mercredi 26 août 2015

1129 - Je ne suis pas un sentimental

Moi, je suis loin d’être fleur bleue.

Je ne fais aucun sentiment : seule ma raison guide mes actes.

Mes mots sont toujours de fer : je déteste quand, pour plaire aux caniches, le verbe viril se change en guimauve.

Le sentimental agit sans sa tête et de tout son coeur, ce qui est une parfaite injustice. Les ânes ne font pas autrement. Eux non plus ne pensent guère, ils suivent sottement les mouvements de leur “soleil intérieur”. Et braient de bonheur imbécile devant une poignée de foin.

Les caprices, penchants, singularités ou affections particulières ne devraient pas entrer en ligne de compte dans nos choix. L’esprit rationnel uniquement, exempt de toutes considérations sentimentales, arbitraires, devrait gouverner notre vie.

L’iniquité n’est pas dans la flèche qui claque de vérité en transperçant les petites natures trop molles, trop sensibles mais dans les fumées lénifiantes de l’émotion. 

La pensée froide dicte le vrai, le bon, le juste. Le feu brûlant, la tendresse, l’amitié n’ont que des préférences, des fantaisies, des irrégularités et autres bizarreries.

Souhaiter faire le bien, c’est se soumettre à des impératifs stricts, non se diluer dans les vapeurs des sentiments.

Celui qui obéit bêtement à ses cordes sensibles est un être primitif et son action, même si elle va dans le sens du bien, n’a aucune valeur morale car elle ne dépend nullement d’une volonté fermement déterminée mais d’une simple pente émotionnelle. Tandis que celui qui fait abstraction de sa nature (qu’elle soit bonne ou mauvaise, peu importe) au profit de choix raisonnés vers ce qui est vertueux, beau et droit, celui-là est méritant.

C’est pourquoi je ne fais vraiment aucun sentiment, au contraire je demeure aussi glacé qu’une statue, tranchant comme une épée et même plus dur que le roc.

Bref, je suis un diamant de clarté, de force et de masculinité triomphante.

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vendredi 21 août 2015

1128 - Neuf questions à propos de Farrah fawcett

UNE JOURNALISTE ME POSE NEUF QUESTIONS Á PROPOS DE FARRAH FAWCETT

1. Ces derniers temps vous faites silence sur Farrah Fawcett, Monsieur de Izarra. Ni de vidéos, ni de texte sur la belle blonde. Plus aucune vagues sur la toile. La raison de ce silence? Vers où vont vos rêves fawcetiens?

Je crains de lasser mon lectorat avec cette obsession esthétique qui ne hante que mon âme, après tout. A travers vingt-et-un textes évoquant la beauté, la déchéance et la mort de Farrah Fawcett je pense avoir fait le tour de cet astre tout en restant pertinemment dans l’universel. Persister et approfondir de manière plus intime serait donner une tournure purement égotique à cette affaire et donc offrir aux autres un mets aussi soporifique qu’indigeste. Je me mets simplement à la place de ceux qui me lisent et je comprends leur éventuelle lassitude à ce propos. Vers où vont mes rêves fawcettiens me demandez-vous ? C’est certes fort pompeux de le dire, mais mes rêves fawcettiens vont vers l’infini.

2. Si vous aviez pu proposer à Farrah Fawcett d’entreprendre quelque chose ensemble, cela aurait été quelle activité ?

J’aurais aimé lui faire lire mes meilleurs textes devant ma caméra.

3. Si on prend en considération les rôles de femmes abusées joués par la magnétique texane, croyez-vous qu'il y avait un côté masochiste réel dans sa personnalité ? Pensez-vous que les femmes on en général ce côté soumis?

En effet cette médiocre comédienne a tenu des rôles notables de femmes battues. A la lumière de ces rôles interprétés avec tant de zèle et de maladresse mêlés, il est pertinent de se demander si il n’y avait pas en elle ce fond de femme traditionnelle, c’est à dire de maîtresse des casseroles et docile épouse heureuse de son sort... Moi je pense que oui. Oui encore, je pense que toutes les femmes normalement constituées sont nécessairement soumises. C’est dans leur nature. C’est la mauvaise éducation féministe qui les dénature.

4. Pourquoi n’aviez-vous jamais rien écrit sur Farrah Fawcett avant son trépas le 25 juin 2009 ?

La mort lève bien des voiles savez-vous... L’ouverture des tombeaux incite à l’ouverture des âmes.

5. Le visage de la rayonnante américaine serait-il le symbole sensible, perceptible de la lumière qui vous habite ?

Je dirais plus précisément que c’est un phare qui aide à l’élévation, une direction éclatante vers laquelle aspire toute créature honnête, idéaliste, éprise d’immensités. Ou pour prendre une autre image, un soleil qui arrose les bourgeons de sa lumière pour les aider à fleurir.

6. En admettant que l'attention que vous lui portez soit parmi les plus beaux hommages qu'on puisse lui rendre, quel serait, d’après vous, la pire des offenses a sa beauté ?

Le pire outrage fait à sa vénusté, c’est le temps qui l’a commis. Le temps et sa propre bêtise consistant à faire appel au scalpel du chirurgien dès les premières rides. En ce cas l’entreprise d’embellissement, ou pour être plus exact, de tentative de rétention de la vieillesse, c’est à dire de tentative de contrer son naturel enlaidissement, est un second outrage, fait à l’intelligence cette fois. Farrah Fawcett aurait pu se contenter d’être une fleur fanée, au lieu de cela elle fut une vieille herbe artificielle, un chrysanthème confectionné avec des restes de roses en toc, bref un pur produit de la société américaine superficielle, une sorte de poupée affreuse issue de Hollywood.

7. Dans une interview antérieure, (Interview-vérité) on vous pose avec insistance une question sur un certain rapport entre Farrah Fawcett et la Roumanie. Il y en aurait-il, oui ou non ?

Oui et non. En fait ce sont des arabesques mentales sans consistance, des jeux de contrastes sans grande conséquence et sans intérêt pour les autres je crois. Farrah Fawcett est une galaxie, la Roumanie est un détail, une péripétie mineure, une périphérie sombre et rocailleuse de mon être qui heureusement est plus vaste que ces terres obscures où fermentent des vins certes précieux mais encore prisonniers de leurs grossières, lourdes, épaisses, laides barriques.

8. Au début de notre entretien je vous demandais vers où vont vos rêves à propos de cette créature. Je vous demande, à présent, s’il est légitime que le public en sache beaucoup plus ? Croyez-vous que les gens qui vous lisent et vous admirent -ou qui vous détestent- ont le droit de déchirer, peu a peu, ce rideau de mystère dissimulant votre château intérieur ?

Légitime je ne sais pas mais peu intéressé, certainement. Je ne souhaite vraiment pas alourdir ma plume et faire bouffer des enclumes à mes lecteurs avec ces genres de considérations essentiellement potagères. Que chacun laisse pousser les légumes de son jardin sans se croire obligé de devoir informer ses voisins jardiniers de ce miracle quotidien dont ils sont eux-mêmes (les voisins) les témoins dans leur propre propriété.

9. Vous qui avez écrit des lettres d'amour à votre voisine Coralie, n’avez-vous jamais songé a écrire une lettre d'amour à Farrah Fawcett ?

On n’écrit des lettres d’amour qu’à des destinataires en vie, accessibles, proches, et pour dire la vérité, banals. Une lettre d’amour se doit d’être crédible sinon elle est ridicule. Ecrire à Farrah Fawcett équivaudrait à mes yeux à écrire à la Lune. C’est dire que mes textes sur Farrah Fawcett sont avant tout des textes poétiques, au sens large et parfois élevé du terme, même si certains sont teintés de férocité ou saupoudrés de poivre noir. La femme qu’elle fut n’est que l’aspect éphémère et vulgaire de sa réalité terrestre. De cette filante image passée dans notre monde je retiens surtout sa persistante lumière : je ne peuple mes profondeurs que d’hôtes célestes.

mardi 18 août 2015

1127 - Imbuvable

Né avec une flûte en or -au son fort aigu- dans le bec et des certitudes de marbre dans mon esprit de roc, nourri avec des biberons étincelants aux tétines ciselées, élevé dans la gloire de moi-même, gavé de préjugés précieux et immodestes, je grandis dans une exquise impopularité.

Incompris, mal-aimé, condamné par la rumeur, je passai une enfance radieuse.

Joliment perché sur mes nuages, je fus préservé des vulgarités du monde. La seule souffrance que je connus, c’était celle des autres et elle ne me touchait guère. Enfin pour être honnête, elle me distrayait plutôt.

Bien à l’abri entre ma chambre feutrée et ma cave dorée, de la vie je n’ai expérimenté que les facilités, légèretés et suavités.

Fruits délicieux aux saveurs célestes qui enivrent mon âme d’esthète. Affinent ma sensibilité poétique. Conservent ma peau laiteuse.

Et m’éloignent de la boue dans laquelle se vautrent avec complaisance les autres mortels... Je laisse les épluchures, patates pourries et pommes aigres de l’infortune à ces spécialistes de la transpiration “turbinatoires” que je considère comme des porcs.

Bref, mon bonheur de vivre passe pour un outrage, et même un crime. C’est ainsi que ma misanthropie s’est alimentée à la source de cette porcine engeance que j’ai toutes les raisons de mépriser.

Indisposé par la rugosité du prolétariat, mais également par la tiédeur écoeurante des classes moyennes, j’ai toujours refusé le contact avec ces mains calleuses, ou simplement molles, que leurs représentants me tendent parfois. Moi le délicat aux doigts de pianiste et au coeur glacé comme le diamant, eux les grogneurs à la pensée épaisse et au corps ruisselant de sueur.

De fait je réponds invariablement à leur détestable amabilité par des crachats.

On me regarde de travers, m’évite, me cite en contre-exemple. Certains médisent même sur mes dentelles, ma perruque, le bout de taffetas collé à ma pommette et même sur la poudre de riz qui blanchit mon front hautain... Dieu ! Que le monde est mesquin !

La cause de toutes ces méchancetés ? Pour rien : juste pour ma différence, ma naissance, ma hauteur. Pour mes paumes lisses et mes joues pâles peut-être bien aussi, je crois... C’est par ces raffinements que je déplais aux cochons.

Il est vrai que je ne mange pas à la même table qu’eux ni ne vois passer les mêmes mets sous mes lustres. Chose qui répugne tant à ces hurleurs de l’ombre m’accusant de ne pas adopter leur régime plébéien. Pourtant il suffirait qu’une de ces bêtes semi-affamées vienne frapper à ma porte pour que je ne la lui ouvre pas. Ou que je lui fasse pénétrer le seuil et que je la bastonne avec justification. Mais jamais ces animaux ne prennent la peine de me juger sur pièce. Au lieu de cela, ils me font des procès d’intention. Ces dévoreurs d’ordure n’ont pas le sens de la justice.

Aujourd’hui que j’ai l’âge de ne plus rendre de comptes à personne, je peux bien le dire : je sais que je suis imbuvable.

Mais est-ce de ma faute si de fats censeurs et odieux creveurs de rêves m’enferment dans un imbrisable carcan de préjugés comme une bulle d’air dans une ampoule ?

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/737ccf17625af6d6ddcf22d355a557e8/

https://rutube.ru/video/3e4410f31aaf4a4cd4d5f2e127a06792/

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mardi 11 août 2015

1126 - Les nuages

Les nuages sont la bave du ciel, les postillons de l'azur, le lait de l’éther.

Chevaucheurs de l’atmosphère, créatures de fumée, spectres des sommets, avec leurs joues de fantômes et leurs ailes blanches comme des squelettes, ils changent de masque à chaque instant.

Nul ne s’attarde sur ces chimères à part les vagabonds qui voient dans ce coton d’Eole de grands lits où paresser et rêver de banquets sans fin.

Ces songes utiles que sont les cumulus incarnent la poésie de notre globe. Cette onde flottant dans l’altitude conjugue industrie et fantaisie. Une bête buée qui en vérité renvoie à l’essentiel : l’alliance de l’utilité et de la beauté.

Telle est la norme divine !

Les choses les plus vraies semblent les moins claires pour les cerveaux mous, poisseux, lents comme des limaces. L’équilibre universel se révèle tout en élégance.

- Ainsi à travers la neige sur la tête des montagnes, le roc et la légèreté se croisent-ils, la rigueur et la caresse s’assemblent-elles, bref l’enclume et la plume s’embrassent-elles.

- La merde s’évapore dans le sol, une fleur en sort : la puanteur transformée en parfum signe la gloire de la Création.

- Et que dire des abeilles qui nous dégueulent du feu floral ? 

Pour en revenir à nos moutons, le vin d’en haut enivre nos sillons et c’est si simple et pourtant si génialement conçu, si clair, si léger, si transparent que bien peu de gens s’en émerveillent.

Les nuées symbolisent l’ingéniosité de la mécanique naturelle qui sans cesse bouge, renouvelle ses apparences, se transforme, se combine avec les multiples éléments pour les ensemencer, les fructifier, les enchaîner à des cercles vertueux. Le tout, dans une chorégraphie nerveuse et subtile où le microcosme mêle ses pas avec ceux de l’infini...

Ce principe de l’efficacité et de la grâce gouvernant notre monde, c’est le paysan et le poète cheminant main dans la main. La charrue indissociable de la lumière. La besogne cosmique soutenue par l’enchantement. La lourde matière allégée par l’esthétique.

En effet, invariablement, le travail de la glaise se fait dans la splendeur.

Tantôt maquillée par les flammes du coucher, tantôt simple pluie, éphémère voile neigeux, et peu à peu éternelle banquise, fleuve interminable, et mille autres inventions encore, cette fontaine aérienne est une fête permanente, une folie dans les airs, un trésor qui humecte la Terre et abreuve nos luths.

C’est une conception lyrique tout comme le sont les arbres, la poussière, l’herbe, les atomes, la lune et les étoiles.

Certains de ceux qui liront ce texte me prendront pour un clown et lorsque la prochaine grêle frappera leur front impassible, blasés, ils ne lèveront même pas le regard vers cette écume tranchante qui me donne si célestement raison.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/bb3142db338215fe0e5426d0eddd32c9/


https://www.youtube.com/watch?v=ESIGwoFaMm8&feature=youtu.be

https://www..com/watch?v=YxqsE-nsllk&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x3197k3

mercredi 5 août 2015

1125 - J'ai le malheur d'être heureux

Moi je suis heureux, satisfait, comblé. Tout en sachant pertinemment que cela est très mal vu.

Ce n’est pas de ma faute, je ne puis m’empêcher d’avoir de la lumière dans mon âme.

Je suis content de tout, même de rien. Je ris de ce qui vient ou de ce qui ne vient pas. Le meilleur reçoit bon accueil chez moi et le pire n’est jamais bien grave à mes yeux... Je ne pleure jamais sur mon sort, encore moins sur celui des autres.

Je ne vois que la beauté du Soleil, la clarté de l’aube, l’éclat des fleurs. 

J’ignore la souffrance des pauvres, des malades, des malheureux car je n’accepte de voir et de recevoir de la part des geignards, des éclopés, des verseurs de larmes que ce qui est gratuit, accessible, rafraichîssant : leur joie de vivre ou rien du tout.

On me dit sec, égoïste et ignoble parce que je préfère avaler chaque matin de ma vie un grand bol de ciel azuré, saupoudré de quelques beaux nuages blancs, plutôt que l’amère misère humaine... En réalité ce sont les gens tristes, négatifs, pleurnichards constituant ce qu’on appelle la “misère humaine” qui ne méritent pas d’être heureux. Ce sont ces mécontents qui insultent la vie, le Ciel et leurs propres parents les ayant mis au monde !

C’est plus fort que moi : même parmi les pleurs des professionnels du malheur, je suis heureux d’être sur Terre.

Seul au milieu des accablés comme une marguerite dans un champ de bouses de vaches... Et cependant ravi de vivre.

On trouvera fort indécent que j’avoue cette chose : le déballage des ténèbres de ces infortunés m’est insupportable. 

Mais le plus souvent, me fait rire.

Face aux récits des calamités de ces destins noircis par la douleur, j’oppose tantôt l’eau claire de mon sourire, tantôt le feu de mon hilarité !

Quand la nuit s’adresse à moi, c’est le jour qui lui répond.

Selon bien des observateurs, je devrais au contraire me désoler pour tout ce que je n’ai pas, pour tout ce que je ne suis pas, pour tout ce que je n’ai jamais fait. Ils me plaignent et pour rien au monde n’aimeraient être à ma place. Ils considèrent ma faculté d’apprécier mon existence telle qu’elle est comme une carence.

Sauf que moi je bénis les trois gouttes de pluie qui illuminent ma journée et adresse un ou deux crachats pédagogiques aux fronts qui se lamentent d’être mouillés.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://youtu.be/iJK9qaB0cFU

https://rutube.ru/video/f3f94d91bce660f31612033a721b47f5/

http://www.dailymotion.com/video/x310uw1

dimanche 2 août 2015

1124 - Mon mépris de l'homosexualité

Je ne le cache pas : j’ai l’homosexualité en horreur.

La célébration des hyménées contre-nature m’afflige, me scandalise, me répugne. L’homosexualité m’écoeure plus que jamais en ce siècle car elle y est valorisée, honorée, sacralisée.

La danse nuptiale entre l’homme et la femme est un théâtre d’envergure cosmique destiné à enrichir le firmament de nouvelles étoiles. Cette chose sainte, saine, glorieuse ne doit pas être parodiée par des pitres stériles qui prennent leur misère pour un trésor.

Deux mêmes sexes qui se rencontrent se neutralisent. Ce qui en sort  n’est pas de l’amour mais du mensonge, du néant, du vent, des fumées nocives qui nient l’ordre universel.

Rien de plus beau que l’union d’un homme et d’une femme. Le reste n’est que perversions d’esprits corrompus, aberrations d’esthètes tordus, faiblesses de civilisations décadentes.

Le rapprochement de deux mêmes sexes est une absurdité, une anomalie, un dérèglement. Une abomination quand ce n’est plus caché mais revendiqué, lorsque la honte devient fierté, dés que le silence de la décence devient cri d’impudicité !

Les  fleurs sont faites pour recevoir les butineuses, le papillon pour voler vers le soleil, le jour pour compléter la nuit. De même, l’homme est fait pour se trouver dans la femme tout comme la femme est conçue pour attirer l’homme. Cela tombe sous le sens.

L’homosexualité est une impasse, un échec, un non-sens, une terre sans espoir où viennent s’échouer les graines malades.

Dans ce monde si confus y a les esprits malléables, les coeurs tièdes, dociles, les petits tempéraments aux réflexions molles, aux idées pré-mâchées qui sans sourciller adoptent les modes, les moeurs du moment, se laissant emporter par tous les courants, acceptent les couleurs du temps, singent leurs idoles, leurs chef ou suivent simplement les lois temporelles tels des caniches, et puis il y a les autres, les âmes intègres comme moi qui refusent d’avaler le vinaigre que certains clowns aimeraient faire passer pour du nectar

Oui j’ai l’homosexualité en horreur et je le revendique sans peur ni frein ni aucun scrupule, indifférent aux folies de l’époque, avec toute ma conscience, ma liberté et ma lumière.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/a3e638021b81b63b9895e5fb1657363f/

https://www.youtube.com/watch?v=dRXdATXQGAI&feature=youtu.be

jeudi 30 juillet 2015

1123 - Le sort de Soral

Soral est un résistant qui vit dans une société de collaborateurs, un lion persécuté par des lâches, un fort harcelé par des mouches.

L’époque est à la pègre mais Soral reste intègre.

Si cet astre dérange c’est parce que sa lumière est franche. Appeler un chat un chat quand le siècle est aux peluches, aux demi-mots, à l’eau tiède, c’est un crime aux yeux des hommes pourris. Quand tout est faux, le vrai fait tache. Et si un seul veut éclairer la nuit, pour celui-là l’opprobre est méritée !

Dans cette France de Hollande le pays est bas : le mensonge est béni et la justesse honnie.

Soral gagnera ou perdra. S’il gagne tous salueront son évangile, s’il perd on le mènera au bûcher et le sexe, le vice, l’artifice feront les lois chez les Francs.

La France : hier souffrance, aujourd’hui sous-France, demain farce.

Et Soral dans tout ça ? Pour ses adversaires : le sot oral. Pour ses alliés : le saute-à-l’eau. Pour sa soeur : l’aigle sans elle.

Bref, parce qu’il brille de vérité, Soral est le salaud du système.

Viral Soral ? Non, viril Soral.

Caricatural Soral ? Non, astral Soral.

Mort à Soral ? Non, moral Soral.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/1nTRCYubOxg

http://www.dailymotion.com/video/x2ztb0e

samedi 25 juillet 2015

1122 - Homosexuel repenti, il témoigne !

Voici la confidence que j’ai reçue d’un homosexuel qui s’est détourné de sa déviance.

Longtemps j’ai été trompé par les mirages en vogue, essentiellement par les fumées nocives de l’homosexualité.

J’appartiens à cette génération insolente et mortifère où la permissivité érigée en culte prépondérant a remplacé les codes stricts de la morale traditionnelle. Je suis un pur produit de la culture “humaniste-matérialiste-athée” teintée de “nihilisme chic”. Comment appeler autrement cette sorte de scorie post-soixante-huitarde ?

Elevé dans cet l’évangile des plaisirs, de la futilité, de l’artifice, j’ai grandi dans la mollesse de l’esprit et le dégoût de la transcendance. Au lieu de combattre mes vices, de soigner mes tares, de lutter contre mes faiblesses, la société a au contraire tout fait pour que je les fasse fructifier.

C’est ainsi que, me laissant emporter par les égarements du siècle, je suis très vite devenu un homosexuel passionné. Pour ne pas dire un authentique débauché.

Mon église c’était les bougres, mon autel leur intestin, mon hostie l’ordure.

Ma déchéance était totale.

Et puis... Une étincelle, un miracle. Un éveil, une prise de conscience.

J’émergeai de ma léthargie avec un regard de vérité. Ma souillure m’apparue. Obscène, tragique, dégradante.

Mortifié, je décidai de vivre désormais dans la lumière, non dans le faux.

Après une introspection sans complaisance, je me suis rendu compte que mon homosexualité n’avait été au départ qu’une ronce aisée à neutraliser, une extravagance qu’avec quelque effort à ma portée je pouvais encore corriger, un furoncle qu’avec le baume de l’élévation, le remède de la décence, l’antiseptique de la vertu je pouvais résorber...

Mais cette herbe folle en moi fut criminellement glorifiée par l’idéologie de mon époque, si bien que la friche prit vite le dessus dans mon âme, étouffant les derniers bourgeons de la pudeur et jetant une ombre réprobatrice sur les sillons encore sains de mon jardin intérieur.

En interdisant l’éclosion du meilleur, le pire est sorti.

Sur cette terre corrompue un ciel de ténèbres* a déversé ses mensonges. Et la fange a triomphé. Et on m’a acclamé. Et j’ai cru en ce veau d’or. J’ai été un adorateur prosélyte de l’homosexualité décomplexée, revendiquée, vindicative, totalitaire.

Homosexuel, je ne ne vivais que pour la turpitude. C’était simple, primaire, bestial.

Misérable pour tout dire.

C’était ça la réalité. Rien d’autre que l’irrespect de soi, le viol des lois naturelles, la jouissance dans la bassesse et le scandale, l’amour du mal, du laid, du blasphème, le goût du désordre, de la pacotille, de la vanité.

Je chérissais un trésor en toc. Je me croyais un roi. On me disait au sommet de la civilisation.

J’étais dans un gouffre.

Ma conversion fut âpre car tardive. Non sans héroïsme, reniant les valeurs frelatées de l’homosexualité, bravant les pressions ambiantes, je me suis radicalement tourné vers l’hétérosexualité. Les femmes ont été ma guérison, ma délivrance, mon salut.

Ma métamorphose fut douloureuse mais rédemptrice. Désormais je combats l’idéologie homosexuelle, source de confusion, de néant, et finalement de déchéance.

J’ai laissé derrière moi la dépouille de mes errements nocturnes. Je suis devenu un être sain, propre, aérien, débarrassé des chaînes de l’hérésie homosexuelle, plein de joie et de vie, transfiguré par l’acceptation de mon hétérosexualité trop longuement refoulée et prise en otage par les apôtres de l’inversion sexuelle.

Aujourd’hui me voici papillon de jour aux grandes, belles et lumineuses ailes blanches montant vers le Soleil.

Confession de Pierre T.

vendredi 17 juillet 2015

1121 - La cité des Brouillards

Il y a 25 ans je vécus à Saint-Ouen l’Aumône, ville de la grande banlieue parisienne, dans un quartier excentré nommé “Les Brouillards”.

Tout comme les brumes évoquées, là-bas l’air était chargé. L’ambiance plombée. L’avenir bouché.

Les tours ocres et beiges dominant cet ensemble bétonné me faisaient songer à un mélange de grisaille et d’azur. Un ghetto sinistre sous un ciel d’été.

Leur construction dataient de 1968, dans “l’esthétique” de l’époque -c’est à dire à pleurer- et ont été détruites en 2006.

C’est dans l’une de ces Babel anonymes, au onzième étage, que durant quelques années j’ai vu la vie d’en haut.

Le nom seul annonçait la couleur sans ambiguïté. Pourtant j’ai toujours aimé cette appellation “Les Brouillards”. Cette note de poésie lugubre, inattendue planant sur ce théâtre inquiétant le rendait séduisant.  Mystérieux même, pareil à ces contrées perdues, froides et élevées où flottent des vapeurs crépusculaires.

Dans ce bout du monde morose, la brique et le béton s’allégeaient par la simple évocation des “Brouillards”. La misère en devenait aérienne.

Dés que je pensais ”Les Brouillards”, même sous un jour clair, m’apparaissait un rêve blafard. Une chimère cafardeuse, austère, romantique à l‘écart du centre-ville historique de Saint-Ouen-L'Aumône.

Juste après avoir tourné devant la vieille église, endroit empreint de ce charme désuet propre aux villages traditionnels de l’ïle de France, une route, puis un chemin menaient vers.ces sommets de mélancolie : “les Brouillards”.

Un univers troublant de vent, d’incertitude et de lent désespoir. Une chaussée bordée de friches et de tristesse. Des herbes folles, du ciment, un horizon sombre. Et puis, au-dessus de ce monde à l’écart, des nuages comme des neiges éternelles.

Une masse noire constituée d’on ne sait quel éther ténébreux.

“La cité des Brouillards” effrayait tout étranger des lieux.

Elle me donnait le frisson à moi aussi. Et m’enchantait.

Dans les hauteurs ternes, pesantes, denses de l'une de ces tours des “Brouillards” qui aujourd’hui n’existent plus, j’ai laissé les fumées de ma jeunesse.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://youtu.be/VPqXu8TCzAU

https://rutube.ru/video/689d86448f1119ffacb0ee189c23ff92/

http://www.dailymotion.com/video/x2yfgl4_tours-fantomes-saint-ouen-l-aumone-raphael-zacharie-de-izarra-182_school

http://www.dailymotion.com/video/x2yfugm

Saint-Ouen-L'aumône, Cité des brouillards, Chennevières

lundi 13 juillet 2015

1120 - Mon minuscule Q.I. de 65

Moi, j’ai un Q.I. de 65.

Largement au-dessous de la moyenne qui se situe aux alentours de 90.

Pourtant avec mon petit 65, je vis heureux.

Il y en a qui se pavanent et se sentent au-dessus de la mêlée parce qu’ils ont un énorme Q.I. Moi aussi je fais le coq et me sens à part, riche de mon modeste 65. Je suis, en effet, dans la catégorie extra minoritaire des gens possédant un Q.I. d’huître.

Avec cet humble bagage cérébral, je fais des miracles. Comme ce présent texte par exemple, où j’explique mon bonheur, ma fierté d’être un sous-doué épanoui. Pour ne pas dire un gros “gogole” auto-satisfait.

Econome de lumière, j’avance dans la vie avec sobriété, lenteur et grande simplicité, sans vain artifice. 

Pourquoi s’ingénier à aller loin coûte que coûte, surtout quand on n'a, comme moi, qu’un tout petit vélo ? Au nom de quelle cause suprême devrais-je singer ceux qui foncent, brillent, bouillent ? Ma voie est celle qui est à ma portée, non celle qui est trop large pour mes pauvres semelles. Ma place n’est pas dans les sommets mais dans les racines. Non dans les efflorescences mais dans la sève qui sourd. Guère plus dans les nuages mais dans l’humus.

Ai-je besoin de me rendre jusque sur la Lune pour trouver un sens à ma présence sur Terre ? Je peux me passer de fusée, mes deux pieds et mon Q.I. de 65 suffisent : il me faut juste cheminer entre le seuil de mon foyer et la porte d’en face, à la rencontre de mon voisin de palier. Pour faire ces quelques mètres, est-il nécessaire d’avoir un QI de génie ?

Moi le grand IZARRA j’ai un tout petit Q.I. de 65, qui aurait pu le croire ? Le verdict est tombé : mon quotient intellectuel ne dépasse pas 65. Ma capacité à recevoir la clarté du jour en plein coeur, à sourire au monde, à m’émerveiller de toutes choses n’a heureusement rien à voir avec la grandeur des chiffres du Q.I... La qualité relationnelle vis-à-vis de mes semblables non plus : je crache au visage des uns et destine mes mots pleins de miel aux autres, indépendamment de mon Q.I. riquiqui.

Depuis mon Q.I. horizontal demeuré bien au ras du sol je vois avec acuité ce que les têtes trop haut perchées ne voient plus, c’est à dire l’essentiel : l’homme est une fourmi unie aux autres fourmis.

Avoir un Q.I. élevé, de même qu’un Q.I. très faible, n’est pas une fin en soi. Certains à force de se noyer dans les fumées du siècle perdent facilement de vue leurs pieds posés sur le sol.

L’homme s’enrichit de l’homme, quel qu’il soit. Voilà ce que me permet de percevoir mon bref Q.I. de 65 et que devraient également percevoir ces oiseaux de vol supérieur censés y voir beaucoup plus clair que moi depuis leurs positions zénithales.

Avec mon léger quotient intellectuel de seulement 65, au moins je vois encore où je marche, où je vais, ce que je fais.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://youtu.be/oTlbv9M81bU

http://www.dailymotion.com/video/x2xw0ir

dimanche 12 juillet 2015

1119 - Hypersensibles mollassons

Je ne supporte pas les êtres hypersensibles. Les gens trop émotifs sont des brindilles, des crevettes, des oeufs de poulette.

Moi j’aime les zèbres à mon image : les durs, les forts, les increvables. C’est à dire les lions.

Je préfère les chênes aux roseaux, les loups aux caniches, les aigles aux moineaux.

Un hypersensible ça tremble, ça pleurniche, ça craint le froid, le chaud, le tiède, ça se laisse ébranler par tous les vents, emporter par les jours qui passent, briser par les mots. Ca s’alarme pour des riens, se retourne sur des ombres, prête attention à des chimères, se laisse endormir par des sornettes. Ca a beaucoup à dire sur bien peu de choses...

Avec moi les hypersensibles sont vite KO. Je souffle sur leur face de plâtre comme le ferait un ouragan sur une marguerite. Avec ces romanesques douillets, je suis comme un taureau qui fonce sur des papillons ! Ha si je pouvais rendre ces guimauves aussi solides que le granit, changer ces bananes flasques en d’âpres et anguleux silex !

L’hypersensibilité est le terreau des ramollos, des perdants, des victimes, des faibles. Eprouver des sentiments intenses pour une fourmi écrasée, une feuille morte, un vase brisé, c’est déplacé.

L’insensibilité, la froideur, le cynisme, l’humour noir, le rire cinglant et la pensée féroce sont les instruments naturels, ludiques et pédagogiques avec lesquels je combats la molle, mielleuse, morbide hypersensibilité qui transforme en larves navrantes les enfants de Zeus.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/egG13M9g5D4

vendredi 10 juillet 2015

1118 - Marcel Laculotte

Vulgaire, populaire, outrancier, Marcel Laculotte était un gros porc. Un énorme verrat sans aucune éducation, dénué de toute délicatesse, plein de manières porcines toutes plus révoltantes les unes que les autres. Dans sa cervelle primaire on ne trouvait que du fumier en guise de réflexion. Des patates pour toute projection dans un futur à court ou long terme. Du vin rouge bon marché dans tous les autres espaces restants de son esprit...

Ajoutons que le plus beau de ses rêves consistait en une grosse paire de nibards surmontés de rondelles de saucisson de montagne.

D’une goujaterie extrême, il n’hésitait pas à sortir dans la rue sa longue verge malodorante devant des religieuses pieusement recueillies ou d’honnêtes épouses rentrant du marché. Actes obscènes publics invariablement accompagnés de plaisanteries des plus graveleuses...

Aux bonnes soeurs horrifiées il réservait ces mots innommables :

“Hé les morues à face de cureton, vous avez vu ma grosse anguille ? Vous voulez que je vous la foute au fond de vos tiroirs-caisses ? Je vais vous déposer mon obole dans le trou de la culasse, vous n’aurez plus qu’à aller la chier directos à la gueule de l’évêque ! C’est du liquide, et du bon ! Y vous rendra la monnaie en vous remplissant par la fente comme dans les troncs de l’église, ce couillon !”

Aux ménagères outrées qui généralement laissaient dépasser quelques trésors potagers de leurs cabas alourdis :

“Dis la pétasse, tu veux voir ce qu’est une vraie carotte pour faire ta soupe du soir, espèce de grosse putain de mes deux ? Tiens regarde ça ! Ca va te changer de la nouille de ton cocu de mari ! Avec ce connard t’as du potage de pédé mais avec moi t’auras de la bonne crème de taureau !”

Humour indigeste ne faisant rire que lui-même...

Capable du pire, il déboula même dans une église le grand jour de communion solennelle, prit la place du prêtre médusé et, remplaçant le son de l’harmonium par son rire sonore et puissant d’ivrogne impénitent, se mit à uriner à grand jet face à l’assistance composée de tendrons pour le  moins amusés, de mères pétrifiées et de vieilles rombières au bord de l’évanouissement...

Le scandale fut extraordinaire.

Perturbateur, sans principe, gratuitement salace, volontairement choquant, il s’amusait des réactions épouvantées de ses semblables éduqués. Ainsi, s’invitant à des mariages, il aimait particulièrement jeter à pleines poignées des bouses de vache fraîches au visage des notables. Aussitôt son forfait commis, il n’hésitait pas à mettre sa main encore pleine de merde de bovidé aux fesses des mariées abasourdies, et ce au risque de décupler le courroux général ! Il ne craignait d’ailleurs jamais les coups, fuyant comme un dératé une fois sa “farce” accomplie, le gros rouge qui à ces occasions distendait son bide agissant comme des ailes.

Les jours de commémorations patriotiques il déféquait sans vergogne ni hésitation au bord des monuments républicains en pleine minute de silence, se torchant volontiers avec le drapeau tricolore lorsque celui-ci était à portée de main, le tout devant une assemblée incrédule.

A certaines funérailles d’inconnus, muni d’un mégaphone il adressait les pires inconvenances pornographiques qu’on eût jamais ouïes d’oreille humaine !

Etrange conception du sens humoristique...

Précisons que pour pouvoir multiplier sans entrave ses immondes excentricités, il changeait régulièrement de paroisse, de village ou de quartier, se joignant aux cérémonies loin de son lieu d’habitation, là où nul ne le connaissait.

Bref Marcel Laculotte qui menait au grand jour sa petite vie de rigolard était, mis à part ses quelques écarts de conduite, un homme tout à fait ordinaire.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://rutube.ru/video/bf299e8188276ba6a4663a033f21eab7/

https://youtu.be/Lwg9VmqgUIY

mercredi 1 juillet 2015

1117 - Farrah Fawcett : trempette dans la mort

J’ai vu sur son visage une virginale écume, des horizons mystiques, des clartés galactiques et des flammes douces comme l’orage.

Sa bouche était un feu sage, ses joues des glaciers, ses yeux deux rêves incarnés dans deux orbites.

Son sourire c’était de la neige, son front de l’azur, son regard une onde. Et ses larmes, c’était encore de la lumière.

Caressante et carnassière, entre ange et méduse, ailée tout en ayant les pieds bien plantés sur le sol américain, elle rayonnait du haut du chef jusqu’au bas du col. Mais guère plus. Le reste étant osseux, squeletique, anguleux, humain.

Qu’importe ! L’éclat de cette tête de fée relevait du cosmique.

Avec cette sève Lactée dans le sang, cet océan de chasteté sur la peau et ces cratères de Lune dans la chevelure, j’imagine qu’elle devait chier des nébuleuses !

Farrah fawcett vivante me faisait crever de soif, morte me donne le vertige.

Vive, elle m’incitait à l’irréel. Endormie dans sa tombe, elle me chasse de mon sommeil en brisant mes chimères. Et je la vois telle qu’elle est : onirique même réduite en poussière.

Sous le soleil ou sous la terre, celle qui fut idéale est restée une inextinguible conception parce que gravée dans mon âme, c'est-à-dire dans le Ciel.

Un aimant pulvérisé conserve ses effets, un œuf écrasé n’élimine en rien le principe de rotondité et le soir n’empêche pas l’aube. La beauté est comme un magnétisme, une irradiation : elle survit aux changements des formes et demeure dans l’éther, invisible mais intacte parmi les gloires de la Création.

Elle flotte dans l’air comme un poème, éternellement après le silence de la lyre.

1116 - Ma morte

Ce soir j’ai rendez-vous avec une personne étrange.

Un être sans bras ni jambes qui est une bête, un fauve, une âme.

Un visage dans la nuit. Une image venue d’ailleurs. Un rêve dans le noir. Une tête dans le vide.

Une bulle de lumière issue de l’infini.

Elle sera là, comme un crâne sorti d’une tombe. Pareille à un spectre, jouant avec son air, sa figure, ses allures, son regard -et sa robe de morte- pour on ne sait quel théâtre.

Belle, morbide, ainsi qu’une amoureuse toute en phosphore.

Je fixerai cette femelle et elle m’endormira en diffusant son éther. J‘inhalerai son crachat de vipère sous les constellations, sans bruit.

Ses hormones jetées à ma face, comme un maléfice, feront naître en moi un songe.

Un songe qui ressemble à la vie.

Et sous l’effet de ce parfum, au petit matin je ne saurai plus si j’ai rêvé ou si j’ai vécu.

Cette désincarnée, cette éternelle, ce cadavre immortel que je vais rejoindre bientôt, on la nomme Madame la Lune.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://rutube.ru/video/f895bb18e9c66df8cb8d5ef6fafbe24b/

https://rutube.ru/video/4d4485436466ec1e0cf5a7b8eac2cc95/

https://rutube.ru/video/d1865f6fdfbd4487da6252b3e62d02f5/

http://www.dailymotion.com/video/x5spjrg

http://www.dailymotion.com/video/x4p133u

https://www.youtube.com/watch?v=2KJVHFYGkps&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x2wn6h7

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vendredi 12 juin 2015

1115 - Le bouquet

Mais qui donc avait déposé incognito cet énorme bouquet de camélias devant la porte de sa maison ? Avec, en évidence, ce simple mot écrit à la main : “UN ADMIRATEUR SECRET”...

Qui pouvait bien admirer cette pauvre Rose qui en réalité ressemblait plus à une ronce qu’à la fleur somptueuse que par son nom de baptême elle était censée incarner ?

Quel inconnu transi d’amour pour cette épine avait eu l’idée incongrue de venir illuminer son foyer de solitude et de tristesse avec un présent aussi ostentatoire, malvenu, importun, attirant les regards du voisinage par tant d’éclats immérités ?

Le laideron, partagé entre ivresse et effroi face à ce témoignage amoureux digne d’un de ces romans de la collection Arlequin qu’elle dévorait depuis l’âge de ses premières menstruations (la célibataire aux traits ingrats était également fort sotte), se demandait si son heure de gloire, après tant de misère, de rêves tués dans l’oeuf et de frustrations intimes n’était pas enfin venue... Comme si les vingt années qu’elle venait de passer dans le tombeau d’un bonheur avorté légitimaient aux yeux du Ciel cette délivrance certes tapageuse mais prometteuse. Deux décennies en compagnie des toiles d’araignées d’une destinée sans joie, autant de jours brisés par des idées noires, une éternité consacrée à la poussière d’un quotidien mortel, des milliers d’heures ensevelies sous des tonnes d’ennui...

Ce poème végétal signait la fin de son calvaire.

Trônant à présent sur la table du salon, il éclairait les murs de la demeure. Mais surtout, l’âme de sa destinataire.

Rose pour la première fois dans sa sinistre condition de recluse, de rejetée, d’inutile, se sentait envahie par la lumière réparatrice d’une puissante onde solaire. Elle se régénérait de minute en minute devant cette brassée de caresses parfumées qui lui était destinée. Les vingt années de larmes et de désespoir derrière elle s’effaçaient très vite, s’évaporaient comme de l’éther, puis disparurent totalement.

L’enfer était passé. Désormais il n’y avait plus que l’avenir, c’est à dire le meilleur. Et elle saurait bientôt comment se prénomme son paradis. Il viendrait se manifester à visage découvert après l’avoir si romantiquement avertie de son existence...
Rose était aux anges.

Euphorique, elle attendait l’heureux dénouement de ce mystère... Le soir-même peut-être viendrait-il frapper timidement à sa porte ? Ou le lendemain ? Ou alors dans une semaine ? Son attente à vrai dire était une délicieuse angoisse et elle espérait que ce divin supplice durerait un peu plus longtemps... Retarder l’horloge du destin rendrait le moment fatidique encore plus intense ! Elle souffrait non plus de malheur mais de délice et cet incendie la rendait vivante, enfin.

Le regard perdu dans la composition florale, elle s’interrogeait sur l’identité de l’expéditeur. Cette énigme ajoutait de beaux nuages blancs à son nouvel horizon d’azur. La grisaille de ses anciennes certitudes n’existait plus. L’intrusion romanesque de ces camélias dans sa vie était la preuve qu’un homme l’aimait et qu’elle allait vivre dès lors sous le soleil et non plus dans un caveau.

Ce cadeau qu’elle avait estimé bien saugrenu dans les premiers instants de la surprise lui était finalement devenu un objet favorable pour son image publique. Fière de cette revanche du sort, elle fut heureuse que l’entourage eût connaissance de cette faveur inattendue. Et particulièrement sa voisine d’en face, une beauté insolente qui collectionnait les succès galants pendant qu’elle, se morfondait dans son cachot de vieille fille.

Mais aujourd’hui elle ne concevait plus aucune aigreur à l’égard de sa charmante voisine d’en face. Depuis la réception des camélias, son coeur avait changé. La perspective de l’hyménée avait réussi une impossible alchimie. L’amère pomme dont nul ne voulait n’était plus qu’un sucre d’orge. L’élue se sentait comme l’héroïne d’un roman de la collection Arlequin.

Bref, Rose, noyée dans son océan de ravissement et se sentant consolée, débarrassée de toute rancoeur, remplie de bonté, débordante d’allégresse alla, dans un esprit de paix et de partage, faire part de sa félicité à sa voisine, la jolie créature qui faisait succomber tous les mâles...

Elle lui exhiba le mot qui avait accompagné la gerbe fleurie comme le plus précieux des trésors, la promesse d’une révolution sous son toit d’esseulée : “UN ADMIRATEUR SECRET”.

mercredi 27 mai 2015

1114 - Farrah Fawcett, filament au firmament

Elle est morte, la belle incarnée aux yeux plein d’azur et à la chevelure solaire. Elle a été rongée par le néant, celle qui respirait l’air de notre Terre avec des sourires éclatants.

Elle est dans le tombeau, l’icône chaleureuse. Elle est devenue charogne, la crinière d’or.

Dévorée par le sort, avalée par le temps, digérée par le cimetière.

Et il fait désormais la grimace dans le caveau, son visage d’ange. Hier adorable, à présent déplorable.

Il dort pour l’éternité, ce cadavre d’os et de dents que nous prenions pour un élixir de jouvence, une eau pure, un rayon de lumière, avant sa chute sous la stèle. C‘est que, éblouis par cet astre de chair, nous en oubliions son extrême fragilité, sa pourriture future.

Sa beauté était une fumée électrisante et nos âmes s’électrocutaient contre cette image. Sa face reflétait une certaine idée que l’on se fait du Ciel. Nous nous en enivrions jusqu’à croire à la permanence de ce mirage. Nous étions sous l’effet d’un stupéfiant esthétique. Et puis les jours, le quotidien, la vie qui passe ont fini par éteindre, ensevelir et désagréger ce soleil.

Cette Vénus à la mâchoire martiale, née -comme toutes les statues- pour l’immortalité, est cependant passée de l’onde à la cendre, de la flamme à la poussière, de l’atome à la tombe.

Mais en réalité, son cercueil tout juste refermé, sa fosse à peine ouverte, elle commençait son entrée dans le grand cycle cosmique. Intemporellement, objectivement, concrètement. Hors de nos humaines vues qui, tant à l’échelle atomique que sidérale, sont fort brèves.

Ce qui explique que ce n’est pas dans les chimères de mes rêves que je la revois mais, au coeur de mes nuits, en pleine insomnie et en toute lucidité, à travers les lointaines étoiles.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/3a9ad80d007a25a7841cf4cb73ec6355/


https://www.youtube.com/watch?v=OdFxPwhSkEY&feature=youtu.be

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mardi 26 mai 2015

1113 - Sarah

Je voyais le fond de la mer dans ses yeux noirs et la légèreté des étoiles sur son front pâle.

Elle avait la beauté triste et sereine des sirènes un peu grasses. Sarah était un océan de misère et de merveilles mêlées. Pour la résumer : un gros poisson qui nageait dans l’azur.

Ses charmes banals et ses névroses mystiques la rendaient aussi terne que séduisante, entre chienne mordante et princesse léthargique. Ses lèvres étaient une moue permanente dédiée aux choses de la poésie, aux morues du grand large comme aux cimetières des petites causes.

Cette pauvre créature incarnait une riche idée de la Création.

Lourde, laide, lente, molle, elle brillait telle une limace orange sur fond de boue. La bave de son coeur reflétait l’or de son âme : des mots purs, idéaux, extrêmes et délicieusement douloureux.

Sa tête morne dégageait des airs éclatants. Parce qu’elle appartenait à une chimère, elle me refusait sa flamme mais me destinait ses appas. Manière détournée de joindre nos cerveaux en éruption...

Calculatrice mais néanmoins conciliante, l’intelligence et la sensibilité la faisaient chavirer.

Je suis monté très haut pour un sourire de Sarah et elle est descendue jusqu’à mes pieds pour venir pleurer son amour flasque de méduse.

C’est que la vache marine aimait se faire passer pour... une vache marine.

Sarah naviguait dans ses larmes, elle est repartie loin de ma rive.

Il m’arrive parfois d’attendre désespérément le retour de cette écume.

VOIIR LES DEUX VIDEOS :

https://rutube.ru/video/4dba76c3dfb15b643dab0340c77edeee/

http://www.dailymotion.com/video/x46o32c

https://www.youtube.com/watch?v=it3fXyMpNWU&feature=youtu.be

Liste des textes

2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet