Moi, je ne suis guère versé dans les hautes pensées dans le vague ou dans
le vent.
Je préfère vivre la vie telle qu'elle m'a été offerte : dénuée d'emballage et d'inutiles lourdeurs. Sans autre mode d'emploi que mes simples sens, ma naturelle appétence pour le beau et le bon, ainsi que mon émerveillement inné pour tout ce que je découvre...
Et avec des fleurs sous mes pieds par-dessus le marché !
Les ouvrages de philosophie sont de pures pertes de temps à mes yeux. Des pavés d'ennui. Des pierres stériles. Des fruits secs, amers et indigestes. Il y a plus urgent que de palabrer sur la joie, l'amour, le bonheur : les expérimenter dans sa chair, son âme, sa terrestre existence.
Il y a ceux qui écrivent des livres sur le bonheur, et il y a ceux qui sont heureux.
Les premiers consacrent leurs journées à réfléchir avec gravité sur les arbres, les étoiles, le printemps. Les seconds sourient du matin au soir.
Passer ses jours en spéculations mentales qui n'apportent que des feux d'artifices poussiéreux, des ivresses de brasseurs d'air, des éclats de roses séchées, des vertiges de papillons morts, des gloires de statues sans coeur, cela équivaut pour moi à creuser un trou dans le vide à la recherche de vérités purement théoriques, sans valeur, toutes vouées au néant.
Le vrai n'est pas dans la tête des sages mais dans la lumière du Soleil.
Cogiter sur le fait d'être né, c'est rater l'heure de palpiter sous l'azur.
Nous sommes sur Terre non pour nous asphyxier l'esprit avec ces fumées intellectuelles mais pour humer le parfum des pâquerettes, nous abreuver de l'eau des ruisseaux, sentir les caresses du réel sur notre peau et, tels des oiseaux aux ailes légères, nous projeter dans les clartés de l'horizon.
Je préfère vivre la vie telle qu'elle m'a été offerte : dénuée d'emballage et d'inutiles lourdeurs. Sans autre mode d'emploi que mes simples sens, ma naturelle appétence pour le beau et le bon, ainsi que mon émerveillement inné pour tout ce que je découvre...
Et avec des fleurs sous mes pieds par-dessus le marché !
Les ouvrages de philosophie sont de pures pertes de temps à mes yeux. Des pavés d'ennui. Des pierres stériles. Des fruits secs, amers et indigestes. Il y a plus urgent que de palabrer sur la joie, l'amour, le bonheur : les expérimenter dans sa chair, son âme, sa terrestre existence.
Il y a ceux qui écrivent des livres sur le bonheur, et il y a ceux qui sont heureux.
Les premiers consacrent leurs journées à réfléchir avec gravité sur les arbres, les étoiles, le printemps. Les seconds sourient du matin au soir.
Passer ses jours en spéculations mentales qui n'apportent que des feux d'artifices poussiéreux, des ivresses de brasseurs d'air, des éclats de roses séchées, des vertiges de papillons morts, des gloires de statues sans coeur, cela équivaut pour moi à creuser un trou dans le vide à la recherche de vérités purement théoriques, sans valeur, toutes vouées au néant.
Le vrai n'est pas dans la tête des sages mais dans la lumière du Soleil.
Cogiter sur le fait d'être né, c'est rater l'heure de palpiter sous l'azur.
Nous sommes sur Terre non pour nous asphyxier l'esprit avec ces fumées intellectuelles mais pour humer le parfum des pâquerettes, nous abreuver de l'eau des ruisseaux, sentir les caresses du réel sur notre peau et, tels des oiseaux aux ailes légères, nous projeter dans les clartés de l'horizon.
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