samedi 29 octobre 2016

1200 - Dieu est Poésie

Dieu, ce producteur de rêves tangibles, est un peintre fantasque et génial qui tapisse le fond des océans de feux d’artifices, enflamme les sommets de glace et gonfle les nuages de lumière.

C’est un fou créatif qui engendre de la beauté, rien que de la beauté, toujours de la beauté. Un sage débordant d’idées folles qui, avec ou sans raison, inonde l’Univers d’inventions délirantes. Un auteur de fantaisies sans fin.

Là où crache la flamme suprême, où se pose la main divine, où glisse l’aile céleste, naissent l’écume, le cristal, l’azur, l’onde, la couleur, la courbe qui se combinent pour donner l’astre, le sable, les saisons, l’orage, la fleur, le parfum, la créature...

Et la joie qui va avec.

La  Création est Poésie pure.

Ce souffle intarissable, impossible à nommer autrement que “Dieu”, peuple les espaces de feux nouveaux, fait reculer les horizons de toutes parts, ajoute de la vie au monde à toutes les échelles, sans cesse, de haut en bas et sous les formes les plus irréelles !

Et ce qui nous semble laid est sublime en réalité. Tel est le paradoxe de ses miracles.

Dieu est un joueur de dés ne sortant que des numéros gagnants. C‘est ce qui fait sa gloire.

Il a fait du Cosmos un vaste poème qui n’en finit pas de s’étendre et de bruire.

Et à travers toute chose il fait résonner sa lyre. Partout j’entends les cordes éternelles. En chaque partie de ce qui est, émane le chant du poète.

Je ne vois nulle part le banal car tout est prodigieux.

Dans cette glaise universelle tout est relié, tout s’interpénètre, que ce soit dans le visible ou dans l’impalpable : les atomes dansent ensemble, les éléments -d’ici et d’ailleurs, des fonds et des hauteurs- forment un même ballet, les opposés se rejoignent à leurs points culminants, les principes qui paraissent contraires se répondent pourtant avec finesse et élégance, le dur et le doux se complètent pour offrir le meilleur, le minuscule réfléchit l’immense et l’infini est contenu dans une particule de poussière de la même manière -aussi simple qu’extraordinaire- que le firmament se reflète dans une flaque d’eau ou qu’une goutte de pluie reproduit l’océan.

Bref, sous les doigts de cet artiste plein d’inventivité et de délicatesse, les étoiles ressemblent à des flocons de neige, les galaxies imitent les papillons et les oiseaux sont comme autant de signes mystérieux planant au-dessus de ma tête.

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https://youtu.be/_ZVuuB-ys_U

https://rutube.ru/video/16b772a624fba55a823a38f8241c5555/

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dimanche 16 octobre 2016

1199 - Une averse de mars

Les giboulées faisaient pleurer les toits, chanter les trottoirs et rire les enfants. La ville sous les averses de mars devenait glaciale et argentée, sinistre et illuminée.

Des gouttières s’écoulait une écume en furie, de mon âme émanait une onde trouble. Sous le charme de la saison âpre et triste, je rêvais en marchant.

Dans les flaques je voyais tantôt ma face pâle, tantôt un arc-en-ciel.

Les nues sombres alternaient avec un soleil vif et intérieurement je passais du froid tranchant à la glace fondue.

En moi, d’immenses étendues blanches, de vastes contrées givrées, des flots de poésie naissante, des vagues de sentiments neufs, des tourmentes de joie, des cumulus de légèreté.

Les gouttes sur mon front étaient des baisers pétrifiants, de liquides frissons, des caresses mouillées. Elles ruisselaient jusque dans mon cou pareille à une liqueur gelée.

Je me délectais de ces larmes frigorifiées au goût de nuages, de liberté, d’infini. Et sous la grêle je tremblais d’un bonheur humide, austère, clair, fluide et pénétrant.

Trempé, grelottant, enivré de neige mourante, je me sentais plus vivant que jamais.

Dans les flaques, par-delà mon visage ou les simples jeux de lumière, se reflétait un autre monde.

Entre deux déluges de glaçons l’astre faisait étinceler l’eau tout autour de moi.

Et je rêvais, rêvais en cheminant...

Et là, en descendant la rue, je montais vers mon paradis.

vendredi 14 octobre 2016

1198 - Je déteste Rimbaud !

Rimbaud ne m’inspire que des vertiges sans hauteur, des troubles sans charme, du vague sans âme.

Ses écrits me font songer à de grandes messes plates du dimanche. Ou à des rêves idiots.

Avec ses blasphèmes verts il fait naître en moi un ennui au visage pâle. Ses illuminations ne sont à mes yeux que des lanternes léthargiques.

C’était une pomme pas mûre, un mauvais navet, un nabot haut comme trois vers s’amusant à faire passer les astres pour des poires.

Je ne veux plus lire ce grand déréglé du luth et petit casseur de lyre.

Certes l’auteur manifesta quelque mémorable éclat : sa plume produisit de la flamme. Mais on ne retient que ces parcelles de jour pour justifier ses vastes nuits. On cite souvent ces éclairs -comme on affiche sa photo de jeunesse- pour légitimer ses regards les plus flous, ses écarts les plus fous et autres embrouillages sans fin  de ses mots sans fond.

Ses erreurs poétiques, que la plupart des “gens sensibles” prennent pour des “inventions inouïes”, sont pour moi de banals égarements verveux d’un gamin doué pour l’enfumage de son siècle. Et de ceux qui suivront...

Rimbaud est une farce qui dure. Lourde comme une dinde gavée de marrons. C’est le sapin de Noël de la littérature qui chez les doctes pigeons et lettrés évanescents passe pour le prince des guirlandes...

Bref si je déteste autant Rimbaud c’est parce que je ne crois pas aux mensonges de l’artifice, aussi lumineux soient-ils.

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jeudi 13 octobre 2016

1197 - Votre société ne m'intéresse pas

On m'a toujours considéré comme un élément extérieur à la société, une sorte de corps étranger au système, une force libre -ou un poids mort- totalement inutilisable, un rouage isolé n’entrant dans aucune structure.

Ce qui est parfaitement vrai. 

Je suis une peau de banane sociale.

Vos plus chères valeurs glissent sur moi le plus naturellement du monde. D’un seul rire moqueur je fais voltiger tout ce pour quoi vous consacrez votre existence. Je suis né avec un épiderme allergique aux carottes qui font avancer les ânes que vous êtes.

Ce qui est sacré pour vous est clownesque pour moi. Vos gravités de caniches ne valent pas mes allures d’albatros.

Ce qui vous fait pleurer me fait ricaner, ce qui vous afflige m’allège, ce qui vous effraie me fait rêver.

Mes trésors vous sont inaccessibles. Je suis pour vous un point d’interrogation vaste comme le ciel, vous êtes à mes yeux des miettes d’humanité.

Vous donneriez votre vie pour un sou de vanité, un bout de combat, un reste d’honneur bovin, et finalement faire des bustes en marbre de vos têtes de Guignols. Je ne suis pas de votre étable, vous n’êtes pas de ma galaxie.

Pour ne pas vous déplaire et charitablement me mettre à votre portée, aimablement vous caresser -conscient des immensités nous séparant-, je fais souvent semblant d’apprécier votre foin. J’imite vos beuglements et je bois dans votre auge. Et vous me prenez pour votre frère.

Un peu fou, un peu bancal sous prétexte qu’avec ma plume je ne touche pas votre sol.

Et c’est vous qui avez pitié de moi parce que vous me croyez infirme. Vous les ruminants, moi l’ailé.

Et je vous laisse à vos lourdeurs, à vos chaînes et à vos pâtures pour m’échapper dans mes hauteurs et contempler tristement vos clôtures.

mardi 11 octobre 2016

1196 - Les hommes sans bruit

Parmi les hommes il y a, tout en haut, les oiseaux d’envergure que tous voient. Esprits de haut vol (dont, en toute vanité mais aussi en toute vérité, je me réclame). 

Plus bas, les pachydermes qui laissent les traces de leurs pas. Pragmatiques de poids.

Et, entre sol et soleil, la masse des gens ni grands ni petits, ni blancs ni noirs, ni bons ni mauvais mais qui au moins comblent les creux, occupent de la place, agitent l’air ou tracent le sillon, battent leurs ailes ou remuent leurs pattes autour du globe. Peuple d’humains qu’on qualifierait de “sans histoire” qui a des histoires quand même. 

Bref le monde est fait des grandes figures du ciel et des façonneurs de siècles entraînant dans leur sillage les passagers communs de la Terre.

Et puis il y a les autres. Les minuscules, les oubliés, les invisibles, les sans-gloire, les sans existence.

Je veux parler des fades, des silencieux, des incolores qui ressemblent à des ombres.

Des sans esprit pour le dire en un mot.

On les voit sans les voir.

Ils sont toujours seuls, muets, pâles. Totalement insipides, parfaitement inconsistants, exceptionnellement transparents. Ni tièdes ni médiocres, ils sont là sans être là, inexistants. 

Caricatures d’eux-mêmes, ils se confondent avec les journées qui passent, le temps qu’il fait, les heures qui se figent.

Ces anonymes (des hommes, invariablement) n’ont pas de compagne mais souvent un chien, voire trois ou quatre, ou alors ils ont une femme mais pas de vie. Ils errent entre aubes et soirs, chemins et cités, métros et administrations, bistrots et caniveaux sans laisser d’empreinte. Pétrifiés dans leurs habitudes d’abrutis.

Je les appelle les “minables”. C’est de ma part fort peu charitable mais c’est ainsi que je les désigne parce que c’est ainsi qu’ils m’apparaissent.

Ils dorment depuis si longtemps, sont si timides, si insignifiants qu’ils n’auront pas même de tombe.

D'ailleurs ils sont déjà morts.

Leur visage est celui des jours vides, ils marchent vers le rien en regardant le néant. On les reconnait à leur casquette, leurs airs d’ivrogne, leur mégot collé à la lèvre inférieure, leurs cartes de syndiqués, leur permis de pêche.

Parfois à leur seule tête de bovin : résultat de plusieurs décennies de placidité.

Ces fourmis toutes pareilles, effacées, creuses, somnolentes sont-elles heureuses ? On ne prête pas de tels états d’âmes aux moucherons, aux fétus de paille ou aux cailloux... Les balourds dans le moule remplissent simplement leur fonction de clones passifs plantés sur notre planète. Sans réfléchir, sans ressentir, sans espérer autre chose que l’acquisition de bons de réductions pour l’achat de biens domestiques au supermarché du coin ou la conservation des points de leur permis de conduire...

Et pourtant je leur souhaite l’éveil, le tonnerre, les hauteurs.

En attendant, ces égarés léthargiques à la destinée plate sont la poussière de nos villes et la fumée de nos campagnes.

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vendredi 7 octobre 2016

1195 - Le néant du féminisme

La lutte des femmes pour les femmes c’est comme le vent qui se révolterait contre la rotation terrestre : vain et grotesque.

Le féminisme est une boursouflure de la femelle bêtise dans le ciel de la gloire masculine.

Celle qui se bat pour sa “liberté” n’a pas compris que la dignité du sexe faible est de se tenir à côté du mâle, non de lui faire face. Le salut d’Eve est dans sa soumission, non dans l’affrontement.

La porteuse d’enfants n’est fondamentalement heureuse que dans les bras protecteurs et sanctifiants de son seigneur et non pas dans les égarements d’une “libération” qui l’aliène à des codes sociaux et moraux toujours plus vulgaires et déprimants.

Colette, Beauvoir, Woolf, Badinter et leurs soeurs dégradées par les idées en vogue ne sont que de vastes chimères pour petits esprits. Ces célébrités prenant la pose avec des airs pénétrés sur des photos en noir et blanc sont les monstres imberbes de notre société émasculée, matée, athée.

Ces suffragettes en chef sont les mentors des syndicats d’eunuques. Productrices de brumes toxiques d’une pensée morbide et mensongère, elles alimentent les âmes faibles de leur nourriture létale. De leur cervelle sort non pas du sens mais de la cendre : les fruits de leur génie sont l’avorton, le divorce, l’amertume.

Ces grandes figures de la cause suprême sont avant tout fières d’être “ce qu’elles ne sont pas” : des hommes.

Le putsch de Vénus contre la Création confère à ces illustres combattantes des allures de statues en jupette : le grand style du siècle.

Ces fleurs plates, pâles, sèches, portent les graines de la stérilité promise ! L’espoir des poires dans toute sa splendeur. Le rêve de la volaille émancipée. Les lendemains de la dinde votante.

Bref, de leurs germes naît la ruine des genres. Tel est leur fait d’armes.

Leur plume la fumée, leur vie le vide. Et leur tombe, fleurie d’illusion.

D'authentiques séductrices de penseurs creux.

Ces accoucheuses de pages de mort, parées de paillettes folles, impressionnent beaucoup, il est vrai, les caniches de ce monde.

Mais on a oublié les loups et me voici.

samedi 24 septembre 2016

1194 - J'aime pas la guimauve !

Ce qui me botte dans la vie ce n’est pas la guimauve mais la compote !

Oui, j’aime écrabouiller tout ce qui est flasque ! Les sentiments à la noix, les états d’âme à la gomme, les caramels mous et le petit lait, c’est pas mon truc.

Moi ma tasse de thé c‘est de casser les têtes. Mais aussi casser les pieds, casser les oreilles, et le reste, à toutes ces andouilles qui carburent au chamallow...

Bref, verser du vitriol dans les biberons des gogos tout gagas que vous êtes, ça m’amuse !

Je ne suis pas une nouille : j’aime pas la guimauve.

Moi je ne cherche pas de la soie, de la liqueur ou du fromage blanc mais de la bave de crapaud, de la langue de vipère ou du venin de scorpion. Toutes ces choses qui ont du goût : comme un coup de feu, une odeur de poudre, un parfum de lion, des crocs de loups, une saveur amère.

Le miel m’est insipide, le fiel délice !

Moi les ramollos du ciboulot j’en fais de la bouillie, de la purée, de la chique !

En un mot les petits rigolos de la pensée rose et des mots lisses, adeptes des salades vertes et patates douces, je les transforme en sauce tomate !

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https://www.youtube.com/watch?v=nrEuXxa2QAU&feature=youtu.be


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samedi 10 septembre 2016

1193 - Les vogues passent, l'océan demeure

Le siècle peut bien dérailler et vous avez beau emprunter des routes tordues, rêver de travers, célébrer la marge, suivre les modes et chérir le toc, au final le vrai vous reviendra en pleine face dans le fracas du tonnerre.

Grisés par les fausses libertés, les évangiles éphémères, les diamants qui brillent comme des mensonges, illusion après illusion vos valeurs se sont inversées et vous vous retrouvez aujourd’hui à patauger dans le le vice. 

Même si vous mettrez du temps à vous en rendre compte.

Dans votre volonté d’échapper à votre condition d’incarnés -sots, pervers, naïfs, fous que vous êtes- vous violez les autels sacrés en vous croyant des dieux. Vous avortez, divorcez, êtes infidèles, homosexuels, débauchés, féministes, scandaleux, dénaturés, contre-nature, cyniques, immoraux... Et vous prenez ces échecs, cette ruine,
 cette crasse, cette déstructuration pour les biens les plus précieux de votre vie d’humains, d’individus, de citoyens.

Que vous êtes fiers de qualifier de “modernes”...

Vous pensez être des hommes et des femmes “libérés” alors que vous êtes les incarnations de la misère, du vide et de l’imbécillité... Des oiseaux perdus, sans ailes ni repères. Des déracinés du modèle universel ancestral : celui de vos parents, de vos aïeux, d’Adam et Eve. Même le mythe, vous avez voulu le piétiner pour le remplacer par vos désirs sordides et égoïstes de jouisseurs sans morale.

A la fin nul parmi vous n’est heureux.sous ce régime de solitude, de trahison, d’obscurité, de dissolution.

Les pieds dans la merde, la tête dans la merde, vous ne voyez plus la merde. Mais ce qui vaut de l’or survivra à votre merde : ce qui a du prix est inaltérable.

Cela vous semblera bête, ridicule, dépassé, arriéré, outrageant, inconcevable mais c’est pourtant la vérité : le mariage, la préservation de la virginité, le respect de la vie embryonnaire, la fidélité, l’unité familiale, la femme au foyer, l’hétérosexualité, la maternité, l’éducation, la rigueur morale, la décence, les poupées pour les filles et les trains pour les garçons, la promotion de la vertu, les belles traditions, bref tout ce qui vous fait horreur -et rire-, vous y reviendrez tôt ou tard, finalement affamés de pain spirituel, assoiffés de source claire, attirés par cette flamme immémoriale qui tous nous réchauffe et nous apporte de la lumière, que l’on nomme CIVILISATION.

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samedi 20 août 2016

1192 - Un enfant fier de sa maman libérée...

Je suis fier d’avoir une maman courageuse, une maman progressiste, une maman libérée !

Soucieuse de ton indépendance de femme, adepte des idées modernes, engagée dans les combats féministes, à la tête des avancées sociales, t’opposant à la fatalité de la nature, ma chère maman tu as pris une décision qui honore la patrie des Lumières !

Je t’admire pour ton acte héroïque. 

Jusqu’au bout, tu as su résister aux pressions de tes adversaires, contrer les arguments ridicules des obscurantistes. Tu as supporté leurs regards réprobateurs et continué à avancer seule, sûre de tes droits inaliénables de Fille de la Liberté ! 

Tu as gravi la montagne de l’émancipation afin d’accoucher de la fleur rouge de la Révolution !

Bravo chère petite maman ! Tu incarnes en effet l’humanisme, le progrès, la droiture, la maternité protectrice, l’épanouissement et la joie de vivre...

Pauvre, pauvre petite maman chérie...

Je suis ton petit avorton, le fruit de ton IVG, l’enfant non-né jeté aux ordures.

Je n’ai jamais été aimé de toi mais moi je t’aime, ma maman chérie.

Tu m’as envoyé au Ciel et c’est d’en haut que désormais je prie pour toi, chère petite maman libérée, divorcée, homosexualisée, botoxée, gauchisée, athée, névrosée,  infectée, sidaïsée...

Oui par tes erreurs, ton aveuglement, ton égoïsme, ton orgueil ayant engendré en toi tant de souffrances à retardement, tu as gagné ma pitié et donc ton salut.

Comme un Christ rédempteur, je prends sur moi ton crime, chère maman. Depuis ce jour où tu m’as jeté à la poubelle, je prie pour que le sacrifice de cet embryon que je fus ne soit pas vain.

Je rachète ton péché, maman.

Parce qu’au nom des mirages de ton siècle tu as raté ta vie de femme, de mère, d’épouse, parce que tu t’es faite l’esclave des hérésies terrestres, je veux que tu réussisses ta vie d’ange et qu’ainsi, après m’avoir si cruellement éjecté de ton ventre, tu sois enfin avec moi pour toujours, chère maman.

Signé : ton foetus assassiné.

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vendredi 19 août 2016

1191 - Mort aux embryons-gêneurs !

Le monde, la civilisation, la société, les individus, les mères ont le devoir de tuer les importuns.

Précisément parce que par nature ce sont des choses non encore formées, les foetus doivent périr.

Un embryon est un gêneur. Un parasite. Une sangsue.

Un bouffeur de liberté.

Il ne sert à rien.

Les bébés embryonnaires sont des indésirables qui s’incrustent.

Ces bestioles s’invitent dans le ventre des femmes sans le leur demander. Ce sont par conséquent des violeurs de propriétés privées, des tueurs de joie féminine, des obstacles à l’amour libéré, autrement dit des fachos intolérants squattant illégitimement l’autel sacré de la république laïque car l’antre maternel n’appartient pas au Ciel mais à la suffragette !

Bref, l’avorton doit être condamné.

Condamné à mort. Anéanti. Pulvérisé. Méprisé. Haï. Transformé en produits pour la cosmétique.

C’est pour cela que, Dieu merci, l’avortement a été légalisé.

Afin de laisser plus de place à la frivolité, à l’insouciance, à l’individualisme, au plaisir et ainsi contribuer à l’émancipation des êtres déjà formés, adultes, responsables, doués de raison et dotés d’une conscience que nous sommes.

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mercredi 10 août 2016

1190 - Le vrai et l'ivraie

Entre clarté stellaire et douceur virginale, ce visage chaste est la figure idéale de toute âme éprise de simplicité, de vérité, d’intégrité.

Le feu des passionnés est rouge et vulgaire mais la flamme de l’éveillé, bien plus pure, est bleue.

Le romantique est poisseux, lourd, indigeste, sensuel et grossier. Ses sentiments indélicats puent le poisson pas frais. Son coeur est malade de sa pensée jaunie. Son haleine est si chargée de fleurs capiteuses qu’elle en est répugnante !

L’esprit noble méprise les gloires temporelles et s’agenouille devant l’humilité de l’eau, du cierge, de la pierre. Sa prière est un poème, son poème un silence dédié aux galaxies.

Il aime la modestie, chérit l’innocence, honore la vertu.

Et en une seule messe fracasse les mensonges du siècle, brise les valeurs en toc, écrase les lois honteuses, brûle les évangiles de paille !

L’adepte de la lumière respecte le sacrifice des cloitrés, aime les enseignements âpres mais justes, accepte les silex des chemins droits.

Le pain noir est sa lanterne car il ne s’éclaire qu’avec ce qui est essentiel, bon, honnête. Ce n’est pas simplement le Soleil qui le réjouit, ni le vin, ni l’or, mais l’éclat de tout ce qui reflète le vrai, le bien, l’incorruptible.

Moi je me prosterne devant tout joyau de véritable prix afin de bien montrer la hauteur de mon camp, d’éloigner de moi l’ordure, de chasser les mauvais penseurs et promouvoir les célestes trésors.

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dimanche 7 août 2016

1189 - L'esprit des corps

Ce texte a été écrit dans le même esprit que “TEXTE A PIGEONS” http://izarralune.blogspot.fr/2012/03/950-texte-pigeons.html

M’inspirant du procédé littéraire malhonnête mais efficace consistant à écrire de belles phrases incompréhensibles, voici un texte totalement dénué de sens que je viens d’écrire pour mieux tourner en dérision les paroles saugrenues issues de la chanson absconse de Bob DYLAN “Adieu Angelina“, Bob DYLAN considéré comme le plus grand poète américain aux yeux de certains !

C’est un texte absurde mais que l’on pourrait quand même faire passer pour une oeuvre profonde aux yeux de certains gogos(recrutés notamment parmi les adeptes de RIMBAUD). 

Construit avec de seuls artifices verveux, de purs clichés alambiqués, ces évocations sont totalement creuses mais bien clinquantes. De quoi tromper non seulement les naïfs mais également certains exégètes enivrés des vents stériles de ce siècle d’hérésies littéraires. Bref, ce texte est une belle imposture que certains esprits faibles prendront pour un authentique poème.

Que la rigolade commence !

Les hommes sont des insectes, les insectes des dieux. Les uns ont de l’esprit, les autres des ailes.

Cet Univers est celui des miracles et des illusions, des mirages et des actions. Une vision lucide et lointaine des choses, le terrain vague des idées, l’océan des clartés incertaines.

Le monde est la réalisation de nos rêves et le sommeil des éveillés que nous sommes est peuplé de silhouettes étranges aux noms pourtant familiers.

Des gouffres sort de la lumière, du ciel tombent les eaux et les germes de la Terre.

Et les créatures des plaines s’abreuvent dans les ruisseaux, et les hôtes des airs chantent pour ceux d’en bas.

Les sommets s’éclaircissent des vérités qui sont dites et les pierres les plus dures sont les plus précieuses.

Ce qui dure brille comme un soleil et ce qui est pur bat comme un coeur.
Ce qui est vif pleure et rit, ce qui est mort plane et prie. Ce qui bouge est flamme, ce qui gît est éther.

Et tout à ses racines.

Dans ce brouillard lumineux, entre ces horizons de neige et d’azur, de roc et de chair, les astres ressemblent aux fleurs et nos âmes légères s’envolent comme des papillons.

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lundi 1 août 2016

1188 - Mon bonheur simple

De la vie je ne demande que la lumière du soleil et ses reflets sur la Lune, de la pluie sur mon front et de la neige sous ma semelle, sans oublier la grêle dans mon jardin.

Je veux que chaque plainte des saisons, chaque chant de la Terre berce mes nuits ou les hante. Je souhaite beaucoup d’heures pleines et peu de pertes de temps.

Mais aussi, quelques salutaires amertumes à savourer philosophiquement, afin de me faire apprécier la douceur des fruits cueillis ici et là au gré des jours qui passent.

Du vent dans la tête et de la liberté entre mes ailes, c’est tout ce qu’il me faut pour être heureux.

Bref, de l’existence je n’attends que l’essentiel, c’est à dire deux fois rien. Je ne réclame du Ciel que ce qui est gratuit, simple, sans valeur pour le reste du monde. Je n’exige rien d’autre que ce qui me tombe sur la tête, pousse sous mes pieds, entre dans mon coeur.

Je prends ce qui vient avec une infinie gratitude, accepte ce qui ne vient pas avec autant de légèreté, et en retour de ces trésors quotidiens je distribue gracieusement à qui le veut tout ce dont je n’ai pas besoin.

Je me nourris de blé dur et de mots tendres, d’eau claire et de sentiments troubles, de fleurs fraîches et de souvenirs de marbre, de pensées neuves et de vieilles recettes ayant fait leurs preuves : je chemine du sol au firmament d’un pas alerte, confiant, serein, sans autre bagage sur le dos que mes certitudes de papillon.

Je ne me fâche ni du gel ni du sel, ni du sec ni de la suée. Tout m’est joie, tout m’est vin ! Le givre et et le feu, l’onde et l’éclat, la flamme et la sève sont le suc des éléments.

Je m’abreuve à grands flots de ce qui est vif, glacé, brûlant, tiède, âcre, suave.

Ce qui est doux est excellent. Ce qui pique est encore meilleur.

Je ne maudis rien de ce qui est. Rose et ronce sont pour moi choses aussi divines l’une que l’autre, miracles sortis d’un même souffle, peintures d’un même tableau.

Quand la vigne est sucrée elle m’enivre de son nectar. Si elle est aigre elle embellira mon potager. Rien ne me déçoit dans la Création, tout y est bon, beau, précieux. Les diamants peuvent me servir de pierre comme les cailloux faire office de bijoux. Le spectacle des étoiles jamais ne me lasse, nul parfum ne s’émousse en moi et chaque soir le coucher prend des couleurs différentes.

Et lorsque les saveurs sont les mêmes, elles sont toujours délectables.

Bien des incrédules, étonnés de me voir sourire de mon sort, se demandent comment je peux être comblé avec ce qu’ils prennent pour des miettes...

Qu’ils le sachent : c’est parce que mon corps se satisfait de l’esprit des choses qu’il en rend tant à mon âme !

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vendredi 29 juillet 2016

1187 - Critique du film "BLACK STONE"

Une histoire regardable dans la première partie, sobre et passablement intéressante mais qui vers la fin succombe à la facilité -pour ne pas dire à l'imposture- de l'hermétisme onirique. Un procédé certes assez habituel dans le cinéma dit d'auteur, mais malhonnête selon moi.

Bref avec ce film on est encore confronté à une bonne masturbation cinématographico-intellectuelle.

Une recette évidemment hautement prétentieuse sans vouloir s’en donner les airs... Ou plus exactement, maladroitement poétique. Le type de “survol des sommets” sans queue ni tête au moyen d’ailes psychédéliques. Un genre magico-onirico-hermétique qui laisse sans voix parce que sans saveur à force de prendre de trop grandes distances avec le réel. Une farce involontaire vue et revue dans le cinéma d’art et d’essai. Bref, quand le grand n'importe quoi est sensé dire de grandes choses "intelligentes et sensibles"...

Une oeuvre en partie absconse que bien des gogos -et des bobos- s'empresseront de faire semblant de comprendre et d'admirer juste pour ne pas passer pour des bourrins...

Sauf qu'à moi on ne fait pas ce coup, tellement classique que je m'étonne qu'il fonctionne toujours !

Rappelons que le vrai génie du cinéma, et c'est valable dans tous les domaines artistiques, se révèle dans la clarté, la simplicité, l'accessibilité.

Ici on cherche très visiblement à endormir le spectateur avec les brumes de l'approximation narrative, de la fatuité esthético-pompeuse, des silences à creuses résonances de cloches.

Autrement dit avec “BLACK STONE” on a affaire à une pure et simple -et énième- tentative d'enfumage d'un public prétendument sélectif !

VOIR LA VIDEO :


https://youtu.be/ZOYJjHApdcY

https://rutube.ru/video/a972fd5deadfc38bb26f6fd3c80705b2/


http://www.dailymotion.com/video/x4md3bm

mercredi 27 juillet 2016

1186 - La brume

La brume de novembre enchante mon âme lunaire.

Le brouillard de l’automne est l’écume du ciel, le point culminant de l’année, le sommet des jours sans histoire.

C’est un nuage descendu sur Terre, un vent immobile qui fige le temps, un tombeau humide qui dissimule les corbeaux et fait ressortir leur chant rauque au coeur du silence.

Ce vaste fantôme de la morte saison qui m’entoure blanchit mes pensées, éclaire mes pas, et vaguement me fait quitter le sol...

La bruine est un poème d’eau et de blancheur berçant oiseaux des champs et esthètes égarés.

Je suis heureux et serein en pleine fumée : c’est dans ces vapeurs que je monte et que je m’envole.

Derrière ce voile laiteux la Lune se montre encore plus proche, plus amie, plus spectrale.

Alors son sourire pâle, si paisible, se confond avec son front de moqueuse, avec ses joues de joueuse, avec sa chandelle de morte et je ne sais plus très bien qui m’appelle dans le firmament... Un rêve ? Un clair cauchemar ? Un nouveau visage ? Une vieille chimère ?

Lorsqu’aux soirs propices s'installe la nébulosité, des ailes -froides ou vives je ne saurais le dire, mais molles et muettes c’est certain- me font voyager vers les horizons inconnus, phosphorescents, doux et inquiétants de Séléné, les nappes lactescentes d’en bas répandant leur haleine fantasmagorique sur le satellite qui, imprégné de mystère, diffuse sa lumière de cadavre.

VOIR LES QUATRE VIDEOS :

mardi 12 juillet 2016

1185 - J'écrabouille les bananes molles !

Moi je n’aime pas les gentils. Je les déteste même. Je les méprise et les incendie de la casquette aux chaussettes mais toujours par derrière, jamais de face, leur édulcorante bêtise les empêchant de voir les flammes de Zeus.

Ces agneaux ne voient pas plus loin que mes sourires trompeurs, ignorant que mes crocs sont faits pour les croquer.

Bref, les endives m’ennuient.

Ces andouilles au coeur pur sont des cornichons à la cervelle vide.

Moi je suis un méchant, un vrai, un dur à la dent tueuse, un chien féroce, un dévoreur de nouilles.

Leurs bonnes intentions étalées sans pudeur sur leurs blogs insipides ou dans les sables poisseux de FACEBOOK sont mes mets favoris : d’une seule bouchée j’avale leur foin sec et pâle mais quand même bien croustillant sous mon palais de feu.

Je me rassasie tout d’un bloc de leur mélasse : leurs hommages lénifiants à leur mémé, leur amour flasque pour leur cabot, leurs ruptures conjugales conjuguées à tous les passés pas simples, leurs fades souvenirs d’enfance, leur tiède tempérament de caniche, leurs larmes d’escargots baveux adressées aux chanteurs à la mode... 

J’anéantis ces fumées incolores d’un simple souffle, fais disparaître ces niaiseries d’un seul coup de mâchoire assassine, réduis à zéro ces héros de l’insignifiance !

Moi le dragon rigolard, j’écrabouille ces limaces larmoyantes. Je me délecte du spectacle des viscères de ces mollusques répandus dans le caniveau des joyeux-affreux dont suis l’empereur incontesté !

Les bonnes âmes qui écrivent des poèmes sur la douceur des sentiments m’écoeurent au plus haut degré. Les natures sensibles qui pleurent de compassion sur les malheurs des autres m’inspirent les plus cruelles représailles. Les oies blanches qui aiment aider les pauvres et le faire savoir au monde entier méritent la récompense de mon encre vengeresse la plus sanglante.

Ces “belles personnes” aimant chanter les “belles choses” et partager les “belles pensées” de leur “belle vie” sur le NET, je leur balance à la tronche les rats crevés et les chatons éventrés de mes plus “belles intentions”...

Avant de massacrer la banane blanche qui leur tient lieu de face d’un définitif, atomique, pulvérisateur coup de talon izarrien !

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/857920904a5043fd485bc49c624e70f6/

http://www.dailymotion.com/video/x4k1hdy

dimanche 3 juillet 2016

1184 - Le mur de parpaings

Tout est givré et la clarté du matin illumine le béton d’une petite construction sur un terrain privé.

En cet hiver ensoleillé, les parpaings sous le gel reflètent le ciel.

Et la glace ressemble à l’azur.

Le froid est vif, l’air léger et à cet instant sous les yeux d’un enfant plein d’éveil -ou de folie- l’érection de ciment devient transparente.

La propriété est assez grande, quoique banale.

Les gens qui vivent ici sont passablement lourds, épais, béotiens. Ainsi que le voisinage. Et même toute la rue. Seule la progéniture de cette société de lourdauds, dehors, rit et chante. Eux les adultes bouffent, boivent, paressent, se chauffent, à l’intérieur. Leurs voitures sont neuves, leurs femmes pré-ménopausées, leurs aspirations vulgaires.

Mais revenons à la maison dont dépend le bétonnage évoqué...

Cette demeure moderne tout confort que les propriétaires trouvent fort belle est bien évidemment fort laide : pragmatique, blanche, bien carrée, bien isolée, bien chauffée, dûment remboursée.

Et ce mur de rectangles couleur cendre dans la blancheur de cette matinée de janvier, le dernier de leurs soucis d’épiciers bedonnants.

C’est ce qu’il y a dans cette maçonnerie sommaire qui les intéresse. Là dorment les outils d’été : tondeuses à gazons, pneus de rechange, tronçonneuses et autres inepties d’adipeux Duponts.

Bref, un semblable mystère se dégage et de la matière rêche, grise, gelée que constitue cet abri et de la couche de givre blanchissant le monde.

Et submerge une jeune âme.

J’ai dix ou onze ans, je suis dans un village habité par des veaux, nommé Warloy-Baillon, et à travers une architecture basique faite de blocs rugueux, érigée par un de ces bovins qui m'entourent, je perçois subitement toute la subtilité de l’Univers.

Pour moi l’opacité des choses n’est plus un voile, plus une barrière : l’essentiel transperce la pierre, traverse les agglomérats et l’éclat de la neige se révèle en toutes circonstances aux natures éthérées.

Une quarantaine d’années après, je garde de cette expérience un souvenir aussi lumineux qu’au premier jour.

J’ai entendu dire que les veaux de mon enfance étaient devenus des boeufs, là-bas, à Warloy-Baillon.

VOIR LA VIDEO :

mercredi 29 juin 2016

1183 - Chunibala Devi

Issue des brumes du monde -née en Inde en 1872 ou 1875 en fait, on ne sait pas trop la date exacte-, c’était, à l'heure de sa consécration, une souche aux racines sèches, aux doigts crochus, à l’oeil ardent

Avec un sourire de sorcière.

Actrice du cinéma indien de son état, rendue célèbre en 1955 dans le film “LA COMPLAINTE DU SENTIER” à l’âge canonique -et approximatif- de 80 ans, qui fut également l’année de son trépas, Chunibala Devi est une statue d’un temps reculé.

Une momie de la cinématographie enfouie dans un passé de lumières mais aussi de fumées. Voilà pour la renommée publique.

Et, sur un plan plus personnel, une ombre du néant, un spectre de cendre, une tombe désagrégée, une pierre enterrée, un rêve érodé, bref un songe immensément lointain selon les vues aseptisées et fusantes de notre époque faite pour l’octet, réglée à la milliseconde, taillée au laser.

Une silhouette morte, une vague ensevelie avec des milliards de vagues semblables dans l’océan des siècles, un fantôme disparu et archi-oublié du reste de la planète.

Un visage effacé de la surface de la Terre. Réduit en cendre dans le souvenir des hommes.

Sauf dans un recoin de mémoire de quelques fins cinéphiles et avisés connaisseurs.

Ce vieil arbre anguleux, cette face de fable aux rides bibliques, cette écorce humaine sortie d’un peuple immémorial, cette femme immortalisée par la technologie, mais dissoute depuis si longtemps dans l’air, le sol et les jours anonymes, rendue au Cosmos depuis belle lurette, ces traits d’une humanité éloignée, qui aujourd’hui nous sembleraient effrayants, permettez que j’en parle avec ravissement.

L’image de l’édentée aux cheveux couverts de givre surgie d’un univers à jamais révolu, d’une société disparue, périmée, me hante et m’enchante.

Cette chandelle usée aux allures folkloriques, figure ancestrale d’une Inde légendaire, transportée jusqu’en 2016 par le miracle de la photographie est comme l’incarnation des dix mille ans nous ayant précédés qui plongerait son regard -figé sur la pellicule- dans notre futur.

Une ricaneuse qui nous fixe avec insistance, nous et ceux de demain. De ses prunelles de chouette déplumée se sachant proche des cailloux, des pissenlits et... Des étoiles.

Celle qui nous adresse son air malicieux fut la star d’un autre système, celui d’avant Bollywood, c’est à dire le fruit défraichit d’une industrie d’artifices ayant perdu de vue ses gloires éteintes.

Pour toutes ces raisons que j’ai dites mais aussi pour celles que je n’ai pas dites, communes à chacun d’entre nous, cet épouvantail est fascinant parce que bientôt papillon.

Vieille peau vouée à la poussière qui symbolise l’éternité du sable formant le bord de la mer humaine.


VOIR LES DEUX VIDEOS :



vendredi 24 juin 2016

1182 - Roi de France

Afin que nos terres s’azurent de légèreté, d’esprit et de noblesse retrouvée, pour que le lys reblanchisse nos vallées et pour que rechantent nos clochers, pour qu’au fond de nos campagnes, aux sommets de nos cités et dans le coeur de chaque français se lève un jour prometteur et brille un soleil de vérité, c’est un roi qu’il nous faut.

Un maître couronné d’étoiles, vêtu d’or, chaussé d’humilité. Un bon souverain ami du Ciel, frère du sillon, père de nos familles.

Et protecteur de nos foyers.

Une autorité très chrétienne, un sang très bleu, une figure très haute.

Pour que l’on prie chaque dimanche dans chaque église en y prononçant pieusement son nom, pour que l’on boive à sa longévité, pour que de Lille à Marseille l’on banquète à l’héritier du trône qui nous serait donné et pour que de la Bretagne au Mont-Blanc l’on dise Sire, Sa Majesté, Sa Grandeur, c’est un roi qu’il nous faut.

Parce que l’homme est fait pour être heureux, parce que son âme réclame sa part de lumière, parce que sans astre au-dessus de sa tête il se sent bien seul et parce que la France sans son Dieu est bien sombre, c’est un roi qu’il nous faut.

Parce qu’il est beau, bon, bien et juste d’avoir en notre pays un vaste palais avec dedans son hôte royal aimant son peuple, très sage et très saint avec son sceptre, c’est un Louis qu’il nous faut.

Parce que nous aimons le bonheur sur notre vieux sol, c’est un aigle qu’il nous faut.

C’est un roi qu’il nous faut.

mercredi 15 juin 2016

1181 - Farrah Fawcett ou l'état d'éther

Ainsi que les feux galactiques suggèrent l’idée de l’infini, sa chevelure florale allume mes rêves olympiens, éveille en moi des flammes nouvelles, tandis que ses traits rafraîchissent mes sommets poétiques et font briller mes neiges éternelles.

Farrah Fawcett est mon plus lointain voyage esthétique : un saut vertigineux dans le Cosmos ! Cette mortelle est mon odyssée idéale, ma lubie cérébrale, ma femelle sidérale : une fleur, une écume, un marbre incarnant mon interminable ascension vers le Beau.

Avec son air astral, son front divin, ses yeux humains, sa denture magistrale, elle donne aux rats le goût de la lumière, aux esthètes l’amour des rats.

Farrah Fawcett est mon dernier rivage, mon ultime traversée, ma plus fabuleuse errance.

Son visage représente la totalité des courbes de l’espace, les lueurs sans nom des immensités, l’ensemble des galaxies et l’invisible, l’universel hymen qui les unit mystérieusement.

Toutes ces choses incalculables, je les lis sur sa face. Elle la reine des étoiles, moi le prince des nébulosités.

Farrah Fawcett est un miracle. Tout comme la grenouille, le pissenlit ou la particule de sable, certes...

Mais elle, à travers le prisme izarrien, la plume des dieux, les mots de granit, le verbe éthérique, elle est un miracle qui dure.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=6_SLzn-E5V0

http://www.dailymotion.com/video/x4gmzr6

mardi 14 juin 2016

1180 - Charmes mortels de mars

Le mois des giboulées déprime ciel et terre mais enchante mon coeur fait pour ces larmes et cette glace.

Quand la nue chargée trempe les natures frileuses, attriste les rêveurs, noie même les morts dans leur tombe, je renais, frissonne d’aise, ris de bonheur !

Ma joie pure est de voir la pluie, la pluie froide, la pluie blessante, la pluie tranchante fouetter les visages, déborder des gouttières, déverser son écume sur les toits, inonder le sillon.

Dans les nuages, la tourmente et les flaques, je perçois des reflets étranges, d’autres clartés, un monde plus beau, plus vaste, plus haut.

Avec ses cheveux en épouvantail, son front austère, ses airs de cadavre, mars repeint villes et campagnes de ses ondes moroses. Et lumineuses.

Ses flots en furie et ses gifles de givre me font crever de sentiments obscurs. Et délicats.

La saison ruisselante est le promontoire de mon âme : dans ses profondeurs m’apparaît un jour céleste. A travers ses eaux sombres je distingue une lumière subtile, intérieure, issue de mon être. Sous son sol mouillé, j’entends la vie, reçois l’invisible, me retrouve dans le secrets des dieux.

C’est dans les vertiges de l’humus, l’éther de la rigole et l’ivresse du caniveau que je prends de la hauteur.

Liste des textes

2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet