dimanche 7 août 2016

1189 - L'esprit des corps

Ce texte a été écrit dans le même esprit que “TEXTE A PIGEONS” http://izarralune.blogspot.fr/2012/03/950-texte-pigeons.html

M’inspirant du procédé littéraire malhonnête mais efficace consistant à écrire de belles phrases incompréhensibles, voici un texte totalement dénué de sens que je viens d’écrire pour mieux tourner en dérision les paroles saugrenues issues de la chanson absconse de Bob DYLAN “Adieu Angelina“, Bob DYLAN considéré comme le plus grand poète américain aux yeux de certains !

C’est un texte absurde mais que l’on pourrait quand même faire passer pour une oeuvre profonde aux yeux de certains gogos(recrutés notamment parmi les adeptes de RIMBAUD). 

Construit avec de seuls artifices verveux, de purs clichés alambiqués, ces évocations sont totalement creuses mais bien clinquantes. De quoi tromper non seulement les naïfs mais également certains exégètes enivrés des vents stériles de ce siècle d’hérésies littéraires. Bref, ce texte est une belle imposture que certains esprits faibles prendront pour un authentique poème.

Que la rigolade commence !

Les hommes sont des insectes, les insectes des dieux. Les uns ont de l’esprit, les autres des ailes.

Cet Univers est celui des miracles et des illusions, des mirages et des actions. Une vision lucide et lointaine des choses, le terrain vague des idées, l’océan des clartés incertaines.

Le monde est la réalisation de nos rêves et le sommeil des éveillés que nous sommes est peuplé de silhouettes étranges aux noms pourtant familiers.

Des gouffres sort de la lumière, du ciel tombent les eaux et les germes de la Terre.

Et les créatures des plaines s’abreuvent dans les ruisseaux, et les hôtes des airs chantent pour ceux d’en bas.

Les sommets s’éclaircissent des vérités qui sont dites et les pierres les plus dures sont les plus précieuses.

Ce qui dure brille comme un soleil et ce qui est pur bat comme un coeur.
Ce qui est vif pleure et rit, ce qui est mort plane et prie. Ce qui bouge est flamme, ce qui gît est éther.

Et tout à ses racines.

Dans ce brouillard lumineux, entre ces horizons de neige et d’azur, de roc et de chair, les astres ressemblent aux fleurs et nos âmes légères s’envolent comme des papillons.

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lundi 1 août 2016

1188 - Mon bonheur simple

De la vie je ne demande que la lumière du soleil et ses reflets sur la Lune, de la pluie sur mon front et de la neige sous ma semelle, sans oublier la grêle dans mon jardin.

Je veux que chaque plainte des saisons, chaque chant de la Terre berce mes nuits ou les hante. Je souhaite beaucoup d’heures pleines et peu de pertes de temps.

Mais aussi, quelques salutaires amertumes à savourer philosophiquement, afin de me faire apprécier la douceur des fruits cueillis ici et là au gré des jours qui passent.

Du vent dans la tête et de la liberté entre mes ailes, c’est tout ce qu’il me faut pour être heureux.

Bref, de l’existence je n’attends que l’essentiel, c’est à dire deux fois rien. Je ne réclame du Ciel que ce qui est gratuit, simple, sans valeur pour le reste du monde. Je n’exige rien d’autre que ce qui me tombe sur la tête, pousse sous mes pieds, entre dans mon coeur.

Je prends ce qui vient avec une infinie gratitude, accepte ce qui ne vient pas avec autant de légèreté, et en retour de ces trésors quotidiens je distribue gracieusement à qui le veut tout ce dont je n’ai pas besoin.

Je me nourris de blé dur et de mots tendres, d’eau claire et de sentiments troubles, de fleurs fraîches et de souvenirs de marbre, de pensées neuves et de vieilles recettes ayant fait leurs preuves : je chemine du sol au firmament d’un pas alerte, confiant, serein, sans autre bagage sur le dos que mes certitudes de papillon.

Je ne me fâche ni du gel ni du sel, ni du sec ni de la suée. Tout m’est joie, tout m’est vin ! Le givre et et le feu, l’onde et l’éclat, la flamme et la sève sont le suc des éléments.

Je m’abreuve à grands flots de ce qui est vif, glacé, brûlant, tiède, âcre, suave.

Ce qui est doux est excellent. Ce qui pique est encore meilleur.

Je ne maudis rien de ce qui est. Rose et ronce sont pour moi choses aussi divines l’une que l’autre, miracles sortis d’un même souffle, peintures d’un même tableau.

Quand la vigne est sucrée elle m’enivre de son nectar. Si elle est aigre elle embellira mon potager. Rien ne me déçoit dans la Création, tout y est bon, beau, précieux. Les diamants peuvent me servir de pierre comme les cailloux faire office de bijoux. Le spectacle des étoiles jamais ne me lasse, nul parfum ne s’émousse en moi et chaque soir le coucher prend des couleurs différentes.

Et lorsque les saveurs sont les mêmes, elles sont toujours délectables.

Bien des incrédules, étonnés de me voir sourire de mon sort, se demandent comment je peux être comblé avec ce qu’ils prennent pour des miettes...

Qu’ils le sachent : c’est parce que mon corps se satisfait de l’esprit des choses qu’il en rend tant à mon âme !

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https://rutube.ru/video/8cd2244726d37d01a9d1c994700f0e60/

http://www.dailymotion.com/video/x4mtmw0

vendredi 29 juillet 2016

1187 - Critique du film "BLACK STONE"

Une histoire regardable dans la première partie, sobre et passablement intéressante mais qui vers la fin succombe à la facilité -pour ne pas dire à l'imposture- de l'hermétisme onirique. Un procédé certes assez habituel dans le cinéma dit d'auteur, mais malhonnête selon moi.

Bref avec ce film on est encore confronté à une bonne masturbation cinématographico-intellectuelle.

Une recette évidemment hautement prétentieuse sans vouloir s’en donner les airs... Ou plus exactement, maladroitement poétique. Le type de “survol des sommets” sans queue ni tête au moyen d’ailes psychédéliques. Un genre magico-onirico-hermétique qui laisse sans voix parce que sans saveur à force de prendre de trop grandes distances avec le réel. Une farce involontaire vue et revue dans le cinéma d’art et d’essai. Bref, quand le grand n'importe quoi est sensé dire de grandes choses "intelligentes et sensibles"...

Une oeuvre en partie absconse que bien des gogos -et des bobos- s'empresseront de faire semblant de comprendre et d'admirer juste pour ne pas passer pour des bourrins...

Sauf qu'à moi on ne fait pas ce coup, tellement classique que je m'étonne qu'il fonctionne toujours !

Rappelons que le vrai génie du cinéma, et c'est valable dans tous les domaines artistiques, se révèle dans la clarté, la simplicité, l'accessibilité.

Ici on cherche très visiblement à endormir le spectateur avec les brumes de l'approximation narrative, de la fatuité esthético-pompeuse, des silences à creuses résonances de cloches.

Autrement dit avec “BLACK STONE” on a affaire à une pure et simple -et énième- tentative d'enfumage d'un public prétendument sélectif !

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https://youtu.be/ZOYJjHApdcY

https://rutube.ru/video/a972fd5deadfc38bb26f6fd3c80705b2/


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mercredi 27 juillet 2016

1186 - La brume

La brume de novembre enchante mon âme lunaire.

Le brouillard de l’automne est l’écume du ciel, le point culminant de l’année, le sommet des jours sans histoire.

C’est un nuage descendu sur Terre, un vent immobile qui fige le temps, un tombeau humide qui dissimule les corbeaux et fait ressortir leur chant rauque au coeur du silence.

Ce vaste fantôme de la morte saison qui m’entoure blanchit mes pensées, éclaire mes pas, et vaguement me fait quitter le sol...

La bruine est un poème d’eau et de blancheur berçant oiseaux des champs et esthètes égarés.

Je suis heureux et serein en pleine fumée : c’est dans ces vapeurs que je monte et que je m’envole.

Derrière ce voile laiteux la Lune se montre encore plus proche, plus amie, plus spectrale.

Alors son sourire pâle, si paisible, se confond avec son front de moqueuse, avec ses joues de joueuse, avec sa chandelle de morte et je ne sais plus très bien qui m’appelle dans le firmament... Un rêve ? Un clair cauchemar ? Un nouveau visage ? Une vieille chimère ?

Lorsqu’aux soirs propices s'installe la nébulosité, des ailes -froides ou vives je ne saurais le dire, mais molles et muettes c’est certain- me font voyager vers les horizons inconnus, phosphorescents, doux et inquiétants de Séléné, les nappes lactescentes d’en bas répandant leur haleine fantasmagorique sur le satellite qui, imprégné de mystère, diffuse sa lumière de cadavre.

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mardi 12 juillet 2016

1185 - J'écrabouille les bananes molles !

Moi je n’aime pas les gentils. Je les déteste même. Je les méprise et les incendie de la casquette aux chaussettes mais toujours par derrière, jamais de face, leur édulcorante bêtise les empêchant de voir les flammes de Zeus.

Ces agneaux ne voient pas plus loin que mes sourires trompeurs, ignorant que mes crocs sont faits pour les croquer.

Bref, les endives m’ennuient.

Ces andouilles au coeur pur sont des cornichons à la cervelle vide.

Moi je suis un méchant, un vrai, un dur à la dent tueuse, un chien féroce, un dévoreur de nouilles.

Leurs bonnes intentions étalées sans pudeur sur leurs blogs insipides ou dans les sables poisseux de FACEBOOK sont mes mets favoris : d’une seule bouchée j’avale leur foin sec et pâle mais quand même bien croustillant sous mon palais de feu.

Je me rassasie tout d’un bloc de leur mélasse : leurs hommages lénifiants à leur mémé, leur amour flasque pour leur cabot, leurs ruptures conjugales conjuguées à tous les passés pas simples, leurs fades souvenirs d’enfance, leur tiède tempérament de caniche, leurs larmes d’escargots baveux adressées aux chanteurs à la mode... 

J’anéantis ces fumées incolores d’un simple souffle, fais disparaître ces niaiseries d’un seul coup de mâchoire assassine, réduis à zéro ces héros de l’insignifiance !

Moi le dragon rigolard, j’écrabouille ces limaces larmoyantes. Je me délecte du spectacle des viscères de ces mollusques répandus dans le caniveau des joyeux-affreux dont suis l’empereur incontesté !

Les bonnes âmes qui écrivent des poèmes sur la douceur des sentiments m’écoeurent au plus haut degré. Les natures sensibles qui pleurent de compassion sur les malheurs des autres m’inspirent les plus cruelles représailles. Les oies blanches qui aiment aider les pauvres et le faire savoir au monde entier méritent la récompense de mon encre vengeresse la plus sanglante.

Ces “belles personnes” aimant chanter les “belles choses” et partager les “belles pensées” de leur “belle vie” sur le NET, je leur balance à la tronche les rats crevés et les chatons éventrés de mes plus “belles intentions”...

Avant de massacrer la banane blanche qui leur tient lieu de face d’un définitif, atomique, pulvérisateur coup de talon izarrien !

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https://rutube.ru/video/857920904a5043fd485bc49c624e70f6/

http://www.dailymotion.com/video/x4k1hdy

dimanche 3 juillet 2016

1184 - Le mur de parpaings

Tout est givré et la clarté du matin illumine le béton d’une petite construction sur un terrain privé.

En cet hiver ensoleillé, les parpaings sous le gel reflètent le ciel.

Et la glace ressemble à l’azur.

Le froid est vif, l’air léger et à cet instant sous les yeux d’un enfant plein d’éveil -ou de folie- l’érection de ciment devient transparente.

La propriété est assez grande, quoique banale.

Les gens qui vivent ici sont passablement lourds, épais, béotiens. Ainsi que le voisinage. Et même toute la rue. Seule la progéniture de cette société de lourdauds, dehors, rit et chante. Eux les adultes bouffent, boivent, paressent, se chauffent, à l’intérieur. Leurs voitures sont neuves, leurs femmes pré-ménopausées, leurs aspirations vulgaires.

Mais revenons à la maison dont dépend le bétonnage évoqué...

Cette demeure moderne tout confort que les propriétaires trouvent fort belle est bien évidemment fort laide : pragmatique, blanche, bien carrée, bien isolée, bien chauffée, dûment remboursée.

Et ce mur de rectangles couleur cendre dans la blancheur de cette matinée de janvier, le dernier de leurs soucis d’épiciers bedonnants.

C’est ce qu’il y a dans cette maçonnerie sommaire qui les intéresse. Là dorment les outils d’été : tondeuses à gazons, pneus de rechange, tronçonneuses et autres inepties d’adipeux Duponts.

Bref, un semblable mystère se dégage et de la matière rêche, grise, gelée que constitue cet abri et de la couche de givre blanchissant le monde.

Et submerge une jeune âme.

J’ai dix ou onze ans, je suis dans un village habité par des veaux, nommé Warloy-Baillon, et à travers une architecture basique faite de blocs rugueux, érigée par un de ces bovins qui m'entourent, je perçois subitement toute la subtilité de l’Univers.

Pour moi l’opacité des choses n’est plus un voile, plus une barrière : l’essentiel transperce la pierre, traverse les agglomérats et l’éclat de la neige se révèle en toutes circonstances aux natures éthérées.

Une quarantaine d’années après, je garde de cette expérience un souvenir aussi lumineux qu’au premier jour.

J’ai entendu dire que les veaux de mon enfance étaient devenus des boeufs, là-bas, à Warloy-Baillon.

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mercredi 29 juin 2016

1183 - Chunibala Devi

Issue des brumes du monde -née en Inde en 1872 ou 1875 en fait, on ne sait pas trop la date exacte-, c’était, à l'heure de sa consécration, une souche aux racines sèches, aux doigts crochus, à l’oeil ardent

Avec un sourire de sorcière.

Actrice du cinéma indien de son état, rendue célèbre en 1955 dans le film “LA COMPLAINTE DU SENTIER” à l’âge canonique -et approximatif- de 80 ans, qui fut également l’année de son trépas, Chunibala Devi est une statue d’un temps reculé.

Une momie de la cinématographie enfouie dans un passé de lumières mais aussi de fumées. Voilà pour la renommée publique.

Et, sur un plan plus personnel, une ombre du néant, un spectre de cendre, une tombe désagrégée, une pierre enterrée, un rêve érodé, bref un songe immensément lointain selon les vues aseptisées et fusantes de notre époque faite pour l’octet, réglée à la milliseconde, taillée au laser.

Une silhouette morte, une vague ensevelie avec des milliards de vagues semblables dans l’océan des siècles, un fantôme disparu et archi-oublié du reste de la planète.

Un visage effacé de la surface de la Terre. Réduit en cendre dans le souvenir des hommes.

Sauf dans un recoin de mémoire de quelques fins cinéphiles et avisés connaisseurs.

Ce vieil arbre anguleux, cette face de fable aux rides bibliques, cette écorce humaine sortie d’un peuple immémorial, cette femme immortalisée par la technologie, mais dissoute depuis si longtemps dans l’air, le sol et les jours anonymes, rendue au Cosmos depuis belle lurette, ces traits d’une humanité éloignée, qui aujourd’hui nous sembleraient effrayants, permettez que j’en parle avec ravissement.

L’image de l’édentée aux cheveux couverts de givre surgie d’un univers à jamais révolu, d’une société disparue, périmée, me hante et m’enchante.

Cette chandelle usée aux allures folkloriques, figure ancestrale d’une Inde légendaire, transportée jusqu’en 2016 par le miracle de la photographie est comme l’incarnation des dix mille ans nous ayant précédés qui plongerait son regard -figé sur la pellicule- dans notre futur.

Une ricaneuse qui nous fixe avec insistance, nous et ceux de demain. De ses prunelles de chouette déplumée se sachant proche des cailloux, des pissenlits et... Des étoiles.

Celle qui nous adresse son air malicieux fut la star d’un autre système, celui d’avant Bollywood, c’est à dire le fruit défraichit d’une industrie d’artifices ayant perdu de vue ses gloires éteintes.

Pour toutes ces raisons que j’ai dites mais aussi pour celles que je n’ai pas dites, communes à chacun d’entre nous, cet épouvantail est fascinant parce que bientôt papillon.

Vieille peau vouée à la poussière qui symbolise l’éternité du sable formant le bord de la mer humaine.


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vendredi 24 juin 2016

1182 - Roi de France

Afin que nos terres s’azurent de légèreté, d’esprit et de noblesse retrouvée, pour que le lys reblanchisse nos vallées et pour que rechantent nos clochers, pour qu’au fond de nos campagnes, aux sommets de nos cités et dans le coeur de chaque français se lève un jour prometteur et brille un soleil de vérité, c’est un roi qu’il nous faut.

Un maître couronné d’étoiles, vêtu d’or, chaussé d’humilité. Un bon souverain ami du Ciel, frère du sillon, père de nos familles.

Et protecteur de nos foyers.

Une autorité très chrétienne, un sang très bleu, une figure très haute.

Pour que l’on prie chaque dimanche dans chaque église en y prononçant pieusement son nom, pour que l’on boive à sa longévité, pour que de Lille à Marseille l’on banquète à l’héritier du trône qui nous serait donné et pour que de la Bretagne au Mont-Blanc l’on dise Sire, Sa Majesté, Sa Grandeur, c’est un roi qu’il nous faut.

Parce que l’homme est fait pour être heureux, parce que son âme réclame sa part de lumière, parce que sans astre au-dessus de sa tête il se sent bien seul et parce que la France sans son Dieu est bien sombre, c’est un roi qu’il nous faut.

Parce qu’il est beau, bon, bien et juste d’avoir en notre pays un vaste palais avec dedans son hôte royal aimant son peuple, très sage et très saint avec son sceptre, c’est un Louis qu’il nous faut.

Parce que nous aimons le bonheur sur notre vieux sol, c’est un aigle qu’il nous faut.

C’est un roi qu’il nous faut.

mercredi 15 juin 2016

1181 - Farrah Fawcett ou l'état d'éther

Ainsi que les feux galactiques suggèrent l’idée de l’infini, sa chevelure florale allume mes rêves olympiens, éveille en moi des flammes nouvelles, tandis que ses traits rafraîchissent mes sommets poétiques et font briller mes neiges éternelles.

Farrah Fawcett est mon plus lointain voyage esthétique : un saut vertigineux dans le Cosmos ! Cette mortelle est mon odyssée idéale, ma lubie cérébrale, ma femelle sidérale : une fleur, une écume, un marbre incarnant mon interminable ascension vers le Beau.

Avec son air astral, son front divin, ses yeux humains, sa denture magistrale, elle donne aux rats le goût de la lumière, aux esthètes l’amour des rats.

Farrah Fawcett est mon dernier rivage, mon ultime traversée, ma plus fabuleuse errance.

Son visage représente la totalité des courbes de l’espace, les lueurs sans nom des immensités, l’ensemble des galaxies et l’invisible, l’universel hymen qui les unit mystérieusement.

Toutes ces choses incalculables, je les lis sur sa face. Elle la reine des étoiles, moi le prince des nébulosités.

Farrah Fawcett est un miracle. Tout comme la grenouille, le pissenlit ou la particule de sable, certes...

Mais elle, à travers le prisme izarrien, la plume des dieux, les mots de granit, le verbe éthérique, elle est un miracle qui dure.

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https://www.youtube.com/watch?v=6_SLzn-E5V0

http://www.dailymotion.com/video/x4gmzr6

mardi 14 juin 2016

1180 - Charmes mortels de mars

Le mois des giboulées déprime ciel et terre mais enchante mon coeur fait pour ces larmes et cette glace.

Quand la nue chargée trempe les natures frileuses, attriste les rêveurs, noie même les morts dans leur tombe, je renais, frissonne d’aise, ris de bonheur !

Ma joie pure est de voir la pluie, la pluie froide, la pluie blessante, la pluie tranchante fouetter les visages, déborder des gouttières, déverser son écume sur les toits, inonder le sillon.

Dans les nuages, la tourmente et les flaques, je perçois des reflets étranges, d’autres clartés, un monde plus beau, plus vaste, plus haut.

Avec ses cheveux en épouvantail, son front austère, ses airs de cadavre, mars repeint villes et campagnes de ses ondes moroses. Et lumineuses.

Ses flots en furie et ses gifles de givre me font crever de sentiments obscurs. Et délicats.

La saison ruisselante est le promontoire de mon âme : dans ses profondeurs m’apparaît un jour céleste. A travers ses eaux sombres je distingue une lumière subtile, intérieure, issue de mon être. Sous son sol mouillé, j’entends la vie, reçois l’invisible, me retrouve dans le secrets des dieux.

C’est dans les vertiges de l’humus, l’éther de la rigole et l’ivresse du caniveau que je prends de la hauteur.

1179 - France, pays pauvre

Ce texte caricatural, comique par son outrance, par son irréalisme, beaucoup de gens le prendront au premier degré et l’applaudiront chaudement en acquiesçant à ces vues délirantes, la larme à l’oeil. Preuve que, en effet, la France va mal, très mal. Question non pas de manques de ressources, bien évidemment, mais de mentalités. Ici je dénonce le discours ingrat des faux pauvres de notre pays de Cocagne qui gémissent sur leur sort, se croyant dans la misère alors qu'ils vivent dans l'opulence sans s'en rendre compte... Alors rions ensemble en forçant encore un peu plus le trait à cette clownerie populiste que certains, persuadés de vivre dans une France en ruine,  prennent réellement au pied de la lettre !

Ce n’est un mystère pour personne : en France on meurt de faim.

Dans ce pays qui nous a vu naître, nous français, la misère est devenue générale. Elle s’est étendue comme une pieuvre à toutes les catégories de la société et désormais nul n’est épargné par cette lèpre ! Et si on est pas encore touché soi-même par cette calamité, elle nous guette de toute façon. Quoi qu’il en soit, on connaît tous des cas dramatiques de victimes de la crise, du chômage, de la baisse des salaires vivant dans le plus parfait dénuement !

Dans notre république d’inégalités criantes, de désordres sociaux liés à la désolation économique, règne l’injustice la plus totale. Des riches, certes il y en a : ils sont une poignée et vivent reclus dans leurs villas bien gardées ou bien protégés dans les beaux quartiers de nos grandes villes, inaccessibles aux masses dans le besoin que nous sommes. Tous gros patrons véreux et politiques corrompus au pouvoir. Ces salauds, indifférents à nos maux, accaparent la majorité des biens pendant que nous sommes en train de crever !

Ce sont d’ailleurs les plus pauvres qui payent des impôts. Pendant que les grandes fortunes continuent de s’engraisser sur leur dos ! Sur NOTRE dos ! Toujours les opprimés qui trinquent pour les rois !

Nos rues sont de plus en plus envahies de SDF, de handicapés sans aucun droit, de femmes seules ayant perdu leur travail, vulnérables, exposées à tous les dangers, exploitées. Jusque dans nos sous-préfectures, on voit des enfants faméliques qui mendient, des sans-emploi résignés n’attendant plus rien de la vie et autres hères sans ressources, affamés, hagards, désespérés... Même les travailleurs ayant un poste stable mais ne pouvant plus joindre les deux bouts en sont réduits à tendre la main pour survivre ! Des familles entières dorment même sur le trottoir en plein hiver ! Un scandale ! 

A la télévision, que les plus démunis ne peuvent capter que sur leur INTERNET, on nous montre des citoyens heureux roulant dans leurs belles voitures, ce qui nous fait croire que la Gaule se porte bien alors qu’en réalité les habitants de ce royaume de privations extrêmes changent de comportement et vont désormais se nourrir dans les magasins discount ! Depuis qu’ils ont touché le fond, ils achètent chaque année leurs repas de réveillon chez LIDL... Les mêmes ne partent plus qu’une semaine en vacances, ne sortent plus au restaurant. Et les enfants de beaucoup d’entre eux n’ont jamais eu d’Iphone entre leurs mains. C’est dire la gravité, la profondeur de ce nouveau paupérisme...

Bref, notre peuple souffre, crie, pleure. C’est pire qu’au temps des rois, pire qu’au Moyen-Âge, pire que tout ! A une telle échelle, il n’y a jamais eu autant de pénurie, de larmes et de détresse qu’aujourd’hui...

Cette terre tricolore n’est plus qu’un enfer monochrome déprimant car la seule couleur qui nous reste, à nous les martyrs de cette catastrophe nationale, c’est le noir.

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https://rutube.ru/video/6f41961c37d6f87d754d0082f47e8084/?pl_id=309616&pl_type=user

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dimanche 12 juin 2016

1178 - Les mendiants sont affamés d'amour

La véritable misère selon moi c’est de manquer de soleil intérieur, non de blé dans l’assiette ou de vin dans la tête.

Ou même de blé tout court.

Les SDF, clochards et autres laissés-pour-compte de notre société matérialiste souffrent avant tout de mépris, de solitude, de non-considération.

Ce qui leur faut en priorité, c’est de l’affection, de la chaleur intime, des mots tendres, des regards aimables, du partage. L’argent passe au second plan.

Donnez avec un oeil sévère, un visage dur, des paroles venimeuses, des allures hautaines un billet de 100 euros à un de ces hères de nos rues : son repas sera abondant mais aigre. Il aura toujours faim.

Faim d’amour.

Offrez-lui un simple bol de riz avec votre sourire pour tout accompagnement et juste un peu d ‘eau claire pour seule ivresse, il sera gorgé de satisfaction parce que son festin sera spirituel.

Voilà bien des banalités certes, mais tellement vraies, tellement évidentes que beaucoup de gens semblent les avoir oubliées. Derrière la détresse économique des sans-abris, qui n’est que pur inconvénient d’ordre technique, il y a une indigence plus immatérielle.

Le défaut d’aliments, je le clame encore et toujours, c’est désagréable, très inconfortable, et même souvent très dur. Mais se réveiller le matin avec quelques centimes en poche et se coucher avec le coffre vide est encore très supportable au regard de la famine affective. Et quand j’évoque des “ventres-creux” c’est loin d’être dramatique car en France de nos jours nul ne meurt d’avoir jeûné. 

L’absence de fraternité, la carence sociale, le sentiment d’abandon, cela détruit véritablement l’individu, lui ôte l’envie de vivre et même lui coupe tout appétit, ce qui fait que celui qui ne reçoit pas sa dose de sympathie humaine a de moins en moins envie de se remplir la panse.

Preuve que le bipède est fait d’esprit plus que de chair animale.

Nos froides structures républicaines dédiées à la solidarité, au secours des démunis, ne sont que des services comptables oeuvrant pour nourrir les corps, non pour réchauffer les âmes.

Ce n’est pas du pain dans l’estomac dont les tendeurs de sébile ont le plus besoin, mais de lumière dans le coeur.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/1145408111f22ebbf332d14e0486ab43/

http://www.dailymotion.com/video/x4fyju2

samedi 11 juin 2016

1177 - Un visage en plein jour

Son regard clair, son coeur chaste, son âme blanche contrastent avec sa voix chaude.

Elle a le sang froid des statues sévères mais les lèvres d’une amante vipérine.

Dans son regard d’innocente désirable, et peut-être même de jeune sotte, des orages de lumière, du marbre, de la neige, une virginité sublime, une enfance éternelle.

Son corps de verdeur, sa peau de soleil, ses traits de femelle enflamment les régiments de cavaliers, maints oiseaux de nuit et autres jeunes cerfs de passage ou vieilles comètes sur le retour.

A travers sa bouche on voit un hymen. Ou un temple. Bref, un ciel fleuri de tentations.

On la sait pure, on l’espère femme, mais son chant nous dit qu’elle nage en eaux glacées et vole plus haut encore. Cette créature, humaine pourtant, tellement féminine, si bien faite pour le péché de chair, attire à elle les feux virils tout en leur inspirant la décence.

La tête d’une Jeanne d’Arc, l’éclat d’une Aphrodite, les mots d’une demoiselle. On la nomme comme on nomme les étoiles.

C’est un cierge au fond des pensées, un idéal âpre et beau, un astre proche, un visage en plein jour.

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https://rutube.ru/video/075f6d3ee8307b76f9b8b865eb0a8e97/

http://www.dailymotion.com/video/x4sv7lz

http://www.dailymotion.com/video/x4fw2w7

dimanche 22 mai 2016

1176 - IZARRA s'adresse à ses détracteurs

C’est avec une malicieuse et légitime jubilation mais également avec pédagogie, autrement dit souci d’éduquer, que le soleil IZARRA s'adresse ici en termes cinglants et rédempteurs aux guimauves crachant sur sa lumière.

Valeureuse entreprise, en effet, que de tenter de séduire, corriger puis convertir dans les flammes de l’intelligence ces éternels traînards de l’esprit bavant stérilement comme des mollusques que sont les adeptes de la philosophie de cornichons. Et autres salades de la pensée flasque...

Ennemis de la vérité, réfractaires à l’évangile du bien, rebelles à la Beauté, vous qui êtes cachés dans vos ténèbres vous me haïssez et me combattez parce que mes rayons sont un outrage à votre nuit. Je suis le jour triomphant, vous transpirez le mensonge, la lâcheté, la perversité.

Je brille tandis que vous dégoulinez. Je sais que vous jalousez secrètement mon éclat. Ce qui vous enrage, c’est que vous avez trop conscience de n’avoir ni mon courage ni mes ailes. Ma face sans fard, ma droiture sans masque, ma parole sans fumée, sans flatterie ni moindre édulcoration sont comme autant de coups de massue dans les sables mouvants de vos valeurs.

Je suis une pierre précieuse que ne saurait ternir aucune de vos éclaboussures : elles glissent sur ma surface inaltérable. Je m’expose sans peur, aussi anguleux, acéré et tranchant que l’épée séparant le OUI du NON, ces deux visages du monde inconciliables que dans votre corruption vous aimez mêler, confondre, permuter, inverser...

Bref ce diamant que j’incarne coupe net vos langues faites pour dire le faux.

Parce que mes mots, intemporels, indémodables, incorruptibles, reposent sur le granit du vrai, je demeure debout, fier, imperturbable sur mes simples pieds. Alors que vos châteaux en toc et vastes palais aux piliers clinquants, construits sur vos péchés et petits intérêts personnels tremblent et s’enlisent dès que résonne ma voix.

Vos grands principes de liberté débridée comiquement humanistes s’opposant à mes flots purs, à mes vues chastes, sont des portes donnant sur des caves à vices. Votre vin est fait de fange, loin des anges. Votre faim est noire, votre soif trouble. Le pain maudit nourrit vos espoirs de rats. Mes eaux vives et mes feux ardents sont soit pieusement canalisés soit décemment voilés, et jamais il ne me viendrait à l’idée de faire de mes humaines ordures un temple de la jouissance comme vous le faites, vous les promoteurs de la faiblesse et chantres de la débauche.

C’est dire la portée dupontesque des beuglements de vos vaches sacrées...

Vous n’avez ni mon talent ni mon envergure, mais je ne vous le reproche nullement car je respecte les petitesses de chacun. Je vous blâme seulement de vouloir salir plus élevé, plus fort, plus beau que vous, par dépit de vous savoir si petits.

Je vous dépasse en splendeur, vous devriez me glorifier pour ma volonté de vous montrer le chemin au lieu d’injurier ces sommets que je représente, vous les larves, moi l’aigle.

Détracteurs, c’est parce que vous détestez ce qui est juste, immense et noble que mon image et mon verbe vous offensent.

Moi IZARRA, je suis le reflet inversé de ce que vous êtes réellement.

Ce qui explique la profondeur de votre colère et justifie la hauteur de mon vol.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/535e99ef3ae0040da0a177c4b8bd0256/

http://www.dailymotion.com/video/x4c1i50

lundi 16 mai 2016

1175 - Visite au Mont-Saint-Michel

Il m’attendait au bout de la terre, je l’ai trouvé au bord de la mer.

Avec le ciel pour cadeau.

Je le savais assourdissant de pigeons béats venus s’y faire volontairement plumer, regorgeant de moutons consuméristes, étouffant de foules cosmopolites, noir d’estivants, peuplé de gens bêtes et vulgaires.

Et quasiment vide d’authentiques pèlerins.

Ce fut bien pire : il  m’est apparu comme une vieille prostituée fatiguée et conciliante se laissant violer par des troupes de vacanciers, globe-trotters, villégiateurs et autres photographes amateurs à respectable pouvoir d’achat avides de seflis, de crêpes et de bibelots kitchs.

J’ai éprouvé un mépris biblique envers ce bétail humain et suis parti aussitôt sans avoir pris le temps de visiter plus sereinement les lieux, écoeuré par ces porcs dénués de sens spirituel.

Qu’on le sache : je ne me sens nullement frère de ces masses grotesques. Définitivement, ces touristes, nécessairement idiots, sont hideux et coupables de l’être.

Je leur jette la pierre, leur crache à la face, les maudis, les hais. En tel cas il est sain d’être misanthrope. Cette humanité-là est laide.

Bref, je ne me suis guère attardé dans ces ruelles fangeuses.

En m’éloignant de ce ventre grouillant de vers, gercé de restaurants, rongé par les commerces, vérolé par l’économie intensive, le calme revient.

Vu depuis une salubre distance, le Mont retrouve son aspect de pureté, de piété, de magnificence, comme un immense visage rayonnant en pleine lumière.

Mon âme s’apaise.

Je contemple l’oeuvre céleste pour ce qu’elle est, un pur joyau, en oubliant le reste. Et même, comme sanctifié par tant de beauté, en éprouvant un sentiment de charité inattendu pour ces misérables bariolés, finalement mes frères, mes semblables, mes prochains, mes égaux épais, lourds, pauvres, ignorants qui font de ce temple un supermarché du mauvais goût et à qui je dois pardonner de ne pas avoir mes ailes et, pour tout baptême, de se contenter de venir patauger dans les sables miasmatiques de la baie...

A l’horizon le Mont plein de majesté, de clarté et de divinité me fait pressentir que le monde est aussi fait de réalités impalpables, plus vastes que l’océan et plus vertigineuses que cette image de roc érigée pour la prière.

mercredi 11 mai 2016

1174 - Théâtre

Ici je raille ouvertement le théâtre intellectualisant plein de fumées, de stérilités cérébrales et de prétentions.

Le rideau se lève, l’astre entre en scène, la farce savante commence, les faces attrapées en sont éblouies.

La grave baudruche enflée de son artistique importance rayonne sur les planches.

Ce vide pompeux inspire de profonds égards.

Le public n’en est que plus attentionné, recueilli, voire franchement extasié... Il en a eu pour son argent : à un tel coût, pas question de rire, il faut rester sérieux !

Avec ses allures compassées de grand initié de la chose, le comédien -qui connaît son affaire- impose la posture à la salle. Celle-ci est de toute façon acquise depuis l’achat des billets frappés à l’effigie de quelque improbable éphèbe aux airs de philosophe impénétrable...

Ici on est au théâtre. Au Théâtre, même. Pas au cirque. De cela, nul n’en doute. Surtout au prix où ont été achetés les tickets...

Le saltimbanque sous le projecteur intimiste se donne sans compter : les perles de sueur sur son front et ses airs solennels confèrent une force surréaliste, magistrale aux mots “doctement sibyllins” distillés avec une lenteur calculée, une sobriété marmoréenne, une clarté sonore inégalable... Dont tous feignent de comprendre le sens. 

Peu importe : avec cette lumière étudiée, ce costume noir, cette mine affectée, cette atmosphère si particulière, l’effet est garanti et les applaudissements seront nourris.

Bref, l’esthétique minimaliste et mystérieuse de la pièce conforte les spectateurs d’assister là à un chef d’oeuvre pour gens raffinés et avertis.

Au bout de deux heures de monologue délicieusement narcissique et savoureusement prétentieux -certes parfaitement incompréhensible mais cela ne s’avoue évidemment jamais à voix haute-, c’est le triomphe !

Performance accueillie avec une ferveur ostentatoire par l’assistance étouffée par le respect, plongée pendant deux heures dans une concentration quasi religieuse.

Cela en vaut bien la peine : cent vingt interminables minutes de cet exercice de haute voltige scénique méritent ces acclamations !

Les admirateurs ne s’y trompent pas.

mardi 10 mai 2016

1173 - Stars du porno, fierté homosexuelle, honneur izarrien

Les chantres de la décadence s’affichent et sont applaudis : stars du porno revendiquant la respectabilité, promoteurs acharnés de la ruine de la famille et princes de l’homosexualité décomplexée sont placés sous les projecteurs, montrés en exemple, dûment médaillés, couronnés de tous les succès. 

Ils font même la morale au monde ! Quand ils ne versent pas dans la politique...

Bref, bénédictions officielles, louanges inconditionnelles et sincères courbettes leur sont destinées depuis le coin de la rue jusqu’en plus hauts lieux...

S’il est permis à ces misérables déguisés en rois, rats masqués s’invitant au bal du Mal, de se vautrer avec arrogance dans toutes les fanges du siècle, qu’on me laisse également le choix de m’élever dans l’intemporel azur de la vérité, de l’intégrité, de la lumière.

Certes je ne suis pas meilleur que les autres. Ni pire. Moi aussi je suis bancal, faible, borgne, lâche, mou, tiède, nul. Moi aussi je succombe aux viles tentations de ce monde, moi aussi je bois le vin universel du péché, moi aussi je trouve âpre et ingrat le chemin de la vertu...

Sauf que, contrairement à ceux dont je dénonce les méfaits, je ne tire nulle gloire de ma misère et que je ne nomme pas “or”, “perle” ou “diamant” ce qui n’est en réalité que de la merde.

L’ordure, j’appelle ça l’ordure. Et les sommets enneigés, j’appelle ça les sommets enneigés. C’est ainsi qu’on nomme les choses : par leur nom.

Moi je suis fier de défendre l’honneur, le bien, le bon, le beau. Fier de m’opposer à cette vogue de pensée dégénérée consistant à prendre les ténèbres pour le soleil.

Les ennemis du vrai se glorifient de leurs crasse morale en travestissant leurs vices avec des mots flatteurs.

Ainsi pour eux le noir c’est le blanc, et d’ailleurs le blanc n’est qu’une imposture, selon eux tout est aux nouvelles normes :

- La déviance, c’est de l’ouverture d’esprit.
- Le mépris des tabous, c’est du progrès.
- Relativiser l’iniquité, c’est de la générosité.
- Accepter le pire comme si c’était le meilleur est à leurs yeux un signe d’évolution. 
- Louer la perversité, c’est de la tolérance.
- Ne pas condamner la faute, c’est de l’humanisme.
- L’homosexualité, c’est de l’égalité... 
- Déculpabiliser les criminels, toujours selon leurs critères, c’est démystifier la vieille morale, cette atteinte suprême à leur liberté de jouir de tous les interdits...

Et ainsi de suite. Mettre au même niveau astres et vermine, firmament et abîme, confondre la fosse à fumier avec le parfum de la pureté, voire franchement ridiculiser l’innocence et encenser la corruption des moeurs, tel est leur credo.

Violer les lois sacrées, c’est leur grande soif. S’abreuver d’outrages, de blasphèmes, de sacrilèges jusqu’à vider leur âme de toute eau claire, ils le font sans nulle gêne et surtout avec insolence.

Boire à la source du mensonge, s’enivrer encore et encore de plaisirs, chercher toujours plus d’artifices pervers dépassant les bornes humaines et allant contre le sens de la nature, pour eux c’est une idéologie.

Tourner en dérision le sens éthique, anéantir l’esprit, évacuer toute notion de transcendance, ça les fait rire face aux caméras, les rend intouchables, courageux, rebelles, les ennoblis, leur ouvre les portes de la consécration...

Telle diva du porno se fait acclamer par un public admiratif en faisant l’éloge de sa “merveilleuse abnégation” à rendre “heureux” les “gens normaux” en leur vendant ses fruits impurs... Tel autre sodomite en vue inspire respect et larmes de compassion médiatique en avouant, le brave homme, qu’il se fait enculer chaque soir par d’honorables bougres du quartier du Marais avec qui, hors ces ébats tout à fait convenables, il aime à parler art, littérature, philosophie...

Egards et reconnaissance pour ces élus de notre république égalitaire, ouverte, audacieuse et fertile !

Moi qui en comparaison avec ces champions de la haute-voltige dans la transgression ne commets que des peccadilles, j’ai honte de mes faux pas. Mes bassesses, je n’en fait pas des hauteurs.

Je continue de désigner les choses en termes justes, adéquats, vrais : la merde, c’est la merde.

samedi 7 mai 2016

1172 - IZARRA sans langue de bois

Pourquoi j’abhorre le féminisme ? Parce que les femmes, je les préfère soumises, dociles, humbles plutôt qu’arrogantes, hautaines, castratrices.

Mon désir de leur ôter le droit de vote va également dans ce sens.

La pseudo liberté du féminisme éloigne de ma virile autorité ces femelles sans honneur et les rend vulgaires, détestables, méprisables. Je suis un macho de fer et de tonnerre, un mâle plein de flamme, un lion, un dur, un vrai.

J’aime que la volaille dépolitisée succombe au feu de ma testostérone et se traîne à mes pieds, contrairement à ces épilés, à ces castrés, à ces pleurnichards sans couilles qui, de crainte de déplaire aux dindes farcies d’hérésies revendiquant des droits contre-nature, rampent devant elles en bavant d’indignité.

Les héritières d’Eve sont devenues des machines trop complexes pour moi. Dévoyées, dénaturées, liquéfiées, elles en ont oublié leurs devoirs les plus fondamentaux. Les choses essentielles qui devraient préoccuper leur esprit sont pourtant simples : réparation des chaussettes et récurage des casseroles.

J’estime que le rôle de ces créatures fragiles devrait se limiter aux affaires domestiques, conjugales, maternelles et non pas consister à prendre la place du tribun dans l’arène étatique. D'ailleurs quel besoin pour elles de donner de la voix sur la scène du pouvoir ?

Par sa nature la femme est déjà une reine.

Elle est la souveraine de la cuisine, l’impératrice du ménage, la déesse de l’alcôve.

Préparer la soupe du foyer, donner le sein à la progéniture, étancher les ardeurs du conjoint, telles sont ses missions sacrées.

Pourquoi je suis radicalement opposé à l’avortement ? Parce que la vie humaine -et même animale- est infiniment respectable, qu’elle est un cadeau du Ciel, un miracle divin, une bénédiction et non une simple option pragmatique de la “matière horizontale” comme le croient ces limaces bipèdes n’ayant aucun éveil spirituel et mettant à égalité l’embryon et l’ordure de leur pensée crapuleuse de gauchistes dégénérés.

Pourquoi je suis l’adversaire du mariage entre homosexuels ? Parce qu’en matière de Civilisation je déteste le mensonge, le toc, la décadence, la ruine et le rien.

Bref, la fange élevée au rang de l’éther, la merde réévaluée au prix de l’or.

Pour tout cela, parce que le vice ne sera jamais la vertu, parce que l’Homme juste, droit, intègre aime la vérité quelque soit son siècle, je vous livre ces mots sans artifice, certes avec un peu de malice pour mieux relever les saveurs pédagogiques de ce plat salutaire, et vous apprécierez ou vomirez la recette de cet évangile, mais au moins en mesurerez l’immense portée à l’aune soit de votre incrédulité, soit de votre lumière avivée.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/328bb5ccc4c7a9cdf7d1ffe81a6ff15a/

http://www.dailymotion.com/video/x4964r9

jeudi 5 mai 2016

1171 - Chrétien, hétérosexuel, blanc

Voilà, je vais en choquer plus d’un mais je dois avouer un terrible secret : je suis chrétien, hétérosexuel, blanc, français de souche.

Et je précise que je n’ai ni tatouage ni piercing. Par-dessus le marché, je ne suis nullement épilé. Bref, j‘incarne les pires tares qui soient pour un humain du XXIème siècle, selon les critères de la bonne pensée ambiante de ce régime de gauche.

Toujours selon ces critères de la pensée “humaniste” qui règne de manière dictatoriale dans le camp officiel de cette France décidément plus du tout à la droite de Dieu, je suis chrétien donc fatalement arriéré, hétérosexuel donc certainement homosexuel refoulé, blanc donc nécessairement raciste, français de souche donc évidemment ségrégationniste.

Sans tatouage ni piercing, autrement dit fermé, borné, ringard. Cela va de soi. Sans oublier que ne m’épilant guère, je suis par conséquent, toujours selon les vues de ces progressistes de gauche, un hôte des cavernes à l’esprit archaïque, aux idées moyen-âgeuses, aux moeurs méprisables...

Pour résumer, étant chrétien, hétérosexuel, blanc, français de souche, contre le mariage entre gens de même sexe, opposé à l’avortement, je suis fatalement un sale raciste homophobe, un pitoyable nazi intolérant, un anti-sémite injurieux, le pire des salauds, un affreux égoïste réactionnaire, un criminel, l’ennemi à abattre, en un mot je suis HITLER en personne.

Je suis né salaud.

Il faut préciser que quand j’étais petit, j’avais les cheveux aussi blonds qu’un champ de blés mûrs sous le soleil d’été. C’est dire l’ampleur de l’ignominie...

J’étais un facho-raciste-hétérosexuel en germe.

Alors si en plus j’en remets une couche en annonçant que je suis royaliste, anti-féministe et fâché contre la laïcité, alors là je vais carrément me faire lyncher sur la place de la République !

Oui je vais me faire républicainement lapider par les sodomites en jupettes, les bisexuels piercés de la bite aux sourcils, les transsexuels aux prothèses mammaires hypertrophiées, les avortées chirurgicalement épanouies rayonnant de bonheur sous cellophane avec leurs faces botoxées, les FEMENS hystériques brandissant leurs nichons comme des étendards martiaux, c’est à dire par les gens normaux sains d’esprit revendiquant la liberté de se faire enculer, tous horrifiés de voir un énergumène de mon espèce encore debout sur cette planète France homosexualisée, athée, castrée, édulcorée !

Je suis chrétien, hétérosexuel, blanc, français de souche.

Hommes de gauche, esprits progressistes obsédés par l’éducation homosexuelle dès la maternelle, idéologues de l’égalité hommes-vaches, prêtres de l’anti-discrimination voulant donner leurs chances à tous d’accéder à la quadrupédie, messies de la tolérance glorifiant les accords contre-nature rendus enfin possibles, je vous demande pardon pour ce triple crime -chrétien, hétérosexuel, français- dont je me rends coupable. 


jeudi 28 avril 2016

1170 - Une si chère erreur...

C’est un oiseau échoué au bout de sa branche.

Un bec sec, une aile brève, un musicien au luth sans corde qui vit avec lui-même. Sans air, sans eau, sans or, sans amour, c’est à dire dans le nid de ses parents.

Il n'a nullement conscience que ses allures solennelles font sourire -car ses gravités d’oiselet sont comiques- et que ses rires ne font rire personne puisqu’il ne rit aucunement. On ne voit jamais quand il pleure étant donné qu’il ne verse de perles que sous la pluie, comme un éternel moribond qu’il est.

Ce moineau est triste, il a faim des autres. Leur lumière le rend malheureux, leur hauteur le rabaisse, leur richesse l’appauvrit. Les autres sont ses ténèbres. Ceux qui rayonnent, c’est ce qu’il aimerait être. Mais c’est ce qu’il n’est pas. Il les envie... Eux tout en haut, lui à terre.

Lui, il reste un fantôme, loin de tout, absent du ciel, hors des airs. Dans son désert avec sa misère et ses chimères.

Il a peur du soleil, peur des femmes, peur de faire des vagues, peur de la vie.

Il demeure perché sur son cul, droit sur sa souche, parlant des miettes de son existence terne à un éblouissant écran de fumée...

La peur le retient à ses racines. Son toit, c’est son tout. Il se nourrit de regrets et s’enrage contre les merveilles du dehors. Et reste tout près de son sol.

Seul.

Le coeur obscurci, le regard fixant son rideau d’illusions, il espère quand même. Ses rêves, c’est du sable. Du vent. De la poussière.

C’est une femme qu’il aimerait avoir. Une vie. Une histoire. Ces choses qui sont les plus simples, les plus vraies, les plus essentielles du monde. Il ne demande pas plus.

Mais il n’a pas l’ombre de cela. Il a juste un lit, des habitudes et des images.

Uniquement des mirages. Et des ruines : des étoiles éteintes avec l’odeur du formol autour de lui, des idées creuses dans la tête, le vide des jours dans l’âme, la mort des heures qui passent.

Et rien dans la main : pas de chaleur, pas de présence, pas de cadeau.

C’est un oiseau qui a perdu ses plumes, perdu son temps, perdu son bonheur.

Et c’est pour cela qu’il ne vole pas, chante faux et meurt à petit feu.

Ce piaf passif que nul ne remarque, un seul l’a débusqué.

Et quand il tombera du haut de sa solitude, résigné mais heureux, ce paumé viendra manger au creux de ma paume les grains de la gloire car c’est moi, moi l'astre qu'il jalouse, qui depuis tout ce temps l’ai alimenté de tant d’amertume.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://youtu.be/0D1wT5tfNs8

https://rutube.ru/video/1c5c34b2cd2791f77ea8fd3138537f28/


http://www.dailymotion.com/video/x47sban

Liste des textes

2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet