Maigre à faire peur, plate et rêche comme une crêpe aux épines, cette plante amère n'a pas de seins, pas de forme, pas de chaleur, pas de charme.

Mais beaucoup de rage.

Contre les enfants, essentiellement. Son rêve le plus cher serait de noyer lentement le fils de sa voisine dans la Sarthe boueuse et malodorante, un joli bambin épanoui et rieur qu'elle croise deux fois par jour sur le pont enjambant la rivière mancelle.

Evidemment il ne faut pas chercher bien loin la raison de ses obsessions infanticides... Son ventre stérile n'ayant jamais rien offert de beau au monde, elle jalouse le bonheur des autres femmes, crevant d'envie d'ensevelir leurs fruits dans la fange, ne trouvant la force de sourire hypocritement aux mères honnêtes qu'à travers ces ignobles idées de meurtre.

Classique.

Mais là où elle est surprenante la Pauline, c'est sur l'objet de ses furies sexuelles mal dissimulées. Ordinairement ces sinistres chardons ne dressent leurs épines libidineuses que vers leurs jeunes curés faussement suspectés d'homosexualité, vers leurs livreurs de bois musculeux membrés comme des guerriers ou plus banalement vers les pires voyous de la ville...

Ses fixations d'érotomane à elle sont beaucoup moins communes : c'est sur la grande statue du Christ de l'église de son quartier que cette vipère aimerait bien répandre ses humeurs acides, perdre sa virginité de criminelle inassouvie.

Classique encore, penserez-vous, ses désirs érotiques blasphématoires à l'endroit la sainte effigie ? Certes.

A un détail près : la statue christique, façonnée dans le plus pur style néo-contemporain, est aussi abstraite et linéale, froide et conceptuelle -et pour tout dire parfaitement métallique et inhumaine- que son corps de femelle déréglée est affreux et décharné.

Squelette de métal contre "squelette de chair".

S'imaginant chevaucher cette masculinité de fer et de chimère, étrange conception phallique qui la fait fantasmer jusqu'au délire, elle bave d'envie tous les soirs à 17 heures face à son Christ rédempteur en caressant avec une coupable fébrilité son missel dont le portrait de Benoît XVI servant de marque-page a été sournoisement remplacé par la représentation outrancière d'un énorme phallus...

Par décence on taira ici l'odieuse scène qui se déroule chaque soir à la même heure dans l'église quasi déserte. Toujours est-il qu'à la suite de cette communion impie une véritable opération miraculeuse a lieu sur la cervelle corrompue de la scélérate.

Ayant ainsi apaisé ses crises utérines à heures fixes, au retour de l'église lorsqu'elle croise sur le pont pour la seconde fois de la journée le fils de sa voisine rentrant de l'école, contrairement au matin ses envies de meurtres sont considérablement amoindries.

C'est ainsi que l'enfant sans le savoir a pu survivre aux envies d'assassinat de la Pauline grâce à l'oeuvre d'un génial artiste qui a pu, sans le savoir lui non plus, canaliser la rage sexuelle de cette folle bigote obsédée par son Christ d'acier.

Une fois adulte, devenu brillant avocat, il eut à défendre la Pauline.

Le défenseur a obtenu la relaxe de sa cliente dans une sordide affaire de moeurs.

La Pauline, ainsi sauvée de plusieurs années de réclusion criminelle par celui-là même qu'elle voulait noyer dans la Sarthe 15 ans auparavant, renouvelle chaque jour ses "prières" vespérales dans la même église...

VOIR LES DEUX VIDEOS :

Liste des textes

2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet