lundi 21 septembre 2020
1608 - Danse nuptiale
samedi 19 septembre 2020
1607 - Une étoile
Moi, je suis un aristo-réac-arriéré à la dent féroce qui n’aime pas les mous.
lundi 14 septembre 2020
1606 - Têtes d'Antifas
dimanche 13 septembre 2020
1605 - Reconfinement
Depuis trente cinq ans Gérard Flasquelle vivait une histoire d’amour au beau fixe avec sa télévision.
Dés l’âge de 25 ans il avalait tous les programmes débités du matin au soir par son écran, solennellement avachi sur son lit. Cette couche qui lui servait tout à la fois de lieu et de mode de vie, véritable station de pilotage de son existence passive dédiée au dieu télévision, c’était sa bulle, son cocon, son univers.
Sous curatelle, incapable de se prendre en charge, assisté en tous points, son unique souci se résumait à choisir ses émissions, naviguer de chaînes en chaînes de l’aube jusqu’à la porte de la nuit où l’attendait un sommeil bien mérité.
Son sort réglé par les services de l’Aide Sociale, ses repas préparés par les agents de l’administration, ses allocations assurées par l’Etat-providence, il menait une vie de rêve, selon ses critères.
Il ne se posait nulle question sur l’avenir car son destin, pensait-il, était scellé. Pour sa plus grande satisfaction. Un horizon sans nuage, sans surprise, invariable lui faisait face : l’azur rassurant et léthargique diffusé par son récepteur lui ôtait toute réflexion de la tête et toute angoisse du futur.
Jusqu’à ce que deux événements simultanés, aussi improbables qu’inconcevables surviennent : la panne de son téléviseur et l’entrée du pays dans un long confinement sanitaire !
Le même jour, une catastrophe et une peccadille.
A ses yeux la calamité se rapportait évidemment à l’extinction accidentelle de son firmament artificiel. Et, en sa qualité d’inactif pris en charge par la société, la paralysie de la France nourricière lui importait infiniment moins, encore peu conscient de l’impact de ce “détail” sur son confort...
Il ne demeura pas longtemps insensible au ralentissement économique du reste du monde : soudain isolé, victime de la pénurie du personnel de l’aide sociale astreint aux impératifs du confinement, il se crut abandonné, oublié...
Et même, ne se sentit plus exister en tant qu’improductif à la charge du système !
Et se retrouva par conséquent seul avec cet immense carré noir et silencieux sur le mur.
Seul avec le cadavre de son poste de télévision.
Dés les premières heures de la quarantaine, poussé par la nécessité, il prit la décision héroïque et désespérée, quoique vaine, d’aller quérir un réparateur. C’est à dire mettre le nez dehors, se confronter à la rue, aux gens, au réel en somme. Et ceci, après une éternité passée dans la virtualité, l’irréalité, le rêve éveillé à gober les mirages et paillettes émis par son soleil de toc.
Se forcer à sortir de son coma volontaire pour aller faire réparer sa télé : son but décisif en ces circonstances extrêmes.
Bref, une entreprise aussi folle qu’aléatoire pour lui qui n’avait quasiment jamais quitté son asile d’inertie, de tiédeur et de mollesse.
S’arrachant vaille que vaille et non sans lamentations de son matelas sécurisant, il partit donc chercher du secours, se dirigeant instinctivement vers le centre-ville, là où selon lui se concentraient toutes les compétences humaines susceptibles de résoudre son impérieux, crucial, fondamental problème. Précieuses aptitudes pragmatiques et techniques qui, du fait de sa très haute, très experte expérience en inactivités, lui faisaient totalement défaut, on l’aura deviné...
Mais en ce jour exceptionnel de claustration de la population, il se retrouva comme un ermite en plein désert.
Perdu, désorienté, contrarié à l’idée de devoir s’assumer dans ses moindres gestes du quotidien, il ne sut que faire.
Alors il s’en retourna vers son antre désormais privé des lumières factices émanant des programmations, retransmissions, publicités, jingles...
Sa tanière ne s’illuminait plus de ces habituels reflets criards et fulgurants projetés par ses émissions favorites, c’est à dire des plus insignifiantes aux plus stupides, attendu qu’il ne regardait jamais d’oeuvres intelligentes.
Afin d’échapper à l’horreur de sa situation, il se fit son propre cinéma. Il n’avait pas le choix. Il dût se débrouiller tant bien que mal pour se ravitailler, faire sa cuisine, gérer ses affaires domestiques mais surtout, surtout et avant tout... Pour trouver une échappatoire à son écran hors service, vide de présences, de bruits et de fureur.
Alors, prenant la place des gens mis à son service jusqu’à la veille encore, il passa ses journées dans son jardin à cultiver, entretenir, arroser, biner, bêcher, récolter. Au bon air pur, sous le bon Soleil, au contact de la saine et revigorante nature. Même si c’était en réalité un véritable supplice pour lui... Juste un moindre mal, une diversion à sa douleur de ne plus pouvoir passer ses journées volets clos devant son appareil allumé en permanence.
Et puis arriva enfin la délivrance de cette épreuve sans nom, au bout de deux mois.
Au déconfinement, tandis qu’avec soulagement tous ses compatriotes autour de lui recommencèrent à s’activer frénétiquement, il put se faire dépanner, reprendre sa position étendue et se re-gaver d’images générées par son “puits à inepties” ressuscité...
Son paradis d’assisté social retrouvé, Gérard Flasquelle retourna, tel un naufragé radieux de notre civilisation, après cette éprouvante parenthèse de deux mois, à son destin d’éternel et heureux confiné.
VOIR LA VIDEO :
1604 - Histoire d'un néant
mercredi 2 septembre 2020
1603 - Masquez-vous définitivement !
Pour éviter toute infection, vous devez en réalité vous voiler la face 24 heures sur 24.
Et non pas à temps partiel comme le prône notre gouvernement incompétent et criminel.
Nos dirigeants ne vous disent pas la vérité : ils vous font croire que le virus n’est dangereux QUE sur la voie publique ou dans les lieux fréquentés clos.
Or le simple bon sens nous dit que les micro-organismes ne connaissent nulle frontière, si ce n’est celle, parfaitement hermétique, que constitue le carré de tissu collé contre nos orifices...
Ici nos décideurs haut placés agissent exactement comme les dératiseurs qui n’inoculent du poison aux rongeurs qu’à doses calculées : leur but n’est pas de les éradiquer totalement de nos égouts mais simplement de réduire leur population au minimum, de manière à ce qu’ils puissent se régénérer progressivement.
Et qu’ainsi prospère la juteuse industrie de dératisation...
A l’image des fabricants d’ampoules électriques ou de bas nylons qui écourtent volontairement la durée de vie de leurs objets manufacturés afin de continuer à les vendre ad vitam aeternam.
Le but de ces menteurs qui nous dirigent est de préserver l’économie pharmaceutique tout en montrant leur zèle à vouloir protéger les citoyens.
En gros, en obligeant les gens à se couvrir le visage SEULEMENT dans la rue et dans les endroits fermés à risques, ils calment les peurs populaires, rassurent les masses qui légitimement réclament des réponses (c’est à dire de l’antiseptique, de la ouate et des gants) tout en permettant aux vendeurs de protections multiples et de désinfectants de se frotter les mains.
Mais pour l’essentiel, il s’agit de défendre et de maintenir les intérêts des professionnels de la médecine.
Il faut savoir en effet que vaccins, recherche, produits hygiéniques divers, tests de dépistages, campagnes de préventions, etc, représentent un marché considérable, un enjeu industriel non négligeable !
Ménageant la chèvre et le chou, les pouvoirs publics veulent bien lutter contre le virus mais à condition de laisser une marge de manoeuvre pour les bénéfices des lobbys médicaux.
Voilà pourquoi ils refusent de vous museler tout à fait !
Français, rebellez-vous, cessez de vous soumettre à leur mensonges, résistez !
Et même, exigez que les nouveaux-nés aient désormais le droit de bénéficier, eux aussi, de cet écran de sécurité dès leur premier souffle !
En adoptant ainsi de la naissance à la mort ce paravent contre virus, microbes, particules nuisibles et autres poussières, peu à peu nous n’auront plus besoin de notre système immunitaire, donc plus besoin de nous faire soigner puisque nous serons tous immunisés mécaniquement grâce à ce couvercle anti-infections !
Bref, montrez à nos gouvernants que vous êtes des esprits indépendants, que vous êtes des hommes et des femmes forts, que vous êtes des âmes fières et responsables...
Refusez la salubrité temporaire !
Dormez avec votre armure faciale, travaillez avec, copulez avec, mangez avec, mourrez avec !
Ne faites plus les moutons, soyez libres : MASQUEZ-VOUS EN PERMANENCE !
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/L0IMJ8QdPRw