mardi 12 novembre 2013

1020 - Interview poussée

Une âme avisée me soumet dix questions essentielles. J'y réponds avec coeur et sincérité.

1 - Les cathédrales (essentiellement celle de Chartres), les églises (Sillé-le-Guillaume et la basilique d'Albert notamment) sont de muettes et constantes présences dans vos oeuvres. Vous préférez, de toute évidence, les galaxies aux canapés en cuir, même si les deux représentent de la matière... Cela contredit-il vos articles intitulés “La pierre pulvérisée” et “La marche sur le feu” où vous dénigrez l’aspect sacré de ces érections de pierre ?

Si j’évoque avec respect et admiration certains aspects des oeuvres terrestres consacrées à la gloire de l’esprit, je ne m’interdis pas pour autant la critique lorsqu’elle se justifie. Les représentations (et interprétations) du sacré, aussi somptueuses, inspirées, essentielles soient-elles, ne sont pas nécessairement exemptes d’erreurs, de maladresses, de puérilités. Je ne fais que relever les incohérences et outrances de la religiosité, simples reflets de l’imperfection des mortels. Je suis d’ailleurs fort indulgent à l’égard des travers cultuels. Je ne les condamne pas vraiment, je m’en amuse surtout.

2 - Un des thèmes qui vous inspire particulièrement concerne les déshérités du sort : bossus, vieilles filles, laiderons. Est-ce un simple hasard ou avez-vous une explication ?

Le sort cruel, pathétique et pitoyable, souvent drôle, tragique, toujours singulier des “damnés de l’hyménée” m’inspire. Sur le plan littéraire ce thème est d’une intarissable richesse. A travers les feux suprêmes du coeur en proie aux pires vicissitudes et injustices de l’amour,  je sonde (non sans une délectation faite de frayeur et de voyeurisme, certes malsaine dans les  apparences mais éminemment pédagogique pour moi comme pour les autres) la complexité de l’âme humaine et de ses passions, parfois étranges et magnifiques. Gouffres et sommets, telles sont les “bornes interdites” autour desquelles ma plume se plaît à “papillonner”... C’est dans la férocité des destins les plus âpres, les plus improbables, les plus humbles que j’explore avec lucidité les profondeurs éclatantes -ou bien sombres- de cette créature bipède tellement intrigante, douée d’intelligence autant que de stupidité (mais ne me croyez pas cynique, en réalité je crois en la perfectibilité, l’amélioration, la rédemption de l’Homme, ses pires erreurs n’étant que de douloureux mais nécessaires apprentissages de vie, d’amour, d’humanité). Je suis un pionnier des sentiments enfouis, un débusqueur de trésors perdus, un explorateur des contrées intérieures les plus reculées, voire inconnues. Et croyez bien que s’il m’arrive de m’attarder avec une malicieuse jubilation sur les travers de mes contemporains jusqu’à les enfler exagérément et en faire des monstruosités conceptuelles, c’est bien la lumière que je cherche à mettre en évidence chez mon semblable ainsi scruté, cette étincelle divine éclipsée par des dehors peu flatteurs. Je suis le révélateur de l’éclat dissimulé, de la flamme irradiant sous les haillons que peu de gens savent voir. Je rétablis les vérités abîmées, ce qui parfois déplaît à un point extrême et je peux le comprendre, c’est humain, car je fracasse quelques belles illusions du siècle.

3 - Les fictions sur votre propre mort sont cruelles. Seul Dieu décide de l'heure de notre départ dans la file d'attente vers l'au-delà. Il est injuste d'obliger ceux qui vous aiment a participer -même de manière littéraire- à vos funérailles. N’y avez-vous jamais songé ?

Cette sensiblerie rapportée à ma personne est ridicule et ceux qui m’aiment vraiment n’éprouvent pas ce genre de puérilités. L’amour véritable est viril, marmoréen, voire assez rude. Il cogne, frappe, brûle, surprend, transperce, crucifie. Il n’est point mollesse et pleurnicheries de concierges. L’humour noir est l’apanage des âmes fortes, non des coeurs de limaces.

4 - On apprécie beaucoup l'humour cinglant de vos écrits : vous nous amusez avec vos obsessions de "radin" et vos vieilles filles étranges, mais pourquoi pas une histoire triste sur une vieille fille ? Auriez-vous peur de déplaire à l’époque qui a tendance à occulter la tristesse au profit de la légèreté ?

J’ai abordé le sujet des vierges infâmes aussi bien sous les angles comiques que sinistres, langoureux que mélancoliques. Mes textes mêlent pensées éthéréennes et situations grotesques, cimes olympiennes et bas-fonds d’un quotidien abject et brutal, célestes essors et chutes dans les trivialités de la matière. Une exquise indigestion de perles contrastées. Les hauteurs, exactement comme dans la vie, ne se révèlent que lorsqu’on a les pieds plongés dans la fange. Mes anti-héroïnes de fiel aux rêves furieux et aux désirs inassouvis se situent entre la marmite et l’infini, entre la soupe aux navets et le cosmos, entre le potager de leur jardinet et l’Eden. Vous voyez, le saugrenu côtoie la gravité chez mes “poupées de lettres et de chiffon”, encore faut-il savoir digérer mes textes dans le silence, une fois la lecture achevée, telle la saveur persistante d’un vin aussi fin que fort. Comme chez Mozart dont on dit que le silence qui suit la partition terminée, c’est encore de la musique, je dirais que chez IZARRA, une fois le livre refermé, c’est encore de la littérature. IZARRA, c’est le Mozart des mots, en somme. Le virtuose du verbe. En toute modestie.

5 - Dans vos textes vous vous définissez en tant qu’Esthète. Les traits de ce personnage sont significatifs. Dans quelle mesure cela se reflète-t-il -ou pas- dans votre personnalité ?

Un auteur met toujours plus ou moins de lui-même à travers ses “reflets de plume”, n’est-ce pas ? Ses oeuvres sont à divers degrés imprégnées de son égo. Hé bien ici je mets beaucoup de moi-même, le principal pour tout vous dire.

6 - Quel est le visage de votre personne que vous voudriez que vos lecteurs retiennent en priorité : l’esthète, le Pierrot sensible, timide et inadapté, le dandy ou le magicien des mots ?

Contre toute attente, le Pierrot sensible. La Poésie que je porte en moi surpasse toutes les autres facettes de ma personnalité. Pierrot incarne le mieux cet idéal désincarné qui fait vibrer le monde et les astres. Ce personnage est l’essence de ce que je suis profondément, intimement, définitivement.

7 - Certains pourraient vous reprocher de vouloir réduire l’esprit à des usages pragmatiques étriqués, d’exploiter ses principes divins pour des desseins triviaux, par exemple dans vos positions pédagogiques où vous vous donnez la mission d’"éduquer les ânes”, de “réveiller les abrutis de la Terre" etc... Que pensez-vous de l'Amour inconditionnel et de la liberté d'individu de faire son chemin, même si c'est une fausse route ?

Peut-être bien que le Ciel a mis IZARRA sur le chemin des ânes de la Terre afin de les guider... Qu’en savons-nous ? Pourquoi ma mission ne serait-elle pas là ? L’étoile que je représente (mon nom IZARRA signifie d’ailleurs “ETOILE”, dois-je le rappeler ?) aurait été déposée sur la route des sots afin de les illuminer. Ou pas. En ce cas j’endosse volontiers le rôle de redresseur de torts. Ou plutôt, d’éveilleur de consciences. On se forge son destin comme on peut, à sa mesure... Et moi, je vois grand.

8 - Quel thème vous enflamme le plus ?

Celui de l’amour sous la pluie de mars. Plus largement, les sentiments amoureux trempés de fol espoir et en même temps paralysés par le froid des habitudes, pris entre les flaques d’eau, déprimantes, et les nuages, libérateurs mais inaccessibles. Cela dit, ce qui m’enflamme n’est pas ce qui me séduit le plus. La Poésie, je le répète, est ma substance fondamentale. Elle ne m’enflamme pas mais me glace. La Poésie n’est pas rouge mais bleue. Elle n’est pas une jungle étouffante mais un paysage de givre.

9 - Si vous pouviez rencontrer en réel un des personnages de vos créations littéraires, lequel serait-il ?

Et si je vous disais : moi-même ? Je veux dire, rencontrer tel ou tel personnage, après tout ne serait-ce pas me rencontrer moi-même en partie ou en totalité ? Mes créations, ne sont-ce pas les projections de ce que je suis, en germes ou en désirs, mais aussi, plus subtilement, de ce que je n’aimerais pas être ?

10 - Vous analysez de manière fort incisive (et controversée) les faits de l’actualité et vous êtes également le créateur de situations et personnages imaginaires très marqués, outranciers, banals, dérangeants, héroïques, inhumains, admirables, répugnants, poétiques... Où vous sentez-vous plus a l'aise: dans la sphère du quotidien ou du fantastique ?

Chez moi fiction et réalité se rejoignent, en définitive. Les deux sont imbriquées. Je m’inspire du quotidien dans mes écrits. Que vous répondre de plus ? Le réel sera toujours plus surprenant que l’imaginaire et ce que j’écris, je ne l’invente pas : ça vient de loin, de très loin. Et de très près puisque ça vient du fond de moi-même. Du Ciel diront certains.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/4b5848dbd9dfcf66a2177c280f75bf84/

samedi 9 novembre 2013

1019 - La discrimination, c'est quoi ?

La discrimination est nécessaire. Dans tous les domaines des échanges humains.

Discriminer, cela signifie sélectionner. On a donné un sens péjoratif au terme DISCRIMINER, à tort.

La sélection (c’est à dire la discrimination) est permanente, impérative chez les humains.

L’existence serait invivable s’il n’y avait pas de discrimination chez les citoyens. Par exemple lorsqu’un homme choisit une femme pour se marier avec, il opère fatalement une discrimination draconienne à l’égard de toutes les autres femmes, éliminant les obèses, les maigres, les bretonnes, les maliennes, les prolétaires, les  infirmes, etc., pour se focaliser sur l’élue qui sera saine, fortunée, bien éduquée, agréable à regarder, ou que sais-je encore...

De même sur le terrain de l’embauche, contrairement à ce que l’on pense il y a une inique discrimination même lorsque le patron ne regarde ni la couleur de peau du candidat ni son sexe ni son état de santé. Cette discrimination est légale : elle se fait sur les compétences.

Sauf que...

Pourquoi celui qui a moins de compétences que le voisin, et sous ce seul prétexte, n’aurait-il pas le droit de jouir républicainement des biens de la société ?  Pourquoi celui qui n’a pas eu la chance de naître avec les mêmes capacités de travail, les mêmes avantages intellectuels que son collègue, devrait-il gagner moins que celui qui est né avec un QI plus élevé, un tempérament plus combatif, une capacité de travail plus développée ?

Ce qu’on appelle sélection sur les compétences est aussi injuste et ignoble que ce qu’on appelle discrimination sur la couleur de la peau.

Celui qui n’est pas choisi par un patron  parce qu’il est venu au monde avec un tempérament peu porté sur le labeur est dans le même cas de figure révoltant que celui qui n’est pas choisi par un patron parce qu’il a la “mauvaise'” couleur de peau, qu’il est infirme ou homosexuel.

Le principe de la sélection injuste -du moins ce qui est considéré comme étant injuste dans notre système- est exactement le même.

Tantôt la discrimination est inadmissible pour la société, tantôt elle est admise, encouragée sous prétexte qu’elle se fait sur les compétences. Les deux pourtant sont iniques puisqu’elles pénalisent le sujet de manière arbitraire.

La sélection sur les compétences est une profonde injustice. On appelle cela l’égalité des chances. Ce qui est profondément faux, mensonger, hypocrite. Les chances ne sont pas égales dans ce cas, les hommes étant naturellement inégaux devant les capacités d’apprentissages, de compréhension, de talents, de savoir-faire.

L'authentique justice sociale, la vraie égalité entre les travailleurs serait de les rémunérer avec le même salaire afin que tous puissent jouir des mêmes choses à égalité et non pas injustement selon les capacités intellectuelles ou physiques des uns et des autres, réduisant ou  optimisant ainsi leur accès aux biens de consommation de manière arbitraire sur cette base des compétences, du courage ou des dispositions naturelles...

Pourquoi l'ouvrier devrait-il être interdit de saumon frais quand le pilote de ligne aurait droit d'en consommer tous les jours ? Mais nous n'en sommes pas là dans  notre société faussement égalitaire...

La vraie égalité sociale consisterait à rétribuer avec le même salaire tous les travailleurs, du moins efficace au plus compétent, du plus bête au plus brillant, du plus faible au plus fort, du plus passif au plus courageux. Au lieu de cela on a placé à l’embauche un filtre inique aux apparences démocratiques : injustice acceptée par tous.

La discrimination est un vocable à connotation dépréciative. Or la discrimination, c’est à dire la sélection, a toujours existé, elle est naturelle et utile mais on a utilisé le terme DISCRIMINATION, mot à forte connotation péjorative, afin d’endormir les Dupont et faire croire aux travailleurs-esclaves, aux féministes, aux lobotomisés du quotidien que ce sont des humanistes.

Il y a d’énormes différences entre une femme et un homme, un infirme et un costaud, un jeune et un vieux, surtout et particulièrement par rapport à un emploi de terrassier.

Et moi je ferais ces nettes différences si j’étais un employeur cherchant un terrassier.

Je discriminerais un candidat par rapport à sa musculature, son sexe ou son état de santé.

Un patron cherchant un terrassier établit nécessairement des différences par rapport aux compétences, au sexe, à la santé, à la musculature, à l’âge.

Encore une fois la discrimination dans le travail est NÉCESSAIRE.

Cela dit, sélectionner des candidats selon leurs compétences et calculer le montant de leur salaire par rapport à ces compétences est du point de vue de la justice, de l’égalité des chances, une profonde iniquité. Et cette iniquité est pourtant admise par tous.

Si vous voulez une vraie égalité entre les hommes, alors adoptez le régime communiste.

Bref, vive la discrimination !

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/OhJPAmFhvhc

https://rutube.ru/video/f8d920dee03b783c8bdd202b9296de04/

vendredi 8 novembre 2013

1018 - Points communs entre homosexualité et pédophilie

Alors que dans notre société les déviances sexuelles sont considérées comme des maladies, des anomalies, des perversités, curieusement l’homosexualité jouit d’un statut particulier.

En toute illogique.

L’homosexualité a gagné une image de grande honorabilité. De hautes qualités sont quasi systématiquement associées à l’homosexualité. Etre homosexuel dans notre société équivaut à une véritable promotion morale. C’est accéder à une haute reconnaissance socio-culturelle.

L’homosexualité est même prioritaire en termes d’acceptation, de revendications, d’élections, “d’image de marque”.

La pédophilie consiste en une attirance sexuelle naturelle, innée, involontaire, incontrôlée d’un adulte à l’égard des êtres impubères. L’homosexualité consiste également en une attirance naturelle, innée, involontaire, incontrôlée d’une personne envers une personne de même sexe. 

A ce titre l’homosexualité ne se distingue nullement de la pédophilie.

Ni le pédophile ni le sodomite ne sont responsables de leurs préférences intimes. Ces deux archétypes séduits par leur objet respectif ne sont pas maîtres de leur sort sexuel. La pédophilie comme l’homosexualité procèdent d’un même principe instinctif, d’une semblable flamme déviante dont le sujet n’a pas choisi l‘orientation.

Etrangement, le premier (non actif, bien entendu) sera sujet à l’opprobre générale, le second (actif) à la considération unanime.

Or dans les deux cas ils se sont contentés de naître, l’un avec ce qui est admis comme étant une tare, l’autre avec ce qui est jugé comme une nouvelle norme parée de toutes les vertus.

Il en est de même en ce qui concerne les autres “sensibilités sexuelles” telles la zoophilie, la nécrophilie, la scatologie, la coprophagie, etc., injustement écartées de ce système préférentiellement homophile.

Ces pratiques, pour répugnantes qu’elles soient, émanent pourtant de cette même source naturelle logée en chacun de nous -dont nul n’est fautif- et devraient par conséquent être prises en compte avec les mêmes égards hyper-révérencieux dont bénéficie l’homosexualité de la part de ce régime de gauche se donnant comme mission d’inverser les repères les plus légitimes de notre civilisation, les plus sains de nos aïeux...

Repères ancestraux remis en questions pour leur caractère odieusement “discriminatoire” envers les citoyens mâles annelés, piercés, tatoués, épilés, féminisés, jupés...

Et ce, au nom de l’égalité républicaine si chère à notre époque obsédée par le nivellement des aspérités humaines, l’indifférenciation des individus, si soucieuse de la défense des minorités ostracisées, quelles qu’elles soient. Et surtout préoccupée d’ôter toute connotation morale aux aberrations sexuelles sous prétexte qu’elles relèvent du domaine “de la vie privée”.

L’homosexualité est de plus en plus reconnue en tant que garantie de respectabilité. A l’homosexualité sont assimilées les plus flatteuses valeurs du siècle : tolérance, humanisme, égalitarisme, progrès, intelligence, sociabilité...

Il y a bien là une incohérence flagrante. A l’aune de cette analyse objective des faits, je me demande pour quelle raison le fait d’être homosexuel donne droit aux honneurs publics, alors que le fait d’être pédophile, zoophile, nécrophile ou scatophile provoque encore des résistances... Il serait logique, selon les critères actuels avec lesquels les individus sont estimés, exactement à l’image de l’homosexualité, de réhabiliter les autres “exclus sexuels”.

Le sacro-saint droit à la différence n’est pas encore totalement appliqué dans cette France prétendument progressiste !

Mais heureusement, grâce à la formidable évolution des moeurs que représente le “mariage pour tous”, bientôt la pédophilie, la nécrophilie, la zoophilie et la scatophilie seront enfin reconnus comme des orientations sexuelles comme les autres, débarrassées de leur ridicule fardeau moral, héritage de plusieurs siècles d’obscurantisme vis-à-vis de ces “variétés amoureuses”, et ses adeptes acclamés tels des héros modernes par les défenseurs des “minorités cachées”.

mardi 29 octobre 2013

1017 - Les mots qu'il faut

Mes frères, en vérité je vous le dis, les grandes et petites choses que vous expérimentez subjectivement au quotidien ne sont que les aspects moindres de votre réalité temporelle, locale, voire triviale.

La grande affaire est ailleurs.

La culture devient une prison mentale lorsque l’individu est incapable d’élargir sa vue hors de ses cadres. Toute vérité doit être dite.

Petite précision. Lorsque j’emploie le terme “abrutis” pour définir certaines personnes, ceci n’est nullement une injure. Le mot abruti signifie dans ma bouche “manque d’éveil”, “léthargie intellectuelle” ou bien “sclérose de la pensée”. Mais je constate que ce vocable est souvent mal perçu par certains qui l’interprètent comme une offense, aussi vais-je utiliser d’autres qualificatifs afin de ne heurter personne, ceci afin de ne pas entraver un début de réflexion que je pourrais éventuellement susciter chez ceux dont je souhaite élever le niveau de conscience.

J’ai également et de trop nombreuses fois, je ne le cache pas, non par réelle volonté mais par simple maladresse, été désinvolte et méprisant envers mes semblables intellectuellement, socialement, culturellement, ataviquement moins favorisés que moi, et cela fut de ma part une erreur.

Je reconnais mes torts et présente mes franches excuses à tous ceux que j’ai pu malmener ainsi à travers le choix peu judicieux de mes mots. Même si pour moi ces termes employés n’étaient en aucun cas insultants, je peux comprendre qu’ils pussent être ressentis comme tels. Je ne m'en servirai donc plus. Ce n’est pas la bonne méthode à adopter dans cette démarche que je souhaite avant tout pédagogique. Avec la façon chevaleresque qui me caractérise, je me dois de respecter mes détracteurs et surtout leur faire sentir cette volonté de civilités. Chose que par le passé je n’ai malheureusement pas toujours su mettre en avant à cause d’une sélection de mots objectivement adéquats mais humainement mal compris.

Lorsque des gens se persuadent, bien à tort, que j’utilise l’insulte dans les sujets sensibles que je traite, ils se trompent radicalement car j’ai toujours eu le souci non seulement de la déférence à l’égard de mes adversaires mais encore celui de la rigueur du raisonnement.

La pure, sèche et stricte argumentation est ce qui fait la force d’un propos (ainsi que la qualité de son auteur), et le sot et stérile outrage est ce qui en fait la faiblesse (et l’indigence de celui qui y succombe). J’ai bien trop conscience de cela pour adopter un procédé aussi vain et négatif que l’invective. Il y a donc eu une méprise à ce sujet et pour éviter que ce malentendu persiste, je change désormais la forme de mon discours.

Précision terminée.

Toute vérité doit être dite, disais-je. Et les nécessités de la courtoisie ne doivent pourtant pas affaiblir les termes de cette vérité, aussi crue soit-elle. Ne prenez pas pour blasphème ce qui blesse vos convictions. Ne voyez pas comme des hérésies ce qui profane certaines valeurs de notre siècle. Ne considérez pas comme des sacrilèges ce qui atteint  votre confort, vos habitudes, vos pensées toutes faites.

Mes frères, au nom de votre humanité, de votre évolution, de votre bien, cessez de tenir trop chèrement à vos trésors friables, de prendre avec tant de sérieux ce qui est superflu dans votre existence, de chercher de l’or quand vous avez de l’argent, de préférer consommer bêtement des biens inutiles plutôt que réfléchir intelligemment sur les moyens de vous en passer, de lustrer à un point si ultime les carrosseries de vos véhicules, de remplir vos garde-manger en omettant de garnir votre esprit d’impalpables beautés, de chérir la matière et de négliger la poésie, de marcher dans l’ombre des désirs matérialistes inassouvis alors qu’il vous suffit de lever simplement les yeux pour apercevoir les gratuites étoiles...

vendredi 18 octobre 2013

1016 - Lettre à mon voisin Pierre

Mon voisin du dessous m'intrigue. 

C'est un mystère silencieux, une ombre délicieuse, un rêve sous mon plancher, une mince silhouette sous les réverbères du Vieux-Mans, une vague pierre à plume certaine, un vagabond des pavés nocturnes, un chat perché dans son appartement qui monte et descend les escaliers, juste sous ma fenêtre.  

Après l'avoir de multiples façons espionné -fouille scrupuleuse de ses poubelles, stéthoscope paternel (mon père était médecin) collé au mur séparant ma demeure de la sienne pour tenter de percevoir (en vain) quelqu'indiscret écho venant de chez lui, enquêtes sur la toile- il a bien fallu que je me rende à l'évidence : mon voisin est un gros morceau. 

Pas simple à cerner. 

Sur cette pierre devenue montagne, je veux régner, mais en voulant l'escalader de jour en jour, je me suis aperçu que mon voisin était tout simplement... 

Un fantôme. 

Impénétrable, voilé, furtif, je ne le vois quasiment jamais. Je sais qu'il est là, juste en-dessous de mes pieds, j'entends ses indéchiffrables murmures, sa porte s'ouvrir et se fermer le soir et le matin. 

Il m'ignore, je le cherche. On se croise, rien ne filtre. 

Ha ! il est fort mon voisin ! Peut-être pense-t-il que je l'admire... Peut-être suis-je trop curieux... Peut-être que... 

Mon voisin est un lettré. Et moi je suis timbré pour le coller ainsi ! 

La vérité, la vérité c'est que même si certains s'imaginent que je l'admire; moi ce que je veux, ce que je veux, ce que je veux mon voisin, je vais te le dire toi qui hantes mes nuits, mon voisin, et c'est ma prière sur cette pierre que tu es, ce que je veux c'est que toi, toi mon voisin, et je te jure que j'en crève, que toi TU M'ADMIRES !

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/2c27100bd40b2995238b7623939a4647/

https://rutube.ru/video/0692ef19c3495081cabd1dbb93922437/

http://www.dailymotion.com/video/x164l7r_lettre-a-mon-voisin-pierre-raphael-zacharie-de-izarra_news

jeudi 17 octobre 2013

1015 - Une bête

Il s’appelle Marcel mais lui il dit “moi” en se désignant.

Dans sa tête primaire ce simple “moi”, cela signifie en réalité beaucoup de concepts, de sentiments, de rêves ou d'espoirs informulés : “Marcel, 55 ans, travailleur agricole, dur à la tâche, sur Terre pour labourer, aime pas causer, vit loin des autres”.

Mollesses et rigidités, froideur ou humanité, amour ou misère affective sont pour lui des non sujets, des faux problèmes qu'il estime indignes d'être évoqués.

Tout est rentré en lui.

Entre le vide et le plein, la boue et le ciel, la glace et le soleil, quelle différence ? Ces "abstractions" sont égales depuis son point de vue...

Célibataire, solitaire, allergique à toute communication (les rapports humains ne sont à ses yeux que “pure perte de temps”), Marcel trime depuis son enfance pour économiser.

Pas pour dépenser non, juste pour la satisfaction d’amasser des biens sans en jouir autrement que par l’idée de les avoir amassés. Jouissance que ne peuvent pas comprendre les gens de la ville et qui est tout le sens de son existence.

Il est sale et ses manières sont grossières. Il n’a aucune éducation. Le minimum d’instruction : juste ce qu’il faut pour que tourne son affaire, pas plus. Surtout pas ! Pour lui tout ce qui n’a pas de lien avec son travail ne vaut rien et n’est qu’énergie gaspillée.

Il considère l’hygiène, le confort, la finesse et la courtoisie comme des bagatelles citadines dont il s’est toujours avantageusement passé dans sa vie de “moi”.

Lui, c’est courber le dos dans les champs qu’il aime. Ce sont les senteurs de la terre, l’odeur du fumier, l’odeur de sa fortune intacte qui l’intéressent. La société en dehors de sa vision étriquée lui est chose étrangère.

Il abat sa besogne comme une brute, sans penser à quoi que ce soit d'autre. Persuadé que “penser c’est bon pour les fainéants ”, en presque cinquante ans de labeur acharné il s’est constitué un solide capital. Qu’il n’a guère entamé.

L’épargne pour l’épargne.

La partager ? Il préfèrerait mourir ! Tous les hommes sont des étrangers, des inconnus, des ennemis, des importuns.

Certes il est en manque de présences féminines (de “femelles” comme il les appelle) au fond de son fol exil d’épargnant hargneux... Aussi, une fois tous les cinq ou dix ans environ, lorsqu’il en voit passer une, égarée aux alentours de sa ferme reculée, il court vers l'infortunée pour, sans un mot (la parole est superflue selon lui), la tâter et éventuellement tenter de l’outrager.

Heureusement il n’y parvient jamais, ses proies imprudentes prenant vite la fuite à la vue à cet ours grognant.

Marcel regarde les femmes comme il regarde ses vaches.

Mais bref, l’essentiel pour cet ermite insensible, c’est le boulot. 

L'ouvrage, la peine, la sueur, c’est ce qui occupe ses jours depuis sa tendre jeunesse. Qu’il n’a jamais eu tendre d’ailleurs : d'après sa conception du monde, la vraie tendresse c’est plutôt l’argent.

La grande consolation de son sort de bête humaine, c’est ses “sous de côté”.

Il ignore s’il est heureux, il s’en moque, ne cherche pas à le savoir, cela ne fait pas partie de ses pensées.

Il ne désire rien de plus, ne sait rien faire d’autre, ne fait rien pour changer. Il n'est né que pour “enrichir son capital”.

C’est à dire bosser, turbiner, en baver.

Tout le reste est futilité pour "moi".

mardi 15 octobre 2013

1014 - Retraites : les vieux sont faits pour mourir

Dans notre pays de Cocagne les repus ne cessent de se plaindre.

A tous les niveaux les ingrats de la France manifestent leur mécontentement indécent.

Le “problème” des retraites à la source de tant d’inquiétudes et de révoltes est le plus symptomatique de l’état d’immaturité de mes concitoyens gavés de confort et privés de sens spirituel.

Dans cette France devenue matérialiste on a sanctifié, sacralisé la retraite. Pour bien des bénéficiaires, elle incarne l’aboutissement ultime (ou “abrutissement ultime") d’une existence vouée au travail, qui lui a été érigé en véritable religion du consommateur.

Bref, la retraite est l’argument définitif des animaux humains qui ne voient pas plus loin que leur becquetée, occultant la réalité de leur mort avec des imbécillités purement matérielles de “justice sociale”,d’avantages”, de “bénéfices”, de “revalorisations des pensions”, comme si à l’orée de leur décès leur vie se résumait impérieusement à des considérations consuméristes primaires.

Les plus incurables dans la sottise se rassurent face à leur mort prochaine en contractant des assurances-obsèques... En prévoyant en termes bancaires, administratifs, de “qualité de service” leur dernière consommation terrestre (et en se permettant éventuellement d’y ajouter quelque éclat -fantaisie à portée de leur bourse-), ils concluent magistralement leur destin de veaux en se muant en ânes éternels (avec preuves écrites sur leur stèle, en général de fort mauvais goût).

Ces infirmes de l’âme ne sortent décidément pas de leurs conceptions matérialistes du monde !

Il y en a qui a 98 ans pensent encore à leur avenir ! L’approche de la mort a été aseptisée, “déspiritualisée”, rationalisée en termes d’enjeux politiques, sociaux, économiques.

Le vrai problème des retraites, ou plus exactement le vrai sujet de la retraite, c’est la MORT et je crois que ceux qui manifestent pour sa revalorisation, ou pour ceci et cela, infantilisés, déresponsabilisés, handicapés spirituels qu’ils sont, préfèrent faire diversion en considérant leur finitude sous l’angle exclusivement économique.

Ils ne veulent tout simplement pas voir la réalité en face.

VOIR LES VIDEOS :

https://rutube.ru/video/43a59f2729399012268c10de9f2a41f0/

mardi 8 octobre 2013

1013 - Mornitude du dimanche

Sillé-le-Guillaume un dimanche morose au zinc du coin.
 
Le patron, des cadavres dans le regard, sert sans conviction des bières aqueuses et éventées à quatre clients désabusés, déprimés et définitivement sclérosés dans leurs habitudes provinciales sans issue, sans espoir, sans joie.
 
Il est quinze heures et rien ne se passe. Le vide, l’ennui, le silence hantent les lieux. Ambiance mortelle de pot-au-feu refroidi pour vieillards léthargiques...
 
Personne ne parle, le gérant encore moins que la clientèle. Respectant la torpeur des autres, chacun fixe un point invisible droit devant soi. Les consommateurs n’ont pas l’air de se connaître entre eux, ou alors peut-être de vue.
 
La télévision est allumée sur une chaîne de sports mais nul ne la regarde ni ne l’écoute. Les buveurs demeurent prostrés face à leur verre, assommés de néant, paralysés par leur mutisme, figés dans cette tranche horaire dominicale si particulière où toute vie s’arrête.
 
J’observe, fasciné.
 
Je scrute le quatuor de visages (celui du propriétaire, je le connais déjà).
 
Et sur leur front je lis des pensées plates, aussi fades qu’un almanach de sous-préfecture...
 
Dans leurs yeux brille la pluie. Sous leur casquette tonne l’INSIGNIFIANCE.
 
Sur leur table s’étendent des rêves à leur portée, aussi brefs que triviaux : gains au tiercé, météo du lendemain, prix de la salade...
 
Ces gens immergés dans cet océan de grisaille ne semblent pas conscients de leurs aspects de cercueils, il font juste partie d’un décor fatal et funeste qui leur colle à la peau et les dépasse. Ils sont dans leur monde. Et ne se posent pas de question.
 
L'écran continue de débiter inutilement des informations sportives soporifiques dans la salle triste, au milieu des hommes ensommeillés et des mouches amollies, ce qui produit l’effet d’une grande intimité dans le bar. Et d’un malaise.
 
En sortant de ce bistrot, ma mauvaise chope vite avalée, soulagé de changer d’atmosphère, je sais que je n’oublierai jamais ce parterre de taiseux ternes et morbides aux allures d’épouvantails d’un quotidien à dimension humaine, comiquement, tragiquement humaine.

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vendredi 4 octobre 2013

1012 - La vérité de la littérature

A ces auteurs prétentieux qui pour entretenir leur prestige artificiel veulent faire de leurs activités livresques un impénétrable mystère, à ces vaniteux qui pour expliquer ce que sont les Belles Lettres se croient obligés de sortir de savantes phrases gonflées de vent, à ces faux inspirés qui évoquent le génie des mots en termes aussi creux qu’alambiqués, à ces graves et plumesques membres du sérail littéraire qui aiment enfumer leurs lecteurs avec des considérations aussi sophistiquées que vaines à propos de leurs oeuvres, bref à ceux qui font tout un fromage de l’écriture, je réponds que ce sont des cloches.

Non, l’art de la plume ce n’est pas du délire d’intellectuels affectés. Les baudruches verbales n’ont pas leur place dans l’authentique création lettrée. Les jeunes hallucinés au regard rimbalesque et les vieux cons au ton solennel qui parlent de lettres avec trop de sérieux ne sont pas crédibles.

Celui qui prend des airs importants, emploie des vocables ampoulés, affiche une mine tourmentée et pénétrée pour dégoiser sur les muses, celui-là n’a pas compris que la simplicité est le miel royal de la bonne, de l’unique, de la vraie esthétique de l'écrit.

Les auteurs ennuyeux se reconnaissent à la fatuité avec laquelle ils discourent.

Lors de leurs longs et austères entretiens, ces brasseurs de vide aux regards concentrés prétendent non sans une ostentatoire complaisance que des processus créatifs complexes, des mécanismes secrets et hermétiques les poussent à écrire de grandes choses, d’intimes révélations, d’impérieuses pensées, de fatales vérités, d’inavouables flammes, sous peine de pseudo “naufrage intérieur”, de “liquéfaction sociétale inter-relationnelle” ou encore plus risible, d’”atomisation artistique”...

Du pipeau en réalité.

Le chef d’oeuvre véritable, c’est au moment où ils s’y attendent le moins, de leur foutre une bonne grosse tomate bien fraiche et juteuse sur leur fumante tronche de courge !

Une tomate en pleine poire, voilà la glorieuse littérature.

Le Verbe digne de ce nom se reconnaît immédiatement à sa couleur, sa saveur, sa maturité, sa consistance, son acidité et sa température. Elle ne fait pas de chichi, la “dame des mots” :  c’est tout simplement un solanacée reçu en pleine gueule.

La vraie littérature rafraîchit toujours les idées.

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mardi 1 octobre 2013

1011 - Pour une société machiste

Mars doit reprendre le pouvoir.

Retrouver sa puissance naturelle, reconquérir son territoire hormonal bafoué par les homosexuels et les suffragettes pervertis à la cause des épilés, des émasculés, des chochottes.

Magistralement, faire face à l’hérésie féministe de notre société falsifiée, aseptisée, déculottée.

Adam est né souverain, seigneur, maître. Eve est faite pour s’épanouir sous sa phallocrate autorité.

La flamme machiste a été étouffée par ces esprits dénaturés prônant l’édulcoration des caractères sexués. A cause de ces rebelles aux lois génésiques, la domination virile a été tournée en dérision, la féminine inconsistance portée aux nues.

Les femelles sont devenues des poupées politisées, des coquilles vides, des plantes folles, des paillasses froides, des pintades hystériques. La dignité du coq a été piétinée par les talons-aiguilles de cette volaille remplumée d’impostures et d’illusions.

Sous prétexte d’égalité républicaine on a voulu effacer les fondamentales différences entre les genres.

Ce mensonge, vertigineux, est d’envergure cosmique : l’ordre originel a été inversé, des principes sacrés ont été violés, le faux “dindonesque” a pris la place du vrai divin, l’artifice temporel a remplacé l’éclat éternel.

Bref, la femme “libérée” se retrouve seule, abandonnée à son sort d’insoumise, pauvre Lune séparée de la moitié de l’Univers, pion asexué égal à son ennemi le mâle sur l’échiquier de sa féminine bêtise...

Dans la peau de celui qu'elle veut singer : réduite à devoir travailler, accepter d’être traitée sans égard pour sa féminité, d’être considérée comme la dinde commune, non comme la belle exception.

L’indifférenciation jusque dans ses plus intimes splendeurs...

La recherche la plus aberrante de son propre mépris.

Et il en est de même en ce qui concerne la plupart des hommes gâtés par cette idéologie niant la gloire des sexes. 

Tous des nains, des frileux, des pleutres.

Moi je suis demeuré intègre, je suis un macho, un dominant, un cerf, un fruit sain issu d’une pensée saine, un astre majeur qui illumine le front de toute ménagère soumise se prosternant à ses pieds.

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dimanche 29 septembre 2013

1010 - Déclaration d'amour

Madame,

Vous me plaisez madame car vous n’avez pas de bosse sur le dos et vous n’êtes pas une naine. J’apprécie aussi que vos semelles ne sentent pas le caca de chien. Vous avez de beaux cheveux blonds et toutes vos dents. Pas une de cariée !

Votre haleine n’a rien d’infect madame. J’en connais qui puent de la gueule  toute la journée ! Vous, non.

Vous êtes jeune encore, avec des traits charmants et une voix douce.  Au restaurant vous ne vous mettez pas à chier soudainement devant tout le monde dans les soupières et les plats qu’on sert, ça aussi c’est important.

Jamais je n’aurais accepté un tel comportement, comprenez-le.

Votre corsage est bien rempli et vous ne vomissez pas en autocar même quand ça tourne souvent. Aux enterrements vous n’ouvrez pas les cercueils en cachette pour voir  ce qu’il y a dedans et vous ne bavez pas quand vous buvez du champagne. Ca aussi c’est bien.

Vous aimez recevoir d’énormes phallus entre vos cuisses et détestez les petits pois. Moi non plus je n’aime pas les petits pois, ni les épinards d’ailleurs.

Vous ne distribuez pas d’urine de vache aux curés du canton et vous avez la courtoisie de porter de beaux chapeaux à dentelles le dimanche chez l’épicier qui ferme à midi.

Pour toutes ces raisons hautement escargotiques, madame je vous déclare ma flamme izarrienne.

Puis-je apporter un marteau à notre prochaine rencontre ?

Lorsque je serai sur le point de vérifier si vous n’avez pas de verrue dans le dos je vous forcerai à manger de la salade avec des écorces d’orange amère et vous finirez par aimer ce mets (ça se mange sans faim de la laitue parfumée à l’écorce d’orange) mais jamais je ne vous ferai d’enfant car j’ai oublié de vous dire que je déteste les femmes enceintes.

Au fait, que pensez-vous des serpents dans la peinture hongroise du XVIème siècle ?

samedi 28 septembre 2013

1009 - Je n'ai pas de coeur

Moi, je ne fais pas dans la sensiblerie. Je ne distribue pas des caresses sentimentales mais des raclées mentales.

Je suis un sans-coeur. Un vrai, un dur, un tempérament tout de rigueur et d’acier.

A la place de cette guimauve émotive qui fait chialer les faibles et ramollit leur matière grise, j’ai un cerveau.

Un cerveau mes amis.

Une pierre qui médite. Un diamant cérébral. Un soleil glacé.

Une pure machine, une mécanique cognitive tournant à la perfection.

J’ai remplacé les larmes de la compassion stérile par l’impartiale, froide, souveraine et féconde raison.

Plus mon “palpitant” est dur, plus mes pensées sont éclatantes. Plus je le ferme aux implorations insistantes et indignes des souffrants, plus ma divine cervelle voit juste. L’accès à la vérité est au prix de la dureté de ce caillou battant dans ma poitrine. 

J’ai éteint depuis longtemps la flamme de mon coeur pour allumer celle de mon esprit.

Et paradoxalement l’intellect est de glace : c’est ce qui fait sa supériorité sur la sotte ébullition du "puits à haines et tendresses."

En devenant insensible par le bas, je suis devenu  brillant par le haut. En abandonnant toute pitié, j’ai découvert l’olympienne réflexion.

La “limace à passions” est bête, grossière, capricieuse, injuste, aveugle, intéressée, mauvaise, égoïste, perverse, brutale et impure.

L’organe neuronal est efficace, sensé, équitable, noble, fraternel, altruiste, doux, vertueux, juste et bon.

Le “cognant” et ses tempêtes stupides est fatalement dans l’erreur. Le “crâne raisonnant”, qui est de marbre, ne fait jamais rien hors de la droiture, il demeure dans le vrai quelles que soient les saisons. 

La “tripe affective” fonce comme une folle, la tête calcule sagement.

Celui qui écoute sa corde sensible brait comme un âne et trébuche car il lève les yeux au ciel en soupirant, celui qui pense se tait et marche droit car il regarde ses pieds sans état d’âme.

La “fleur qui bat” est une mauvaise herbe générant des fruits écoeurants -trop acides ou trop sucrés-, c’est un insatiable chardon engraissant sur les vomissures des éclopés, des cancéreux, des clochards, des moribonds et des malodorants orphelins.

Avec ses vains emballements, ses brûlures imbéciles et ses regards de myope, le “cloaque à bons sentiments” est un animal  pouilleux. Alors que l’intelligence et ses justesses de vue est une statue évoluée.

Parce que la pompe à sang ne génère aucune idée mais plein de rêves poisseux, je la déclare définitivement infirme.

Moi, à la place de cette éponge à ordures sociales, j’ai un astre gelé qui illumine mon front impassible.

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mercredi 18 septembre 2013

1008 - Solaire Soral

Monsieur Soral n’est certes pas la plus fine plume du sérail des grands subversifs mais c’est un coq éclatant, un coeur intègre, un tempérament ardent, un oiseau de haut vol, un bec d’envergure qui ne l’ouvre que pour laisser échapper les plus cinglantes vérités.

Soral brille par devant quand d’autres, prudemment, étincellent par derrière. A voix basse.

Ce qu’on reproche au soleil Soral ? De briller en plein jour.

La vérité est parfois si crue que tout aigle à la vue perçante qui la détecte et veut la démocratiquement répandre autour de lui est fatalement coupable de vouloir agresser celle (la vue) des taupes, fort basse et maladivement sensible à la lumière, comme on le sait.

C’est l’éternelle histoire qui dure depuis que le mensonge est mensonge et que la vérité est... lumineuse.

Soral n’est pas un subtil menteur, c’est un grossier honnête. Il injurie le monde en le désignant tel qu’il est. Ses analyses sont tranchantes. Trop justes pour être acceptables. Parce qu’il sème le vrai, il récolte l’ivraie. Tel est l’ordre du monde.

La presse proprette classe ce chanteur de notes discordantes dans la catégorie des “haineux aux idées trop brèves pour être laïques”... L’astre Soral, c’est certain, chauffe les oreilles des canards frileux avec le son trop catholique de ses trompettes...

Soral siffle, on le traite de fasciste. Soral raisonne, on le taxe de cloche. Soral vise en plein dans le mille, on le fustige... Bref Soral déplaît aux herbivores adeptes de l’intelligence aseptisée.

Mais...

Soral pense, les beaux esprits l’encensent.

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https://youtu.be/nqBkag7sFDo

dimanche 15 septembre 2013

1007 - Vert de bonheur

Les jours d’été ensoleillés me dépriment.

Ce que l’on nomme communément le “beau temps” plonge systématiquement mon âme dans le deuil.

Un ciel sans nuage est pour moi synonyme d’ennui, d’inertie, de tristesse, de mort.

L’azur nu que chauffe l’astre de juillet n’est à mes yeux qu’un désert céleste vide de vie, de joie et d’espoir.

C’est un silence qui assèche, un feu qui plombe, une lumière qui tue.

Mon équilibre se rétablit lorsque l’onde s’annonce. Quand la saison chaude se dérègle et fait place à la grêle, je revis. Et dès que l’automne arrive, je suis totalement délivré.

De juin à août je suis un exilé, je deviens un étranger sur mon sol natal, absent à ce monde surchauffé, dans la seule attente des nuages fertiles, des joyeuses tempêtes et de la pluie chantante.

La bienfaisante brume d’octobre, le divin brouillard d’arrière-saison, la magique grisaille des matins d’équinoxe m’enchantent, m’allègent, me font rêver jusqu’au crépuscule.

Par dessus tout, le crachin, la fraîcheur et la nue sombre sont les ors fluides et mélancoliques de mon royaume aqueux.

Je suis une créature des marécages, un homme de la bruyère, un chercheur d’humidité. Je ne respire pleinement que dans la bruine, ne suis parfaitement heureux que sous des océans de cirrus, me sens plein de vie sous les immensités nuageuses qui abreuvent le monde.

Je prends mon essor dans l’air imbibé d’eau, plane dans l’intempérie, m’égaie de la tourmente, m’enivre de flotte, me fait baptiser par tous les orages.

Je suis une grenouille ailée.

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1006 - Vive le mariage entre homosexuels !

Je me suis radicalement gouré sur l’homosexualité.

En réalité l’hétérosexualité est contre-nature et l’homosexualité est la chose la plus courante, la plus commune et la plus ordinaire qui soit dans toute la Création..

Sauf que les gens qui refusent cette réalité sont des hypocrites. Et même je dis que tous ceux qui nient la normalité de l’homosexualité sont des bougres refoulés. Des hypocrites. Des dégénérés, des tordus, des êtres corrompus par une éducation hétérosexuelle discriminante, criminelle, malsaine.

Un anus masculin est anatomiquement conçu pour recevoir un phallus. Cela tombe sous le sens. On se demande comment à notre époque des arriérés, des gens bornés, butés, de purs imbéciles peuvent encore contester cette lapalissade...

Le mariage est surtout et avant tout fait pour les couples homosexuels.

Malheureusement depuis la nuit des temps l’institution du mariage a été perversement détournée par des hétérosexuels archaïques, hystériques, primaires, brefs de vrais fascistes, exerçant à travers le globe la tyrannie de la ségrégation des genres. Alors que le monde entier a toujours été composé d’homosexuels contenus.

Adam était un sodomite. Ève une gouine. Et Dieu un sale homophobe sectaire créateur de ”différences stigmatisant les sexes”.

On nous a raconté des bobards avec cette pouffiasse d’Ève pour laquelle Adam n’éprouva jamais aucune attirance. Adam s'est accouplé avec des chèvres pour faire pression sur Dieu qui, ému par sa solitude amoureuse, a fini par lui retirer de la côte un beau mâle à sa ressemblance. Soit-dit en passant, pour un homme équilibré sodomiser des caprins est une réaction tout ce qu’il y de plus normale lorsqu’il n’a pas de viril amant sous la verge.

Il faut avoir l’esprit ouvert, nous ne sommes plus au Moyen-Âge tout de même !

De nos jours les formes multiples de la sexualité humaine se revendiquent fièrement ! Hélas ! Certains réactionnaires étriqués qualifient ces diversités sensuelles de déviances, de vices, de décadences... Les pauvres, ils vivent dans leur tête comme aux temps des cavernes alors qu’aujourd’hui on peut changer de sexe, louer des ventres, vendre des embryons, etc... Ces rétrogrades réduisent la femme à leur unique attirance alors qu’elle est émancipée, asexuée, libre et homosexuelle ! Ces hétérosexuels sans nuance ni ouverture du coeur n’ont aucun autre objet de désir dans leur vie intime que la femme. Ils pensent comme des animaux...

Pire que des bêtes d’ailleurs puisque nos amis non bipèdes sont tous homosexuels eux aussi. Cela a été prouvé scientifiquement.

Les hétérosexuels sont de vrais handicapés dont il faut avoir pitié.

Bref l’homosexualité tout comme la zoophilie et même la pédophilie (pédophilie malheureusement réprimée après les années 1970 -âge d’or de l’amour sans préjugé- par des bourgeois culs-bénis haineux et intolérants) sont des choses fort naturelles, saines et morales. Il faut vraiment être un sale intégriste puritain pour dénoncer ces pratiques sexuelles qui font la richesse, la diversité et la dignité de l’Homme progressiste !

L’homme n’est pas fait pour la femme. Prétendre que l’homme est fait pour unir sa chair avec celle de la femme est une hérésie millénaire que notre siècle de progrès gauchiste a eu le courage de dénoncer. L’homme est fait pour l’homme, c’est une vérité qui ne se discute pas. L'homosexualité observée chez la gent à quatre pattes, à poils et à plumes prouve même de manière flagrante, définitive et indiscutable que l’homosexualité est universelle et que le mariage entre homosexuels est par conséquent parfaitement légitime.

C’est le mariage hétérosexuel qui est choquant, offensant pour notre civilisation avancée, moralement répréhensible car DISCRIMINATOIRE à l’égard de la majorité homosexuelle qui peuple cette planète tant chez les humains que chez les non-humains !

Le mariage est fait pour les couples homosexuels, c’est l’évidence même.

On nous a menti, lobotomisé, perverti depuis les temps bibliques avec des archétypes hétérosexuels aliénants, rigides, réducteurs !

VIVE LE MARIAGE ENTRE HOMOSEXUELS !

VIVE L’AVORTEMENT !

VIVE L’ÉGALITÉ UNIVERSELLE CAR UN HOMME VAUT UN ARROSOIR ET UNE BANANE ÉQUIVAUT A UN CHINOIS !

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https://rutube.ru/video/5151b4b5347102715100ce5d734ed6bd/

https://rutube.ru/video/fd50cb2ceebf5a562641b089fff29673/

https://rutube.ru/video/443702409180c748947ac92620a5b290/

mercredi 11 septembre 2013

1005 - La pensée à la sauce tomate

Cheminant sans but mais non sans fruit dans les artères paisibles de la petite ville sarthoise, je me sens seul au monde. Plongé dans mes songes abstraits, je ne vois que les nuages de mes pensées élevées.
 
Arrivé au bord du gouffre de mes méditations essentielles et bientôt pétrifié par le vertige des mes interrogations ultimes, je stoppe le pas.
 
Qu’est-ce que le bipède ? Son but ? La mort ? L’infini ? La raison et la cause des choses ?
 
Au même moment dans la rue de cette cité si calme nommée Sillé-le-Guillaume où je me trouve, madame Michelard, imposante, pragmatique et résolue ménagère présentement préoccupée par la confection du bouillon du soir, tranche tout net la tête d’une grosse poiscaille sur sa planche de cuisine dans un fracas gras et spongieux ! Ceci fait elle éventre la bête d’un coup ajusté afin de l’éviscérer dans les règles de l’art. Pas d’état d’âme, l’heure du repas est proche et il y a encore la soupe à préparer. D’ailleurs quelques ingrédients manquent, ce qui la soucie franchement.
 
Absorbé par mes fumées philosophiques, je ne perçois rien de ces énormités domestiques, alors que je me situe non loin de la demeure aux volets entrebâillés où se déroulent ces faits anodins mais crus.
 
Que fait l’Homme dans cet Univers plein de mystère ? Partout où se porte mon regard, tout n’est qu’énigme... Naître, chercher, mourir... Poids de la condition humaine, quête de sens...
 
— Ha ben  tiens te v’la enfin fainéasse ! C’est à c’t’heure là que t’arrives ? Ousque t’as encore été boire ? Dis, tu pues la gnôle à vingt mètres à la ronde espèce d’ivrogne ! Tu sais que c’est un vrai chantier près des cabinets, qu’est-ce que t’attends pour aller débordeliser tout ça ? C’est-y pas honteux ! Tu crois quand même pas que tu vas aller cuver dans ton fauteuil pendant que je fais la popote ! Allez ! Va nettoyer les saloperies près des cabinets depuis le temps que tu devais le faire !
 
Echanges ordinaires entre notre brave cuisinière -au giron aussi développé que son sens pratique- et son tendre époux quelque peu oublieux de ses devoirs communs.
 
Cette fois les échos de ces témoignages de vie épaisse me parviennent.
 
Et me sortent de ma profonde rêverie spéculative...
 
Des manifestations rudes, frustes, perçantes, outrancières et bien concrètes de cette réalité sur laquelle précisément je suis en train de me poser des questions sans insolubles.
 
Intrigué, je m’approche de la fenêtre et aperçois madame Michelard, son grand couteau à la main, affairée entre la truite étêtée aux entrailles ouvertes étalée sur la table et son mari imbibé d’alcool titubant vers les cabinets, à ses oeuvres...
 
Alors dans un élan insensé de vérité, de franchise et de colère mêlées je m’adresse à l’ogresse en des termes radicaux, ne m’embarrassant nullement de précautions verbales dans l‘état de questionnement fondamental où je suis :
 
— Madame, à vous voir et vous entendre votre existence semble se réduire à de vulgaires activités ménagères dignes de l’impératrice des concierges de province que vous êtes !
 
Sa réponse, prompte, claquante, désarmante, aussi dénuée de fioritures que ma métaphysique :
 
— Tu tombes à pic mon coco ! Il me manquait justement un petit cornichon, une tomate juteuse et une bonne patate pour mon potage...  Tu fais les trois en un à ce que je vois, ben tu feras vite l’affaire avec moi !

vendredi 30 août 2013

1004 - La casserole est l'avenir de la femme

L'homme sur le trône, sa femme aux cuisines : tel est le modèle millénaire, biblique, universel, glorieusement machiste du couple sain, sage et honnête que je défends sans complexe, ni compromis, ni faille.

C’est plus fort que moi, je ne supporte pas de voir la volaille caquetante singer le coq.

Le panache est réservé au conquérant.

La pondeuse étant naturellement dépourvue de plumet, son rôle est de recevoir avec docilité et reconnaissance l’empreinte de son seigneur. C’est sous les feux de l’astre viril que le pâle volatile brille. Sa dignité est dans la soumission à la phallocrate autorité.

Vénus est faite pour servir Mars.

En échange le dominant doit bien évidemment respecter sa femelle propriété, l'éduquer, l'entretenir, la chérir, la protéger car cette faible créature est, aux yeux de son maître, une belle et précieuse poterie. Elle est son faire-valoir, sa carte de visite, le confort de ses jours et le mystère de ses nuits.

Parce que le générateur de pensées, de rêves et de merveilles techniques est pourvu d’un sceptre de chair, il est le souverain de l'aimée, qui elle est un vase étroit, l’humble réceptacle de sa semence cosmique.

Le testostéroné est un dieu en marche, le sexe soumis sa voie de passage.

Le phallus est une corne d’abondance, un glaive libérateur qui défriche les dernières ronces mentales de la vierge.

D’écervelée hystérique, d’insignifiante caqueteuse en stérile rébellion contre sa nature, de poulette vaniteuse sans consistance, l'épouse accède, après la déchirure de son hymen, au statut prestigieux d’élue du mâle, d’Eve éternelle, de reine des casseroles.

Là commence sa vie vouée aux causes à sa portée.

Finies les ridicules contestations féministes de sa jeunesse post-pubère ! Terminés les emportements hérétiques de sa juvénile existence privée des ivresses charnelles ! Effacés les engagements absurdes pour la castration de la gent dominatrice !

Touchée par le doigt masculin, la révoltée d’hier ne cause désormais plus que recettes culinaires, réparation de chaussettes, récurage de poêles.

Voilà le secret tout simple de ces choses fort complexes : le printemps rétablit les plus belles vérités.

Sous la martiale étreinte la hyène redevient une fleur.

Liste des textes

2461 - Des ombres me parlent
2460 - Une porte s’ouvre
2459 - Les passages du temps
2458 - Le train des jours
2457 - Le directeur
2456 - Au pied du mur
2455 - La loi du plus “fer”
2454 - Ma maison
2453 - Poussière
2452 - Les larmes de la nuit
2451 - Mutisme
2450 - Mon fantôme
2449 - Hallucinations
2448 - Je compte les jours
2447 - Vie de flamme
2446 - De vagues souvenirs
2445 - Les étoiles s’éloignent de moi
2444 - Eclats de joie
2443 - Je parle aux murs
2442 - La marche des matons
2441 - Sainte à l’air
2440 - À l’ombre de ma vie
2439 - Ma geôle sans sucre d’orge
2438 - Des ombres
2437 - Les feuilles
2436 - Quelle issue à mon chemin ?
2435 - Des ailes dans la nuit
2434 - Éclat d’ange
2433 - Le temps me tue
2432 - Les flammes du silence
2431 - Plus de Lune
2430 - Un jour de plus
2429 - Mes rêves
2428 - Une journée ordinaire
2427 - Reine d’un monde
2426 - La pluie
2425 - Je perds pied
2424 - Un oiseau à ma fenêtre
2423 - L’évadé
2422 - Les barreaux
2421 - Eclats et monotonie de la prison
2420 - Les clés
2419 - Espérance
2418 - A travers la fenêtre
2417 - Les années passent
2416 - Une lettre mystérieuse
2415 - Le psychologue
2414 - La douche
2413 - Je tourne en rond
2412 - L’anniversaire
2411 - Quelques visites
2410 - Insomnies
2409 - La promenade
2408 - Mes repas
2407 - Mon lit
2406 - Les printemps
2405 - Solitude de fer
2404 - L’ennui
2403 - Tête de taulard
2402 - La fouille
2401 - Passe-temp
2400 - Les gens libres
2399 - Prière
2398 - Les heures
2397 - La mouche
2396 - La porte
2395 - Le plafond
2394 - Nulle compagnie
2393 - Bientôt fou ?
2392 - Départ
2391 - Mes geôliers
2390 - L’enfermement
2389 - Quatre murs
2388 - Des mots en guise d’ailes
2387 - Mon trou
2386 - Connexion céleste
2385 - Une flamme de l’azur
2384 - Seigneur cinglant
2383 - L’âme en l’air
2382 - Flamme verte
2381 - Au feu les plumes sombres !
2380 - Sombre forêt
2379 - Emportés par le vent
2378 - Un homme des nues
2377 - Courage de Bayrou
2376 - Un chemin sans fin
2375 - Mon univers infini
2374 - Je ne suis pas de la ville !
2373 - Seul parmi les arbres
2372 - Au bout des chemins
2371 - Mon trésor
2370 - Les cumulus
2369 - Qui donc m’observe ?
2368 - Le loup
2367 - Cauchemar
2366 - Un peu de foin
2365 - Bain de crépuscule
2364 - Voyage sous un arbre
2363 - Ma solitude de roi
2362 - Le silence
2361 - Aubes de plomb
2360 - Mes anges les corbeaux
2359 - Vertueuse verdure
2358 - Le parachute
2357 - Au bord de l’eau
2356 - J’y suis et j’y reste !
2355 - Ma soupe
2354 - Les fées n’existent pas !
2353 - Le bon air de mon exil
2352 - Un jour ordinaire
2351 - Vie de rêve
2350 - Ma solitude
2349 - Je découvre une tombe
2348 - Le randonneur
2347 - La nuit
2346 - Le braconnier
2345 - A l’ombre des arbres
2344 - Une belle journée
2343 - L’intruse
2342 - La chasse à courre
2341 - Les vers luisants
2340 - L’hôte qui pique
2339 - Dans la pénombre
2338 - Le ballon
2337 - Ma lanterne
2336 - La barque
2335 - Le chemin creux
2334 - Les deux chasseurs
2333 - Flamme noire
2332 - Deux corbeaux dans un arbre
2331 - Insomnie
2330 - Cris des corbeaux
2329 - Papillons de nuit
2328 - Froid et pluies
2327 - Les ronces
2326 - Chemins de boue
2325 - Tristesse de la forêt
2324 - Provisions de bois
2323 - Dans les buissons
2322 - Pluie matinale
2321 - Les grands arbres
2320 - Terribles crépuscules
2319 - Les rats
2318 - Un ami frappe à ma porte
2317 - Entouré de rusticité
2316 - Le sanglier
2315 - Mon sac
2314 - Le renard
2313 - Ma marmite
2312 - Des bruits dans la nuit
2311 - Les lapins
2310 - Un signe sous le ciel
2309 - La Lune vue de mon toit
2308 - Une gauchiste explosive
2307 - Sortie nocturne
2306 - Le vent sur la forêt
2305 - Un air de feu
2304 - Rêve dans les branches
2303 - L’écolo
2302 - Les papillons
2301 - La corneille
2300 - Les patates
2299 - L’escorte des souches
2298 - Un orage au dessert
2297 - Nulle femme dans ma forêt
2296 - Indispensables pommes de pin
2295 - Promenade
2294 - La pluie sur mon toit
2293 - A la chandelle
2292 - Un soir de brume
2291 - Vie de feu
2290 - La rosée matinale
2289 - Dans l’herbe
2288 - Par la fenêtre
2287 - Ma cheminée
2286 - Mes chemins d’ermite
2285 - Au réveil
2284 - Les cailloux sur mes chemins
2283 - Mes sentiments de bûche
2282 - Nuit de pleine lune en forêt
2281 - Ivresse de femme
2280 - Loin de ma grotte
2279 - Tempête dans mon trou
2278 - Baignades d'ermite
2277 - Un hibou dans la nuit
2276 - Mes ennemis les frileux
2275 - Ermite aux pieds sur terre
2274 - Mon jardin d’ermite
2273 - La récolte des fagots
2272 - Un étrange visiteur
2271 - Ma demeure d’ermite
2270 - Un homme clair
2269 - Un foyer au fond de la forêt
2268 - Les raisons du peintre
2267 - La célibataire
2266 - Les femmes
2265 - Une femme
2264 - France sous les étoiles
2263 - Un homme hors du monde
2262 - Homme de feu
2261 - Rencontre du troisième type
2260 - Voyage
2259 - Déprime
2258 - Fiers de leur race
2257 - La fille lointaine
2256 - Le Noir méchant
2255 - L’attente
2254 - J’ai entendu une musique de l’an 3000
2253 - Le modèle
2252 - Blonde ordinaire
2251 - Mâle archaïque mais authentique
2250 - La femme et la flamme
2249 - Voyages au bout de la terre
2248 - Ma chambre
2247 - Le vieil homme entre ses murs
2246 - L'ovin
2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards
2244 - Mon humanisme fracassant
2243 - Ma cabane sur la Lune
2242 - Les marques rouges du ciel
2241 - Je reviens !
2240 - Une fille de toque
2239 - La légèreté de la Lune
2238 - Janvier
2237 - Elena Yerevan
2236 - Oiseaux de rêve ?
2235 - J’irai vivre à la campagne
2234 - Fiers de leurs péchés
2233 - Deux faces
2232 - Le soleil de la jeunesse
2231 - Dans les bois
2230 - Nuit de vents
2229 - Mon fauteuil de lune
2228 - Le sourire d’une marguerite
2227 - Je ne suis pas antiraciste
2226 - Qui est-elle ?
2225 - L’arc-en-ciel
2224 - Je suis parti dormir sur la Lune
2223 - La sotte intelligence
2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet